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Quand le papa prend ses responsabilités.
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Quand le papa prend ses responsabilités. | Jeu 19 Fév - 15:36 
C'est ma fille, ma bataille
| ▼ Il y a des moments où je ne savais plus où donner de la tête. Mes entrailles se tordaient et se broyaient à la simple pensée d'une connerie si vite arrivée. J'en ai fais des conneries dans ma jeunesse, moi. Je sais ce que c'est que d'être irrésponsable et de ne pas assumer ses actes, de laisser les autres dans la merde. Mais j'ai grandi depuis 19h52, je me sens un homme nouveau. Quelqu'un qui défend ses proches et les protège de son amour sans faille. Je sais ce que cela fait d'être victime d'une passion incontrôlée, d'un amour d'enfance, et j'étais prêt à sévir, prendre mes responsabilités. Après tout, je suis papa. Elle est ma fille.Avant tout, ne pas me demander comment j'ai réussi à débarquer à la Yonsei, ou dans le dortoir gumiho. C'est un plan qui s'est tramé avant les fameuses 19h52, et je serais bien honteux d'avoir à l'expliquer. Mais, je suis un homme nouveau désormais. La capuche de mon sweat sur la tête, je fouillai ma poche centrale d'une main furieuse pour m'assurer que tout était bien là, en place. Parfait. Je suis un papa. Elle est ma fille. Et croyez-moi, cette pauvre petite, on ne peut pas compter sur sa mère pour la défendre ! Sa mère qui a obtenu sa garde, qui partage sa vie en m'éloignant de ma chaire et de mon sang. Qui me pousse à oublier peu à peu la douceur de ses poils bruns, son odeur iodée. Après tout, oui ou merde, c'est moi qui ai regardé entre ses cuisses pour savoir le sexe de notre enfant ce jour-là ! Elle est ma fille. Et visiblement, je suis le seul homme mâture et responsable de cette famille. Parce que voyez-vous, le problème épineux de l'histoire, c'est un jeune mâle. On connait tous l'histoire du papa et du beau fils. Il est pas plus haut que trois pommes, l'animal ! Non non mais je veux dire, pour de vrai ! Bon aller, quatre à tout casser. Oti, c'est typiquement le genre de gus en lequel je n'ai absolument pas confiance. Trop.. Vicieux, calculateur, froid. Très très froid, tellement qu'il paraît qu'il squatte le frigo. Mais voilà, les beaux ténébreux aussi froids que congelés, ça attire toutes les filles. Et le pire de tout, c'est que sa mère ose les laisser dormir dans la même chambre ! Ah ça me tue !! Non mais, une connerie est trop vite arrivée, je supporterais pas d'avoir à assumer une grossesse prématurée et essuyer les conneries d'un ado en rute ! J'ai prévenu Craquos pour qu'il les sépare, mais je n'ai pas eu de réponse ce soir, alors je m'apprête à m'en charger moi-même. Je longeai les couloirs à pas de loup tel le film muet de la panthère rose, collant mon oreille de lynx aux portes et mes yeux de chouette dans la serrure. Enfin je trouvai ce qui m'intéressait tant, et ouvrit la porte pour me faufiler à l'intérieur. OH DEAR GOD LE FOUTOIR !!!! Je fis attention à n'écraser personne et repérai au milieu de la foule mon aimée, ma fille, ma bataille que j'fallait pas qu'elle s'en aille. J'vais tout casser si vous touchez au fruit de mes entrailles que fallait pas qu'elle s'en aille ! Je pris entre mes mains sa petite tête charnue de bébé et posai mes lèvres sur le sommet de son crâne poilu et humide en lui susurrant des mots doux. Je la soulevai entre mes bras et en quelques pas silencieux, me ruai dans la chambre du Bokal le plus nul qui soit. Prenant garde à ne réveiller personne, je vidai le contenu des affaires du présidiot, caleçons chaussettes compris, pour en faire un tas sur lequel je posai la petite créature. Ensuite, retenant un rire satisfait, je sortis un post it de ma poche et un stylo, collant le papier sur une chaussette. « Je prendrais garde à ce qu'elle ne manque de rien. Taz, le papa TRES RESPONSABLE. » Fier de mon petit tour, je retournai dans la garderie ou ce qui semblait en être pour localiser le troublemaker. Je remarquai bien vite le monticule malodorant sur lequel il reposait. Je m'approchai et saisis le premier truc qui dépassait, un peu gros, un peu rond, un peu dur. A nouveau armé de mon stylo, je dessinai une bouche, des yeux, un nez et des cheveux sur ce qui ressemblait à un oeuf. Puis je dessinai deux trois poils sur le dessous parce que j'avais hésité entre un œuf et un testicule géant, secouant la chose plusieurs fois pour m'assurer de son contenu. Et une fois mon méfait accompli seulement, je me retirai pour tirer ma révérence, refermant la porte derrière moi. Je retournai à ma triste vie sans ma fille, sans ses petits couinements aiguës.. Oh mais wait. Si l'oeuf c'était à Oti. Ça veut dire que Oti était une femelle ?! Puis, un pingouin, ça peut pas monter une loutre nan ? OLALA LE CASSE TÊTE ! |
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