Faut la bouger l'anatomie ! ✖ Kyaz
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Faut la bouger l'anatomie ! ✖ Kyaz | Jeu 12 Mar - 19:29 Citer EditerSupprimer
We like to ? MOVE IT !
▼ Les bras croisés sous son menton, le syrien grimaçait pour la énième fois en réprimant le couinement qui naissait au creux de sa gorge. Il n'était pas tant douillet, ou alors pouvait-il simplement prétendre sans exagération avoir connu pire, mais la sensation d'une aiguille marquant sa peau le rendait plus sensible encore qu'à l'ordinaire. Cette crainte perpétuelle de l'embout pointu avait la particularité d'être obsessionnelle et de le plonger dans tous ses états, notamment les mauvais. Ce, quand bien même il pouvait s'agir de son meilleur ami pour manipulateur. Il ne craignait ni le raté, ni le manque d'expérience, ni même une crise soudaine en cause de la maladie du pyobeom : ce dernier avait toute sa confiance et Taz était intimement persuadé que parce qu'il s'agissait de lui, le tatouage ambitieux qu'il venait d'achever à l'instant n'en serait que plus beau. Lui qui craignait son corps autant qu'il en était débecté posait par l'encre son désir d'immortaliser un événement ayant marqué un tournant dans sa vie tempétueuse. Qu'importe la rudesse qu'imposait désormais le fait de l'assumer, le garçon était profondément ému et heureux de signer à un endroit si intime. « |
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Re: Faut la bouger l'anatomie ! ✖ Kyaz | Sam 14 Mar - 3:15 Citer EditerSupprimer
Tenue +
Encore quelques petites retouches et il sera terminé. Je suis concentré, à la fois nerveux et sûr de moi, en train de marquer la peau de mon meilleur ami de façon définitive. Aussi fier que gêné à l'idée qu'il m'ait confié cette tâche à moi plutôt qu'à un professionnel. Bien sur je ne doute pas de sa confiance en moi, mais cela n'en est pas moins plaisant d'avoir l'honneur d'être celui qui lui fera son premier tatouage. Alors je m'applique, observe d'un oeil assidu les pigments noirs colorer sa chair pâle, veillant à ce que tout soit parfait jusque dans les moindres petits détails tout en essayant d'être assez rapide. En effet si pour moi le son de la machine est apaisant, j'entends bien les plaintes silencieuses de mon ami et je sais très bien à quel genre de douleur il est confronté. Alors je fais de mon mieux pour marier précision et vitesse pour rendre cette épreuve moins difficile pour lui. Malgré mon caractère encore parfois enfantin et mon immaturité, je sais faire preuve d'une grande concentration lorsque cela est nécessaire et à l'heure actuelle toute mon attention était centrée sur les dernières finitions que je termine enfin en soupirant. J'essuie les dernières tâches d'encre qui commençaient déjà à sécher sur sa peau et observe satisfait mon travail. La voix de Tasyr achève de me sortir de mes pensées et je lui souris, même s'il ne peut pas me voir. « Laisse moi juste le temps de bien nettoyer et ce sera fini, ça va t'as pas trop mal ? » Je termine en m'assurant que son épiderme ne soit pas trop gonflé avant d'attraper la bouteille qu'il me tend, levant les yeux au ciel en remarquant le peu de liquide encore présent dedans avant de bien vite la vider entièrement. Nous savons tous les deux qu'il m'est interdit de consommer d'alcool, mais qu'importe. Lorsque nous sommes tous les deux, plus aucune barrière ou limite n'existe. Hier était le début, demain sera peut-être la fin, mais quelque part entre les deux, nous sommes devenus les meilleurs amis du monde
Mes plus grosses bêtises, c'est avec mon meilleur ami qu'elles sont arrivées, et je n'en regrette pas une seule, n'en considère aucune comme une erreur tout simplement parce que je les ai vécues avec lui. C'est avec cette même personne que je viens de tatouer que j'ai découvert la Corée, l'Université et tout ce qu'il était possible de faire une fois éloigné de l'autorité parentale. Alors lorsqu'il reprend la parole, je me contente de rire légèrement, amusé par ses mots. C'est tellement vrai, nous avons survécu à beaucoup de choses, nous n'étions plus à faire attention à la quantité d'alcool que l'on pouvait boire ni même dans quelles situations nous le faisions. « Demain hein ? J'ai déjà entendu ça je crois..» C'était plus une moquerie d'un reproche. Nous savons tous les deux que même en essayant de prendre de bonnes résolutions, nous ne changerions pas, à quoi bon après tout ? Je détache un instant mon attention de lui pour nettoyer et ranger tout le matériel emprunté au salon après avoir retiré mes gants. Il faut que tout soit en parfait état et si je m'affaire à les essuyer avec autant d'assiduité, ce n'est pas seulement pour que mon patron remarque quelque chose, mais surtout parce que l'hygiène doit toujours être irréprochable dans ce métier, ce n'est pas une chose à prendre à la légère. Je finis par relever la tête au bout de quelques secondes, posant mon regard sur ses pupilles dilatées me fixant et lui souris; expression qui croît à la suite de sa question rhétorique, et je m'avance vers lui pour ébouriffer ses cheveux déjà en bataille. « Je sais mon Tazouille, alors vas y dis moi ce que tu veux. » Je le connais par coeur, plus qu'il ne se connaît lui même à vrai dire. Alors je sais que son petit élan d'affection cache quelque chose, quelque chose que de toute façon je finirais par lui céder. Après tout, comment lui refuser quoi que ce soit ?
« Tu la bouge joli, gentil pas trop poli ! »
Feat. #Kyaz
Tenue +
Encore quelques petites retouches et il sera terminé. Je suis concentré, à la fois nerveux et sûr de moi, en train de marquer la peau de mon meilleur ami de façon définitive. Aussi fier que gêné à l'idée qu'il m'ait confié cette tâche à moi plutôt qu'à un professionnel. Bien sur je ne doute pas de sa confiance en moi, mais cela n'en est pas moins plaisant d'avoir l'honneur d'être celui qui lui fera son premier tatouage. Alors je m'applique, observe d'un oeil assidu les pigments noirs colorer sa chair pâle, veillant à ce que tout soit parfait jusque dans les moindres petits détails tout en essayant d'être assez rapide. En effet si pour moi le son de la machine est apaisant, j'entends bien les plaintes silencieuses de mon ami et je sais très bien à quel genre de douleur il est confronté. Alors je fais de mon mieux pour marier précision et vitesse pour rendre cette épreuve moins difficile pour lui. Malgré mon caractère encore parfois enfantin et mon immaturité, je sais faire preuve d'une grande concentration lorsque cela est nécessaire et à l'heure actuelle toute mon attention était centrée sur les dernières finitions que je termine enfin en soupirant. J'essuie les dernières tâches d'encre qui commençaient déjà à sécher sur sa peau et observe satisfait mon travail. La voix de Tasyr achève de me sortir de mes pensées et je lui souris, même s'il ne peut pas me voir. « Laisse moi juste le temps de bien nettoyer et ce sera fini, ça va t'as pas trop mal ? » Je termine en m'assurant que son épiderme ne soit pas trop gonflé avant d'attraper la bouteille qu'il me tend, levant les yeux au ciel en remarquant le peu de liquide encore présent dedans avant de bien vite la vider entièrement. Nous savons tous les deux qu'il m'est interdit de consommer d'alcool, mais qu'importe. Lorsque nous sommes tous les deux, plus aucune barrière ou limite n'existe. Hier était le début, demain sera peut-être la fin, mais quelque part entre les deux, nous sommes devenus les meilleurs amis du monde
Mes plus grosses bêtises, c'est avec mon meilleur ami qu'elles sont arrivées, et je n'en regrette pas une seule, n'en considère aucune comme une erreur tout simplement parce que je les ai vécues avec lui. C'est avec cette même personne que je viens de tatouer que j'ai découvert la Corée, l'Université et tout ce qu'il était possible de faire une fois éloigné de l'autorité parentale. Alors lorsqu'il reprend la parole, je me contente de rire légèrement, amusé par ses mots. C'est tellement vrai, nous avons survécu à beaucoup de choses, nous n'étions plus à faire attention à la quantité d'alcool que l'on pouvait boire ni même dans quelles situations nous le faisions. « Demain hein ? J'ai déjà entendu ça je crois..» C'était plus une moquerie d'un reproche. Nous savons tous les deux que même en essayant de prendre de bonnes résolutions, nous ne changerions pas, à quoi bon après tout ? Je détache un instant mon attention de lui pour nettoyer et ranger tout le matériel emprunté au salon après avoir retiré mes gants. Il faut que tout soit en parfait état et si je m'affaire à les essuyer avec autant d'assiduité, ce n'est pas seulement pour que mon patron remarque quelque chose, mais surtout parce que l'hygiène doit toujours être irréprochable dans ce métier, ce n'est pas une chose à prendre à la légère. Je finis par relever la tête au bout de quelques secondes, posant mon regard sur ses pupilles dilatées me fixant et lui souris; expression qui croît à la suite de sa question rhétorique, et je m'avance vers lui pour ébouriffer ses cheveux déjà en bataille. « Je sais mon Tazouille, alors vas y dis moi ce que tu veux. » Je le connais par coeur, plus qu'il ne se connaît lui même à vrai dire. Alors je sais que son petit élan d'affection cache quelque chose, quelque chose que de toute façon je finirais par lui céder. Après tout, comment lui refuser quoi que ce soit ?