Je me suis bien préparé, j'étais habillé tout en noir pour cette mission. D'ailleurs, j'ai un partenaire qui n'est autre que Yoon In Ha. J'espère qu'il est barge parce que je ne veux pas être tendre. Je regarde mon téléphone portable pour voir l'heure et en levant la tête, je remarque le signal de notre président. On va pouvoir passer aux choses sérieux puisque le courant est coupé. Je me mets en mode Altaïr, discrétion si vous préférez et on s'infiltre par derrière. J'avais le matériel pour foutre un gros bordel, peinture fluorescente, c'est celle qui brille la nuit, mais qu'on ne voit pas le jour. Je pose le sceau de peinture et je l'ouvre délicatement pour ne pas faire de bruit. Je prends un pinceau et le trempe dans la peinture. « Va faire ce que t'as à faire, je viens t'aider tout à l'heure, je vais faire de ce dortoir une oeuvre d'art. » murmurai-je avant d'avoir mon sourire sadique. Je commence à dessiner la partie intime de l'homme avec un peu de sperme qui sort légèrement de l'urètre et à côté, je dessine une chatte qui a ses règles, mais vu la couleur, on dirait de la pisse. Je m'amuse dessiner ces choses-là sur les murs puis je retourne près de In Ha qui était dans les douches. « Je décore les douches ou je t'aide à faire des crasses ? » murmurai-je.

La clope coincée derrière son oreille, Shin s'amuse avec la flammèche de son briquet, adossé à un mur du dortoir. À l'affut du moindre bruit, il attend l'arrivée des jaunes avec impatience ; ses phalanges le démangent, à vrai dire, tant il n'a pas frappé quelqu'un depuis un moment. Cogner sur les singes, c'est tellement plus plaisant, ça peut même vous remonter le moral d'un coup. Quand la coupure de courant survient, Shin fait craquer son cou et range son briquet : la contrattaque peut commencer. Il ne rejoint pas les renards restés dans le salon, il a le rôle d'éclaireur dans cette guerre et de fait, il vadrouille dans les couloirs, à pas de loup – tellement inhabituel de sa part de faire preuve d'autant de discrétion. La batte de baseball sous son bras, son regard onyx parcourt les environs et se fixe sur une silhouette qu'il voit ouvrir un pot de peinture. De là où il se trouve, Shin ne peut distinguer vraiment ce que l'envahisseur griffonne sur les murs. Mais il ne le loupe pas des yeux. Pourtant, il ne l'attaque pas tout de suite, se faire un seul jaune, c'est pour les tapettes – lui, il veut en frire plusieurs d'un coup. Il observe l'envahisseur durant de longues minutes et quand celui-ci reprend ses affaires pour vagabonder dans les couloirs, Shin reprend la marche, toujours aussi discrètement. Il a l'air d'un véritable prédateur, avec son regard dérangeant – tel un renard qui s'attaque à un poulailler. L'envahisseur rejoint un autre envahisseur, les deux s'engouffrent dans leur salle de bains commune. « Redécore, va-y, les murs sont trop blancs à mon goût ! » Baragouine le deuxième qui semble être beaucoup trop joyeux pour son propre bien, ça donne envie à Shin de gommer son foutu sourire. D'un geste rapide, Shin s'empare du pot de peinture qu'ils ont laissé par terre et les prend par surprise en renversant la moitié du contenu sur le premier envahisseur, et l'autre moitié sur monsieur-sourire. « Bon, je commence par lequel en premier ? » Demande-t-il en jouant avec sa batte.

Je ferme les yeux tout en réalisant qu'un connard nous avait grillé. Il me verse la peinture sur la gueule. Aish, mon pauvre, je crois que tu vas te prendre un putain de balais dans le cul. « Bon, je crois qu'on peut parler fort » dis-je en parlant à In Ha et en ouvrant les yeux. J'avoue que je suis heureux qu'un gumiho nous a capté. Je me retourne et je le regarde de haut-en-bas. « Tu attaques par derrière comme un lâche ! Enfin, tu me diras, les gumiho sont tous des lâches. Tu avais peur de venir me jeter le pot de peinture en face ? » je regarde la batte que tenait le bleu puis je me remets à parler. « Oh, mais tu vas te faire mal avec ce jouet. Il pourrait se retrouver dans ton cul en deux secondes mon petit. » La provocation, c'est dans mes cordes. Je provoque, il fonce sans réfléchir et il se fera péter la tronche comme une vieille daube. Il veut faire son malin avec une batte, alors on va voir s'il va craquer. Je regarde le wonsungi d'un air de dire de continuer ce qu'il à faire. N'empêche, je me demande comment il a fait pour venir jusqu'ici sans voir, il est intelligent ce mec. Je sors mon membre puis je commence à pisser sur les pieds de Shin (au calme t'as vu) « Oups.. Envie pressante. » dis-je en rangeant mon membre et en fermant ma braguette puis je repris. « Si tu veux te battre, je te conseille de poser ta batte. Je n'ai pas envie de me battre avec une cagole qui se croit puissant avec une arme, mais si tu veux venir me frapper avec, tu perdras. Je te conseille vivement de partir. » Je suis arrogant, c'est certain, mais je n'ai pas peur de ce mec. S'il veut vraiment faire un combat, il va être servi. Je suis sûr que Takuya serait fier de moi, en me voyant comme ça.

Je dévisageais les deux gringalets qui se tenaient devant moi, sans perdre mon sourire arrogant. C’était qu’il était presque marrant le petit là. « Un lache qui vous attaque par derrière ? Ce n’est pas ma méthode en temps normal, mais j’ai cru comprendre que c’était la seule chose que vous compreniez. » Je fis tourner ma batte sur elle-même, ne sachant qu’en faire. « C’est vous qui vous introduisez dans un dortoir qui n’est pas le vôtre en pleine nuit, après tout, je ne fais que me mettre à niveau de mes adversaires. » Si on pouvait appeler cela comme ca. Je regardais ma batte l’air surpris. Cétait vrai que ca pouvait faire mal comme jouet, « Mais ce n’est pas moi qui prend en temps normal. » Je redressais la tête comme si je me surprenais moi-même. « Oups, ai-je dis ca tout haut ? » Il y aurait eu une époque, j’aurais foncé sans réfléchir, frappant de mon arme à tout va, mais aujourd’hui, j’étais plus calme, plus posé. Enfin, c’était ce que Bobae m’avait expliqué. Apres tout, j’avais perdu la mémoire dans le tremblement de terre et je ne me souvenais plus de grand-chose. Et cette nouvelle personne que j’étais, avait l’art de me surprendre encore de temps à autre, mais bref. Il n’y avait plus que les faits qui comptaient maintenant. Je le voyais sortir son intimité à la vue de tous pour gentiment venir me pisser sur les pieds. Je le regardais faire sans bouger, penchant la tête sur le côté, tout en levant un sourcil amusé. « Sérieusement, mec ? T’as rien trouvé de mieux que de me pisser dessus ? » je portais mon attention un bref instant sur le chiwawa qui aboyait derrière le jaune. Il se croyait où ? Sur meetic ? Je n’avais aucune envie de faire sa connaissance pour ma part. Ca ne m’intéressait pas. Et, lui, encore moins. Le plus intéressant avait l’air d’être ce Sam, mais le coup de la pisse était seulement digne d’un enfant de dix ans. Et j’avais passé l’âge depuis longtemps. Si son trippe était jouer avec la pisse et bien, on allait faire avec. Je jetais ma batte sur le sol, me disant qu’elle ne me servirait plus à grand-chose. Puis, je m’abaissais, tendant ma main vers la flaque jaune qui luisait sur le sol à mes pieds. J’y trempais mes doigts avant de les porter à mes lèvres et de les badigeonner généreusement du liquide. Je me relevais, lançant un regard provocateur au macaque. « J’espère que tu aimes les papouilles. » Et sans prévenir, j’attrapais l’arrière de sa nuque d’une main, l’attirais vers mon visage, et sans aucune hésitation lui roulais une pelle. Une fois terminé, je reculais d’un pas à bout de souffle. « Alors ? T’as aimé le gout de ta pisse ? » Je ris avant de jeter un coup d’œil en arrière. « Vous comptez rester planquer longtemps les deux fouineurs à l’arrière ? » Le pistage, c’était mon truc. Si je ne savais pas voir quelqu’un qui me suivait, c’était un comble.

J'aime bien ce gumiho, il tient tête. Je fais un sourire complètement sadique lorsqu'il m'embrasse avec ma pisse. « J'aime ? Ca donne des protéines, tu regardes les documentaires ? Alors, je t'en remercie. Je pourrais même bouffer de la merde, ça ne m'empêchera pas de te péter ta petite gueule. » lançai-je froidement en m'essuyant la bouche. D'un coup, il demande à des personnes de sortir. Il m'impressionne ce mec et là je vois un vert qui débarque en gueulant " waza ". Qu'est-ce qu'il fout là celui-là ? Il a réussi a assommer mon partenaire. « Quel faiblard ce mec. » dis-je en soupirant et en reprenant. « Bon. Le requin à la con. C'est entre moi et le gumiho, alors viole In Ha si tu as envie, mais viens pas nous faire chier. » lançai-je calmement. Je recule légèrement en laissant le jeune homme au sol. J'en ai rien à foutre de ce vert puisque celui qui m'intéresse n'est autre que le bleu. Je ne panique pas parce qu'ils ne me font pas peur, mais le pire dans tout c'est le sango qui attaque comme une gonzesse, en même temps, ils ont cette réputation d'être des tapettes dans cette fraternité. Il faut attendre que l'autre débile se réveille pour pouvoir se barrer en attendant je vais tenter d'occuper le mec en face de moi. « Ne t'inquiète pas, j'en ai rien à foutre du sango, c'est entre toi et moi. » lançai-je en lui foutant une droite puis une deuxième. In Ha, je compte sur toi pour que tu te réveilles le plus vite possible sinon ça ne sera pas un sango ou un gumiho qui te cassera la gueule, mais ça sera moi ! Ouais, je ne vais pas me barrer comme un lâche, je vais t'attendre.