❥  we're stand in pouring rain •

Je sens la porte céder sous notre poids, Mikan l’ouvre et on s’engouffre dedans. J’en perds presque l’équilibre. Je réalise, une fois plongée dans le noir, que Mikan ne renoncera pas. Elle ne partira pas. Elle ne reculera pas. Aussi étrange que ça puisse paraitre elle le veut. Non, elle me veut. Elle me veut moi. Pas un mec pour un soir, pas un mec minable qui sort dont ne sait où, non elle me veut moi, son meilleur ami … Mais il n’y a rien d’amical dans la façon dont je la regarde, dont je lorgne sur sa poitrine si rebondie dans ce soutient gorge en dentelle. Il n’y a rien plus rien d’amical dans ce que ressent mon corps. Putain j’ai envie d’elle, j’ai envie de sexe, mais de sexe avec elle. Je nous imagine déjà bouger l’un contre l’autre, unis comme on ne l’a jamais été. Je nous imagine faire l’amour dans ce grand lit qui n’attendait que nous. Un lit baldaquin en plus. Quoi de mieux pour ma princesse ? Tout devient érotique chez elle. La façon dont ses mèches de cheveux se coincent à la commissure de ses lèvres, la façon dont les perles de sueurs glissent lentement sur son front, son souffle irrégulier qu’elle ne semble pas vouloir retrouver. Sa bouche entr’ouverte va me hanter longtemps … très longtemps, assez pour que je me focalise dessus chaque fois que je vais la revoir. Elles sont si rouge, rouge rubis, que je peux les voir dans la pénombre de la pièce seulement éclairé par la lumière de la lune dehors. Les basses de la musique nous parvient dans des battements sourds. Ou alors est-ce celui de mon cœur qui se perd. Tous les sons me semblent décuplés. Le bruit de son jean quand elle marche, le loquet de la serrure qu’elle ferme à clé. Putain, ça marche un frisson de la voir faire ça, comme au ralentit elle se tourne vers moi, son regard de tigresse, un regard que je ne lui connaissais pas … et j’aime à croire que personne ne l’a jamais vu. Que je suis le seul à qui elle l’a adressé. Le seul qui l’ai jamais mit dans cet état jusqu’à aujourd’hui … j’ai envie de la rendre dingue. Je lui donner envie. Quand elle me saute au cou je m’agrippe à ses cuisses pour la maintenir contre moi. Je vacille un instant mais ancre mes pieds dans le sol. J’ai une pensée malsaine pour Ji Ho. J’en sourirais presque mauvais. Tu pensais me la voler Ji Ho ? Elle m’appartient … Et la force de cette vérité me fait presque perdre l’équilibre. Ça m’ébranle. Ça me touche. Je viens de comprendre. Ma Mikan est plus importante que je ne pourrais le comprendre … bien plus encore que mon pauvre cœur est capable de ressentir. Elle va me tuer. Me consumer par la passion … J’ai peur. Je suis mort de trouille. Je m’accroche à elle parce que j’ai peur de sombrer, j’ai peur de disparaitre. Je ne maitrise plus rien. Ni l’ouragan dans mon cœur, ni la tempête dans le creux de mon ventre. Je la veux. De toutes les manières possibles. Tellement que mes paumes se plaquent dans son dos brusquement pour la serrer contre moi. Oui c’est convainquant Mikan. Bien plus que tu le penses … Putain Mikan je suis dans la merde … Je ne peux pas … m’arrêter. J’ai compris mais … c’est loin d’être le cas pour toi. C’est loin d’être aussi claire dans ta tête. Je suis sur le point de faire une connerie Mikan et tu ne le vois même pas. Tu ne le sais même pas. C’est con le cliché du meilleur ami qui tombe amoureux pas vrai ? Alors je vais te l’épargner, et ce soir je vais te mentir. Rien qu’un peu. Assez pour que tu ne penses qu’à une folie passagère qui nous a animé. On a trop bu, on a deux cœurs brisés, on veut juste se sentir vivant … alors on s’envoi en l’air. Tu vas penser ça pas vrai Mikan ? Mais si ca pouvait être plus dans ta tête quoique … Non, je ne sais pas si je pourrais aller sur ce terrain là … pas maintenant … on verra demain d’accord. Je me détache de ses lèvres à cette pensée et plonge mon regard dans le sien. Je lui souris tendrement en caressant ses cheveux. Doucement je la plaque contre le bois du pied baldaquin et vient m’attaquer à son cou, et je descends lentement sur ses clavicules. Dans cette position elle me domine ; et dieu sait combien j’aime ça … cette façon qu’elle a de me regarder, la tête baissée, les cheveux lui tombant sur le visage … ses lèvres rougies de nos baisers … Elle est … un appel à la luxure. Non, elle est la luxure même. Je me saisie du portant en bois d’une main en serrant Mikan toujours contre moi. Jamais je ne la laisserais partir. Jamais. Je m’aide de ma main pour me hisser d’avantage et me presser contre elle. Bordel je deviens à l’étroit dans mon jean, j’en peux plus de cette pression, ça me fait presque mal. Je grimace d’ailleurs en me détachant doucement d’elle. « Putain j’ai trop envie de toi. » lâchais-je presque trop naturellement. Je restais In Su malgré tout. D’une main je m’attaquais à ses bretelles que je fis glisser lentement, très lentement le long de son épaule, ancrant mon regard bien au sien. Mes doigts effleurent sa peau délicatement alors que je savoure le goût de sa peau. Ma langue vient sensuellement se perdre dans le creux de ses clavicules alors que mes mains s’attaquent à la deuxième bretelle puis à la fermeture. Je relève mon visage vers Mikan et souffle un instant avant de venir l’embrasser doucement. Je fais diversion pour pouvoir lui retirer son haut sans qu’elle ne stress. S’est-elle déjà montrée nue devant Ji Ho … ? Cette idée le dérange … mais il la chasse bien vite en faisant tomber le tissu à ses pieds. Il presse contre torse contre la poitrine en souriant doucement, caressant la joue de sa belle … puis doucement il baisse son regard sur la poitrine de Mikan et la dévore du regard, l’admirant … « t’es belle … » Il ose déposer des baisers sur la galbe rebondi de la jeune fille et vient lui caresser d’une main fébrile. Osant même venir taquiner son téton durci du bout du pouce. Jouant avec cette petite perle, le souffle court … Il ancre son regard au sien pour s’assurer que sa belle va bien … et lui sourit tendrement, pour la rassurer, et revient lui picorer les lèvres en continuant de jouer avec sa poitrine. Cette nuit promettait d’être longue, mais elle resterait graver dans la mémoire de Mikan …

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JUne chose était certaine. Je voulais mon meilleur ami. Je voulais In su. Ne serait-ce que pour ce soir, je le voulais tout entier. Je le voulais juste pour moi, qu’il m’appartienne. Je voulais lui faire oublier toutes ces filles avec lesquelles il s’amusait. Je voulais qu’il ne voie que moi. Je compris qu’il me voyait en tant que femme et non en tant que sa meilleure amie à la seconde où ses yeux se sont posés sur ma poitrine. J’avais bien fait de mettre mes plus beaux sous-vêtements. Un hasard bien sûr, mais le hasard fait bien les choses n’est-ce pas ? Et puis, c’était la première fois que quelqu’un voyait ce soutien-gorge. Et je ne vous parle même pas de la culotte qui va avec. J’avais craqué sur l’ensemble quand j’étais partie en ville pour faire les courses pour préparer le diner aux cousins Park et à Hwannie. Cette tenue m’avait fait de l’œil, exposé sur un mannequin dans la vitrine, j’en étais littéralement tombée amoureuse. Et voilà qu’In su allait être le premier à poser les yeux, et voire plus, dessus. Je ne lui connaissais pas ce regard qu’il me lançait. On aurait dit qu’il voulait me dévorer en une seule bouffée, comme un dessert au chocolat sur lequel il lorgnait depuis trop longtemps sans pouvoir y toucher. Qui d’autre aurais-je pu offrir ma première fois ? Si ce n’était pas Ji Ho qui l’aurait pris, c’était logique que ce soit In su qui l’ait. C’était la seule personne en qui j’avais le plus confiance et qui ne m’avait jamais déçue. Quand il s’agrippa à mes cuisses, je ne pus m’empêcher de pousser un cri de surprise, avant de rougir instantanément et de souffler un « pardon ». Comme si ce petit bruit était la chose la plus indécente que l’on avait fait cette nuit. Je n’osais pas le dire tout haut, mais il me faisait un de ces effets. Je n’avais jamais ressenti cela auparavant. Je ne savais pas trop ce qui avait provoqué le déclic. Si c’était le trop d’alcool ingurgité ou si c’était là depuis plus longtemps. Je frissonne, fermant les yeux quand le jeune homme me serre contre lui. Je fais de même, serre sa tête entre mes bras, l’étouffant presque entre mes seins sans m’en rendre compte, posant on menton au-dessus de son crâne. Puis, je lui vois ce sourire. Ce sourire si tendre qu’il n’a qu’avec moi. Et je comprends. Je comprends qu’il tient à moi et qu’il me désire lui aussi. Je souris niaisement en retour. Si je ne me connaissais pas mieux que cela, je dirais que je suis amoureuse. Amoureuse de ce sourire, de ce regard qu’il n’a rien que pour moi, de ses mains, de ses lèvres,… de lui. Mais lui comme moi, nous savons que nous sommes que de meilleurs amis, chacun avec le cœur brisé, et on veut se réconforter, oublier ceux qui nous ont fait du mal. On veut juste être nous deux, les deux seuls personnes en qui on ait vraiment confiance pour passer à l’acte. Je sens le bois froid du baldaquin dans mon dos, mais j’aime ca. J’aime sentir les lèvres du coréen dans mon cou. Je le regard par-dessus mes cheveux, je le regarde à moitié caché, car je ne sais pas comment m’y prendre. Mais je prends mon courage à deux mains et j’y vais à tâtons. Je passe une main dans ses cheveux et les lui attrape, aussi court sont-ils pour lui faire pencher la tête un peu sur le côté et d’attaquer à mon tour, son cou, lui déposant un collier de baisers. Je ris telle une gamine quand il m’annonce qu’il a trop envie de moi. Je sens le rouge monter à mes joues. Je sentais que je n’allais jamais autant rougir que cette nuit à venir. Je me raidis quand il s’attaqua à mes bretelles de soutien gorges. L’arrêtant presque d’une main, m’arrêtant de respire une seconde. Je lâchais son poignet, détournant le regard. J’avais une petite boule au ventre qui venait de naitre. J’avais l’air bien bête de l’avoir allumé pour l’arrêter maintenant. J’avais envie de lui putin, mais … « j’ai peur In su … » Lâchais-je de but en blanc. Je le regardais, sincèrement. « je … c’est ma première … j’ai un peu peur … » Ses caresses et ses baisers me firent à nouveau perdre la tête. Et sans m’en rendre compte, je me retrouvais les seins à l’air. Je l’entends me dire que je suis belle, je descends le regard pour l’observer, mais ses yeux sont posés sur ma poitrine qu’il regarde sans oser y toucher. Je souris à ce spectacle plutôt étonnant. « Maintenant que tu as réussi à enlever l’écrin, qu’est-ce que tu attends pour prendre la perle ? » Oui, je me voulais poétique en cette nuit de pleine lune, en cette nuit qui restera spéciale pour moi. Je découvre des sensations que je ne pensais pas possible, des endroits bien plus sensibles que d’autres. Quand il commença à titiller mon téton du pouce, je fermais les yeux, reposant ma tête sur le pilier en bois. Instinctivement, je passais une main dans son cou, resserrant l’emprise que mes hanches avaient sur lui, me collant un peu plus au jeune homme. Je rouvris les yeux, venant lui mordiller le lobe de l’oreille et lui chuchotant : « Comment se fait-il qu’il y ait que moi qui ait fait tombé le haut ? … » Je le taquinais, mais doucement, je laissais retomber mes jambes le long des siennes et me laissais glisser le long du morceau de bois. J’échangeais les rôles, l’agrippant par la chemise, je le fis pivoter sur lui-même pour le pousser contre le lit. Puis, je défie les derniers boutons de sa chemise, déjà à moitié enlevé. Je passais mes mains à travers les pans de sa chemise entre ouverte, lui caressant doucement le torse, m’émerveillant devant, les yeux pétillants. « Je ne m’étais jamais rendu compte que ton torse était si beau … » Je rougis un instant avant de venir y deposer une ligne de baisers. Ma boule au ventre avait progressivement disparue, laissant place à un désir brulant envers mon meilleur ami.  

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J’ai toujours vu Mikan comme une femme fatal, une femme sûre d’elle qui se montre pleine d’assurance pour bouffer le monde. Je l’ai vu tenir tête à toutes ces personnes qui osaient lui marcher sur les pieds. Je l’ai vu forte en la sachant fragile. Elle  a du caractère et ça la sauve, mais peu de gens la connaissent vraiment. Peu de gens savent ce qui lui fait vraiment peur, ce qui la blesse, ce qui la fait pleurer. Moi je sais, moi j’ai tout vu. Moi j’étais là. Et je mettais un point d’honneur à toujours l’être. Je m’étais juré de toujours la protéger, alors c’est ce que je faisais. Mais ce soir … est-ce que je n’abusais pas de sa confiance ? De son mal être ? De ses envies … ? J’ai mal à en crever Mikan mais quand je suis avec toi je me sens bien. Je suis fatigué, à genoux, à terre, mais avec toi je me sens fort. Je me sens minable, je me sens pathétique, mais quand je suis avec toi … je me sens ... Je me sens comme si j’étais l’homme le plus important de cette terre. C’est ta façon de me regarder, de m’encourager, de me soutenir. Comme si tu serais la seule à ne jamais douter de moi. Jamais. Alors pour ce soir je vais te donner tout ce que j’ai. Tout ce que je suis. Je vais te donner raison et te prouver que je suis le seul homme sur cette terre qui mérite de pouvoir t’embrasser, qui mérite de pouvoir t’embrasser. Je vais te montrer que je suis le seul qui puisse poser mes lèvres sur ton corps et le découvrir petit à petit. J’ai un faible sourire sur les lèvres. Je ne pense pas à ce soir, ce moment où je devrais te ramener dans ton institut. Je ne pense pas non plus à la colère furieuse qui s’abattra sur toi, sur moi, si on nous découvrait ici. Je ne pense pas non plus à ce qui pourrait se passer entre nous demain … Je ne ferais pas semblant Mikan, je n’effacerais pas cette nuit, je crois même que je ferais tout pour que tu ne l’oublie jamais … Son corps est parfait, je pourrais jouer avec ses seins toute la nuit si je le voulais … Comment je vais faire maintenant ? J’aurais toujours la vision de Mikan cambré contre ce pilier m’offrant sa poitrine les yeux fermés. Une vision idyllique. Ma meilleure amie est la perfection de la luxure. Je joue avec sa poitrine, je prends soin de son corps et de son désir. Mais comme je m’y attendais ma belle et piquante princesse me plaque contre le pilier et ouvre ma chemise avec un sourire non dissimulé. Je passe une main dans ses cheveux amusé et lui murmure «  Y a vraiment que toi pour trouver mon torse beau … » Je manque de musculature. Je suis maigrelet mais j’ai un peu de muscle ce qui me sauve. Rien a voir avec ce qu’à Jin Hyun ou même … Ji Ho. Mais ça semble lui convenir … Je viens l’embrasser comme si j’avais peur de manquer de temps, comme si j’avais peur de regretter demain de ne plus pouvoir le faire … Je veux profiter avant de ne plus y avoir droit … Mais putain, je suis foutu, je suis accroc. Et je sais déjà que je vais devoir me faire violence … pour le reste de ma vie. je retiens un soupir chaud en sentant ses mains chaudes sur mon corps. je me laisse tomber sur le lit en l’attirant à moi. Ma main calleuse se glisse dans sa nuque et je l’attire davantage pour l’embrasser. Ses lèvres sont si douce, si parfaite. Sentir sa poitrine s’écraser sur mon torse me rend dingue et je baisse un instant les yeux pour les voir gonfler. Putain c’est carrément érotique. J’ai le souffle rauque en les caressant du bout des doigts. Je retire ma chemise en incitant doucement Mikan à embrasser mon torse, puis mon ventre … «  Mi … retire moi mon jean il me fait mal. » Je caresse sa pommette en glissant une main sous ma tête. Je la regarde en contre bas et je la trouve plus que belle, plus que désirable. Ses cheveux lui tombent quelque peu sur le visage et son repoussé par son souffle chaud. Ses yeux sont brillants, son souffle chaud et tout son corps lui d’une fine couche de sueur. Je suis dans le même état et je dois avouer que je n’attends qu’une chose … pouvoir la découvrir complètement … Je me vois déjà lui faire l’amour et je dois me faire violence pour ne pas aller trop vite pour contenir mes envies … Je veux prendre soin d’elle et je compte bien lui faire passer la plus belle nuit de sa vie … Je soulève mon bassin pour l’aider et frémis d’impatience «  T’es belle Mikan … » lâchais-je brusquement en ne pouvant me retenir face à cette vision qu’elle m’offrait. Son corps à moitié nu devant moi respirait le désir et l’envie … Ca m’excitait et me rendait dingue, elle est …. Putain c’est un aphrodisiaque à elle seule …

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Je lui souris, lui jetant un de ces regards qui voulait tout dire par-dessous mes cheveux emmêlées. D’un sourire en coin, je fis parcourir mes doigts sur son torse ferme, mais loin d’être musclé, d’un air joueur. « Chut ! Il est parfait ! » Je ne savais pas si c’était l’alcool qui me rendait d’un coup si autoritaire et entreprenante ou si j’étais ainsi au lit. Je n’en savais trop rien étant ma première fois au lit, avec un homme et d’autant plus, mon meilleur ami. J’eu la subite envie de le surnommer ma petit crevette, mais je me doutais que ca ne lui plairait guère. Et, je n’avais pas envie de gâcher ce moment avec mes surnoms à la con. Je lui ferais partager, plus tard, car pour l’instant, mon esprit était occupé autre part. Il vient me dévorer la bouche comme si sa vie en dépendait et je me surprends à adorer ca et même, à en redemander en venant insinuer ma langue à travers ses lèvres, approfondissant le baiser. Mes mains se font baladeuses et dans un élan d’adrénaline, je le pousse sur le lit. Le coquin en profite pour m’attirer à lui pour un nouvel échange de baisers. Je ne peux m’empêcher de gémir sous les caresses qu’Insu procure à mes seins. Je ne savais même pas que l’on pouvait ressentir autant de plaisir juste en les touchant ainsi. Ce n’était pas la première fois du pyo. Il savait ce qu’il faisait. Ce qui n’était pas mon cas. Pourtant, quand je m’imaginais ma première fois, je me voyais plus fébrile, hésitante, voire pudique. Mais avec mon meilleur ami, j’ai l’impression que tout était plus facile, que j’avais fait ca toute ma vie. La confiance aveugle que j’avais en lui devait beaucoup jouer, mais il restait que je ne l’avais jamais vu aussi doux. Et j’avais peur. Peur de devenir accroc et de ne plus pouvoir me passer de tout ce qu’il s’apprêtait à me donner ce soir. Tout un coup, je le sentis doucement prendre les rênes, doucement, il ne voulait pas me brusquer. Je voyais bien qu’il se faisait violence et qu’il crevait d’envie d’aller plus vite, qu’il voulait déjà se sentir en moi et m’entendre jouir de plaisir comme jamais. Mais j’appréciais. J’appréciais l’effort qu’il faisait pour rendre ma première fois unique et inoubliable. Si il était ainsi avec moi alors qu’il n’était même pas amoureux de moi, je ne comprends pas comment son ex a pu le traiter comme elle l’a fait. Il l’aimait comme un dingue et devait sans doute être aux petits soins pour elle, se pliant en quatre pour réaliser ses moindres désirs. Quelle femme ne désirait pas un homme pareil ? Il n’aurait pas été mon meilleur ami, je me saurais bien laisser bercer d’amour à travers ses bras, mais nous savions bien où menait toutes ces histoires de romance entre bons amis. Ca ne faisait que briser des amitiés, et rien d’autre. Je picorais son torse de baisers avant de descendre vers son ventre, ma tête guidée par sa main. Je ris délicatement quand il me dit que son jean lui faisait mal. Cette expression me semblait tellement irréelle. Comme si un jean pouvait autant le torturer. Taquine, je vins lui donner un coup de langue sous le dessus de son jeans, frôlant le début de son intimité. Je ris, surprise de voir que celui-ci répondit si rapidement à mon geste. Il avait l’air content de me voir. Sans plus attendre et sous l’impatience de l’homme qui se tenait sous moi, je défis le bouton de son pantalon qui d’ailleurs, me donna du fil a retordre. Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer. C’était bien moi ca : faire ma maladroite au moment le plus crucial. D’un mouvement vif, je tirais un peu trop fort, envoyant le bouton valdingué à l’autre bout de la pièce. Je le suivis un moment du regard avant d’entendre le petit bruit significatif qu’il atterrissait que le sol. Je me retournais vers In Su avec une moue d’une gamine en faute, mais qui faisait les yeux doux pour éviter la punition. « Oups. » Je finis par lui enlever son pantalon, le lançant sur le sol. Je remontais vers lui en laissant bien frotter tout mon corps sur le sien pour qu’il sente mon excitation, qu’il sache que c’était lui qui me mettait dans un état pareil et personne d’autre. Arrivé à son niveau, je déposais un rapide baiser sur ses lèvres. « Et toi ? tu comptes me laisser mon pantalon encore longtemps ? » Lançais-je dans la pure provocation. Était-il mal de dire que je crevais d’envie qu’il entre en moi ? Il m’excitait bien plus que je ne voulais bien me l’avouer. Meilleur ami ou plus … Il allait recevoir ce que j’avais de plus intime, de plus précieux, de plus personnel… Aucun autre garçon ne pourra l’avoir. C’était le cadeau que seul lui pourrait se vanter d’avoir reçu de toute sa vie. Je t’offre ma virginité, In Su, prend en soin…