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Le début d'un nouveau cauchemar ; ft Kwang

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Le début d'un nouveau cauchemar ; ft Kwang | Sam 28 Fév - 20:13
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Le début d'un nouveau cauchemar

ft. Kwang Ho & Maloe


« Zombieland »
Il y a des jours comme ça où on a l'impression que le ciel complet nous était tombé sur la tête. Je ne comprenais plus rien à ce qui se passait, plus rien n'avait de sens, tout était flou, tout était noir, dans ma tête c'était le néant complet. Il était mort... Nao Ji était bel et bien mort... J'avais beau me répéter ses mots dans ma tête, ils avaient l'air d'être vides de sens, je n'arrivais pas à y croire, je n'arrivais pas à l'accepter. Tout ceci n'était qu'un cauchemar, qu'un très mauvais et vicieux cauchemar dont j'allais me réveiller le plus vite possible. Assise par terre, dans le couloir de l'hôpital, j'attendais, patiemment, et de façon la plus zen que je pouvais, que ce cauchemar se termine enfin, que je me réveille pour de bon... Les minutes passaient, les heures passaient, deux déjà, mais rien n'arriva. Alors c'était finit? C'était réellement finit? Je ne pouvais y croire. Me levant avec difficulté, je sortis du bâtiment et marcha dans la rue, tel un zombie qui avait perdu tout sens de l'orientation, le regard vide comme le néant, le coeur aux abonnés absent, j'étais... Vide. Je venais de perdre une partie de moi-même. Comment je suis sensé accepter ça? Comment je suis sensé vivre maintenant? Manquant de me faire écraser un nombre de fois incalculable, j'arrive je ne sais comment jusqu'à gangnam. Mes pieds m'avaient guidé vers un endroit que je ne connaissais que trop bien; le repère du gang. Aller savoir pourquoi c'est ici que j'allais chercher du réconfort. Des larmes? Je n'arrivais pas à en verser une seule, rien, rien ne voulais s'échapper de moi, aucune émotion, comme si j'étais une coquille complètement vide.

J'entrais dans le grand bâtiment où étaient réunis la plupart des membres du gang, tout le monde était dispersé un peu partout. Je me retrouvais dans un premier couloir, et c'est là que tout bascula. Un des abrutis que je n'appréciais pas osa mettre la main sur mon épaule. Il me balança un pique de merde, comme d'hab, un pique que je n'aurais pas relevé en temps normal. Mais là, ce n'était pas un jour normal. Et, comme prise d'une rage meurtrière je me jette sur ce con qui a osé ouvrir sa gueule et je le rue de coup, encore et encore, le plus et le plus fort que je peux avant que l'on nous vienne nous séparer. Je ne sais sur combien de personne j'ai frapper à ce moment là, j'étais complètement ailleurs, un voile rouge c'était posé devant mes yeux, et j'étais comme dans un black-out totale. Et là, me voici ailleurs, je ne sais comment, j'avais atterrie dans la salle où se trouvait Kwang Ho. Je m'approchais lentement de se dernier, mon calme, trop calme, retrouvé, je me postais devant lui, complètement stoïque pendant environs 5 secondes avant de dire. " J'ai besoin d'une piaule, trouve-moi quelque chose." Rien de plus rien de moi. J'étais sur d'une chose, il était hors de question pour moi de remettre les pieds à l'université, et encore moins auprès des autres Wonsungi...

code by ORICYA.

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Re: Le début d'un nouveau cauchemar ; ft Kwang | Dim 15 Mar - 20:12
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Bitch. Drink with me ?
feat. Maloe

Une entaille superficielle. Puis une autre, plus profonde cette fois, accentuant la courbe dont on pouvait voir la forme délicate et symétrique se dessiner avec grâce. Encore. Puis une autre. Encore et encore sans prendre fin. Stoppant mes mouvements, je contemple un instant mon œuvre. Magnifique. Il est étrange de remarquer à quel point une lame soigneusement aiguisée est capable de créer, et bien que je sois de nature peu patient, la sculpture sur bois est une activité des plus passionnantes que j’affectionne tout particulièrement. Confectionner, ne partant de presque rien est un long travail fastidieux, avec peu de mérite à la clef, pourtant, et je ne saurais en comprendre toute logique, c’en est reposant. Détente, tranquillité, une aide précieuse à la réflexion. Ces gestes si simples ont le don d’ouvrir mon esprit, le rendant plus clair, telle l’eau de roche, pure et délicate. Lors de ces courts instants, la paix est de mise. « J'ai besoin d'une piaule, trouve-moi quelque chose ».

Tch. Ce n’était rien d’autre qu’un pseudo-ordre, faible et distant, froid et sec, bien assez pour que mes pensées redescendent sur la terre ferme. Un soupire presque inaudible passe la barrière de mes lèvres, gardant entre mes dents un grognement d’insatisfaction. Puis, à leurs tours, mes yeux se relèvent vers celle que je considère comme une égale. Mon bras droit : Maloe. Juge de son air insipide, c’est, cependant, froidement que je l’observe à la dérobée avant de reporter mon attention sur ma sculpture « Bonjour à toi, Maloe. Je vais bien aussi, merci. Mais tu sais, c’est inutile de demander » Tranchant d’autant plus cette chose de bois qui prenait lentement la forme d’un Loup, je dérivais mon attention, ne portant plus mon intérêt sur elle « J’croyais que t’avais une piaule chez les guenons à la fac, pourquoi tu veux y partir ? » et toutes ses dents la gamine mais il lui manquait cruellement une chose ô combien importante : la gestion des émotions. Gentille la p’tite. Serviable la p’tite. Digne de confiance, aussi. Elle est brave, vive, apprenant  rapidement sans rechigner comme un bon soldat. Un soldat à présent, brisé. Mon soldat.

La nouvelle de la mort de Nao Ji, celui qu’elle pleurait, m’étais parvenu et, avec toute l’humilité dont je pouvais faire preuve, j’aimerais lui dire simplement que je compatissais à son chagrin, comprenais et la soutiendrais aussi longtemps qu’il le faudrait. « Comment tu vas ? » c’était plus un murmure qu’une question, presqu’inaudible dont elle pouvait sans aucuns doutes constater la sincérité qui se dégageait du ton duquel, je m’adressais à elle. Reposant sur la table basse mes outils, c’est avec une lenteur monotone que mon corps se redresse afin de rejoindre le bar non loin du mur pour en retirer une bouteille de Cognac ainsi que deux verres que je remplissais jusqu’au presque rabords, prestement « J’ai toujours pensé qu’un bon verre de Hennessy pouvait facilement faire oublier. Tu veux tester ? » Oui, je la soutiendrais, mais à cette manière qui est la mienne.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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