C'est flou alors que c'est sans alcool (Event suite)
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C'est flou alors que c'est sans alcool (Event suite) | Lun 2 Mar 2015 - 10:07 Citer EditerSupprimer
On ne savait pas combien de temps cet idiot allait rester immobile dans un lit d'hôpital. Les docteurs n'étaient jusqu'alors, qu'en désaccord. Certains affirmaient que le coup sur la tête serait un trop gros traumatisme et qu'il ne se réveillerait pas, tandis que d'autres juraient que Takuya se réveillerait en pleine forme.
Tout est flou. Tout est noir. La respiration semble stabilisée depuis quelques heures. Il est en vie, malgré son état de sommeil. Pourtant, le moniteur auquel il est rattaché semble indiquer que le l'homme inerte depuis 48 heures semble commencer à s'agiter. Le système nerveux réagit, ses doigts s'animent, même si le mouvement semble minime voir presque imperceptible. Son cœur s'affole tandis que tout son corps tremble légèrement dans ce lit d'hôpital.
S'il pense être aveugle à l'instant où il ouvre ses yeux, c'est parce qu'il ne sent pas les bandes qui recouvrent une partie de son visage. Les médecins ont couvert son front par-dessus ses paupières closes. Il faut dire que le coup à la tête qu'il a reçu a bien amoché son visage. Il entrouvre les lèvres pour appeler à l'aide, mais aucun son n'en sort. Il n'arrive pas à articuler, tétanisé par le noir qui l'empêche de voir. Peut-être est-il mort ? Peut-être. Il arrive à peine à bouger la main, sonné par la morphine. Ayant déjà été dans un état similaire, le président Wonsungi est assez conscient pour réaliser qu'il est stone. Cela ne le rassure pas pour autant et n'apaise pas son corps.
Le voilà bercé depuis quelques secondes par l'appareil électronique qui s'anime non loin de son crâne (manquant de lui donner la migraine avec ces bips à espaces réguliers). Takuya a l'impression de s'enfoncer dans ce matelas. Où est-il ? Il tente de voir quelque chose, mais n'y parvient pas, même bouger sa main lui semble impossible.
Un simple mouvement non loin de lui le met en alerte. Il n'est pas seul. Il a réussi à percevoir un léger son. Peut-être a t'on remarqué qu'il bougeait ? De nouveau, il entrouvre ses lèvres tremblantes. Il n'y arrive pas. Il voudrait pouvoir dire qu'il va bien, mais c'est trop dur. Il ne va pas bien, il le sait. Son poing se serre légèrement sur le drap sous sa paume. Ce n'est que lorsqu'une menotte féminine vient prendre cette main qu'il est soulagé. Un gain de courage et de force soudain. Shion ? Un vague soupire inaudible et incompréhensible. C-c'est toi ? Il lève son autre bras libre étrangement plus légèrement pour essayer de prendre le visage de cette personne présente à son chevet au creux de sa main. T'-étais où ? Sans se préoccuper de la barrière de la langue possible, le japonais s'exprime dans sa langue maternelle, encore trop faible pour réfléchir de manière plus poussée.
Tout est flou. Tout est noir. La respiration semble stabilisée depuis quelques heures. Il est en vie, malgré son état de sommeil. Pourtant, le moniteur auquel il est rattaché semble indiquer que le l'homme inerte depuis 48 heures semble commencer à s'agiter. Le système nerveux réagit, ses doigts s'animent, même si le mouvement semble minime voir presque imperceptible. Son cœur s'affole tandis que tout son corps tremble légèrement dans ce lit d'hôpital.
S'il pense être aveugle à l'instant où il ouvre ses yeux, c'est parce qu'il ne sent pas les bandes qui recouvrent une partie de son visage. Les médecins ont couvert son front par-dessus ses paupières closes. Il faut dire que le coup à la tête qu'il a reçu a bien amoché son visage. Il entrouvre les lèvres pour appeler à l'aide, mais aucun son n'en sort. Il n'arrive pas à articuler, tétanisé par le noir qui l'empêche de voir. Peut-être est-il mort ? Peut-être. Il arrive à peine à bouger la main, sonné par la morphine. Ayant déjà été dans un état similaire, le président Wonsungi est assez conscient pour réaliser qu'il est stone. Cela ne le rassure pas pour autant et n'apaise pas son corps.
Le voilà bercé depuis quelques secondes par l'appareil électronique qui s'anime non loin de son crâne (manquant de lui donner la migraine avec ces bips à espaces réguliers). Takuya a l'impression de s'enfoncer dans ce matelas. Où est-il ? Il tente de voir quelque chose, mais n'y parvient pas, même bouger sa main lui semble impossible.
Un simple mouvement non loin de lui le met en alerte. Il n'est pas seul. Il a réussi à percevoir un léger son. Peut-être a t'on remarqué qu'il bougeait ? De nouveau, il entrouvre ses lèvres tremblantes. Il n'y arrive pas. Il voudrait pouvoir dire qu'il va bien, mais c'est trop dur. Il ne va pas bien, il le sait. Son poing se serre légèrement sur le drap sous sa paume. Ce n'est que lorsqu'une menotte féminine vient prendre cette main qu'il est soulagé. Un gain de courage et de force soudain. Shion ? Un vague soupire inaudible et incompréhensible. C-c'est toi ? Il lève son autre bras libre étrangement plus légèrement pour essayer de prendre le visage de cette personne présente à son chevet au creux de sa main. T'-étais où ? Sans se préoccuper de la barrière de la langue possible, le japonais s'exprime dans sa langue maternelle, encore trop faible pour réfléchir de manière plus poussée.
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Re: C'est flou alors que c'est sans alcool (Event suite) | Lun 9 Mar 2015 - 15:36 Citer EditerSupprimer
Moeko avait simplement refuser de quitter l'hôpital, ayant élue domicile dedans et en faisant face aux docteurs qui voulaient la renvoyer chez elle vu qu'elle avait été soignée. Bien trop d'amis se trouvaient entre les quatre murs de l'hôpital et moeko refusait d'en bouger. ça faisait deux jours. La première nuit, Naoji était mort et logan ainsi que maloe en étaient tout chamboulés. On ne pouvait rien faire de plus que dire qu'on était désolé. La vice présidente connaissait le garnement, comme tout le monde, mais n'en avait pas été si touchée que logan. Il y avait eu d'autres morts, des gens de la fac, des gens de la ville. trop de monde. Moeko avait également cru entendre que d'autres étaient déjà remis sur pieds mais elle ne se focalisaient que sur les choses grave. Assise sur un tabouret, de ceux qui font mal aux fesses quand on y reste trop longtemps, elle regardait Takuya, endormis et inerte dans son lit. Ses cernes étaient monstrueuses et ses cheveux étaient encore en bataille. On lui avait donné quelque chose à manger mais moeko n'y avait pas touchée. Elle refusait également de partir plus d'une heure ou deux. Elle avait fait l'effort de suivre samyong pour récupérer des affaires, et s'étaient changée, peut-être avait-elle dormis un petit peu. Comme si le temps s'était figé dans la douleur, moeko n'arrivait pas à en sortir elle non plus.
Mais ça bouge un tout petit peu dans le lit et moeko écarquille les yeux, elle n'en reviens pas. Elle s'approche et se penche un peu au dessus de lui Takuya? Ses yeux font un aller-retour rapide entre son visage et le reste de son corps, et passe avec douceur sa main dans la sienne, la caressant du pouce. Elle ne comprend rien, n'entend rien, et le souffle court elle pose son autre main sur celle de son ami qui tente de toucher sa joue. Elle le guide jusqu'à celle-ci et appuie en douceur son visage contre sa main. Tout aussi spontanée que lui, elle lui répond en japonais, trop soulagée. J'ai pas bougée de la. Takuya, ça va? Souffle t-elle. Quelle question idiote, bien sur que non que ça va pas. Putain c'que j'ai eu peur... plus jamais dans le coma s'il-te-plait Elle reprend la main levée de son ami et la pose avec douceur dans le lit pour pas qu'il se fatigue bouge pas..
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Re: C'est flou alors que c'est sans alcool (Event suite) | Mar 10 Mar 2015 - 21:11 Citer EditerSupprimer
Le tremblement de terre ne l'avait pas touché, c'était à peine si elle s'en était rendue compte dans son sommeil aussi insensé que celui puisse paraître. Le plus grand choc se trouvait sûrement dans la vision post-apocalyptique qui lui était offerte à son réveil. Au premier battement de cils on jubjote, au second on émerge enfin, au troisième on s'effondre, on hurle au secours. Deux jours enfermé dans l'ignorance la plus totale et on devient fou. L'hôpital l'avait appelé au bout de vingt-quatre heures, l'hésitation qui l'avait prise dura bien quelques secondes, assez pour louper le premier appel. On est toujours hésitant dans ces situations, on est pris d'un réalisme accablant, on est objectif, peut-être trop. On sait que ces appels ne sentent pas la courtoisie, qu'ils ne respirent encore moins les bonnes nouvelles. On ne se réjouie pas de ces appels, on les subit. Elle mit trois heures à le réaliser.
Shion s'acharnait depuis déjà une bonne heure à tenter désespérément de peindre son visage aux couleurs de la vie quand elle se décida enfin à abandonner. C'était une journée aux accents de nuit, triste et solitaire. De ces nuits où on dort seul, où l'on serre son oreiller contre soi pour combler l'absence de quelqu'un et entend des bruits de pas feutrés qui n'appartiennent à personne. Elle se sentait comme spectatrice de son propre film à la pellicule vieillotte et tachée, elle s'observait s'effondrer silencieusement et essuyait timidement ses larmes quand l'histoire tendait à devenir trop mélodramatique. Deux jours à broyer du noir et le monde vous semble usé.
La lumière du jour l'aveugla dans un premier temps, les nuages filtraient les rayons du soleil et adoucissait son mal. Ils étaient son rempart aux bons jours qu'elle se refusait d'imaginer. Elle était devenue un ouragan. Un tourbillon brut de sentiments. La peur l'accablait, l'angoisse la bouffait littéralement de l'intérieur et sa rage viscérale n'arrivait plus à être contenue. Arrivée à l'accueil, elle grogna contre l'hôtesse, s'acharna contre les médecins incapables de lui donner une réponse satisfaisante et entreprit de balader son chagrin jusqu'à la chambre de son frère. Elle renifla le long des couloirs maussades avant d'essuyer sa morve devant des visages familiers. Tant que ça ? Tant de personnes avaient été touchés ? Tant de personnes avaient frôlés la mort ? Elle avait réussi à se conforter dans son égocentrisme et s'y rassurait, elle pensait être la seule à souffrir, comme toutes personnes blessées après tout, on vit dans un monde où on ne se surprenait même plus de notre propre égoïsme, on l'était, c'est tout. Sept milliards de personnes avaient beau peuplé le monde, ils n'étaient que deux dans le sien. Mais ils n'étaient pas un duo unique, ils ne représentaient même pas une masse importante de ce monde. Puis elle était là, elle. Elle et sa silhouette élancée. Elle et ses cheveux de soie. Elle et son sourire rassurant. Elle et la lueur d'espoir qu'elle représentait à l'heure qu'il était pour lui. Silencieusement elle était entrée dans la chambre de son frère, elle en fit tout autant pour en ressortir à sa vue et à celle de sa compagne de chevet. Elle l'entendit l'appeler par son nom. Il la confondait et ça la rendait folle de rage. Elle étouffa quelques sanglots, ravala sa peine, oublia l'acidité de son cœur à cet instant précis. Elle ne pouvait s'empêcher de trembler, son corps ne répondait plus à ses appels. Respire. C'était pourtant anodin comme relation, sa présence n'était pas néfaste à son frère, sa haine envers Moeko n'était pas justifiable, mais elle était à son chevet alors que Shion avait repoussé ce moment jusqu'à le perdre. C'est moi, c'est moi Shion, c'est moi ta sœur, je suis ta raison. Je suis là. Je suis enfin là. Et tu vas bien. Les mots se confondaient dans son esprit et rien ne pouvait retirer cette vision pourtant innocente de son esprit. Elle fini par aspirer et pénétrer de nouveau la pièce exigüe aux murs nacrés de peine. « Je dérange pas ? Ça va ? » Shion regretta immédiatement sa remarque acerbe, tenta vainement de s'excuser par quelques balbutiements et s'assit timidement aux pieds de son frère. « Je sais que j'ai tardé à venir et je m'e- » elle s'arrêta tout bonnement, sa main qui remontait alors vers son torse se stoppa, son inspiration se coupa brusquement dans un hoquet et elle remarqua enfin les bandages. « Mais c'est quoi ce bordel ?! Qu'est ce qui s'est passé ? Takuya, tu m'entends ? Dis moi que tu vas bien... » Elle prit enfin la peine de regarder Moeko et tenta du mieux qu'elle pouvait de suggérer la sympathie dans sa voix « Il va bien ? Tu vas bien ? » s'inquièta-t-elle enfin.
Shion s'acharnait depuis déjà une bonne heure à tenter désespérément de peindre son visage aux couleurs de la vie quand elle se décida enfin à abandonner. C'était une journée aux accents de nuit, triste et solitaire. De ces nuits où on dort seul, où l'on serre son oreiller contre soi pour combler l'absence de quelqu'un et entend des bruits de pas feutrés qui n'appartiennent à personne. Elle se sentait comme spectatrice de son propre film à la pellicule vieillotte et tachée, elle s'observait s'effondrer silencieusement et essuyait timidement ses larmes quand l'histoire tendait à devenir trop mélodramatique. Deux jours à broyer du noir et le monde vous semble usé.
La lumière du jour l'aveugla dans un premier temps, les nuages filtraient les rayons du soleil et adoucissait son mal. Ils étaient son rempart aux bons jours qu'elle se refusait d'imaginer. Elle était devenue un ouragan. Un tourbillon brut de sentiments. La peur l'accablait, l'angoisse la bouffait littéralement de l'intérieur et sa rage viscérale n'arrivait plus à être contenue. Arrivée à l'accueil, elle grogna contre l'hôtesse, s'acharna contre les médecins incapables de lui donner une réponse satisfaisante et entreprit de balader son chagrin jusqu'à la chambre de son frère. Elle renifla le long des couloirs maussades avant d'essuyer sa morve devant des visages familiers. Tant que ça ? Tant de personnes avaient été touchés ? Tant de personnes avaient frôlés la mort ? Elle avait réussi à se conforter dans son égocentrisme et s'y rassurait, elle pensait être la seule à souffrir, comme toutes personnes blessées après tout, on vit dans un monde où on ne se surprenait même plus de notre propre égoïsme, on l'était, c'est tout. Sept milliards de personnes avaient beau peuplé le monde, ils n'étaient que deux dans le sien. Mais ils n'étaient pas un duo unique, ils ne représentaient même pas une masse importante de ce monde. Puis elle était là, elle. Elle et sa silhouette élancée. Elle et ses cheveux de soie. Elle et son sourire rassurant. Elle et la lueur d'espoir qu'elle représentait à l'heure qu'il était pour lui. Silencieusement elle était entrée dans la chambre de son frère, elle en fit tout autant pour en ressortir à sa vue et à celle de sa compagne de chevet. Elle l'entendit l'appeler par son nom. Il la confondait et ça la rendait folle de rage. Elle étouffa quelques sanglots, ravala sa peine, oublia l'acidité de son cœur à cet instant précis. Elle ne pouvait s'empêcher de trembler, son corps ne répondait plus à ses appels. Respire. C'était pourtant anodin comme relation, sa présence n'était pas néfaste à son frère, sa haine envers Moeko n'était pas justifiable, mais elle était à son chevet alors que Shion avait repoussé ce moment jusqu'à le perdre. C'est moi, c'est moi Shion, c'est moi ta sœur, je suis ta raison. Je suis là. Je suis enfin là. Et tu vas bien. Les mots se confondaient dans son esprit et rien ne pouvait retirer cette vision pourtant innocente de son esprit. Elle fini par aspirer et pénétrer de nouveau la pièce exigüe aux murs nacrés de peine. « Je dérange pas ? Ça va ? » Shion regretta immédiatement sa remarque acerbe, tenta vainement de s'excuser par quelques balbutiements et s'assit timidement aux pieds de son frère. « Je sais que j'ai tardé à venir et je m'e- » elle s'arrêta tout bonnement, sa main qui remontait alors vers son torse se stoppa, son inspiration se coupa brusquement dans un hoquet et elle remarqua enfin les bandages. « Mais c'est quoi ce bordel ?! Qu'est ce qui s'est passé ? Takuya, tu m'entends ? Dis moi que tu vas bien... » Elle prit enfin la peine de regarder Moeko et tenta du mieux qu'elle pouvait de suggérer la sympathie dans sa voix « Il va bien ? Tu vas bien ? » s'inquièta-t-elle enfin.
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Re: C'est flou alors que c'est sans alcool (Event suite) | Sam 14 Mar 2015 - 13:49 Citer EditerSupprimer
La voix lui est familière, mais la confusion reste néanmoins trop grande. Ne pas savoir ou il se trouve ou se réveiller de la sorte... Le voilà désormais dans une galaxie lointaine. Trop faible pour parcourir ce visage du bout des doigts, Takuya laisse retomber sa main contre lui lorsque son interlocutrice lui demande de ne pas bouger. Coma ? Combien de temps ? S'il doit rester fort, le brun allongé se pose une multitude de questions. Peut-être n'aura-t-il jamais de réponse claire, alors il opte pour la solution du silence.
Malgré tout, il parvient a sourire. Elle est là. Elle a l'air d'aller bien et le voilà rassuré. S'il souhaite la disputer, la réprimander, il n'en trouve ni la force, ni les mots. T'étais où ? Je me suis inquiété. Il était mort de trouille même à l'idée de voir sa sœur prisonnière des décombres, ou même pire : imaginer la perdre l'avait quelque peu agacé dans ce bureau, si bien qu'il en avait perdu son sang froid quitte à se mettre lui-même en danger. Même s'il a la volonté de lui faire la morale, de s'énerver ou autre, il se contente de pincer ses lèvres. Le silence n'est que trop bon dans ces moments, ces retrouvailles ou la peur englobait la plupart des sentiments.
Etrangement, le silence ne reste pas longtemps, brisé par une autre voix familière qui semble légèrement agacée par cette familiarité et ces gestes envers sa soeur. Pourquoi ? Ce n'est que Shion ? Qu'a-t-il fait de mal ? Il entreouvre la bouche, comme pour se justifier et se ravise. Moeko ? C'est Moeko qui vient d'arriver ? C'est compréhensible alors, Shion et elle ont toujours été comme chien et chat. C'est pas grave. Murmure-t-il légèrement amusé devant les excuses de la vice-présidente. J'imagine que t'étais plutôt occupé avec le dortoir et tout ... Sa voix monte légèrement, petit à petit, mais reste néanmoins étouffé par la panique de son interlocutrice. À l'entendre, on dirait qu'il est dans un sale état. Incapable de sentir la gêne causée par bande qui recouvre ses yeux, son cœur s'affole. Shion est peut-être plus au courant que Moeko, étant donné qu'elle a veillé à son chevet... C'est probablement pour ça qu'elle s'anime aurait devant son président. Probablement. Est-ce qu'il va bien ? On le lui demande. Je sais pas. Lâche-t-il. Parce que même s'il s'inquiète légèrement pour lui, ses pensées s'étaient aussitôt concentrées sur sa moitié. Est-ce que je suis... ? Aveugle ? Demande, en proie à une crise de panique soudaine. L'amusement est retombé si vite à cause de cette angoisse oppressante qui grandit dans son coeur. Comment je vais faire pour... Il marque une pause, réfléchissant un instant. Soit il joue la carte de la franchise, soit il essait de détendre l'atmosphère et rassurer les femmes dans la chambre. Préférant prendre sur lui, ne s'écoutant pas plus que 'habitude, Takuya conclu brièvement. mater le cul de Bo Won ? Il imagine très bien Shion le frapper et un magnifique Facepalm de la part de sa collègue jaune, si bien qu'il ricane bêtement. Ricanement qui déclenche une quinte de toux à lui arracher les poumons. Ca t'apprendra.
Malgré tout, il parvient a sourire. Elle est là. Elle a l'air d'aller bien et le voilà rassuré. S'il souhaite la disputer, la réprimander, il n'en trouve ni la force, ni les mots. T'étais où ? Je me suis inquiété. Il était mort de trouille même à l'idée de voir sa sœur prisonnière des décombres, ou même pire : imaginer la perdre l'avait quelque peu agacé dans ce bureau, si bien qu'il en avait perdu son sang froid quitte à se mettre lui-même en danger. Même s'il a la volonté de lui faire la morale, de s'énerver ou autre, il se contente de pincer ses lèvres. Le silence n'est que trop bon dans ces moments, ces retrouvailles ou la peur englobait la plupart des sentiments.
Etrangement, le silence ne reste pas longtemps, brisé par une autre voix familière qui semble légèrement agacée par cette familiarité et ces gestes envers sa soeur. Pourquoi ? Ce n'est que Shion ? Qu'a-t-il fait de mal ? Il entreouvre la bouche, comme pour se justifier et se ravise. Moeko ? C'est Moeko qui vient d'arriver ? C'est compréhensible alors, Shion et elle ont toujours été comme chien et chat. C'est pas grave. Murmure-t-il légèrement amusé devant les excuses de la vice-présidente. J'imagine que t'étais plutôt occupé avec le dortoir et tout ... Sa voix monte légèrement, petit à petit, mais reste néanmoins étouffé par la panique de son interlocutrice. À l'entendre, on dirait qu'il est dans un sale état. Incapable de sentir la gêne causée par bande qui recouvre ses yeux, son cœur s'affole. Shion est peut-être plus au courant que Moeko, étant donné qu'elle a veillé à son chevet... C'est probablement pour ça qu'elle s'anime aurait devant son président. Probablement. Est-ce qu'il va bien ? On le lui demande. Je sais pas. Lâche-t-il. Parce que même s'il s'inquiète légèrement pour lui, ses pensées s'étaient aussitôt concentrées sur sa moitié. Est-ce que je suis... ? Aveugle ? Demande, en proie à une crise de panique soudaine. L'amusement est retombé si vite à cause de cette angoisse oppressante qui grandit dans son coeur. Comment je vais faire pour... Il marque une pause, réfléchissant un instant. Soit il joue la carte de la franchise, soit il essait de détendre l'atmosphère et rassurer les femmes dans la chambre. Préférant prendre sur lui, ne s'écoutant pas plus que 'habitude, Takuya conclu brièvement. mater le cul de Bo Won ? Il imagine très bien Shion le frapper et un magnifique Facepalm de la part de sa collègue jaune, si bien qu'il ricane bêtement. Ricanement qui déclenche une quinte de toux à lui arracher les poumons. Ca t'apprendra.
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Re: C'est flou alors que c'est sans alcool (Event suite) | Mer 25 Mar 2015 - 23:18 Citer EditerSupprimer
Moeko couvait son ami du regard, et si elle n’avait pas pris le temps d’inspirer longtemps pour garder son calme et ne pas l’accabler de question, elle sursauta à la voix de Shion derrière elle. Elle ne l’avait ni entendu arriver ni marcher jusqu’au lit. Leur regard se croisèrent et moeko, surprise, n’avait même pas la force de pincer les lèvre ou froncer les sourcils pour marquer son mécontentement. La juemlle de Takuya n’avait pas mis les pieds à l’hopital des trois jours ou son frère jumeau –sa vie- était en danger. Moeko la suivit donc du regard en silence, refusant de commencer à se chamailler avec elle. Trop fatiguée et bien trop occupée par Takuya, elle regard néanmoins bizarrement son ami lorsqu’il cita son prénom tout en regardant dans la direction de Shion. Elle mit quelques secondes à comprendre qu’ils les confondaient et qu’il était persuadé d’avoir eu Shion à son chevet depuis toujours. La belle se retrouva en situation inconfortable parce qu’elle ne voulait en aucun cas prendre la place de Shion. Elle côtoyait assez Takuya pour savoir que sa jumelle était toute sa vie. Moeko couvait son président du regard et refusait de lâcher son bras qu’elle caressait du pouce, bien plus calme que la Katô. « non, t’es pas aveugle… tu as eu une méchante fracture du crâne et t’es ouvert juste au dessus de l’arcade et sous l’œil. T’as eu de la chance. » Elle parlait d’une voix calme mais surtout épuisée. Maintenant qu’il était réveillé, c’est comme si enfin elle pouvait se détendre un peu. Moeko releva les yeux vers Shion et esquissa un léger sourire. Elle notait les efforts que faisait la jumelle pour la tolérer. « oui, ça va. » prit-elle néanmoins le temps de répondre avant que Takuya ne se remettes à parler. Moeko l’écouta avec attention, son cœur se serrant en imaginant tout ce que son ami ne pourrait plus faire si… la fin de sa phrase eu l’effet d’une bombe dans le cœur de Moeko, mais qui eu comme cause de la faire pouffer de rire et pincer la peau qu’elle avait sous les doigts en baragouinant un « pauvre con ». Il tousse néanmoins et Moeko se lève immédiatement pour aller au lavabo lui servir un verre d’eau. Elle revint avec ce dernier et s’approcha du visage de Takuya, posa sa main libre sur son épaule « relève toi, doucement… tiens, bois. » dit-elle en lui glissant le verre au bord des lèvres. Elle le fit boire avant de reposer le verre sur le chevet et releva discrètement les yeux vers Shion qui avait clairement du mal à rester calme. Pour occuper le silence, Moeko se racla la gorge et resta debout, croisant les bras après avoir dégagée son visage de ses cheveux. « Mh, Je vais prévenir le médecin que tu es réveillé… j’te laisse avec Shion. » glissa t-elle délicatement avant de se contenir pour ne pas venir l’embrasser sur le front. Moeko tourna alors les talons pour et sortis de la pièce pour laisser aux jumeaux l’intimité dont ils avaient besoin, et laissa par la même occasion Shion lui expliquer qu’elle était Shion et pas… moeko.
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Re: C'est flou alors que c'est sans alcool (Event suite) | Lun 6 Avr 2015 - 20:22 Citer EditerSupprimer
Et le monde lui semblait encore plus sombre qu'un soir d'apocalypse. Le chant des quatre éléments raisonnaient doucement dans son esprit, la douce musique la perdait, la sérénité qu'elle avait pu connaître avant cet incident avait été détruite en une fraction de seconde. Elle planait sur un air de haine, sur un air maussade et triste qui l'illusionnait quant à la situation, qui l'illusionnait quant à son état, celui de son frère, celui de Moeko, celui des victimes de cet hôpital, des victimes du monde. Elle se sentait terriblement coupable, égoïste. Tant pour la peine qu'elle n'avait pas su déceler auparavant que celle qu'elle ressentait aujourd'hui, parce qu'elle semblait plus peiné par la confusion de son frère que par sa souffrance physique. Elle se sentait imploser, exploser, elle était aliéné, hors d'elle même. Le séisme était bel et bien réel, le tremblement de terre était présent en elle pourtant elle avait su se calmer, se modérer en se plaçant comme extérieure à elle même. Elle s'observait paniquer à la vue des bandages, râler à la bafouille de Takuya, s'exaspérer de la présence de la vice présidente tout en conservant une neutralité intérieure absolue presque effrayante qui s'opposait à ce qu'elle pouvait laisser entrevoir. Et pourtant, paradoxalement elle se sentait bouillir de l'intérieur, elle oscillait violemment entre tiédeur et fureur, à ne plus savoir quoi en faire. Comment l'avait-il appelé ? Moeko ? Soit, si tel était son vouloir, elle serait Moeko. S'il le lui demandait, elle endosserait n'importe quel rôle ne serait-ce que pour le satisfaire, ce qui pourtant n'empêcha pas un ricanement hypocrite et nerveux de lui échapper. C'était un rire gênant, nerveux, étouffé et étouffant, de ceux que l'on a aux entretiens d'embauche, de ceux qui explosent aux oraisons funèbres et font rage à la messe du dimanche. Et pourtant il n'y avait rien d'hilarant là dedans, c'était plutôt fâcheux et ça opposait les deux jeunes femmes encore une fois. Ça abaissait Shion et plaçait Moeko au dessus d'elle. Cette dernière tentait pourtant de faire son mieux, elle semblait se retenir et se contenir comme elle le pouvait, elle tentait de ne pas entraver la relation pourtant ambigüe des jumeaux, encore plus aujourd'hui. Mais ça ne faisait qu'aggraver les choses dans son esprit, souvent bien étroit quand il s'agissait de Takuya, une part d'elle la poussait tant bien que mal à agir avec raison, à être rationnelle et adroite avec sa grande rivale, tandis qu'une autre lui hurlait et la urgeait d'envenimer le tout, à se comporter comme la petite peste qu'elle avait toujours été intérieurement, à agir comme la sœur protectrice et envahissante. Et rien ne pouvait l'empêcher au final, rien ne pouvait l'empêcher d'adresser des remarques acerbes à la Wonsu. « Mais oui Shion... C'est admirable que tu sois restée là tout ce temps. » Elle pouffa et retira lentement ses mains, se courbant légèrement, le menton haut et les mains placées religieusement sur ses cuisses presque nues à peine cachée par son short. La blague tentée par son frère ne l'amusait pas, pourtant elle se força à ricaner doucement pour lui faire plaisir qu'importe s'il ne reconnaitrait pas son rire comme le sien. Si seulement il arrivait à l'entendre sous sa quinte de toux, toux qui fit grincer et serrer des dents la jeune japonaise alors que Moeko l'aidait comme elle le pouvait. La honte flottait doucement dans son esprit, peut-être devait-elle arrêter ce petit jeu malsain, mais c'était contre elle, ce n'était pas elle qui y jouait. Elle ne le décidait pas, elle n'était que la spectatrice de sa propre connerie.
Alors que Moeko expliquait patiemment à son frère ce qui lui était visiblement arrivé, Shion gardait la tête timidement baissée et visitait la chambre du regard, des chaises, aux magazines en passant par l'analyse critique des murs blancs qui décoraient la chambre. Tout ce qui pouvait se trouver loin de son visage balafré, de sa voix sensiblement meurtri et de ses yeux bandés. Silencieusement elle remercia Moeko d'être présente aujourd'hui, sans elle, elle n'aurait sûrement pas réussi à rester dans cette chambre bien longtemps. Elle s'était battue contre elle-même pour y pénétrer, et avait à faire face à un tout aussi grand combat intérieur pour y rester. La conversation qu'entrenaient les deux wonsungi raisonnaient faiblement dans son esprit, quand elle vit les souliers de la jeune femme glisser vers la porte. « Qu'est ce que tu fais ? Tu vas où? » Elle releva furtivement la tête et la supplia du regard de rester alors qu'elle était déjà dehors. Merde. Le regarder lui était impossible, elle était incapable de bouger ne serait-ce que ses doigts pour attraper ceux de son frère. Elle resta silencieuse un instant. « Bon... Je... Je ne sais pas trop quoi dire. » bafouilla-t-elle entre deux toussotements. « Tu dois avoir grand besoin de repos j'imagine. Je ferais sûrement mieux de te laisser te reposer un peu. » En bondissant brusquement hors du lit, elle glissa légèrement et se rattrapa sur la jambe de son frère qu'elle s'empressa de lâcher presque dégoûtée par ce geste. « Oh merde ! Je suis désolée. Je voulais pas te faire mal Taku, je te jure ! Putain quelle conne ! Je vais chercher quelqu'un, je reviens, je te le promets. » Shion parlait d'un ton paniquée, sans aucune conviction et ne semblait sûrement pas encline à respecter sa promesse, aussi moindre soit-elle.
Alors que Moeko expliquait patiemment à son frère ce qui lui était visiblement arrivé, Shion gardait la tête timidement baissée et visitait la chambre du regard, des chaises, aux magazines en passant par l'analyse critique des murs blancs qui décoraient la chambre. Tout ce qui pouvait se trouver loin de son visage balafré, de sa voix sensiblement meurtri et de ses yeux bandés. Silencieusement elle remercia Moeko d'être présente aujourd'hui, sans elle, elle n'aurait sûrement pas réussi à rester dans cette chambre bien longtemps. Elle s'était battue contre elle-même pour y pénétrer, et avait à faire face à un tout aussi grand combat intérieur pour y rester. La conversation qu'entrenaient les deux wonsungi raisonnaient faiblement dans son esprit, quand elle vit les souliers de la jeune femme glisser vers la porte. « Qu'est ce que tu fais ? Tu vas où? » Elle releva furtivement la tête et la supplia du regard de rester alors qu'elle était déjà dehors. Merde. Le regarder lui était impossible, elle était incapable de bouger ne serait-ce que ses doigts pour attraper ceux de son frère. Elle resta silencieuse un instant. « Bon... Je... Je ne sais pas trop quoi dire. » bafouilla-t-elle entre deux toussotements. « Tu dois avoir grand besoin de repos j'imagine. Je ferais sûrement mieux de te laisser te reposer un peu. » En bondissant brusquement hors du lit, elle glissa légèrement et se rattrapa sur la jambe de son frère qu'elle s'empressa de lâcher presque dégoûtée par ce geste. « Oh merde ! Je suis désolée. Je voulais pas te faire mal Taku, je te jure ! Putain quelle conne ! Je vais chercher quelqu'un, je reviens, je te le promets. » Shion parlait d'un ton paniquée, sans aucune conviction et ne semblait sûrement pas encline à respecter sa promesse, aussi moindre soit-elle.
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