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une bouffée d'air » jisutakoe

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une bouffée d'air » jisutakoe | Dim 15 Fév - 15:22
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une bouffée d'air

Trop de choses ont poussés nos quatre étudiants à partir pendant les vacances de fin d'années, et c'est après avoir laissé derrière eux, amis, famille, responsabilités -entre de bonnes mains évidement, qu'ils ont décidés tout les quatre de prendre la route et de partir... pour le japon. Pour moeko, ainsi que pour takeru, c'était revenir dans un pays qu'ils avaient quittés bien longtemps, et pour ji hoon et su nah, c'était découvrir des paysages qu'ils ne connaissaient pas. Et Moeko s'était occupée de leur trouver une très jolie maison, assez moderne, assez riche, au bord de la mer, du côté de Matsue. Certes, c'était assez loin de la capitale, mais avant out ce qu'il leur fallait c'était du calme et de l'air, et la maison, vu sur la plage, leur donnait toute la possibilités de se détendre. Ils avaient la possibilité de dormir dans l'appartement que ise-san avait loué pour sa fille, en pleins coeur de tokyo. Ils ont décidés de partir une semaine. Une petite semaine de repos, et à quatre, de détente et de sourire.

Le quatuor était arrivée plus tôt dans la journée, et moeko elle, avait laissée sa valise dans le salon pour le moment, et s'était dirigée directement vers la mer pour sentir le sable sous ses pieds. L'endroit était magnifique et elle ne manquerait pas de le faire remarquer à son père, qui l'avait aider à trouver l'endroit et la maison parfaite. Elle était retournée dans la maison, et la nuit tombée, avait ouvert une bouteille de vin et préparer de quoi grignoter dans le grand salon. Elle était seule dans la pièce pour l'instant, mais se doutait bien que ses compagnons n'allaient pas tarder à la rejoindre. glissée sous un plaid, elle lisait le magazine japonais mis à dispositions et se régalait de retrouver les actualités qu'elle avait perdue depuis maintenant 6 ans. C'était la première fois qu'elle remettait les pieds dans son pays, et contrairement à l'appréhension qu'elle avait eu dans l'avion, elle s'y sentait bien. Et ça lui faisait du bien, d'être partie avec trois de ses amis.

© charney
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Re: une bouffée d'air » jisutakoe | Dim 15 Fév - 23:49
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JI HOON w/
TAKERU, SU NAH & MOEKO
UNE BOUFFÉE D'AIR

   
   
   


A chaque fois que je fermais les yeux, je revivais l'horreur du tremblement de terre. C'était déconcertant. Traumatisant. Et mon séjour à l'hôpital n'avait rien arrangé à mon état extrême de fatigue psychologique. J'avais besoin d'un grand bol d'air. Loin de Séoul, de l'université, et des séquelles de ce passé encore trop proche. Voilà pourquoi j'avais accepté la proposition de Moeko et de Takeru pour passer quelques vacances dans leur pays natal, le doux Japon, en compagnie de Su Nah. Quand les préparatifs du voyage furent mis au point, et que j'obtins le feu vert du médecin pour prendre l'avion -foutu pneumothorax, il me faisait vivre un enfer-, je confiai la fraternité à Bo Won le temps de mon congé improvisé, et je m'envolai avec mes trois comparses direction le pays nippon. Durant le voyage, j'avais eu un peu mal au torse, mais le docteur m'avait prévenu des légères complications qu'entraînait un vol aérien avec mon état. Mais si j'avais retardé le voyage plus longtemps, je crois bien que j'aurais fini au fond du gouffre, enfin plus que je ne l'étais maintenant. On ne dirait pas comme ça, mais j'étais profondément marqué par le tremblement de terre. Je me disais que ce voyage me ferait du bien. Et je m'accrochais coûte que coûte à cette conviction.

La maison qu'avait déniché Moeko était à la hauteur de mes attentes. C'était un cadre vraiment calme, épuré, digne de relaxation. Il n'y avait pas la pression de la ville, et les odeurs désagréables de la pollution. En posant mes valises et celles de Moeko dans une chambre au hasard, car nous avions convenu de partager une chambre ensemble, j'avais laissé le soin aux autres de prendre leurs aises également et je fis le tour du propriétaire tout seul, histoire de bien me repérer. J'en profitais également pour prendre mes médicaments, car je n'étais pas encore totalement rétabli surtout au niveau pulmonaire. Ainsi, en avalant mes comprimés, je jetai un œil à la plage, y apercevant Moeko au loin. Je retournai ensuite à l'intérieur et fis une petite sieste dans la chambre peu avant le coucher du soleil, histoire de m'acclimater. Puis, lorsqu'il fut l'heure de passer à table, j'enfonçai mon téléphone dans ma poche et je sortis de la chambre, retrouvant la wonsungi dans le salon. Je lui souris timidement et je m'assis à côté d'elle, remontant son plaid sur son épaule. « Tu as froid ? » lui fis-je en japonais, clignant des yeux et penchant la tête sur le côté, curieux. Je savais bien que bientôt, Su Nah et Takeru nous rejoindraient pour passer la première soirée ici tranquillement. Je devais avouer avoir faim, et j'étais prêt à manger un ours ! J'esquissai un nouveau sourire à la jeune femme et je m'enfonçai dans le canapé, fixant la table toute prête, n'attendant que les hôtes. « Je t'ai vue, à la plage. Tu y faisais quoi ? » lui demandai-je tout naturellement alors que je fixai un point dans le salon. Quelques secondes plus tard, je tournai ma tête vers mon amie, le visage grave et marqué par les récents événements. Je portai une main à ma bouche pour ronger mes ongles instinctivement, avant de baisser mon menton sur mes jambes. « Bah... Oublie. » Je me mordis la lèvre et haussai les épaules simplement, un mince sourire s'étirant sur mes lèvres. Je m'enfonçai encore plus dans le canapé et posai ma tête sur l'épaule couverte de Moeko, me plongeant dans un silence sans nom. Au gré du vent. A l'orée de mon cœur. Je nous sentais loin de tout. Loin de nous-mêmes. Comme quand la nuit s'agrandissait et que les rêves se fiançaient.
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Re: une bouffée d'air » jisutakoe | Ven 20 Fév - 1:41
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une bouffée d'air


La japonaise releva la tête de son magazine pour voir venir jihoon vers elle. Elle répondit à son sourire par un tout aussi sincère et secoua légèrement la tête de la gauche vers la droite « mhh,mhh » fut la réponse à la question de son ami. « tu as bien dormis ? » demanda t-elle avec un léger sourire, le regardant monter le plaid sur ses épaules. L'attitude du pyobeoms trahissait facilement ses émotions, et c'était évident qu'il ne s'était pas encore tout à faire remis des derniers événements, comme tous diront nous. La japonaise l'observait en silence bouger et bouger encore, avant qu'elle n'esquisse un geste. Elle finit par bouger doucement pour ne pas qu'il pense qu'il devait s'en aller, passa simplement son bras autour des épaules de ji hoon et de son autre main, dégagea le plaid pour le glisser sur le coréen. Elle l'attira doucement à elle, passant une main douce sur sa joue, tête contre tête. Elle garda le silence encore quelques instants avant de finalement murmurer «  j'essayais de m'évader un peu plus loin que loin... » Et ce sera la seule réponse que Jihoon aurait sur le sujet. Moeko voulait avancer, elle le savait désormais. Le tremblement, ainsi que les derniers événements, sa rupture avec areum, l'avait changée, et elle voulait avancer. Elle savait qu'elle allait souffrir, mettre du temps et pleurer, beaucoup, mais elle voulait y arriver. « tu crois qu'il faut qu'on aille les chercher ou ils vont arriver ? » dit-elle avec un ton de malice dans la voix. Elle fixait le mur en face d'elle, promenant son regard du blanc aux peintures accrochés, puis aux plantes. Elle caressait la peau du jeune homme du bout de ses doigts, et finis par tourner la tête pour embrasser ses cheveux, puis son front. «  tu me sert un verre en attendant ? »


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Re: une bouffée d'air » jisutakoe | Ven 20 Fév - 16:59
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Il y avait ce que l'on appelait, le karma. Pendant de nombreuses années, la vie n'avait pas épargné ce cher Takeru qui avait eu à subir bien plus qu'un être humain n'avait à subir durant son existence. La perte de ses racines en s'expatriant pour la Corée-du-sud à un âge où il aurait du suivre ses premières années à l'école maternelle. Ainsi que la perte entière de sa famille, ses parents et sa sœur jumelle… Son avenir ne se serait probablement résumé à rien s'il n'avait pas eu la chance d'être adopté et accepté auprès de personnes exceptionnelles. La première avait été Su Nah. Elle était bien plus qu'une simple amie d'enfance et quiconque ne pouvait remettre en doute leur amitié inqualifiable. Il y avait eu Ji Hoon, plusieurs années plus tard. Un très bon ami, loyal, sur qui il pouvait compter. Et dieu sait que les personnes de confiance se faisaient rares sur terre. Et enfin, il y avait eu Moeko, la dernière qui complétait ce trio d'exception à ses yeux, et non des moindres puisqu'elle était comme une tornade. Un ouragan sauvage et dévastateur qui remplissait à chaque fois son cœur de bonheur. S'il y avait bien des personnes avec qui il devait un jour partir, c'était avec ces trois amis là. Le japon n'avait été en rien un choix décidé au hasard. Cela faisait un moment que Moeko et lui rêvaient de retourner à leur pays d'origine. Au départ, une certaine peur l'avait habité quant au fait de revenir sur cette dite terre, mais dès lors qu'ils furent sortis de l'aéroport, une joie immense l'avait parcouru. Forcé de constater que ce pays, en réalité, ne lui évoquait aucun malheureux souvenir. Il était parti bien trop jeune pour se rappeler de sa vie d'antan… Malgré ses origines, il était devenu bien plus coréen que ne pouvait l'être Su Nah et Ji Hoon. Tout comme ces derniers, il aspirait à passer des vacances reposantes et amusantes en leur compagnie. Le dépaysement n'en serait que plus total, et ils n'auraient pas pu espérer mieux comme cadre idyllique, avec cette maison au bord de la plage. Cette baraque était même trop spacieuse pour lui, peu habitué au luxe mais plutôt à son dortoir à la fac et à la baraque quelconque de chez son père. Pour le coup, il s'était senti comme un poisson seul, abandonné dans un grand aquarium. Lui, qui était habitué à son bocal… Ce pourquoi il n'était pas parvenu à rester sur place à ne rien faire. Ce pourquoi, Su Nah et lui s'étaient éclipsés presque une après-midi entière en ville, malgré le décalage horaire et la fatigue certaine qui les pesaient au fil des heures… Ils n'en seraient que plus fatigués au soir même, mais au moins ils étaient certains de passer une bonne nuit, bercée par le chant apaisant des vagues…

Au moment où ils ressortirent d'un taxi, les bras chargés de sacs en cartons et en plastiques, Takeru poussa un énorme soupir dès l'instant où il atteignit l'entrée principale de la résidence qu'il ouvrit avec l'aide de son coude. Il utilisa alors son dos pour pousser le poids de la porte, titubant à reculons sous le regard amusé mais aussi exténué de sa meilleure amie qui galéra presque tout autant à parvenir jusqu'au seuil de l'habitacle. Et ils eurent tout juste la force de se déchausser à la va-vite, faisant plus de bruit qu'autre chose. Ce qui était certain, c'était que leur arrivé aurait eu le mérite de réveiller un mort !! « C'est nous… ! On arrive ! » Sa voix manquait clairement de tonus et pourtant son enthousiasme ne retombait pas. C'est ainsi qu'ils parvinrent jusqu'au séjour, toujours les bras chargés, le sourire idiot et les cheveux ébouriffés allant avec. Takeru posa une majeure partie de ses achats à terre et en ressorti quelques uns de leurs contenus qu'il balança délicatement sur le sofa en direction des deux jeunes gens de façon à ce qu'il les rattrape au vol. Des peluches dans un premier temps, parce que cette maison était beaucoup trop grande pour n'être habité que par quatre personnes !! Pour le coup ils allaient être beaucoup plus nombreux. « Bon soyez pas surpris mais on a pas pu s'empêcher de faire des achats compulsifs et Su Nah m'a aidé pour le choix de vos cadeaux ! On commence par qui ? » s'était-il alors demandé en se tournant vers sa meilleure amie. Par qui ou par quoi d'ailleurs...

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Re: une bouffée d'air » jisutakoe | Ven 20 Fév - 17:40
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une bouffée d'air


Il m’arrivait de boiter encore un peu. Pas tant que la cheville me fait mal mais parce que je n’ose pas tendre ma jambe complètement. Les brulures sur celle-ci m’avait plus marqué psychologiquement que physiquement. J’ai eu de la chance, les cicatrices sur mon mollet se voyait à peine contrairement à celle de ma cuisse. Le temps avait fait son affaire et ma peau d’ordinaire si lisse et si belle était marquée par une large et longue griffure. J’ai longtemps eu un hématome qui commence doucement à se résorber. J’avais besoin d’une pause. D’un moment où je pourrais souffler, sans penser à tout ce que je devais faire en Corée. Je n’ai mit que des leggings dans mon sac, la matière des jeans me fait mal à la cuisse, et je n’ose plus mettre de short, ni de robe. Heureusement que le temps ne s’y prête pas, car je suis persuadée qu’ils auraient touts eu envie de piquer une tête dans la mer. Se baigner, se mettre en maillot de bain, montrer ma cuisse. Cette idée me fit grimacer. Je ne voulais pas tomber dans ce travers. Celui de la fille complexée par une blessure, mais j’avais l’impression de ne plus pouvoir éviter ça. Cette robe noir dans laquelle j’ai dansé à ma dernière sortie avec Takeru, je crois que plus jamais je n’oserais la mettre. Mais ce qui me questionnait le plus en ce moment, c’était bien ce voyage que nous faisions au Japon. Parce qu’il représente beaucoup pour Takeru. Parce qu’il retourne à ses origines. Parce qu’il retourne d’où il vient, dans ce pays où je n’aurais jamais pu le rencontrer. Et j’ai peur, j’ai peur qu’il ne puisse pas gérer ce qu’il ressente, j’ai peur que l’absence de sa sœur ne le blesse, tout comme j’ai peur qu’il souffre de son histoire. De son passé. Et j’ai peur qu’il ait un déclic, ce genre de déclic qu’on ne pensait pas capable de se produire. Celui de rester ici. De rester ici parce qu’il sentirait qu’il est enfin à la maison. Mais Taku est plus coréen que moi. J’en suis persuadé. Je me suis amusée à lui parler japonais toute la journée, faisant des fautes reprises par mon meilleur ami entre deux rires. Ça me faisait du bien de passer du temps avec lui, rien que tous les deux je veux dire. Le jour du tremblement de terre, j’ai tellement eu peur de le perdre que s’en était dingue. Dans la voiture je regardais ses photos faites au photomaton coréen avec un sourire attendrie. Nous étions beaux tous les deux, rien que tous les deux. Fatiguée et pressée de rentrer nous arrivions les bras chargés de cadeaux. Amusée par la situation je m’approchais de Moe avec un paquet spécialement pour elle, un petit canard en plastique vibrant. « Honneur aux femmes ! »  Amenons un peu de folie dans ces vacances. Je lui lançais un regard coquin en m’asseyant sur le plan de travail tout en riant déjà de notre bêtise.

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Re: une bouffée d'air » jisutakoe | Sam 21 Fév - 23:03
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J'aimais Moeko, pour la simplicité de nos rapports. J'aimais Moeko, pour la tendresse que je n'arrivais pas à retrouver chez une autre femme. J'aimais Moeko, mais pas de la façon que l'on pourrait penser. Tout était tellement plus facile avec elle. Les mots, les gestes, il n'y avait pas de code entre nous. Nous nous fiions à notre instinct, nos besoins, nos sentiments. Et j'avais envie de me serrer contre elle et d'oublier tous les malheurs du monde dans le creux de ses bras. Alors, je la laissai me border et prendre soin de moi comme d'une mère auprès de son enfant, ceci avant de hocher simplement la tête à ses dires. S'évader plus loin que l'on ne l'était déjà. J'aurais aimé avoir le même esprit qu'elle en ce moment. Mais tout n'était que chaos en moi à cet instant précis. Les souvenirs, la douleur, les larmes, les cris, le sang. Et puis la lumière, les sourires, les mots, les caresses. Pour ne plus jamais désespérer, et toujours se reposer sur ce qui valait vraiment la peine. Pour moi, Moeko valait largement la peine. Elle méritait d'être aimée, d'être choyée, d'être écoutée et comprise. Mais probablement pas par moi. Parce que j'étais un poison. Un homme empoisonné par ses propres démons. Et en sachant qu'elle avait les siens, je préférais me dissocier de la réalité pour ne pas la laisser lire dans mes yeux cette détresse que je tentais par-dessus tout de dissimuler. Sois fort. Sois insaisissable. Voilà comment je fus éduqué durant toute mon enfance. Et jamais je ne devrais m'écarter du droit chemin.

Après quelques minutes de silence, où je m'étais perdu dans mes pensées, je me décidai à m'écarter de Moeko, lui remettant correctement son châle pour qu'elle n'ait pas froid, et je me levai du canapé en direction de la table que la jeune femme avait très joliment apprêtée. Je me saisis de la carafe avec des tournesols peints dessus, et je versai l'eau fraîche dans le verre où des vagues à la Hokusai étaient dessinés. Ensuite, je levai la tête en entendant le fameux duo revenir d'une après-midi forte en émotions apparemment puisque Su Nah avait décidé d'éreinter Takeru dans les magasins. Un maigre sourire s'étira sur mes lèvres. « On vous attendait pour manger. Venez ! » Mais la situation changea d'envergure quant il fut question de cadeaux. Alors comme ça, ils avaient profité de leur virée shopping pour nous gâter ? Je revins auprès de Moeko pour lui donner son verre rempli, comme demandé précédemment, et je me rassis à ses côtés alors que Su Nah ricanait déjà à sa blague. Moeko ouvrit son paquet. Un canard vibrant, sérieusement ? Je haussai un sourcil, intrigué, avant de tapoter du bout de l'index le jouet. Pauvre Moeko, ils ne lui avaient pas fait de cadeau, mais pour le coup j'avais peur pour moi maintenant. Je me tournai vers Takeru, le suppliant du regard. « Ne me dis pas que je vais avoir un truc du même genre... » Un petit sourire rempli d'appréhension s'étira sur mes lèvres et je serrai les mains vers le duo diabolique qui venait de rentrer, comme pour prier un dieu quelconque que je ne subirais pas le même sort. Après tout, ils étaient capables de tout. Tout comme ils étaient capables de changer le monde de leurs propres yeux.
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Re: une bouffée d'air » jisutakoe | Dim 22 Fév - 14:29
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C'était clair et net qu'ils débarquaient comme un cheveu sur la soupe… Ce qui habituellement aurait gêné Takeru, mais là dans son enthousiasme il avait fait abstraction de ce détail et s'excuserait probablement un peu plus tard pour leur attitude de boulet ; un duo immature au plus possible… Mais tellement attachant dans le genre non ? Seul à seul, Takeru était un type calme et responsable. Une vraie crème avec plus d'un cœur sur la main. Mais lorsqu'il avait le malheur de se laisser entraîner dans des aventures sans nom par ses amis, pour peu que ces derniers l'aient poussé à un délire quelconque, alors pour sur, le nippon habituellement soft et humble devenait un parfait idiot à la mentalité 8 ans, et encore. Il n'y avait que ses plus proches amis pour le voir comme ça ! Et en général ils appréciaient justement ce côté de sa personnalité, plus naturel et plus vivant qui le rendait que plus appréciable. Parce qu'au bout du compte, il restait toujours la même personne. Comme en ce moment même où il ne recherchait qu'à remonter le moral des troupes. Par ailleurs, le canard vibrant n'était qu'un avant-goût de ce qu'ils avaient raflé en vitrine… Takeru jubilait intérieurement face à la mine que lui lançait Ji Hoon. Son regard suppliant ne fit qu'intensifier le sourire mesquin de notre japonais. Il lui répondit alors après lui avoir déposé sur les cuisses un grand sac en plastique remplis de petits gadgets pré-emballés dans du carton plastifié. « C'est la fureur cinquante nuances de grey un peu partout dans le monde. Je me suis dis que ça pourrait toujours servir… ». Oui, des accessoires coquins tout droit tirés du livre dont ils avaient commercialisés la gamme dans les plus beaux sex-shop et magasins de farces et attrapes. Il ne s'agissait là que d'une simple cravache, des menottes, des boules de geisha, un bandeau et huile parfumée pour le bain pour pimenter la vie intime de ce cher Ji Hoon ! Takeru n'attendait plus qu'à voir sa réaction… Bon d'accord, c'était carrément suspect tout ça. Mais étaient-ils obligés de préciser qu'ils étaient entré par erreur dans ce sex-shop ? A la base, ils pensaient entrer dans une confiserie… Oui, les boutiques du coin n'étaient pas ce qu'ils semblaient être ! Du tout.

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Re: une bouffée d'air » jisutakoe | Mar 24 Fév - 2:05
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Alors que jihoon se dégageait de l'étreinte de Moeko pour pouvoir se lever et lui servir un verre, c'est les bruits dehors puis la porte et un Takeru charger comme un bœuf qui chasse le silence et le calme de la maison. A sa remarque, Moeko ne peux pas s'empêcher de rire doucement. « on avait remarquer oui ! » Heureusement pour elle, la japonaise n'avait pas encore son verr en main quand elle attrapa les peluches au vol « ohhh, trop mignon ! » laissa t-elle échapper en les posant sur ses genoux, sa couverture retombant elle aussi à mi chemin. Elle releva les yeux et regarda avec douceur  son ami qui parlait. Takeru était visiblement fatigué mais toujours aussi joviale, et ça faisait du bien. La brune sourit à Sunah qui s'approche d'elle, et elle pousse les peluches pour poser le paquet sur ses genoux, haussant un sourcil « qu'est ce que c'est.. » Jihoon choisit ce moment la pour lui donner son verre, elle le remercia d'un sourire, but une gorgée et le posa au pied du canapé, afin de ne pas le renverser. Elle pouffa de rire en ouvrant son cadeau et jeta un regard provocateur à son amie. « yah ! Tu vas l'utiliser avec moi ? » finit-elle par lâcher en baissant les yeux, adoptant une mimique de celle qui joue les gênée, avant d'éclater de rire. Elle embrassa de ses lèvres rouges le petit canard pour y laisser une trace de rouge à lèvre. La japonaise éclata de rire à la réaction de jihoon et passa une main dans ses cheveux pour ébouriffer « ne fait pas cette tête voyons, c'est pour ton bien ! » Quand takeru s'avança pour donner son cadeau à Jihoon, la brune se relève en faisant attention à son verre et s'approche du japonais, passant un bras autour de ses épaules et fit embrasser la joue de Takeru par le canard en pouffant de rire en l'écoutant parler. La brune posa le canard sur la table et s'approcha de sunah, glissant ses mains autour de la taille de cette dernière, elle embrassa son front avant de glisser d'une voix mielleuse « et si... on dormait ensemble ce soir, pour tester.. tu sais » dit-elle en montrant la table ou le canard trônait du menton, avant d'éclater de rire et de remonter ses mains dans le dos de son amie, posant sa tête sur son épaule. C'était si reposant et en même temps vivifiant de se retrouver la avec trois de ses amis les plus proches.
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Re: une bouffée d'air » jisutakoe | Dim 15 Mar - 18:41
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Pourquoi ne pouvais-je pas m'en rendre compte plus tôt ? Même avec un regard désespéré, ils n'allaient jamais m'épargner. Takeru et Su Nah, un duo de choc. Au moins, ils avaient le mérite de panser mes plaies et de me redonner le sourire. Il n'y avait pas la place pour la mélancolie, dans cette petite maison. La mélancolie, c'était pour les plus faibles. Or, je n'étais pas faible. Au contraire, chaque jour je me battais pour m'affirmer, montrer que j'étais fort et que rien ne pourrait me faire faillir. Et pourtant, il suffisait parfois d'un rien pour que je tombe. Mais ce soir, je ne tomberais pas. Je ne le voulais pas. Même avec ce paquet déposé sur mes genoux, et le sourire mielleux du japonais à mon égard. Je sentais sa confiance. Je sentais son réconfort. Tous ici étaient comme des rayons de soleil pour illuminer ma vie dans ce monde si terrible. Les petits bonheurs faisaient les grandes personnes.

Doucement, mes doigts agrippèrent l'emballage et je déchirai le paquet, curieux de voir quelle farce m'attendait. Après le canard vibrant de Moeko qui avait pris ça avec beaucoup de second degré, ce fut à mon tour de constater que la fureur Fifty Shades of Grey avait eu raison de moi, mais aussi d'eux. Une panoplie complète du parfait petit sado-masochiste n'attendait qu'à être expérimentée. Moi qui n'était pas très friand de relations charnelles platoniques, j'étais servi. Bon ok, peut-être pas au point de faire du mal à autrui, mais j'avais déjà plusieurs idées en tête avec ces petits accessoires. Je levai rapidement la tête vers Takeru et Su Nah, un large sourire dessiné sur mon visage, et je pris les menottes dans une main. « Je plains ma future copine avec ça ! » Je poussai un petit rire pour détendre l'atmosphère, puis je posai le paquet sur la table basse, me levant du canapé pour me rapprocher de la table déjà toute prête. Je pris les verres et servis à boire aux deux retardataires. « Buvez, vous devez être fatigués à force de courir acheter des bêtises ! » Ah l'amour vache, il n'y avait que ça pour souder des gens.
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Re: une bouffée d'air » jisutakoe | 
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