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    :: Défouloir :: 2015

bring me the horizon; francky

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bring me the horizon; francky | Dim 15 Fév - 20:57
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bring me the horizon

Le soleil était tombé depuis bien longtemps désormais, et le froid lui aussi c'était abattu sur la capitale sud coréenne. Le sourire aux lèvres, Cheyenne croqua un grand coup dans sa pomme d'amour qu'elle tenait d'une main, tandis que l'autre soutenait Faust qui c'était lamentablement endormie après les autos tamponneuses. Un air bienveillant posé sur lui, elle avançait à pas lent, se traînant même carrément, vraiment pas pressée de rentrer. Le vent frais lui faisait du bien, et quelques rires étouffés lui échappaient lorsqu'elle repensait à la soirée qu'elle venait de passer. Qui avait déjà osé dire que seul les grands savait s'amuser ? Des heures de baby sitting venaient de s'écouler et pourtant aux yeux de la sango ça n'avait rien avoir avec ça. Ce petit monstre à qui elle c'était peut-être un peu trop accroché, l'avait fait courir un long moment certes, seulement ses éclats de rire cristallin avait eut raison d'elle. Cédant à tout ses caprices,  elle lui avait payé plusieurs manèges sans rechigner, bien trop satisfaite de le voir s'amuser autant. Oui ce fût une bonne soirée.

Sentant l'énorme peluche qu'elle avait gagné glisser de sous son bras, elle trottina presque jusqu'à un banc public pas loin, resserrant son emprise sur Faust qui n'était en rien perturbé dans son sommeil de plomb. L'ourson termina sa course sur le bois et Cheyenne bougonna en comprenant qu'elle devait lâcher quelque chose pour pouvoir faire le chemin tranquillement sans devoir s'arrêter à tous les coins de rues. Elle soupira, lançant un bref regard vers le garçon et roula des yeux. «  C'est une pomme d'amour que je sacrifie pour toi le mioche. » Regardant à droite à gauche pour ne pas se faire surprendre dans son action de pollueuse, détournant le regard elle balança sa sucrerie un peu plus loin comme si de rien était, attrapa la peluche bleu pétard et repris sa route sans s'attarder plus longtemps. Une poubelle se trouvait pourtant non loin d'elle.

Son sac lui tombait du bras, ses cheveux étaient certainement en pétard et ses chaussures raclaient le sol d'une manière très peut élégante. Elle devait être débraillée à souhait, mais ne s'en formalisait pas, gardant la tête haute et le sourire fière. C'était ça Cheyenne, un je-m’en-foutisme qui lui était propre. Pensant un court instant à Franklin, qui de toute évidence devait être arrivé chez lui désormais, son rictus s'étira rien qu'en l'imaginant totalement affolé. Manque de chance pour lui, le portable de la jeune fille n'avait plus une miette de batterie et se trouvait au fond de son sac. Qu'il panique, ce serait drôle lorsqu'elle passerait la porte d'entrée au moins. D'humeur taquine, elle s'autorisa même une seconde halte, s'installant sur un petit muré et fourrant la peluche entre ses mollets. Redressant Faust et le plaçant un peu mieux entre ses deux bras libres, elle lui effleura doucement le visage. «  Je crois que ton père va gueuler, ça va être sympa. » Elle murmura tout en redressant ses orbites, les posant sur un bâtiment à à peine 100 mètres, le bâtiment donc. Mais elle était fatiguée, et ça paraissait étrangement loin. Oui bien sur, tout était bon prétexte pour rendre le flic hors de lui.
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Re: bring me the horizon; francky | Dim 15 Fév - 23:05
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Arrêter de fumer nuit gravement à la santé… ou c'est le contraire ? C'est perturbant, depuis qu'il a arrêté de fumer, ses pensées ne tournent qu'atour de la clope et il a beau se convaincre que c'est la meilleure des choses à faire, il ressent affreusement le manque de sa meilleure amie. D'humeur mauvaise, son regard assassin se balade dans le commissariat à la recherche d'une victime à embêter et se pose finalement sur Dante, son foutu coéquipier. Une starlette que le Capitaine avait jugé bon de lui coller aux basques – nom d'un chien, il avait tout fait pour s'en débarrasser mais rien à faire. « Garde la pêche Franklin, ton regard me fait pas d'effet. » Coupe court Dante à toute tentative d'agression de la part de Francky – la remarque de Dante l'a complètement douché, le laissant bouche-bée. « Pourquoi tant de haine… Pourquoi… » pleurniche-t-il en laissant sa tête tomber sur le bureau. Quelques feuilles s'envolent au passage mais il ne prend pas la peine de les ramasser, trop perturbé par son désespoir. Il veut bien arrêter de fumer mais tant qu'on lui laisse la possibilité de pouvoir se défouler sur autrui… Mais apparemment, même pour ça, il peut se gratter. D'ailleurs, il décide de se lever de son fauteuil pas confortable, quelque chose lui chatouillait le derrière. Ses yeux se posent alors sur une petite peluche aux poils longs et doux, d'un animal terrestre non-identifié. Soudainement, un sentiment de bien-être l'envahit, sans qu'il ne puisse le contrôler – franchement, arrêter la clope, ce n'est vraiment pas sain pour sa stabilité psychique, ça le fait complètement disjoncter. « Mon rejeton va… il s'arrête en plein milieu de sa phrase, en remarquant les nombreuses paires d'yeux rivées sur lui : il n'aurait certainement pas dû parler d'une voix aiguë et émue… il va pas pouvoir dormir sans sa peluche… » Termine-t-il avec une voix un peu plus normale, enrayant toute émotion contenue. Mais les rires reprennent et Franklin ne peut s'empêcher de fusiller du regard essentiellement son coéquipier, un pseudo-dieu de la discorde. Après avoir attrapé sa veste et la peluche, Francky quitte le commissariat, grognon. Dans la voiture, il ne se sépare pas de la peluche, il pose celle-ci sur ses genoux – comme un substitut de son morveux. Il est beaucoup trop tôt pour qu'il rentre à l'appartement mais il est persuadé que Faust ne pourra dormir sans cette peluche. Ou du moins, il a envie de croire cela parce qu'admettre que la babysitter puisse faire dormir Faust bien mieux que lui… Non, il ne l'admettra pas. En grognant, il roule à vitesse normale, durant quelques minutes seulement et s'arrête devant son immeuble. Un coup d’œil à sa montre indique qu'il est 21h passé. Faust devrait être déjà au lit normalement. Il ne prend même pas la peine d'attendre l'ascenseur et emprunte l'escalier ; deux étages qui le séparent de son petit appartement. Arrivé devant sa porte, il décide de ne pas utiliser la sonnette, au cas où les occupants seraient endormis. La porte ouverte, les clés dans une main, il fait deux pas en avant mais ses sourcils se froncent : quelque chose n'est pas normal. Au même moment, les deux chiens viennent le saluer au pas de la porte, aboyant de contentement et reniflant Franklin. D'habitude, il y a un petit monstre qui vient s'enrouler autour de ses jambes. Le problème, c'est qu'à part les bruits que font ses chiens, il n'y a absolument aucun autre bruit dans l'appartement. La porte close, il décide de vérifier un peu partout mais comme l'appartement n'est vraiment pas très grand, Franklin fait rapidement le tour. Et constate finalement l'absence de Cheyenne et Faust. Il ne panique pas pour autant, il attrape son portable et compose le numéro de la demoiselle – toujours calme et serein. Mais… elle ne décroche pas. Ni les fois suivantes. Il a beau l'appeler une vingtaine de fois, envoyer des sms cinglants, il n'a aucune nouvelle. La première heure, il appelle un peu toutes ses connaissances et celles de Cheyenne qu'il connaisse, histoire de savoir si elle a prévenu quelqu'un. La deuxième heure, il ébouriffe ses cheveux et guette l'entrée de l'immeuble par la fenêtre. « Je vais t'égorger Cheyenne, lentement… » Grommelle-t-il le visage collé à la vitre. « Et après je ferai la fête sur ton corps. » Enchaine-t-il avec ses menaces n'ayant aucune valeur, juste un instant de psychose de la part d'un père qui découvre que la babysitter qu'il a engagée s'est enfuie avec son fils. Rien d'alarmant. Pourtant, il sait parfaitement quoi faire dans cette situation : attendre. En général, au bout de quelques heures, les enlèvements se déroulent de la même façon : quelqu'un finit par reconnaître ce crime et demande une rançon. Le problème, c'est qu'il n'est pas certain qu'elle soit responsable ou qu'elle ait réellement pu faire un truc pareil… Il est rapidement tiré de ses réflexions par un tintement discret d'une clé dans la serrure. L'instant d'après, la porte est brutalement ouverte par Francky. « Toi ! Saloperie ! T'étais où ? Je vais t'égorger ! » Beugle-t-il en tirant violemment Cheyenne à l'intérieur de l'appartement. La porte claque pour ne garder cette dispute qu'entre les murs de ce minuscule appartement. Franklin s'adoucit à la vue du petit garçon endormi et s'il avait presque eu envie de lever la main sur Cheyenne, tout s'évapore. Même sa colère. Même sa nervosité. Même sa mauvaise humeur… « Faust… » Il coince la peluche sous le bras gauche du gamin et semble complètement avoir occulté la présence de Cheyenne, tant son attention est focalisée sur son fils.
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Re: bring me the horizon; francky | Lun 16 Fév - 2:11
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Après un certain temps passé les fesses posées sur ce muret en pierre à bercer Faust qui, de part ses légers soubresauts prouvait à quel point il pouvait faire de beaux rêves, prises de longs frissons dû au froid qui la glaçait totalement, Cheyenne effectua un petit saut et se remit sur ses pieds. La peluche chuta au sol malgré les efforts qu'elle avait fait pour que cela ne se produise pas et c'est avec désespoir qu'elle la regarda dans haut, hésitant à se baisser pour la récupérer. S'agenouillant finalement après l'avoir toisé de nombreuses secondes, en repensant à tous les billets qu'elle avait filé au mec du chamboule tout pour que le petit soit content, elle rattrapa l'ourson plutôt gros avant de se redresser en soupirant. Posant un œil inquiet sur le dormeur qui venait de grogner de mécontentement, sa bouche se tordit en une moue mignonne alors qu'elle craignait de ne l'avoir réveillé. Par chance il se positionna autrement, mais n'ouvrit pas les yeux un instant. Dieu soit loué.

Soufflant un grand coup, comme pour se donner le courage conséquent de traverser ces pauvres mètres, mais aussi d'impatience quant à ce qu'elle allait retrouvait à l'appartement, la sango traîna son corps jusqu'au hall et tira la porte qui semblait peser des tonnes. Plus jamais elle ne sortirait à pied, un soir, aussi tard, avec Faust. Encore quand il courait partout, certes il fallait rester aux aguets et regarder partout, mais le porter tout le long du trajet devenait compliqué sur la fin. Mollement elle s'arrêta devant l'ascenseur et appuya du bout des ongles sur le bouton pour l'appeler, le supplice était maintenant terminé et honnêtement, elle n'aspirait qu'à une chose, s’effondrer dans le canapé, au moins 5 minutes puis elle rentrerait à son studio sans problème. Le tintement significatif de l'arrivée de l'appareil se fit entendre et les portes coulissantes s'ouvrirent, la laissant face à son reflet dans le miroir. Un rire crispé lui échappa en apercevant sa coupe de cheveux à toute épreuve ainsi que son noir sous les yeux qui avait coulé. Tournant le regard et s'adossant à l'une des parois elle indiqua l'étage puis ferma les yeux un instant, basculant sa tête en arrière en un souffle las.

Sur le palier de la porte, se concentrant pour ne rien faire tomber et surtout pas Faust, elle fouilla dans son sac à main plein de bordel à la recherche du trousseau. Par la même occasion, elle se demanda comment le mioche avait-il pu faire pour ne pas se réveiller depuis tout ce temps et finalement elle mit la main sur les clés, un sourire triomphant tira ses lèvres. Elle eut à peine le temps de fourrer la bonne dans la serrure que la porte s'ouvrait déjà sur un Franklin passablement énervé, qui gueulait déjà tel un putois tout en la tirant à l'intérieur. Ô joie. Les yeux exorbités, ne s'attendant pas à cet accueil, Cheyenne resta figée à sa place, regardant avec une surprise palpable le flic qui l'avait occulté en moins d'une seconde lorsqu'il avait aperçu son fils endormie. Un rire moqueur la traversa, mais elle s'arrêta en repensant qu'une certaine personne dormait depuis pas mal de temps maintenant. «  T'as eu peur que je te le pique papounet ? » Une pointe de sarcasme dans la voix, la Sango laissa tomber la peluche au sol cette fois, ainsi que son sac qui glissa de son bras. «  C'est pas qu'il me dérange, mais il devient lourd alors je vais le coucher. » Arrachant presque, le sourire jusqu'aux dents, le nounours sous le bras de l'autre, elle déambula jusqu'à la chambre de Faust, et le posa dans son lit. Le bordant puis embrassant son front, elle quitta la chambre en entrebâillant la porte, jetant un ultime regard sur sa frimousse puis retrouva son paternel. Un sourcil haussé et ce rictus en coin qui la qualifiait si bien, elle s'approcha de lui. «  Ca va pas de hurler comme ça, t'aurais presque pu le réveiller indigne que tu es. » raillant et passant une main dans sa tignasse emmêlée elle poursuivit. «  J'espère que t'as un truc à boire, je meurs de soif ! » Et elle se dirigea vers la cuisine sans attendre de réponses.

La classe à l'américaine on l'a ou on l'a pas, du moins chez Cheyenne, c'est pas la gêne qui manque.
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Re: bring me the horizon; francky | Ven 6 Mar - 13:15
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Une tripotée de noms d'oiseaux traverse son esprit mais sa nature beaucoup trop grossière ne peut se retenir d'en laisser échapper quelques uns : Cheyenne est beaucoup trop énervante pour son bien-être mental. Au moins, il l'insulte à voix basse, lâchant quelques injures telle que : « espèce de moufette constipée » ou « je souhaite que tu ailles promptement te faire posséder sexuellement par un bonobo endiablé ». Sa petite crise d'hystérie au moment où il avait découvert l'appartement vide a disparu, il est certes énervé mais avoir une Cheyenne moqueuse en face de soi, n'importe qui l'aurait été. Sachant que Franklin et elle n'ont pas vraiment une bonne entente ; seulement cordiale, parce que son sale mioche s'est entiché de Pocahontas et ne cesse de la réclamer à chaque fois. « C'est pas qu'il me dérange, mais il devient lourd alors je vais le coucher. » Il la laisse filer, avec un dernier regard attendri pour Faust et une bonne dizaine d'insultes toutes très recherchées les unes que les autres pour Cheyenne. Seul dans le salon, il tire un tiroir et en sort une cigarette, sans se rendre compte que ses gestes sont mécaniques. Pourtant, son mouvement ne va pas jusqu'au bout parce qu'une image frappe son esprit, celle d'une Cheyenne le pointant du doigt et en lâchant de façon bruyante un « je te l'avais dit ! ». Elle avait parié qu'il n'arriverait pas à arrêter de fumer. Dépité, il repose la cigarette et commence à insulter tous les Dieux qu'il connaisse pour lui avoir mis une créature pareille dans sa vie. Et en parlant du loup… Cruella d'Enfer revient dans le salon. Pire, elle s'approche de lui. Avec son rictus toujours bien présent. Par la barbe de Merlin, ce rictus causerait un véritable dysfonctionnement mental chez Franklin ; il ne serait même pas étonné si son cerveau se mettait à griller complètement. « Ça va pas de hurler comme ça, t'aurais presque pu le réveiller indigne que tu es. » En guise de réponse, il ne peut s'empêcher un doigt d'honneur de pointer en sa direction : réaction vraiment puérile, surtout de la part d'un officier de police. « J'espère que t'as un truc à boire, je meurs de soif ! » Il se dirige à son tour dans la cuisine, suivant Cheyenne, parce qu'il a également un besoin fou de se détendre avec une bonne bière. « Ouais, quelques bières. » Pour lui, quelques bières signifie plusieurs rangées de bières différentes. Cheyenne lui en passe une, qu'il décapsule sans difficultés. Une gorgée et c'est le paradis ; Franklin est un bièrophile invétéré. « Bon, Cruella, commence-t-il mais s'arrête pour boire une nouvelle gorgée, épouse-moi… » Et là, il se rend compte de sa bourde, ses yeux s'agrandissent d'effroi pour la connerie qu'il vient de lâcher. « Euh, écoute-moi je voulais dire. » Il tente tant bien que mal de se rattraper mais c'est fichu ; il vient de se condamner pour un simple lapsus. Nerveux, il vide toute sa bière d'une traite. « Et puis merde, j'ai oublié ce que je voulais dire. » En détournant les yeux, les posant un peu partout mais plus dans la direction de Cheyenne, il se laisse noyer dans sa bêtise. Apparemment, les Dieux n'ont pas apprécié ses insultes, pour le punir de cette façon. Pourquoi tant de haine ?
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Re: bring me the horizon; francky | Dim 29 Mar - 20:02
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Des bières ? Très bonne initiative ! Son sourire toujours quelque peu moqueur et agaçant accroché à ses lèvres Cheyenne avança dans la cuisine et ouvrit le frigo sans même demander la permission. Les bonnes manières lui faisaient encore défaut, même après plus de quatre ans passée en Corée, l'Amérique lui collait à la peau. Quelques bières se résumait donc à plusieurs sortes bien en rangées en ligne dans la frigo, y'avait plus de boissons qu'à manger à se demander ce que Francky pouvait bien mettre dans le chocolat de son fils le matin. Elle demanderait au gosse si son lait avait des bulls ou non à l'occasion. Attrapant deux petites bouteilles, elle décapsula la sienne et lança l'autre au ronchon d'à côté avant de se hisser sur le plan de travail. Son père aurait été là, il lui aurait sûrement hurlé un truc dans le genre, on ne pose pas son cul là ou l'on met son pain ! Papa Im n'étant pas là, fille Im faisait sa loi.

Tout en buvant une gorgée, les pieds ballant, frappant faiblement sur les placards en dessous, elle soupira fortement. Après la soirée qu'elle venait de passer, à courir partout dans le but de faire plaisir à Faust, Cheyenne avait eut besoin de se poser un instant et de souffler, cette bière était un peu son havre de paix en bouteille. Elle la posa à côté d'elle tout en s'étirant lourdement, sans quitter l'autre des yeux attendant qu'il poursuive sa phrase. Cruella. Elle n'était pas aussi horrible qu'elle, mais juste assez vile pour lui être comparée, ok l'idée était bien trouvée. La suite arriva très vite et la jeune femme se demanda d'abord si elle avait bien entendu, l'expression faciale de Franklin lui fit comprendre que oui et devant à la frayeur qu'elle vu passer dans ses yeux, l'américaine lâcha un énorme rire avant de plaquer ses mains contre sa bouche pour le dissimuler. Il pataugeait dans la semoule à tenter de se rattraper ce qui accentua d'autant plus l'hilarité de la Sango qui, sur son perchoir se tordait dans tous les sens et gigotait comme un ver. Inspirant et expirant fortement, tentant vainement de retrouver un semblant de calme, mais à chaque fois qu'elle redressait son regard dans la direction de monsieur de policier, elle repartait de plus belle. Même si elle savait qu'il devait fulminer de la voir ainsi, se foutre de lui ouvertement, Cheyenne ne pouvait s'arrêter. Ce n'était pas tant les mots ' épouses-moi ' bien que cocasse vu qu'il s'agissait d'eux, mais surtout la tronche qu'il avait tiré en se rendant compte de ce qu'il venait de dire. Juste un magnifique moment d’anthologie, elle s'en souviendrait.

Sautant du plan de travail pour se retrouver sur ses pieds, elle chercha à capter son attention tandis qu'il la posait partout ailleurs sauf sur elle. Alors voilà à quoi ressemblait un Francky un peu gêné ? Presque mignon dit donc. La bouche frétillante d'une envie de rire qu'elle refoulait à la perfection, Cheyenne se rapprocha de lui, s'arrêtant à une distance loin du convenable et inspira fortement pour ne pas retourner en fou rire directement. Leur genoux se touchaient et si elle avançait son visage, il entrerait en communions avec le buste du garçon, c'était pour dire. Elle le força à la regarder dans les yeux et afficha une expression malicieuse sur son visage de poupée. «  Je ne savais pas que tu pensais à ce genre de choses ~ » L'une de ses mains, un peu hésitante au début se posa sur le ventre de son vis à vis et elle se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas hurler à nouveau. «  Et si je répondais oui Franklin, qu'est ce que tu ferais ? » Posant un regard innocent sur lui, elle resta concentrée un instant, très sérieuse, voulant le déstabiliser un peu plus encore. Puis, lorsque c'était trop à supporter, elle se recula de toute urgence et recommença à rire de nouveau allant tout de même fermer la porte de la cuisine pour ne pas réveiller Faust. «  Tu sais quoi Francky, t'as jamais été aussi drôle que ce soir ! » Attrapant sa bière elle en avala une grande gorgé et essuya la petite larme qui perlait de son œil. «  Je comprends que tu puisses ressentir des choses à mon égare, mais s'il te plaît, ne te fais pas de fausses idées. Y'aura jamais rien entre toi et moi désolée de briser tes espérances. » Cheyenne savait être peste et agaçante en même temps, poussait le flic dans ses retranchements était son passe temps favori et elle le toisa moqueusement, tout en retrouvant sa place initiale, devant lui mais à une distance raisonnable cette fois-ci.

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Re: bring me the horizon; francky | 
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