(( ootd )) Namsung a beau avoir l’habitude de la célébrité, il n’en reste pas moins que parfois, c’est quelque chose de pesant.. Comme ce manque total de respect de sa vie privée. De son espace personnel. La journée avait bien commencé pourtant. Une séance de dédicace tenue dans un magasin de sport pour la collaboration entre leur nouvelle collection et le club national de hockey dont namsung est l’un des principaux modèles. Tout c’était même très bien passé. Rencontrant des personnes tout à fait adorables, leurs paillettes dans les yeux à sa vue lui ont réchauffé le coeur. Des discussions intéressantes avec des personnes uniques. Mais il y a toujours ceux qui en font trop.. Qui malgré leur autographe obtenu et même un selfie gentiment accordé à leurs côtés, n’en ont pas assez. Namsung aurait peut-être dû rentrer avec tout le monde à ce moment-là, plutôt que de rester discuter un peu avec certains d’entre eux. ça lui aurait épargné le fait d'être incapable de sortir du centre commercial sans être suivi. Téléphones braqués sur lui, et espace vital franchement franchi, namsung essaie de garder une certaine distance vis-à-vis de ces fans un peu envahissants sans paraitre froid et distant. Il sait que le moindre faux pas peut vite finir en une de magazines et il n’a pas forcément envie de se retrouver mêler à une histoire inventée de toute pièces par une personne qui n’aurait pas apprécié se faire ignorer. Alors il prend sur lui et tente de les semer dans les rues de la capitale, mais ils sont tenaces. Alors il finit par faire quelque chose de complètement stupide, il finit par s’asseoir en face d’un.e inconnu.e en terrasse pour se mêler à la foule. Baissant la tête, tête enfoncée sous sa casquette,  Chuchotant entre ses dents « je suis vraiment désolé de vous déranger. Je ne vous importune pas longtemps, j’essaie juste de.. Semer des gens. »  tandis que le groupe de femmes passent derrière lui en le cherchant partout. peut être pas forcément la meilleure des idées quand on est une tête mondialement connue, rien ne lui dit qu’il ne va pas tomber sur pire. Mais pour le coup, il n’a pas forcément réfléchi.  

(( ootd )) Journée plutôt tranquille – tu avais arpenté les rues bondées, passant de magasin en magasin accompagnée par ta mère qui s'était accordée cette petite pause pour te retrouver. Et quel plaisir tu prenais à faire les boutiques avec ta génitrice, riant de tout et de rien et surtout t'émerveillant devant n'importe quel objet mignon à tes yeux. Tu redevenais une gamine, simplement contentée de passer du temps avec sa mère, la naïveté dans les pupilles et la bouche en cœur. Tu semblais oublier le reste pour te concentrer sur le moment, ne souhaitant parler de sujets qui fâchent avec ta mère – ne souhaitant l'inquiéter pour si peu. Même si « si peu » représentait beaucoup pour toi. Tu ne voulais pas l'embêter, elle avait d'autres choses à penser. Et quand elle partit, tu continuas ta petite virée shopping, lui promettant de ne pas acheter « n'importe quoi » – et ces quelques livres que tu avais entre les mains n'étaient pas n'importe quoi. Mais de nouveaux romans que tu voulais acheter depuis quelques temps. Tu imitais à merveille une princesse bien connue, livre entre les mains alors que tu te faufilais entre les silhouettes dansant tout autour de toi. Le coin des lèvres doucement relevé, tu suivais avec intérêt les aventures de ce personnage, levant vaguement le regard entre chaque ligne. Et pour éviter de te cogner encore dans d'autres personnes, tu préféras t'arrêter là. Le coin semblait plutôt tranquille et tu pourras donc continuer ta lecture sans déranger qui que ce soit.

Installée à une table, tasse fumante devant toi, tu ne pouvais détourner ton regard, totalement captivée par ta lecture. Tu sursautas néanmoins quand une voix résonna, relevant le nez et clignant des paupières dans un air penaud. « Oh euh... pas de soucis », tu papillonnas des cils, perplexe, les pommettes faiblement colorées. « Est-ce que.. », tu jetas un regard derrière lui. « Vous avez des soucis ? », pas que tu puisses être d'une grande aide mais... tu pouvais essayer. La lecture oubliée, tu continuais de le contempler, les lèvres faiblement pincées et les sourcils froncés. « Est-ce que vous voulez boire quelque chose ? », proposas-tu timidement, les joues bien plus colorées à présent, ne te sentant pas vraiment à l'aise pour les petites conversations – mais pas non plus à l'aise pour laisser le silence peser sur vous. « Ils ont des petits gâteaux aussi », et tu poussas une petite assiette vers lui, l'observant encore, tentant de savoir où tu l'avais déjà aperçu.