L'année scolaire se terminait enfin. Oh plus grand des bonheurs, mon dur travail fut récompensé. J'avais pris l'occasion pour aller fêter ça avec ma famille le temps d'un petit séjour d'une semaine à Busan, ma joie se devait d'être partager et il fallait bien que mon absence à leurs côtés durant tout ce temps soit bien justifié. Avant mon retour à l'université j'avais en projet de rendre visite à Ian aussi. Durant mon court voyage j'avais trouvé un petit cadeau pour lui. A quand remontait la dernière fois que je l'avais vu ? Trop longtemps à mon goût, si je devais essayer de m'en rappeler.  « Quelle piètre petite-amie je fais quand même » me dis-je en riant doucement. J'en profitais pour lui envoyer un message avant de décider que cette journée serait consacrée à mon chéri.

Notre relation était particulière, mais même si certains pouvaient trouver cela choquant ou perturbant, cette relation dans l'immédiat me plaisait. Aucun vrai engagement mais je ne manquais pas d'affection, ni  de tendresse et encore moins de cette chose dont les femmes étaient accro et qui les rendaient complètement folle mais qui n'osaient pas toujours se l'avouer. La relation parfaite pratiquement.
Un petit jogging matinal et une petite douche comme à l'habitude puis j'enfilais de quoi ne pas avoir trop froid aujourd'hui. Le temps me semblait encore douteux et j'avais horreur d'être malade. A la suite je me dirigeai chez le dit petit-ami en faisant une halte dans un café.

Je soulevais le tapis pour récupérer la clé et pénétrais à l'intérieur. Avait-il travailler la veille ? Oh qu'importe ma venue ne pouvait faire que plaisir, j'apportais joie et bonheur partout où j'allais. Je prenais garde à vérifier les chaussures présentes voir si par hasard Ian n'avait pas déjà de la visite tout en déposant les miennes. Pour l'instant je n'avais rien à signaler.
Je m'installais à ma guise comme j'en avais pris l'habitude, c'était plus comme une seconde maison ici si on en oubliait la maison familiale.

Je déposais mes pâtisseries et les boissons qui les accompagnaient encore chaudes à côté du lit au niveau de son visage pour que l'action ne soit pas trop longue quand il faudrait les récupérer puis dans la plus grande douceur me glissais sous les couvertures et me plaçais au dessus de lui. Un soupir de satisfaction j'échappais de mes lèvres une fois installée. J'avais ce sentiment étrange d'être dépendante quand j'étais en sa présence et pourtant je savais pertinemment que je ne l'étais pas. Même s'il avait pratiquement tout de l'homme idéal je gardais en mémoire que tout pouvait changer du jour au lendemain, lorsqu'on trouverait tout deux vraiment l'amour.
Enfin je faisais au mieux pour ne pas penser à ce détail, c'était le petit ami rêvé et j'étais une chanceuse de pouvoir m'en vanter.
Mes doigts glissaient sur sa peau chaude tout en lui glissant quelques bisous dans le cou.
« Livraison du petit-déj’. » murmurai-je à son oreille avant de déposer une bise sur sa joue. Sans trop changer de position je me redressais pour attraper mon sachet et énumérer le contenu de mes achats sortant tout droit du café de mes parents.
« J'espère que tu n'avais rien de prévue d'important aujourd'hui parce que je compte passer ma journée à tes basques. Et je t'ai acheté un cadeau aussi ! » Je n'étais pas encore d'humeur à être une chieuse donc je pouvais prédire une bonne journée pour le moment.