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Stairway to my heart (ft Aliyyah)
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Re: Stairway to my heart (ft Aliyyah) | Lun 10 Aoû - 12:18 Citer EditerSupprimer
A ce moment précis, tout était vide dans la tête de Jae Hwan. Il n'arrivait plus à penser, plus à réfléchir, peut-être même plus à parler. C'était une situation assez inédite pour lui, lui qui était habituellement une pipelette qui n'avait pas besoin de faire travailler sa cervelle pour débiter des sottises. Se retrouver ici, avec elle, c'était tout simplement nouveau. "Travailler" avec Aliyyah était une étape dans sa routine, certes. Et même si c'était autour d'une table aussi, les contextes ici et là n'étaient pas du tout les mêmes. N'était-ce pas la première fois qu'ils sortaient ensemble de l'école, d'ailleurs ? Jay tenta vainement d'analyser la situation mais sa matière grise refusait de fonctionner - avait-elle accepté de fonctionner une seule fois dans sa vie, d'ailleurs ? - et l'on pouvait voir, à travers ses yeux, que son esprit semblait avoir disparu. Il entendait ce qu'on lui disait mais rien dans sa petite tête ne traitait l'information comme cela devait l'être. Et c'est pour cette raison que, lorsque la jeune femme lui demanda ce qu'il souhaitait, sa réponse n'était pas du tout adaptée.
Les deux idiots entrèrent donc dans la cuisine, toujours sous les regards taquins des autres serveuses. Une fois de plus, Jay avait l'impression de passer pour une bête de foire mais, en même temps, il savait que ce n'était pas méchant. Les employées ici connaissaient Aliyyah et sous leurs sourires se cachaient sans doute une explication plausible. Genre, c'était la première fois qu'elle amenait un garçon, par exemple. Une fois dans la pièce où toutes les pâtisseries étaient faites, l'ex-pickpocket regarda partout. L'endroit était propre et l'hygiène était loin d'être douteuse. D'autant plus que le ménage avait été fait avec bien plus de diligence que dans l'Izakaya où il travaillait - vous pouvez deviner qui était en charge du ménage, habituellement -. "Non non, rien" baragouina le sino-coréen lorsque la coréano-syrienne lui posa sa question. Et à sa seconde intervention, il répondit, non sans s'être donné une tape sur le torse : "T'EN FAIS PAS ! On dit souvent que j'ai une taille de femme. Ce peignoir m'ira parfaitement !"
Il s'arrêta un instant, puis se reprit, en tirant une sorte de grimace cette fois-ci : "Euh, tablier je voulais dire. Tablier. Peignoir c'est ce que mettent les riches en sortant de la douche, je confonds toujours" Le jeune adulte prit ledit tablier et passa la bretelle derrière sa tête mais, avant qu'il ne puisse attacher le nœud, Aliyyah lui demanda une faveur. Jay observa la jeune femme de dos pendant quelques secondes, ses yeux attirés par la nuque nue de celle-ci. Ses joues redevinrent rose d'un coup et il se donna une baffe pour essayer de reprendre ses esprits.
"Attends, tu as mal mis ton peignoir. Tablier. Pfff" Lança le bonhomme lorsqu'il remarqua qu'elle l'avait mise à l'envers. Posant ses mains contre les épaules de la métisse, il la força à se retourner puis l'aida à enlever et remettre le vêtement. Puis vint ensuite l'étrange. Plutôt que de se placer dans le dos pour nouer la boucle, Jae Hwan fit un pas vers Aliyyah, passa son menton par dessus l'épaule gauche de l'étudiante et les bras autour de sa taille. Alors que leurs corps étaient quasiment collés l'un à l'autre, il attacha le tablier sans la moindre gêne. Enfin, jusqu'à ce qu'il prenne conscience de ce qu'il venait de faire et qu'il fasse un bond en arrière, se cognant la tête contre un placard placé en hauteur. Retenant son souffle - pour ne pas hurler toute la douleur qu'il venait de ressentir -, l'idiot se mit en position fœtale par terre, les deux mains sur sa tête. "Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe"
Les deux idiots entrèrent donc dans la cuisine, toujours sous les regards taquins des autres serveuses. Une fois de plus, Jay avait l'impression de passer pour une bête de foire mais, en même temps, il savait que ce n'était pas méchant. Les employées ici connaissaient Aliyyah et sous leurs sourires se cachaient sans doute une explication plausible. Genre, c'était la première fois qu'elle amenait un garçon, par exemple. Une fois dans la pièce où toutes les pâtisseries étaient faites, l'ex-pickpocket regarda partout. L'endroit était propre et l'hygiène était loin d'être douteuse. D'autant plus que le ménage avait été fait avec bien plus de diligence que dans l'Izakaya où il travaillait - vous pouvez deviner qui était en charge du ménage, habituellement -. "Non non, rien" baragouina le sino-coréen lorsque la coréano-syrienne lui posa sa question. Et à sa seconde intervention, il répondit, non sans s'être donné une tape sur le torse : "T'EN FAIS PAS ! On dit souvent que j'ai une taille de femme. Ce peignoir m'ira parfaitement !"
Il s'arrêta un instant, puis se reprit, en tirant une sorte de grimace cette fois-ci : "Euh, tablier je voulais dire. Tablier. Peignoir c'est ce que mettent les riches en sortant de la douche, je confonds toujours" Le jeune adulte prit ledit tablier et passa la bretelle derrière sa tête mais, avant qu'il ne puisse attacher le nœud, Aliyyah lui demanda une faveur. Jay observa la jeune femme de dos pendant quelques secondes, ses yeux attirés par la nuque nue de celle-ci. Ses joues redevinrent rose d'un coup et il se donna une baffe pour essayer de reprendre ses esprits.
"Attends, tu as mal mis ton peignoir. Tablier. Pfff" Lança le bonhomme lorsqu'il remarqua qu'elle l'avait mise à l'envers. Posant ses mains contre les épaules de la métisse, il la força à se retourner puis l'aida à enlever et remettre le vêtement. Puis vint ensuite l'étrange. Plutôt que de se placer dans le dos pour nouer la boucle, Jae Hwan fit un pas vers Aliyyah, passa son menton par dessus l'épaule gauche de l'étudiante et les bras autour de sa taille. Alors que leurs corps étaient quasiment collés l'un à l'autre, il attacha le tablier sans la moindre gêne. Enfin, jusqu'à ce qu'il prenne conscience de ce qu'il venait de faire et qu'il fasse un bond en arrière, se cognant la tête contre un placard placé en hauteur. Retenant son souffle - pour ne pas hurler toute la douleur qu'il venait de ressentir -, l'idiot se mit en position fœtale par terre, les deux mains sur sa tête. "Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe"
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Re: Stairway to my heart (ft Aliyyah) | Lun 10 Aoû - 14:50 Citer EditerSupprimer
Elle ricana à la confusion de Jaehwan. C’était mignon de confondre tablier et peignoir, et sa définition de peignoir, c’était encore plus mignon. Enfin, mignon. D’habitude, elle aurait trouvé ça débile et elle se serait moquée ouvertement de son pseudo-professeur. Mais aujourd’hui, elle trouvait ça mignon. Elle était clairement dans un état pas normal, peut-être qu’elle était malade. À surveiller. Elle le vit alors Jaehwan enfiler tranquillement son tablier, comme s’il avait fait ça toute sa vie alors qu’elle galérait. Quand l’étudiant en art lui fit remarquer qu’elle avait mal mis son tablier, elle voulut l’enlever par elle-même pour le remettre. Mais il ne lui laissa pas le temps d’agir et la retourna face à lui en posant ses mains ses épaules. Geste qui l’a fit stopper tous mouvements. Une fois face à lui, elle osa regarder son visage avant de finalement baisser les yeux. C’était un peu gênant quand même. Et ce fut bien pire, quand Jaehwan la prit au dépourvu en passant son menton par-dessus son épaule et ses bras autour de sa taille. Son cœur fit un bon dans sa poitrine.
Est-ce qu’elle avait le droit de décéder ? C’était la question qui tournait dans sa tête. Elle était figée, arrêtant même de respirer sous le choc. Le seul mouvement qu’elle avait fait, c’était de lever les bras en équerre sur le côté pour éviter le moindre contact avec ceux de Jaehwan. Ça lui donnait un air jesus chris crucifié sur sa croix, et encore, même jesus chris aurait eu l’air moins crispée qu’elle. Elle regardait droit devant elle, voulant à tout prix éviter de regarder son ainé contre elle. Son cœur était à présent entré dans une course folle qui ne semblait plus s’arrêter. Le temps lui parut bien long, ou alors, c’était son esprit qui avait fait un arrêt sur image pour qu’elle puisse en profiter. En profiter ? Elle pensait vraiment n’importe quoi. Si le temps lui parait long, ce n’était sûrement pas parce qu’elle voulait en profiter, c’était pour une autre raison obscure, même si elle ne savait pas encore laquelle.
Quand Jaehwan s’écarta enfin prenant conscience de son geste, Aliyyah le regarda reculer avec un air perdu et toujours les bras perpendiculaires à son corps. Elle sortit de son était de choc lorsque son professeur de coréen se prit le placard dans un vieux bruit sourd. Son premier reflex fut de plisser les yeux en grimaçant, en se disant que ça devait faire mal. Son second fut d’accourir vers le plus vieux pour s’assurer qu’il allait bien. Elle combla les deux mètres qui les séparaient pour aller s’accroupir devant lui. Elle enleva doucement les deux mains de son ainé et elle passa sa propre main dans les cheveux de Jaehwan, là où il s’est cogné. « Ça va ? Tu veux que j’aille chercher de la glace ? ». Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et elle fit l’aller-retour congélateur/Jaehwan en courant. Elle replaça accroupie face à lui, à quelques centimètres à peine. Puis elle posa tout doucement la glace sur la tête de Jaehwan. « On va le laisser comme ça quelques minutes. ». Elle regarda son ainé dans les yeux pour s’assurer que tout allait bien, elle n’avait pas envie qu’il fasse un malaise. Il grimaçait, mais au lieu de l’inquiète d’avantage, ça la fit rire. « T’es vraiment pas doué. Pire qu’un gosse. ». C’était vrai, il y avait bien que Jaehwan pour aller de lui-même sa taper la tête contre un meuble. Pour accompagner ses paroles, elle tapota de son autre main le haut du crâne de son ainé en rigolant encore légèrement.
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Re: Stairway to my heart (ft Aliyyah) | Lun 7 Sep - 12:26 Citer EditerSupprimer
Jae Hwan était un idiot de première et un monstre de maladresse. Tout le monde le disait et lui le premier. Ses actions allaient de paire avec ses paroles et chez lui, cela posait problème. Lorsqu'il s'agissait de passer ses deux mains autour de la taille d'Aliyyah et son menton par dessus son épaule, le sino-coréen n'y vit pas le moindre problème. Alors qu'il y en avait un de taille : Cela ne se faisait pas avec une fille avec qui on s'engueulait pas plus tard qu'il y a vingt quatre heures, surtout quand il ne s'agissait pas de votre petite amie. Mais si c'était à refaire, il le referait sans doute : Sur le moment, cet acte paraissait plus naturel que n'importe quel autre. Lorsqu'il prit conscience de son action, Jay tomba littéralement à la renverse. Même le "babo" qu'il était comprenait la situation - chose ô combien rare chez lui - et il était gêné. Une gêne horrible qui s'évapora lorsque sa tête fit crack avec le placard et trouva les ressources pour s'asseoir par terre. Et le voila en train de perdre un des trois derniers neurones qu'il lui restait dans sa pauvre petite tête.
Le jeune homme n'eut guère le temps de répondre quoi que ce soit lorsque son élève lui demanda s'il voulait un peu de glace. Lorsqu'il ouvrit la machoire, il ressentit une incroyable douleur à l'arrière de son crâne : Le pire était donc arrivé. Jae Hwan n'était plus capable de parler. ENFIN.
La métisse retourna rapidement à son chevet et posa alors un sac de glace contre sa tête. Le froid fit frissonner le pauvre campagnard qui trembla comme une feuille l'espace d'un instant, avant de se reprendre. Il hocha bêtement la tête à la seconde réplique de mademoiselle, car il n'avait vraiment pas envie de bouger. Puis à la réplique suivante, il ne put s'empêcher de faire non de la tête, pour montrer qu'il n'était pas d'accord du tout avec ce qu'elle disait. Jay tenta d'ouvrir la bouche mais la douleur le calma tout de suite.
La suite... Eh bien c'était devenu une sorte de concours de mime improbable où quelqu'un devait décrypter les significations des mouvements amples et incompréhensibles d'un idiot de première qui ne maîtrisait pas du tout le langage des signes : Il fit tout d'abord les gros yeux et fixa Aliyyah. Puis il avança sa tête vers elle (ce qui devait visiblement signifier "TOI") et se mit à imiter avec ses mains un gamin (ça, ça voulait sans doute dire "C'EST TOI LA GOSSE"). La suite devenait encore moins compréhensible... Il recommença par la même chose puis attrapa ensuite la taille PUIS la main de la demoiselle, imita une chute ET fit mine de se taper l'arrière du crâne avec sa main (techniquement, ça devait signifier "SI TU M'AVAIS ATTRAPE JE NE ME SERAIS PAS CASSE LA GUEULE")
Et frustré par ses talents limités de mime, l'ex-pickpocket se leva d'un coup. Enfin, il tenta de se lever puisqu'à mi-chemin de son action, la douleur le reprit et le fit perdre l'équilibre. Une fois n'est pas coutume, il se cassa la gueule. Mais cette fois-ci, vers l'avant et il fit basculer la pauvre demoiselle en arrière et se retrouva, comme dans les dramas, littéralement sur elle ET BIEN ENTENDU leurs visages presque collés. Ah, qui a besoin d'originalité quand on s'appelle Jae Hwan ?
Quant à ce dernier, classique. La grimace déjà, parce qu'il a sacrément mal à la tête (et au bras droit maintenant aussi, qui a supporté tout son poids pour éviter qu'il ne s'écrase complètement sur la pauvre étudiante) et le coeur qui fait dugun dugun.
Le jeune homme n'eut guère le temps de répondre quoi que ce soit lorsque son élève lui demanda s'il voulait un peu de glace. Lorsqu'il ouvrit la machoire, il ressentit une incroyable douleur à l'arrière de son crâne : Le pire était donc arrivé. Jae Hwan n'était plus capable de parler. ENFIN.
La métisse retourna rapidement à son chevet et posa alors un sac de glace contre sa tête. Le froid fit frissonner le pauvre campagnard qui trembla comme une feuille l'espace d'un instant, avant de se reprendre. Il hocha bêtement la tête à la seconde réplique de mademoiselle, car il n'avait vraiment pas envie de bouger. Puis à la réplique suivante, il ne put s'empêcher de faire non de la tête, pour montrer qu'il n'était pas d'accord du tout avec ce qu'elle disait. Jay tenta d'ouvrir la bouche mais la douleur le calma tout de suite.
La suite... Eh bien c'était devenu une sorte de concours de mime improbable où quelqu'un devait décrypter les significations des mouvements amples et incompréhensibles d'un idiot de première qui ne maîtrisait pas du tout le langage des signes : Il fit tout d'abord les gros yeux et fixa Aliyyah. Puis il avança sa tête vers elle (ce qui devait visiblement signifier "TOI") et se mit à imiter avec ses mains un gamin (ça, ça voulait sans doute dire "C'EST TOI LA GOSSE"). La suite devenait encore moins compréhensible... Il recommença par la même chose puis attrapa ensuite la taille PUIS la main de la demoiselle, imita une chute ET fit mine de se taper l'arrière du crâne avec sa main (techniquement, ça devait signifier "SI TU M'AVAIS ATTRAPE JE NE ME SERAIS PAS CASSE LA GUEULE")
Et frustré par ses talents limités de mime, l'ex-pickpocket se leva d'un coup. Enfin, il tenta de se lever puisqu'à mi-chemin de son action, la douleur le reprit et le fit perdre l'équilibre. Une fois n'est pas coutume, il se cassa la gueule. Mais cette fois-ci, vers l'avant et il fit basculer la pauvre demoiselle en arrière et se retrouva, comme dans les dramas, littéralement sur elle ET BIEN ENTENDU leurs visages presque collés. Ah, qui a besoin d'originalité quand on s'appelle Jae Hwan ?
Quant à ce dernier, classique. La grimace déjà, parce qu'il a sacrément mal à la tête (et au bras droit maintenant aussi, qui a supporté tout son poids pour éviter qu'il ne s'écrase complètement sur la pauvre étudiante) et le coeur qui fait dugun dugun.
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Re: Stairway to my heart (ft Aliyyah) | Jeu 10 Sep - 21:16 Citer EditerSupprimer
Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle rigolait autant. Certes, son ainé était un idiot, mais ce n’était pas nouveau. Il avait le don de se cogner quelque part au moins un fois par jour. Une sorte de rituel que sa maladresse lui avait imposé. La preuve : c’était la deuxième fois, aujourd’hui. Aliyyah l’avait remarqué dès leur première séance de travail et elle n’avait pas hésité à s’en servir pour se moquer de lui. Alors pourquoi elle avait l’impression qu’elle ne se moquait pas vraiment de lui ? Un rire joyeux ? Non, il n’y avait pas de quoi rire joyeusement après une telle action de Jaehwan. Un rire nerveux ? Sûrement, un moyen d’évacuer toute la pression et le stress qu’elle avait ressenti à cet instant. Enfin, évacuer en partie, parce qu’elle sentait encore son cœur battre comme un fou dans sa poitrine. Et la suite ne l’aida pas à se calmer. À croire que son ainé essayait de la faire mourir de crise cardiaque.
En effet, alors qu’elle se moquait gentiment de lui ou plutôt riait nerveusement après ce rapprochement… bizarre, elle vit son ainé secouer la tête de droite à gauche. Elle n’était pas vraiment sûre de ce qu’elle était censée y comprendre puisque le jeune homme ne se sembla pas vouloir ou pouvoir lui donner plus d’informations. Non quoi ? Non, je ne veux pas de glace ? Non, je ne veux pas laisser ça dessus ? Non, je ne suis pas doué ? Ou pire, non, je ne veux pas que tu laisses ta main là ? Aliyyah fronça les sourcils d’incompréhension pour indiquer à ainé qu’elle ne comprenait pas à quoi il faisait référence. Et ça n’allait pas aller en s’améliorant puisque Jaehwan se mit à gesticuler dans tous les sens en fixant la pauvre syrienne qui comprenait encore moins ce qui se passait. « J’ai pas compris… ». Elle le fixa les yeux perdus mais elle se laissa entrainer par le plus vieux, espérant trouver un sens à tout ça dans la suite. Mais elle ne fit que revivre la scène qui s’était passé quelques minutes plus et l’embarras qu’elle avait ressenti à ce moment-là avec. Elle se put d’ailleurs s’empêcher de frissonner une première fois quand Jaehwan passa ses mains sur sa taille. Puis une seconde quand il lui attrapa la main. Elle était rouge écrevisse, c’était sûr.
Quand le jeune homme eut fini son cirque, super embarrassant et incompréhensible pour elle, Aliyyah se redressa. Son ainé l’imita dans son action et il essaya bien tant que mal de se lever à son tour. Bien qu’encore un peu gênée, la syrienne l’aida mais ses pauvres petits bras n’arrivèrent pas à retenir le poids de Jaehwan qui tomba sur elle. Il l’entraîna littéralement dans sa chute et elle s’écrasa au sol, non sans avoir lâché un cri très féminin pour le coup. Et moins d’une demi-seconde plus tard, ce fut le jeune homme qui s’écrasa à son tour. Sur elle, de préférence. On ne voyait ça que dans les films non ? Alors pourquoi au juste, ça lui arrivait à elle ? Heureusement qu’il s’était un peu retenu, sinon qui sait ce qui serait arrivé. En y pensant, Ali vira au rouge. Elle tenta de communiquer pour faire comprendre à son ainé qu’il devait se relever et vite, mais son gorge n’arrivait à laisser que des petits bruits étranges. Elle s’appuya sur ses bras, en regardant ses mains pour ne pas les poser n’importe où, pour se redresser et faire comprendre à Jaehwan de faire de même. Un fois ses mains placées et son buste un peu relevé, elle tourna la tête vers son ainé. Elle se retrouva à quelques millimètres de lui, mais elle s’en rendit à peine compte trop obnubiler par ces deux pupilles qui la fixaient.
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Re: Stairway to my heart (ft Aliyyah) | Dim 20 Sep - 15:05 Citer EditerSupprimer
Lorsque Jay regardait des dramas sur la télé ou bien sur son ordinateur, il le faisait rarement par plaisir - les séries dont la trame, les personnages et le déroulement des épisodes qui lui plaisait étaient vraiment très rares -, plus parce qu'il n'avait rien à faire. Les scénarios qu'il pouvait trouver dans ces émissions reliées manquaient à chaque fois de crédibilité et de cohérence. Les situations qu'on pouvait voir étaient régulièrement rocambolesques et impossibles à transposer dans la vie réelle, celle qu'il vivait tous les jours. Et pourtant... La situation dans laquelle il s'était empêtrée ressemblait à un classique de la télévision coréenne plus qu'autre chose. Le genre de situation que les scénaristes de dramas coréens - et asiatiques en général, en fait - n'auraient renié pour rien au monde.
Après une "discussion" de sourd entre Jae Hwan - qui tenta de mimer des choses qu'il n'aurait lui-même pas compris - et Aliyyah - qui n'avait donc rien compris, visiblement -, les deux jeunes se retrouvèrent, suite à une maladresse de l'aîné, plus ou moins l'un sur l'autre. La jeune femme était dos au sol et le sino-coréen était quasiment sur elle. Il eut malgré tout le reflexe de mettre son bras en opposition, évitant ainsi de tomber de tout son poids sur la pauvre étudiante qui n'avait rien demandé. Mais les deux jeunes métisses étaient tellement proches l'un de l'autre qu'ils pouvaient sentir leurs souffles respectifs. Ainsi qu'entendre les battements de leurs poitrines. Jae Hwan était comme immobilisé : Il sentait que son étudiante bougeait mais lui-même n'en était, bizarrement, pas capable. Son corps ne réagissait pas comme il le souhaitait - c'est à dire, de se redresser et de s'éloigner de la jeune adulte - et son regard ne pouvait se détacher du sien.
Soudain, le visage de Jae Hwan se rapprocha de celui d'Aliyyah. C'était une réaction qu'il ne maîtrisait ni ne contrôlait mais, bizarrement, qu'il souhaitait avoir. Ses yeux qui ne s'étaient pas détachés du visage de sa cadette finirent par se fermer et, sans qu'il ne s'en rende vraiment compte, ses lèvres se collèrent contre les siennes. Il resta un instant comme ça, incapable de s'arrêter : les lèvres de la séoulite avaient un goût de miel et lui donnaient envie de continuer ainsi jusqu'à la fin des temps. Jusqu'à ce que sa conscience reprenne finalement le dessus et comprit ce qu'il venait de faire. Jay se redressa illico presto et retomba sur ses fesses, en arrière. Il s'essuya la bouche d'un revers de la main mais celle-ci resta collée contre ses lèvres. Sa nervosité était palpable et à la manière dont il regardait son "amie", on pouvait sentir qu'il était perdu. Comme s'il était présent et absent à la fois.
"Je..." Marmonna le bonhomme, incapable de trouver les mots qu'il fallait.
Ce n'était pas la première fois qu'il embrassait une fille, non. L'étudiant avait eu quelques petites amies dans le passé et, même s'il n'était pas le plus expérimenté de tous les garçons de la terre, n'était pas non plus un novice en la matière. Mais le baiser qu'il venait de lui voler était différent de tous ceux qu'il eut dans le passé. Quant à son coeur, eh bien celui-ci refusait clairement de se calmer.
Après une "discussion" de sourd entre Jae Hwan - qui tenta de mimer des choses qu'il n'aurait lui-même pas compris - et Aliyyah - qui n'avait donc rien compris, visiblement -, les deux jeunes se retrouvèrent, suite à une maladresse de l'aîné, plus ou moins l'un sur l'autre. La jeune femme était dos au sol et le sino-coréen était quasiment sur elle. Il eut malgré tout le reflexe de mettre son bras en opposition, évitant ainsi de tomber de tout son poids sur la pauvre étudiante qui n'avait rien demandé. Mais les deux jeunes métisses étaient tellement proches l'un de l'autre qu'ils pouvaient sentir leurs souffles respectifs. Ainsi qu'entendre les battements de leurs poitrines. Jae Hwan était comme immobilisé : Il sentait que son étudiante bougeait mais lui-même n'en était, bizarrement, pas capable. Son corps ne réagissait pas comme il le souhaitait - c'est à dire, de se redresser et de s'éloigner de la jeune adulte - et son regard ne pouvait se détacher du sien.
Soudain, le visage de Jae Hwan se rapprocha de celui d'Aliyyah. C'était une réaction qu'il ne maîtrisait ni ne contrôlait mais, bizarrement, qu'il souhaitait avoir. Ses yeux qui ne s'étaient pas détachés du visage de sa cadette finirent par se fermer et, sans qu'il ne s'en rende vraiment compte, ses lèvres se collèrent contre les siennes. Il resta un instant comme ça, incapable de s'arrêter : les lèvres de la séoulite avaient un goût de miel et lui donnaient envie de continuer ainsi jusqu'à la fin des temps. Jusqu'à ce que sa conscience reprenne finalement le dessus et comprit ce qu'il venait de faire. Jay se redressa illico presto et retomba sur ses fesses, en arrière. Il s'essuya la bouche d'un revers de la main mais celle-ci resta collée contre ses lèvres. Sa nervosité était palpable et à la manière dont il regardait son "amie", on pouvait sentir qu'il était perdu. Comme s'il était présent et absent à la fois.
"Je..." Marmonna le bonhomme, incapable de trouver les mots qu'il fallait.
Ce n'était pas la première fois qu'il embrassait une fille, non. L'étudiant avait eu quelques petites amies dans le passé et, même s'il n'était pas le plus expérimenté de tous les garçons de la terre, n'était pas non plus un novice en la matière. Mais le baiser qu'il venait de lui voler était différent de tous ceux qu'il eut dans le passé. Quant à son coeur, eh bien celui-ci refusait clairement de se calmer.
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Re: Stairway to my heart (ft Aliyyah) | Mer 21 Oct - 13:06 Citer EditerSupprimer
La pauvre syrienne ne vit rien arriver, encore à l’ouest ou plutôt encore perdue dans la contemplation de son ainé. En l’espace d’une demi-seconde le contact visuel, entre Jaehwan et elle, fut coupé et la plus jeune sentit leurs souffles se rapprocher. Elle ferma fortement les yeux quand les lèvres de son professeur se collèrent aux siennes. Son cœur rata de nouveau un battement et elle arrêta tout mouvement, respiration comprise. Décidément, la journée était riche en émotions, et surtout en surprises. Elle s’attendait à tout sauf à ça, surtout quand on savait que leur dernière séance s’était conclu sur de mauvaises notes, c’était plutôt étonnant de les trouver là, dans cette cuisine, tous les deux, collés, à s’embrasser. Enfin, non. C’était Jaehwan qui embrassait Aliyyah. Elle avait rien demandé, elle. Même si au fond, elle n’était pas nettement mieux puisqu’elle se laissait faire. Oui, enfin, non. Elle ne laissait pas faire, elle ne réagissait pas, trop en état de choc pour le faire.
D’ailleurs, elle ne réalisa toujours pas ce qu’il se passait exactement quand son ainé s’écarta rapidement et se retrouva sur les fesses en face d’elle. Elle se redressa enfin pour s’asseoir en tailleur les yeux dans le vide, l’esprit encore dans le vague. Ce fut quand Jaehwan tenta de parler qu’elle revint un peu à elle. Ses sourcils se froncèrent et elle porta ses doigts à ses lèvres, juste pour vérifier qu’elle ne rêvait pas et qu’elle avait bien cette sensation étrangère sur les lèvres. Une sensation loin d’être désagréable. À cette pensée, la syrienne sentit le rouge lui monter aux joues. Mais pourquoi elle pensait à ça au juste ? C’était la faute de son ainé, c’était lui qui lui avait retourné le cerveau. Elle fronça encore plus les sourcils et elle le regarda méchamment. Elle s’approcha de lui à quatre pattes pour le pointer du doigt. « Mais ça va pas ?? Pourquoi t’as fait ça comme ça ?? Préviens ! ». Préviens ? Pourquoi elle disait ça ? Un ‘retiens-toi’ aurait été plus juste non ? Elle se rapprocha un peu plus de lui, jusqu’à être face à lui. Puis ses mains s’accrochèrent aux épaules de son ainé qu’elle se mit à secouer. « Tu fais chier putain ! ». Elle continua à le secouer fortement pour évacuer sa colère passagère. « Ça va être super bizarre maintenant quand on se verra et… ».
La plus jeune s’arrêta quand son regard se posa sur les lèvres de Jaehwan, ce qu’elle évitait de faire depuis une bonne minute déjà. Elle repensa au baiser et elle sentit toute sa colère retomber. Elle n’avait pas vraiment de raison de s’énerver, si ? Si elle avait vraiment eu envie, elle l’aurait repoussé, non ? Puis, elle avait trouvé ça plutôt agréable, non ? C’était gênant de l’avouer, mais oui, elle avait trouvé ça doux et chaud et… Elle sentit une chaleur lui traversait le corps et elle grimaça de honte face à ce qu’elle venait de penser. Pourtant, elle avait envie de ressentir de nouveau cette sensation. Elle cligna plusieurs fois des yeux en repensant à ce qu’elle voulait et à ce qu’elle allait faire. Une fois fait, elle ne pourrait plus faire marche arrière. Mais elle en avait vraiment envie. Elle souffla un grand coup pour se donner du courage puis elle combla les derniers centimètres qui la séparèrent de son professeur. Ses mains glissèrent des épaules de son ainé à ses mains. Et doucement, elle ferma les yeux pour aller embrasser les lèvres de Jaehwan de façon encore un peu hésitante.
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Re: Stairway to my heart (ft Aliyyah) | Lun 2 Nov - 20:17 Citer EditerSupprimer
La situation avait un peu trop vite évolué, selon Jae Hwan. Pas plus tard qu'il y a une heure ou deux, les deux étudiants se contentaient encore d'une relation de professeur et élève. Et depuis le début - c'est à dire il y a bien des mois maintenant -, rien dans leur relation ne semblait supposer pareille évolution. Non de Dieu, Jae Hwan venait de l'embrasser ! Sur la joue, et maintenant sur les lèvres ! Lui qui méprisait ceux qui sautaient sur les demoiselles - ou les hommes. Et inversement - à la moindre occasion, ne venait-il pas de faire la même chose ? Une femme en situation de faiblesse - enfin dans son cas, immobilisée par lui-même - et un baiser volé. Dans d'autres circonstances, le pauvre se serait sentit complètement mal. Il venait de faire ce qu'il détestait le plus après tout ! Mais pour il ne savait quelles raisons, il ne s'en voulait pas plus que ça, là tout de suite. Il avait même envie de recommencer, même si sa raison lui en empêchait.
Il tentait de parler mais rien ne sortait de sa bouche. Immobilisé et muet, rien de ce qu'il voulait ne lui semblait être cohérent. Il avait envie de l'embrasser... Et avait envie de prendre les jambes à son cou et s'enfuir à toutes jambes. Il avait de dire toutes sortes de choses mais celles-ci n'avaient aucun sens. Il retint son souffle lorsqu'Aliyyah s'avança à quatre pattes vers lui et ce qui sortit de sa bouche n'était pas non plus ce qu'il attendait d'elle. C'est à dire au lieu d'une paire de claques et une grosse insulte comme elle savait si bien en dire, elle lui demanda ce qui n'allait pas et pourquoi il n'avait pas prévenu. Prévenir ? Comment ça, prévenir ? Un "t'aurais pu te retenir espèce de généré sexuel" aurait été clairement plus adapté... Il se laissa secouer par sa cadette et lorsqu'elle lui balançait l'espèce d'insulte, tout sembla être plus "normal".
Il l'a regarda et elle le regarda. Leurs regards se croisèrent mais Jae Hwan, étrangement timide à cet instant précis, tenta de tourner la tête pour éviter les yeux - et le nez. Le front. Les lèvres. Tout le visage, en fait - de l'étudiante. Mais avant qu'il ne puisse se détourner complètement, il sentit ses mains sur les siennes. Puis ses lèvres, sur les siennes, aussi.
Jae Hwan fut complètement surpris. Comme vous vous en doutez, il s'attendait davantage à une paire de baffes et un coup de pied aux testiboules plutôt que ce qui venait de lui arriver, là maintenant. Les lèvres d'Aliyyah étaient aussi délicieuses qu'il se l'était imaginé - et qu'il avait goûté, en fait -... Et sa timidité disparu soudainement, laissant place au peu d'homme qui restait en lui - oui parce que flipper comme ça, ce n'était pas très manly de sa part -. Il attrapa les mains de la métisse et il répondit à son baiser avec vigueur. Il se sentait bien. Heureux, même. Mais lorsque le coeur semblait avoir raison de la raison... Ce dernier eut un dernier soubresaut, lui faisant détacher ses lèvres.
"JE..." Un premier mot sortit de sa bouche. Peut être le début d'une belle phrase ?
"TU..." Eh bien non. Il semblait plutôt énumérer les pronoms personnels existants. Le prochain, il ? Elle ? "JE..." Non. Après Tu, c'est il ou elle. A la limite on...
"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH" Se mit alors à hurler Jae Hwan, avec l'expression qu'on peut s'attendre d'un type qui hurle "AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH" tout en se levant à la vitesse de la lumière. "Je... Suis... DESOLEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE" Lâcha Jay tout en se mettant à courir vers la sortie, sans s'arrêter de hurler. A mesure qu'il s'éloignait du salon, on pouvait entendre sa voix faiblir mais pas une seule seconde, son désolé ne s'était arrêté : On pouvait entendre, longtemps, son "EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE" continuer... Il oublia même son vélo dans l'histoire, disparaissant juste sous le manteau de la nuit.
Non, il n'était pas en train de "faire sa gonzesse", expression qu'il aimait utiliser. Juste qu'à ce moment précis de sa vie, son cœur et sa raison s'étaient décidé à faire un duel qui n'avait, pour l'instant, pas encore de réponse. Et sinon, oui, leur prochaine rencontre va être particulièrement bizarre.
(on enchaîne sur un autre rp qui se passerait quelques temps plus tard ? )
Il tentait de parler mais rien ne sortait de sa bouche. Immobilisé et muet, rien de ce qu'il voulait ne lui semblait être cohérent. Il avait envie de l'embrasser... Et avait envie de prendre les jambes à son cou et s'enfuir à toutes jambes. Il avait de dire toutes sortes de choses mais celles-ci n'avaient aucun sens. Il retint son souffle lorsqu'Aliyyah s'avança à quatre pattes vers lui et ce qui sortit de sa bouche n'était pas non plus ce qu'il attendait d'elle. C'est à dire au lieu d'une paire de claques et une grosse insulte comme elle savait si bien en dire, elle lui demanda ce qui n'allait pas et pourquoi il n'avait pas prévenu. Prévenir ? Comment ça, prévenir ? Un "t'aurais pu te retenir espèce de généré sexuel" aurait été clairement plus adapté... Il se laissa secouer par sa cadette et lorsqu'elle lui balançait l'espèce d'insulte, tout sembla être plus "normal".
Il l'a regarda et elle le regarda. Leurs regards se croisèrent mais Jae Hwan, étrangement timide à cet instant précis, tenta de tourner la tête pour éviter les yeux - et le nez. Le front. Les lèvres. Tout le visage, en fait - de l'étudiante. Mais avant qu'il ne puisse se détourner complètement, il sentit ses mains sur les siennes. Puis ses lèvres, sur les siennes, aussi.
Jae Hwan fut complètement surpris. Comme vous vous en doutez, il s'attendait davantage à une paire de baffes et un coup de pied aux testiboules plutôt que ce qui venait de lui arriver, là maintenant. Les lèvres d'Aliyyah étaient aussi délicieuses qu'il se l'était imaginé - et qu'il avait goûté, en fait -... Et sa timidité disparu soudainement, laissant place au peu d'homme qui restait en lui - oui parce que flipper comme ça, ce n'était pas très manly de sa part -. Il attrapa les mains de la métisse et il répondit à son baiser avec vigueur. Il se sentait bien. Heureux, même. Mais lorsque le coeur semblait avoir raison de la raison... Ce dernier eut un dernier soubresaut, lui faisant détacher ses lèvres.
"JE..." Un premier mot sortit de sa bouche. Peut être le début d'une belle phrase ?
"TU..." Eh bien non. Il semblait plutôt énumérer les pronoms personnels existants. Le prochain, il ? Elle ? "JE..." Non. Après Tu, c'est il ou elle. A la limite on...
"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH" Se mit alors à hurler Jae Hwan, avec l'expression qu'on peut s'attendre d'un type qui hurle "AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH" tout en se levant à la vitesse de la lumière. "Je... Suis... DESOLEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE" Lâcha Jay tout en se mettant à courir vers la sortie, sans s'arrêter de hurler. A mesure qu'il s'éloignait du salon, on pouvait entendre sa voix faiblir mais pas une seule seconde, son désolé ne s'était arrêté : On pouvait entendre, longtemps, son "EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE" continuer... Il oublia même son vélo dans l'histoire, disparaissant juste sous le manteau de la nuit.
Non, il n'était pas en train de "faire sa gonzesse", expression qu'il aimait utiliser. Juste qu'à ce moment précis de sa vie, son cœur et sa raison s'étaient décidé à faire un duel qui n'avait, pour l'instant, pas encore de réponse. Et sinon, oui, leur prochaine rencontre va être particulièrement bizarre.
(on enchaîne sur un autre rp qui se passerait quelques temps plus tard ? )
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