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▬ you can't have WWIII, if there's only one side fighting
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▬ you can't have WWIII, if there's only one side fighting | Dim 15 Fév 2015 - 21:37 Citer EditerSupprimer
you can't have world war III jil sub & ian ▼ |
"I walked into the bedroom, you were visibly upset, telling me I made a bad move, but I didn't do nothing. You start screaming, wake the neighbors, now everybody's out for our blood, I didn't want no confrontation, because of you that's what I've got. well, you gotta chill out, 'cause, baby, I don't wanna fight with you and every battle we fought just made us look like fools"
Music is pounding inside my head. Well, I guess it is music. I rather thinking it is music. Enfin, Il se doutait que ce devait être l’alcool qu’il sentait battre contre ses tempes. Dans les vestiaires, Ian s’habille, puisqu’il est présentement totalement nu. Etre le seul homme ici, ça a ses avantages, et ses contraintes. Il n’y a pas de vestiaires pour homme, alors il traîne entre les strings et les soutien-gorge, cela dit, au moins, il sait que les femmes qui viennent voir le spectacle, vont toutes lui laisser des billets. Il les recompte d’ailleurs rapidement, ceux gagnés ce soir. Le salaire est relativement faible, ce sont les billets que l’on lui laisse lorsqu’il danse sur scène qui sont le plus gratifiants. Enfilant un pull ajusté noir et au col roulé, il se regarde dans le miroir en bouclant sa ceinture. Il tient relativement bien l’alcool, mais, vu la soirée qui l’attend, il sentait que sa résistance à l’alcool allait être mise à rude épreuve. Accrochant son sac sur son épaule, il visse son bonnet sur sa tête et entend qu’on appelle son nom. C’est l’heure d’y aller.
Un nouveau bar a ouvert, et comme le veut la coutume du quartier, les employés des locaux autour se rassemblent pour fêter ça. Tous les bars ici sont différents, tous les clubs sont différents, alors, logiquement, la concurrence est saine. Poussant la porte du bar, il laisse sa collègue avancer. Il se renifle quelque peu, putain, elle a laissé son parfum sur lui. Il savait qu’elle avait des vues sur lui si ce n’est plus… Mais de là à le marquer de la sorte, il n’aurait pas cru qu’elle serait capable de cela, d’ailleurs à quel moment elle l’a fait ? L’ambiance est déjà festive, et il fait son entrée avec quelques pas de danse pour suivre le mouvement, s’asseyant, retirant son manteau et son sac qu’il laisse sur une des banquettes. Sa collègue s’assoit à côté, lui tendant une bière, et le jeune homme trinque avec elle. Il reconnait les visages, ici on se connaît presque tous. « Préviens moi maintenant s’il faut que je te ramène chez toi, histoire que je me mette pas trop mal ! » Lança-t-il en riant à la jeune femme à côté de lui. Et elle craque, encore. Faut qu’il se débarrasse de son accent, on dirait que l’on le fait parler uniquement pour cela. Et puis, et puis, il sent un regard sur sa personne, un regard bien insistant, alors, il balaie le lieu du regard. Tiens, quelle surprise… Ian préfère ignorer ce regard pour le moment, reportant son attention sur sa collègue, qui, a les mains bien baladeuses.
Music is pounding inside my head. Well, I guess it is music. I rather thinking it is music. Enfin, Il se doutait que ce devait être l’alcool qu’il sentait battre contre ses tempes. Dans les vestiaires, Ian s’habille, puisqu’il est présentement totalement nu. Etre le seul homme ici, ça a ses avantages, et ses contraintes. Il n’y a pas de vestiaires pour homme, alors il traîne entre les strings et les soutien-gorge, cela dit, au moins, il sait que les femmes qui viennent voir le spectacle, vont toutes lui laisser des billets. Il les recompte d’ailleurs rapidement, ceux gagnés ce soir. Le salaire est relativement faible, ce sont les billets que l’on lui laisse lorsqu’il danse sur scène qui sont le plus gratifiants. Enfilant un pull ajusté noir et au col roulé, il se regarde dans le miroir en bouclant sa ceinture. Il tient relativement bien l’alcool, mais, vu la soirée qui l’attend, il sentait que sa résistance à l’alcool allait être mise à rude épreuve. Accrochant son sac sur son épaule, il visse son bonnet sur sa tête et entend qu’on appelle son nom. C’est l’heure d’y aller.
Un nouveau bar a ouvert, et comme le veut la coutume du quartier, les employés des locaux autour se rassemblent pour fêter ça. Tous les bars ici sont différents, tous les clubs sont différents, alors, logiquement, la concurrence est saine. Poussant la porte du bar, il laisse sa collègue avancer. Il se renifle quelque peu, putain, elle a laissé son parfum sur lui. Il savait qu’elle avait des vues sur lui si ce n’est plus… Mais de là à le marquer de la sorte, il n’aurait pas cru qu’elle serait capable de cela, d’ailleurs à quel moment elle l’a fait ? L’ambiance est déjà festive, et il fait son entrée avec quelques pas de danse pour suivre le mouvement, s’asseyant, retirant son manteau et son sac qu’il laisse sur une des banquettes. Sa collègue s’assoit à côté, lui tendant une bière, et le jeune homme trinque avec elle. Il reconnait les visages, ici on se connaît presque tous. « Préviens moi maintenant s’il faut que je te ramène chez toi, histoire que je me mette pas trop mal ! » Lança-t-il en riant à la jeune femme à côté de lui. Et elle craque, encore. Faut qu’il se débarrasse de son accent, on dirait que l’on le fait parler uniquement pour cela. Et puis, et puis, il sent un regard sur sa personne, un regard bien insistant, alors, il balaie le lieu du regard. Tiens, quelle surprise… Ian préfère ignorer ce regard pour le moment, reportant son attention sur sa collègue, qui, a les mains bien baladeuses.
electric bird.
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Re: ▬ you can't have WWIII, if there's only one side fighting | Lun 16 Fév 2015 - 11:43 Citer EditerSupprimer
please forgive me
oh lord, please don't let me be misunderstood. |
Il était tard et il faisait sombre. Très sombre, comme si toute les lumières de la ville étaient éteinte. Comme si on avait voulu les dérober. Jil Sub voulu devancer les autres, prendre l'air seul un moment avant de me remettre dans un bain de foule. Ce soir le bar avait été full, les employés n'ont pas arrêtés de courir de partout. Maintenant il était temps de se détendre un peu et de profiter. Entre la semaine de cours et les soirées endiablées c'est pas que, mais notre jeunot en avait un peu ras le bol. En levant les bras, il poussa un long bâillement ponctué par un cri bestial et un étirement. Quelques vertèbres qui craquent et il est remis sur pied. Son pas s’accélère, mains dans les poches et il est prêt à commencer la nuit une bonne fois pour toute. Un nouveau bar venait de faire son apparition et la plupart des travailleurs du coin étaient – du coup – invités pour la soirée d'ouverture. L'étudiant avait l'habitude de se rendre à la plupart des crémaillères ça lui faisait toujours rencontrer du monde. Sociable comme il est, il avait pas trop de mal pour engager la conversation. Et puis avec un peu de chance, il repart avec quelqu'un. Ses pieds le mènent juste devant le bar en question. Lumineux, pimpant, on entendait la musique de l’extérieur. Ca devait être la grosse teuf à l’intérieur. Mais avant de rentrer, son téléphone vibra et il décrocha en vue du contact affiché. « Cheyenne ma douce, t'es où ? » Il fronça les sourcils. « Tu vas me laisser tout seul ? Feignasse. » Il l'écouta un moment, acquiesçant pour lui même. « Ca marche. Je passe te voir plus tard. J't'embrasse, repose toi. » Il haussa les épaules en s'engouffrant dans les lieux. C'était assez grand, c'était pas trop bruyant. Y avait déjà un monde fou, et Jil Sub reconnut certaine tête alors qu'on le débarrassait gentiment de ses affaires au vestiaire. Pas très friand d'alcool, il se força quand même à prendre une bière histoire d'avoir un truc à boire. Son regard balaye la salle, et finit par se poser sur une personne. Un petit monsieur, aux joues rebondies, au regard perçant. Qu'est ce qu'il fout là ? se demanda-t-il d'abord. Il n'était pas très au courant des activités de son « ami ». Et il ne put s'empêcher d'avoir un regard méprisant envers la jeune femme qui l'accompagnait. Levant les yeux aux ciel, il répondit à l'appel de ses collègues qui voulaient le présenter à un petit groupe de personne. Il partit tout sourire les saluer, jetant derrière lui un regard à peine perceptible, qui en disait pourtant bien long. |
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Re: ▬ you can't have WWIII, if there's only one side fighting | Lun 16 Fév 2015 - 21:23 Citer EditerSupprimer
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"I walked into the bedroom, you were visibly upset, telling me I made a bad move, but I didn't do nothing. You start screaming, wake the neighbors, now everybody's out for our blood, I didn't want no confrontation, because of you that's what I've got. well, you gotta chill out, 'cause, baby, I don't wanna fight with you and every battle we fought just made us look like fools"
Ce serait mentir que de dire qu’il s’attendait à le voir. Ian avait oublié, l’espace d’une seconde, que l’étudiant qui le fixait sans relâche travaillait aussi dans un bar. Il se demandait quel genre de tête il ferait en sachant que l’étranger, quant à lui, gagnait sa vie en vendant du rêve. Enfin, ça c’était la jolie façon de le dire. Parfois, il vaut mieux appeler un chat, « un chat ». Il gagnait sa vie en se déshabillant devant des inconnus, il vivait en usant de son corps. Certes, la prostitution n’était pas envisageable pour lui, mais parfois, il s’abandonnait à penser que son job était tout de même semblable à ce genre d’activité. Quoi qu’il en soit, le jeune homme avait décidé d’ignorer le regard. Toute son attention portée sur sa collègue et ses amis. Vidant déjà la première bière, il riait. Il avait du mal à tout comprendre, ça allait trop vite pour lui, et son coréen plus que bancal, mais, il comprenait l’essentiel. Une cliente un peu trop collante avait fait l’animation dans un des bars du coin. Encore une bière. Oui, il avait oublié la présence de Jil Sub, et il le vivait plutôt bien. Les maux de tête ce serait pour plus tard, la bonne humeur était encore là, il voulait en profiter, il voulait en faire profiter. Son rire retentissait parfois insouciant dans la pièce, et c’est avec en train qu’il acceptait les verres et les shots.
Ian s’excusa et se leva, les joues rouges contrastant avec sa peau habituellement pâle et laiteuse, l’alcool, ça fait pisser. Mains dans les poches, il se rendit dans les toilettes, n’ayant pas eu trop de mal à les trouver. L’ivresse tapait plus fort contre ses tempes cette fois, mais, il gardait un sourire sur son visage, il passait une bonne soirée. Remontant sa braguette, il retira ensuite son bonnet, se regardant dans le miroir. Il ne put s’empêcher de pouffer ; ça le faisait toujours marrer que de voir ses petits yeux devenir littéralement deux traits noirs sur son visage à cause de l’alcool. Laissant l’eau fraiche couler, il en récupéra entre ses mains pour les laver, et ensuite s’en asperger le visage. Ça fait du bien. Et puis, regardant toujours le lavabo, il soupira. Il avait entendu la porte. Ian n’avait pas besoin de se retourner, il n’avait même pas besoin de lever la tête pour regarder le reflet que lui offrait le miroir ; il savait déjà qui était derrière lui.
Ce serait mentir que de dire qu’il s’attendait à le voir. Ian avait oublié, l’espace d’une seconde, que l’étudiant qui le fixait sans relâche travaillait aussi dans un bar. Il se demandait quel genre de tête il ferait en sachant que l’étranger, quant à lui, gagnait sa vie en vendant du rêve. Enfin, ça c’était la jolie façon de le dire. Parfois, il vaut mieux appeler un chat, « un chat ». Il gagnait sa vie en se déshabillant devant des inconnus, il vivait en usant de son corps. Certes, la prostitution n’était pas envisageable pour lui, mais parfois, il s’abandonnait à penser que son job était tout de même semblable à ce genre d’activité. Quoi qu’il en soit, le jeune homme avait décidé d’ignorer le regard. Toute son attention portée sur sa collègue et ses amis. Vidant déjà la première bière, il riait. Il avait du mal à tout comprendre, ça allait trop vite pour lui, et son coréen plus que bancal, mais, il comprenait l’essentiel. Une cliente un peu trop collante avait fait l’animation dans un des bars du coin. Encore une bière. Oui, il avait oublié la présence de Jil Sub, et il le vivait plutôt bien. Les maux de tête ce serait pour plus tard, la bonne humeur était encore là, il voulait en profiter, il voulait en faire profiter. Son rire retentissait parfois insouciant dans la pièce, et c’est avec en train qu’il acceptait les verres et les shots.
Ian s’excusa et se leva, les joues rouges contrastant avec sa peau habituellement pâle et laiteuse, l’alcool, ça fait pisser. Mains dans les poches, il se rendit dans les toilettes, n’ayant pas eu trop de mal à les trouver. L’ivresse tapait plus fort contre ses tempes cette fois, mais, il gardait un sourire sur son visage, il passait une bonne soirée. Remontant sa braguette, il retira ensuite son bonnet, se regardant dans le miroir. Il ne put s’empêcher de pouffer ; ça le faisait toujours marrer que de voir ses petits yeux devenir littéralement deux traits noirs sur son visage à cause de l’alcool. Laissant l’eau fraiche couler, il en récupéra entre ses mains pour les laver, et ensuite s’en asperger le visage. Ça fait du bien. Et puis, regardant toujours le lavabo, il soupira. Il avait entendu la porte. Ian n’avait pas besoin de se retourner, il n’avait même pas besoin de lever la tête pour regarder le reflet que lui offrait le miroir ; il savait déjà qui était derrière lui.
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Re: ▬ you can't have WWIII, if there's only one side fighting | Mer 18 Fév 2015 - 20:12 Citer EditerSupprimer
please forgive me
oh lord, please don't let me be misunderstood. |
Jil Sub était plus ou moins connu de tout le monde. C'était un fêtard, un mec qui aimait sortir. Et puis un mec qu'on aimait bien au final. Il est pas parfait mais la plupart des gens l'apprécient avec ses imperfections. C'est fou comme certains sont prêt à ne prendre que le bon d'une personne, en réussissant à faire abstraction de ce qui les gêne. Ces personnes là il ne pouvait que les remercier. C'était un don que malheureusement tout le monde n'a pas, lui y compris. Parce que le bonhomme a pleinement conscience de ce qui cloche ou pas chez lui. A force de se le voir répété par ses proches, il est au courant maintenant. C'est pas qu'il fait pas d'efforts, c'est qu'il a juste l'impression qu'on peut pas retirer ces mauvaises choses de lui, comme n'importe qui d'autre. Peut-être que ca explique pourquoi est ce qu'il est si catégorique avec les autres. Il croit en le fort intérieur, et il croit qu'on ne peut pas changer. Lui, est persuadé qu'il ne changera pas. C'est pour ça qu'il est honnête quand il s'excuse, honnête quand il offre son sourire. Parce qu'il sait très bien que des fois c'est un parfait pourri. Même si il ne le regrette pas toujours. Enfin. Ici tout le monde se connaît de façon globale. Et si ce n'est pas le cas ce soir il y aura sûrement des rencontres. Alors Jil Sub se voyait présenté à certaines personnes, faisaient connaissance à de parfaits étrangers. Il riait bien, il s'amusait bien. Et puis il sortait souvent fumer dehors malgré la très fraiche brise. Faut pas oublier qu'il fume comme un pompier celui-ci. On se demande d'ailleurs comment il fait pour avoir sa santé d'enfer et cette endurance en sport. C'est comme si il était parfaitement clean alors qu'il a à peu près touché à tout. Il se détruit la gorge et les poumons mais il n'est pas fatigué de courir. Il se détruit le cerveau aussi, et ça l'empêche pas de réflechir. Bon peut-être pas ce soir. Ce soir c'était vraiment un moment de détente, les deux dernières semaines ont été chargés. Même pas eu le temps d'avoir sa dose de sexe vous y croyez vous ? Bah lui non plus. Il s'efforçait tant bien que mal à éviter de regarder le petit personnage, posté non loin du bar. Vraiment. Il ne fallait pas. Ca pourrait faire des étincelles en plus. Et puis faut arrêter de se poser des questions, de se faire des films. Ca fait du mal à l'esprit. Non faut l'ignorer, faire comme si il existait pas. Faut rien lui montrer, comme toujours. Sinon ça pourrait être grave. Ca pourrait être bien trop grave. L'étudiant ne veut plus de catastrophe. Il ne veut plus avoir mal comme il a déjà eu mal. Il buvait lentement. « C'est vraiment dégueulasse cette merde en fait », marmonna-t-il pour lui même en regardant son gobelet d'un air dégouté. « Sans rire on dirait de la pisse de chat ». Ouais on sait ; un mec qui aime pas la bière ca fait pd. Bah justement en fait au cas où vous aurez oublié. Après une petite marrade génerale, qui réussit tout de même à lui décrocher un sourire, Jil Sub balança le tout dans une poubelle avant d'aller faire son affaire perso aux toilettes pour hommes. Un verre et ça a déjà la vessie pleine. Au moins la vodka et le whisky lui donnent pas autant envie de pisser. Et c'est au moment où il poussa la porte qu'il vit devant le lavabo la mauvaise personne. A force d'essayer de l'ignorer, il a même pas réussi à prémediter la chose. Il eut un sourire en coin malgré lui, en rien malicieux. Juste goguenard. On ne sait pas bien pourquoi. Comme si il n'existait pas, il se placer devant un urinoir. Ce n'est qu'une fois fini qu'il se dirigea vers le lavabo, poussant un peu cet étrange ange déchu, pour se laver les mains. Leur visage sont proches, pourtant le barman ne lui adresse pas un regard. Jusqu'à qu'il les sèche, toujours son sourire scotché aux lèvres. « J'espère que tu t'amuses bien. » Puis il partit, sans rien ajouter de plus. La verité c'est qu'il se rua presque vers la sortie pour s'allumer une bonne cigarette. Comme si ce fut la plus rude épreuve de sa vie que de lui parler ce soir. |
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Re: ▬ you can't have WWIII, if there's only one side fighting | Mer 18 Fév 2015 - 20:48 Citer EditerSupprimer
you can't have world war III jil sub & ian ▼ |
"I walked into the bedroom, you were visibly upset, telling me I made a bad move, but I didn't do nothing. You start screaming, wake the neighbors, now everybody's out for our blood, I didn't want no confrontation, because of you that's what I've got. well, you gotta chill out, 'cause, baby, I don't wanna fight with you and every battle we fought just made us look like fools"
S’assumer n’était pas quelque chose de facile. Il assumait tout, il assumait tout chez lui. Ian assumait son rire de hyène, il assumait également ses petits yeux et ses grosses joues. Il assumait sa paresse, ses crises de flemme et il assumait tout autant son perfectionnisme. Ce n’était pas parce qu’on avait la flemme de faire les choses, que lorsqu’on les fait on ne les veut pas bien faites. Ian assumait sa bipolarité, il assumait être heureux, hilare, exubérant pendant quelques semaines, pour ensuite totalement péter un plomb, se couper du monde et s’enfermer chez lui. Il assumait sa colère, sa violence, le fait qu’il ne sache pas réfléchir avant d’agir. Il frappait, homme ou femme, il s’en foutait. Il extériorisait, il n’était pas réellement fait pour prendre sur lui. Cependant, malgré tout ce qu’il pouvait assumer dans sa vie, il n’assumait pas et n’assumerait pas sa sexualité.
Funny thing. Oui, c’était quelque chose de drôle, amusant et stupide. Surtout dans la société dans laquelle il vivait. Mais, il se détestait pour ça. Pour être ce qu’il est, pour être sentimentalement attiré par le même sexe, il se détestait aussi de ne pas s’accepter. Il enviait ceux qui ne rencontraient pas ce genre de problème. Il enviait ceux qui se réveillaient toujours avec un sourire venant du cœur. C’était pour toutes ces raisons là qu’il avait décidé d’ignorer ce jeune homme. Il était déjà assez difficile de se lever le matin, pourquoi continuer de se torturer l’esprit avec quelqu’un comme lui ? L’étranger se le demandait à chaque fois. Alors, se séchant les mains, il fit comme lui, il ne lui adressa aucun regard, aucune attention, rien qui ne puisse être interprété. Parce qu’il n’y avait strictement rien à interpréter. Et puis, sa phrase, résonna quelque peu dans l’espace que seuls eux occupaient. « On ne dirait pas que ce soit ton cas. » La voix grave de Wang répondit à la sienne, et calmement il sortir également des toilettes. Jil Sub était parti s’allumer une énième cigarette. Ian était habitué à cette odeur, mais il ne l’aimait pas. Ian était quelqu’un qui prenait soin de son corps. La seule chose qu’il se permettait, comme drogue si on pouvait la dénommer ainsi, c’était l’alcool. Tout le reste, était simplement un moyen de se tuer à petit feu, de raccourcir ses jours et ainsi sa vie. Il n’y voyait pas l’intérêt. Le jeune homme s’amusait très bien sans, alors pourquoi essayer ?
Reprenant place, il se retrouva entouré de sa collègue de travail, mais également de l’un de ses amies. A leur regard vague, à leurs joues rouges, il savait qu’elles avaient déjà trop bu. A la façon dont sa collègue s’est affalée sur lui, il en a la confirmation. Il est un peu pris au dépourvu lorsqu’elle l’embrasse. Il est censé faire quoi dans un cas comme ça ? Les gens autour se mirent alors à rire, et applaudir, à siffler aussi. Non, non, arrêtez ça, c’est ridicule. Alors il la repoussa discrètement, mettant entre ses mains un nouveau verre qu’elle prit avec plaisir. L’autre jeune demoiselle, lui prit la main, et le fit se lever, elle voulait danser. Dansons. Il la suivit, un peu à l’écart pour pouvoir danser plus librement. Danser, c’est un prétexte, il en est conscient, mais, il préférait être vu avec une inconnue, plutôt que d’emmêler les choses avec quelqu’un qu’il voyait tous les jours. Cette femme ne lui plaisait même pas, mais il se laissa coller. Au moins, personne ne pourra dire ici qu’Ian n’attire pas les femmes.
S’assumer n’était pas quelque chose de facile. Il assumait tout, il assumait tout chez lui. Ian assumait son rire de hyène, il assumait également ses petits yeux et ses grosses joues. Il assumait sa paresse, ses crises de flemme et il assumait tout autant son perfectionnisme. Ce n’était pas parce qu’on avait la flemme de faire les choses, que lorsqu’on les fait on ne les veut pas bien faites. Ian assumait sa bipolarité, il assumait être heureux, hilare, exubérant pendant quelques semaines, pour ensuite totalement péter un plomb, se couper du monde et s’enfermer chez lui. Il assumait sa colère, sa violence, le fait qu’il ne sache pas réfléchir avant d’agir. Il frappait, homme ou femme, il s’en foutait. Il extériorisait, il n’était pas réellement fait pour prendre sur lui. Cependant, malgré tout ce qu’il pouvait assumer dans sa vie, il n’assumait pas et n’assumerait pas sa sexualité.
Funny thing. Oui, c’était quelque chose de drôle, amusant et stupide. Surtout dans la société dans laquelle il vivait. Mais, il se détestait pour ça. Pour être ce qu’il est, pour être sentimentalement attiré par le même sexe, il se détestait aussi de ne pas s’accepter. Il enviait ceux qui ne rencontraient pas ce genre de problème. Il enviait ceux qui se réveillaient toujours avec un sourire venant du cœur. C’était pour toutes ces raisons là qu’il avait décidé d’ignorer ce jeune homme. Il était déjà assez difficile de se lever le matin, pourquoi continuer de se torturer l’esprit avec quelqu’un comme lui ? L’étranger se le demandait à chaque fois. Alors, se séchant les mains, il fit comme lui, il ne lui adressa aucun regard, aucune attention, rien qui ne puisse être interprété. Parce qu’il n’y avait strictement rien à interpréter. Et puis, sa phrase, résonna quelque peu dans l’espace que seuls eux occupaient. « On ne dirait pas que ce soit ton cas. » La voix grave de Wang répondit à la sienne, et calmement il sortir également des toilettes. Jil Sub était parti s’allumer une énième cigarette. Ian était habitué à cette odeur, mais il ne l’aimait pas. Ian était quelqu’un qui prenait soin de son corps. La seule chose qu’il se permettait, comme drogue si on pouvait la dénommer ainsi, c’était l’alcool. Tout le reste, était simplement un moyen de se tuer à petit feu, de raccourcir ses jours et ainsi sa vie. Il n’y voyait pas l’intérêt. Le jeune homme s’amusait très bien sans, alors pourquoi essayer ?
Reprenant place, il se retrouva entouré de sa collègue de travail, mais également de l’un de ses amies. A leur regard vague, à leurs joues rouges, il savait qu’elles avaient déjà trop bu. A la façon dont sa collègue s’est affalée sur lui, il en a la confirmation. Il est un peu pris au dépourvu lorsqu’elle l’embrasse. Il est censé faire quoi dans un cas comme ça ? Les gens autour se mirent alors à rire, et applaudir, à siffler aussi. Non, non, arrêtez ça, c’est ridicule. Alors il la repoussa discrètement, mettant entre ses mains un nouveau verre qu’elle prit avec plaisir. L’autre jeune demoiselle, lui prit la main, et le fit se lever, elle voulait danser. Dansons. Il la suivit, un peu à l’écart pour pouvoir danser plus librement. Danser, c’est un prétexte, il en est conscient, mais, il préférait être vu avec une inconnue, plutôt que d’emmêler les choses avec quelqu’un qu’il voyait tous les jours. Cette femme ne lui plaisait même pas, mais il se laissa coller. Au moins, personne ne pourra dire ici qu’Ian n’attire pas les femmes.
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Re: ▬ you can't have WWIII, if there's only one side fighting | Mer 18 Fév 2015 - 21:41 Citer EditerSupprimer
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Une fois la porte des toilettes refermées il avait foncé comme une fusée. Il lui avait dit quelque chose mais il ne sait pas quoi. Il n'avait pas entendu, il n'avait pas envie d'entendre. Peu importe ce qu'il avait à dire, ce qu'il avait à cracher comme venin. Jil Sub ne voulait aboslument RIEN savoir. Parce qu'il avait beau assumer son homosexualité, il n'assumait pas de pouvoir aimer quelqu'un. De pouvoir être dépendant d'un être humain. Être dépendant de petites pillule ou de la poudre, ça il s'enfoutait royal. Mais être dépendant de Ian.. c'est une autre histoire. Pourtant, tout au fond de lui, il espère qu'un jour il ne le sera plus, il le sera moins. Non mieux : il aimerait pouvoir y faire face. Se dire une bonne fois pour toute que ce n'est pas grave d'aimer, que c'est même très bien. Si vous saviez à quel point c'est dur d'admettre une chose pareil. Jamais il ne l'aurait cru non plus. Et le voilà là, à avoir soudainement les chocottes. Il avait juste l'impression d'être une pauvre merde seulement il ne le laissait absolument pas voir. Pour masquer ce besoin de lui, Jil Sub faisait simplement preuve de méchanceté. Mais il sait qu'un jour, cette technique se retournera contre lui. J'suis pris au piège, j'suis fait comme un rat. Les étoiles ne sont même plus au rendez vous, c'est à peine si il voit ses mains se porter au cylindre. La fraise brillait d'une couleur intense dans l'obscurité et il la fixait en songeant. En songeant à des choses futiles, d'autres moins. Il avait la gorge serrée de colère malgré lui. Personne ne l'avait rejoint et c'était tant mieux. Il voulait au moins fumer sa clope tranquille. Au moins avant de rentrer dans la foule. Faut dire qu'il allait pas trop tarder non plus parce qu'il avait tellement tracé qu'il était parti dehors sans manteau. Il restait juste là avec son pull, une main dans une poche. Le froid c'est dans la tête, c'est ce qu'il se dit toujours. En fait la rage lui réchauffait au moins les joues, ça avait ce mérite. Mais il a bien fallut que le monsieur rentre à un moment donné. Ses amis le regardèrent tout étonnés, levant les bras en lui demandant où il était passé. Et c'est avec le sourire que Jil Sub avoua être allé dehors pour fumer. « Désolé j'ai oublié de vous prevenir c'est vrai. » Il reçut une grosse tappe dans le dos d'un mec bien viril, qui lui fit sortir les yeux de son orbite. C'est après avoir longuement tousser qu'il se mit à rire en faisat mine de mettre un coup de poing au visage de son agresseur. C'était une bonne soirée. Mais il était là. Et ca niquait tout. Il était là, se frottant à cette nana plus proche du déchet que de la sirène. T'as rien à prouver, pensa-t-il. Pas à moi. Et elle se trémoussait, collant ses lèvres un peu partout, ses mains se balladant sur ce corps que le coréen aimait bien toucher aussi des fois. Leur regard se croisent. Et il finit par afficher le même sourire qu'il arborait dans les toilettes. Parce que c'était pathétique. Au fond, ça l'agaçait. Mais en même temps c'était juste drôle de voir qu'il n'avait rien trouvé de mieux. En revenant à la réalité après dix secondes d'absences, il réalisa que ses amis critiquaient d'ailleurs la demoiselle déjà bien ivre. « Non mais y en a qui sont vraiment en chien, regarde la. » Lui avait arrêté de regarder – enfin vite fait. « Il doit bien en profiter... enfin, en profiter. » ajouta un de ses collègues en haussant les sourcils, la détaillant des yeux. Puis il donna un coup de coude à Jil Sub pour lui faire signe de mater. Forcé de jetter un coup d'oeil, il leva la tête en récuperant un whisky au passage. Il rit un peu. « Laisse les sale type... ils s'amusent. On s'en fiche pas mal, au pire il aura la surprise demain dans son lit. » Des rires, pas si discrets. Il n'avait même pas fait exprès d'être mauvais comme ça. Il devait sûrement le penser pour de vrai. Un petit sentiment de culpabilité, attrapé au vol par celui de la jalousie. Faut l'admettre. |
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Re: ▬ you can't have WWIII, if there's only one side fighting | Mer 18 Fév 2015 - 22:12 Citer EditerSupprimer
you can't have world war III jil sub & ian ▼ |
"I walked into the bedroom, you were visibly upset, telling me I made a bad move, but I didn't do nothing. You start screaming, wake the neighbors, now everybody's out for our blood, I didn't want no confrontation, because of you that's what I've got. well, you gotta chill out, 'cause, baby, I don't wanna fight with you and every battle we fought just made us look like fools"
La suite, il ne la comprit pas non plus. Il se retrouvait souvent dans ce genre de situation bizarre, et plus ça allait, plus il avait la certitude que jamais il ne comprendrait les femmes. Enfin, il y avait quelques exceptions, comme sa sœur, ou sa cousine, mais c’est la famille, ça ne compte pas. Il y avait Saejin aussi et Sharon. Et sa mère. Voilà, les exceptions, il pouvait les compter sur les doigts d’une seule main et ça lui suffisait largement. Le reste de l’espèce ? Enfin de ce sexe là ? Des vipères étranges qui mettaient tout ce qu’elles avaient sur le tapis afin de parvenir à leur but. La collègue, la demoiselle qui était arrivée avec Ian, s’était soudainement levée pour bousculer sa supposée amie. Si Ian avait été hétéro, il se serait certainement laissé tenter par sa collègue. Elle était belle, fine, contrairement à l’amie. L’alcool, fait des ravages chez certaines. Lui, il ne cherche pas à les arrêter. Ian en profite pour se faufiler et s’enfuir, se mêlant aux gens curieux qui regardaient attentifs les deux jeunes se disputer, le jeune homme parvint à se frayer un chemin pour arriver à l’autre bout de la pièce, s’asseyant sur une banquette un peu cachée par un mur. Un ami videur y était assis.
« No questions, I don’t know what happened. » Dit l’étranger au videur, qui éclata de rire en lui offrant un verre de whisky, et lui offrant également une place à côté de lui. « Tu as du succès, c’est tout petit, tu devrais en être content ! » Ian rit avec lui, trinquant avant de prendre une grande gorgée de la boisson. Genoux écartés, coudes sur les genoux, le buste penché en avant, il grogna un peu en sentant l’alcool lui brûler la gorge. Au loin, il pouvait voir comment les deux jeunes femmes semblaient peu tristes d’avoir perdu de vue leur proie, soit lui, elles en avaient choisi d’autres… Deux garçons qui étaient avec toi. Et là c’était inévitable, son regard tomba directement dans le tien. Pourtant il n’avait fait que suivre la trajectoire des deux femelles en chaleur. Il jura entre dents et finit son verre d’une traite. Elle s’était pourtant bien annoncé cette putain de soirée. Le problème était qu’à présent, il était presque impossible d’en finir la fin. Le verre d’Ian se remplit à nouveau, et il le finit. Il sentait ses joues brûler avec force à présent, il avait perdu le compte des verres, et il n’était pas dans ses habitudes de s’en tenir à la bière. « Dude, do you know if there’s any other room here ? » Le videur le regarda, lui donnant une tape amicale sur l’épaule. « I ain’t drunk, just need some space, too much people in here… » Le videur ne fut pas étonné de cette remarque. Il savait parfaitement qu’Ian aimait les espaces vastes, ou ouverts, qu’il aimait les endroits peu encombrés. Alors, d’un signe de main, il lui montra leur droite. Wang ne l’avait pas remarqué avant, mais c’est vrai qu’il y avait une porte camouflée dans le mur. Oh, c’était leur back room ? Il serra la main de l’homme pour le remercier, et prenant son verre, il poussa la porte au bon endroit, celle-ci coulissant pour le laisser entrer dans une sorte de salon, sombre, et calme. Il y avait des divans et des canapés, et juste une lumière au centre de la pièce. Sympa leur back room.
La suite, il ne la comprit pas non plus. Il se retrouvait souvent dans ce genre de situation bizarre, et plus ça allait, plus il avait la certitude que jamais il ne comprendrait les femmes. Enfin, il y avait quelques exceptions, comme sa sœur, ou sa cousine, mais c’est la famille, ça ne compte pas. Il y avait Saejin aussi et Sharon. Et sa mère. Voilà, les exceptions, il pouvait les compter sur les doigts d’une seule main et ça lui suffisait largement. Le reste de l’espèce ? Enfin de ce sexe là ? Des vipères étranges qui mettaient tout ce qu’elles avaient sur le tapis afin de parvenir à leur but. La collègue, la demoiselle qui était arrivée avec Ian, s’était soudainement levée pour bousculer sa supposée amie. Si Ian avait été hétéro, il se serait certainement laissé tenter par sa collègue. Elle était belle, fine, contrairement à l’amie. L’alcool, fait des ravages chez certaines. Lui, il ne cherche pas à les arrêter. Ian en profite pour se faufiler et s’enfuir, se mêlant aux gens curieux qui regardaient attentifs les deux jeunes se disputer, le jeune homme parvint à se frayer un chemin pour arriver à l’autre bout de la pièce, s’asseyant sur une banquette un peu cachée par un mur. Un ami videur y était assis.
« No questions, I don’t know what happened. » Dit l’étranger au videur, qui éclata de rire en lui offrant un verre de whisky, et lui offrant également une place à côté de lui. « Tu as du succès, c’est tout petit, tu devrais en être content ! » Ian rit avec lui, trinquant avant de prendre une grande gorgée de la boisson. Genoux écartés, coudes sur les genoux, le buste penché en avant, il grogna un peu en sentant l’alcool lui brûler la gorge. Au loin, il pouvait voir comment les deux jeunes femmes semblaient peu tristes d’avoir perdu de vue leur proie, soit lui, elles en avaient choisi d’autres… Deux garçons qui étaient avec toi. Et là c’était inévitable, son regard tomba directement dans le tien. Pourtant il n’avait fait que suivre la trajectoire des deux femelles en chaleur. Il jura entre dents et finit son verre d’une traite. Elle s’était pourtant bien annoncé cette putain de soirée. Le problème était qu’à présent, il était presque impossible d’en finir la fin. Le verre d’Ian se remplit à nouveau, et il le finit. Il sentait ses joues brûler avec force à présent, il avait perdu le compte des verres, et il n’était pas dans ses habitudes de s’en tenir à la bière. « Dude, do you know if there’s any other room here ? » Le videur le regarda, lui donnant une tape amicale sur l’épaule. « I ain’t drunk, just need some space, too much people in here… » Le videur ne fut pas étonné de cette remarque. Il savait parfaitement qu’Ian aimait les espaces vastes, ou ouverts, qu’il aimait les endroits peu encombrés. Alors, d’un signe de main, il lui montra leur droite. Wang ne l’avait pas remarqué avant, mais c’est vrai qu’il y avait une porte camouflée dans le mur. Oh, c’était leur back room ? Il serra la main de l’homme pour le remercier, et prenant son verre, il poussa la porte au bon endroit, celle-ci coulissant pour le laisser entrer dans une sorte de salon, sombre, et calme. Il y avait des divans et des canapés, et juste une lumière au centre de la pièce. Sympa leur back room.
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Re: ▬ you can't have WWIII, if there's only one side fighting | Sam 28 Fév 2015 - 16:03 Citer EditerSupprimer
please forgive me
oh lord, please don't let me be misunderstood. |
Ca lui faisait du bien d'être là, il se disait qu'il pouvait relâcher la pression. Que c'était pas dommage que ça arrive à cette période ci, parce que ça lui faisait prendre une bouffée d'air frais. Il profitait avec ses amis, il buvait un peu, faisait des aller retour pour aller griller des cigarettes comme un pompier. Ah ca, il aimait bien tout ce qui partait en fumée faut croire. Une fille était venue lui parler, il semblait lui plaire. Et c'est subtilement qu'il lui fit comprendre que les vagins n'étaient pas sa tasse de thé. Il avait beau ne pas être très viril, il n'empêche qu'on se méprend toujours sur son orientation sexuelle. Quand vous dîtes à quelqu'un que vous avez un pote gay, ils trépignent d'impatience en s'imaginant voir arriver une petite follasse maniérée à la voix fluette. Ce cliché avait le don d'agacer notre cher Jil Sub au plus haut point. On peut aimer les hommes et ne pas ressembler à Lady Diana sans rire. Le coréen avait sa part de masculinité, et il aimait ça être homme, cottoyer ceux qui sont hommes également. Non pas qu'il ne trouvait rien de beau chez la femme, au contraitre. Mais vous voyez ce ne sont pas des choses qu'on explique aisément. Un autre petite whisky dans la main, Jil Sub était en train de discuter de choses diverses et variées avec un mec qui s'était joint au petit groupe. Un mec assez drôle, qui réussit à lui arracher quelques rires. Mais il sentit quelqu'un le pércuter violemment à l'épaule et tourna al tête en fronçant les sourcils pour analyser l'énergumène qui venait de l'effleurer avec tant de douceur. Arf. Les deux grognasses venaient de faire irruption, s'attaquant directement au bodybuildé et à la perosnne avec qui il parlait. « Tsss.. » lança-t-il à une amie en reculant. Eux étaient mort de rire de voir à quel point les deux jeunes hommes n'arrivaient pas à se dépetrer de cette situation mais l'étudiant lui était un peu dégouté. Déjà on venait de lui arracher de façon très impolie son interlocuteur, ensuite elle puait l'alcool, et finalement elle n'avait aucune classe. Comme c'est triste. Il voulut aller fumer une cigarette seul, la passant entre les lèvres en marchant vers la sortie. Une fois arrivé devant il soupira en passant une main sur son visage. Puis il tourna la tête pour regarder le vigil assis, bras croisés. « Excusez moi, vous savez pas si y a un endroit où on peut fumer à l'intérieur ? » Parce que dehors ça caille et aller chercher sa veste toute les dix minutes pour sortir c'était un peu chiant. L'homme rit un peu, secouant ses épaules en levant les yeux vers lui. « Pourquoi, t'es pas bien dehors ? » Jil Sub affiche un sourire en coin en prenant sa clope entre ses doigts. « Faut pas fumer si t'as froid petit. » ajout-a-t-il en sa direction. Ce dernier rit un peu en secouant la tête maintenant puis lui fait un signe de la tête pour qu'il se rapproche. Une fois que Jil Sub fut assez proche, il suivit les indications du videur qui lui avait montré une petite porte dans le mur. « Y a déjà quelqu'un dedans, donc matte avant de l'allumer. » Il acquiesce en remerciant poliment le vigile puis se dirigea discrètement vers ce qui semblait être la backroom. « Oh.. c'est donc toi qui est là. » Il déglutit en observant le jeune homme. Il avait réussit à l'oublier pendant un moment. Quelles étaient les probabilités, putain ? Par fierté il n'allait pas galoper dehors. Mais en même temps il n'allait pas fumer ici. Il sait bien que Ian n'aime pas ça, et c'est important d'avoir du respect pour ce genre de choses. Quelque chose l'attira comme un aimant. Alors comme un gogolito il entra lentement en refermant bien la porte derrière lui, et alla se poser sur un sofa en observant la pièce. Chouette endroit. Il semblait bien sûr de lui, son air habituellement froid scotché au visage. Jil Sub rangea sa cigarette derrière son oreille en mordillant l'interieur de sa lèvre puis adressa un furtive regard à Ian qui semblait complètement à l'ouest. « Tout va bien ? » Quel handicapé.. |
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Re: ▬ you can't have WWIII, if there's only one side fighting | Lun 9 Mar 2015 - 21:18 Citer EditerSupprimer
you can't have world war III jil sub & ian ▼ |
"I walked into the bedroom, you were visibly upset, telling me I made a bad move, but I didn't do nothing. You start screaming, wake the neighbors, now everybody's out for our blood, I didn't want no confrontation, because of you that's what I've got. well, you gotta chill out, 'cause, baby, I don't wanna fight with you and every battle we fought just made us look like fools"
L’alcool. C’est fou ce que l’alcool peut faire tomber les masques. Ian était de ceux là. De ceux qu’une fois l’alcool ingéré, enfin, dans son cas, une bonne grosse quantité d’alcool, sa nature prenait le dessus. Une fois saoul de toute manière, à quoi bon essayer de garder telle ou telle image ? A quoi bon ? L’alcool prouvera que c’est inutile. Essayer de maintenir la posture était de trop, le liquide coulant et circulant dans les veines empêchait toute crédibilité possible. Alors, Ian abandonnait, Ian s’abandonnait. L’alcool était la seule drogue qu’il s’autorisait. Il savait quelle était sa limite, alors il pouvait se permettre de boire. Perdre le compte des verres ne lui était pas gênant, il pouvait sentir dans son corps si la limite était proche ou pas, dans l’occurrence, il n’en était pas loin. Il était saoul, mais juste ce qu’il fallait, juste bien, juste posé. Dans cette pièce loin du brouhaha ambiant de la salle principale, il appréciait la petite musique et l’obscurité. Il y avait trop de gens, trop de regards insistants posés sur lui, trop d’œstrogènes autour de lui. Il souhaite y avoir un intérêt quelconque, et aussi belles puisse-t-il trouver les femmes, il partageait du temps avec elles sobre et après être sûr de pouvoir être à l’aise avec elles. Sous l’influence de l’alcool, plus aucune femme lui semblait attirante ; elles sont comme tout homme après tout, leurs masques peuvent également tomber.
Regardant son verre à moitié vide, il détourna le regard pour voir la porte s’ouvrir. Jil Sub. Pourquoi ? Même quand il essayait de s’en défaire, quand il essayait d’être seul, l’inévitable avait lieu, et il finissait par se trouver en tête à tête avec lui. Enfin, s’il n’était pas si têtu, s’ils n’étaient pas si bornés, il s’aventurerait à dire que ce sont les aléas du destin. Mais… Dans un coin de sa tête, il y a encore une voix qui tente de se faire entendre en répétant que ce n’est que de la mauvaise chance. Un coup de pute du karma. Quelle pute celle là. « Oh, tu peux encore me reconnaître ? » Dit-il en anglais. Le coréen, là, ce serait un effort sur humain. Serrant son verre dans sa main, il le finit cul sec. Le cointreau coulait dans sa gorge, c’était plaisant, c’était sucré, et ça réchauffait encore un peu. Le jeune homme retira son bonnet pour passer sa main dans ses cheveux avant de le remettre, s’affalant un peu plus dans le canapé. Les yeux clos, il maintenait une respiration calme. « Ne reste pas si loin. Approche. » Ian ignora volontairement la question de son interlocuteur. C’était une question ridicule après tout. « Par contre, pose cette putain de clope sur la table. »
L’alcool. C’est fou ce que l’alcool peut faire tomber les masques. Ian était de ceux là. De ceux qu’une fois l’alcool ingéré, enfin, dans son cas, une bonne grosse quantité d’alcool, sa nature prenait le dessus. Une fois saoul de toute manière, à quoi bon essayer de garder telle ou telle image ? A quoi bon ? L’alcool prouvera que c’est inutile. Essayer de maintenir la posture était de trop, le liquide coulant et circulant dans les veines empêchait toute crédibilité possible. Alors, Ian abandonnait, Ian s’abandonnait. L’alcool était la seule drogue qu’il s’autorisait. Il savait quelle était sa limite, alors il pouvait se permettre de boire. Perdre le compte des verres ne lui était pas gênant, il pouvait sentir dans son corps si la limite était proche ou pas, dans l’occurrence, il n’en était pas loin. Il était saoul, mais juste ce qu’il fallait, juste bien, juste posé. Dans cette pièce loin du brouhaha ambiant de la salle principale, il appréciait la petite musique et l’obscurité. Il y avait trop de gens, trop de regards insistants posés sur lui, trop d’œstrogènes autour de lui. Il souhaite y avoir un intérêt quelconque, et aussi belles puisse-t-il trouver les femmes, il partageait du temps avec elles sobre et après être sûr de pouvoir être à l’aise avec elles. Sous l’influence de l’alcool, plus aucune femme lui semblait attirante ; elles sont comme tout homme après tout, leurs masques peuvent également tomber.
Regardant son verre à moitié vide, il détourna le regard pour voir la porte s’ouvrir. Jil Sub. Pourquoi ? Même quand il essayait de s’en défaire, quand il essayait d’être seul, l’inévitable avait lieu, et il finissait par se trouver en tête à tête avec lui. Enfin, s’il n’était pas si têtu, s’ils n’étaient pas si bornés, il s’aventurerait à dire que ce sont les aléas du destin. Mais… Dans un coin de sa tête, il y a encore une voix qui tente de se faire entendre en répétant que ce n’est que de la mauvaise chance. Un coup de pute du karma. Quelle pute celle là. « Oh, tu peux encore me reconnaître ? » Dit-il en anglais. Le coréen, là, ce serait un effort sur humain. Serrant son verre dans sa main, il le finit cul sec. Le cointreau coulait dans sa gorge, c’était plaisant, c’était sucré, et ça réchauffait encore un peu. Le jeune homme retira son bonnet pour passer sa main dans ses cheveux avant de le remettre, s’affalant un peu plus dans le canapé. Les yeux clos, il maintenait une respiration calme. « Ne reste pas si loin. Approche. » Ian ignora volontairement la question de son interlocuteur. C’était une question ridicule après tout. « Par contre, pose cette putain de clope sur la table. »
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Re: ▬ you can't have WWIII, if there's only one side fighting | Lun 9 Mar 2015 - 21:41 Citer EditerSupprimer
please forgive me
oh lord, please don't let me be misunderstood. |
Il plissait les yeux en reardant le petit être allongé, qui finalement semblait presque paisible. Ouais il l'observa longuement, dans le silence des plus total. Jil Sub le trouvait beau. Faut dire aussi que la beauté c'était très aléatoire aussi. Il s'était tapés des mecs complètement différents. Du musclé, du mince comme lui, des mecs qui avait presque deux fois son âge, des tatoués, des hipsters... Tous avaient eu un charme qui ne le laissait pas insensible. Parce que Jil Sub il arrivait aussi à voir de la beauté là où on peut pas forcément en voir. C'était trop bête de s'arrêter sur des détails. Et puis y avait tout le reste autour. Cet espèce d'aura qu'on se trimballe tous et qui nous donne notre propre préstence. On dit que c'est un nympho. Et d'ailleurs il y a longuement réflechi. Après tout c'est vrai : pourquoi avoir autant toujours envie de sexe ? Est ce que c'était forcément le sexe qui l'attirait comme un ément ? Ca lui arrive de se repencher sur la question quelque fois. Oui et non en fait. Parce qu'il y trouve un plaisir charnel inégalable, et ca serait complètement con de le négliger. Mais ce qu'appréciait également le barman, c'était de pouvoir avoir près de lui une certaine beauté, puis une autre. Il est collectioneur des jolis corps, des jolies âmes, même si il les relâche ensuite. Il profitait de ces moments parce qu'il se sentait vivant, parce qu'il adorait ça tout simplement. Il ne s'en cache pas. C'est un peu LE Samantha Jones coréen. Il sourit en coin alors que son regard était toujours rivés vers Ian. Jusqu'au moment où ce dernier – littéralement affalé – tenta de bouger pour lui dire d'approcher. Même pas en état de parler coréen. Ce petit gus lui faisait la morale sur sa beuh et ses pillules magiques, alors que lui ne ratait pas une occasion pour se la mettre à l'envers. En fait ca le faisait rire d ele voir dans cet état. Même si il ne voulait pas que.. « son ami » ait de sales bricoles. Jil Sub soupire et finit par s'approcher de son interlocuteur, venant s'asseoir sur un petit bout de canapé, à côté de ses jambes. Il arqua un sourcil en sa direction puis balanca la clope sur la table qui roula jusqu'à terre. « J'avais pas l'intention de la fumer. » dit-il en anglais. Un regard, une main dans ses cheveux. « J'ai le droit de savoir ce que tu fais là ou tu vas m'envoyer chier ? » |
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