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«a new dawn and a new world »

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«a new dawn and a new world » | Ven 20 Mar - 2:36
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here we go again, slowly


song ▬ J'avais quitté la fac. J'avais tout quitté. Du moins j'allais le faire. Tout plaquer, recommencer à zero. Ca allait être difficile, ça allait être long. Mais quand je connais le résultat, quand je connais ce qui m'attend à la fin, je me fais patiente.  J'avais longuement médité sur ce que j'allais faire de ma vie maintenant que je rentrais dans la vie active. Alors je me suis mise à énumerer mes ambitions, une par une, tranquillement. Puis je me suis jurée d'aller jusqu'au bout de chacune d'entre elles. Ma liste n'est pas longue, elle ets très brève. Mais mes souhaits ne sont pas de petites tailles, et je vise gros dans les premiers pour mieux m'épanouir dans les autres. Le plus long et le plus complexe était le premier. Je le tairais simplement, vous comprendrez sûrement par vous même un beau jour. Quoi qu'il en soit j'allais tout mettre en œuvre pour parvenir à mes fins. Cette fois personne ne pourra se mettre en travers de mon chemin, et personne ne pourra se mettre au dessus de mes propres décisions. Je suis purement et simplement à un tournant de ma vie capitale. Et je n'ai le droit à aucune erreur. Cela tombe bien... j'étais déjà très organisée.


Comme vous vous en doutez je n'ai pas perdu de temps une fois sorti de mes études. Et l'une de mes première démarches fut de me rendre au commissariat de police. Non non pas pour ce que vous pensez. Enfin pas tout à fait. J'ai mieux à vous proposer. Ne soyez pas si nerveux.



J'avais la veille assisté à un dîner d'affaire avec Tae Won, un dîner très important pour lui et ses affaires nippones. J'étais restée jusqu'à tard, pour son simple plaisir, et suis rentrée chez moi extenuée. Autant vous dire que le levé fut sympathique. Mais je n'en restai pas moins motivée : cela allait sûrement être la dernière fois que je voyais cet immonde bâtard, tout ces immondes bâtards.

Il faisait chaud, il faisait beau. Yonsei était illuminé par un grand soleil jaune, et je décidai de ne pas m'habillertrop chaudement pour sortir. Cheveux détachés, clefs de voiture en main et lunettes de soleil sur le nez, je me dirigeai vers le parking de mon immeuble afin de rouler vers le centre ville. (…)



« Bonjour madame en quoi puis-je vous aider ? » Il n'était pas très grand, de corpulence normale et avait un air faussement interessé. Je le vis à plusieurs reprises jeter un coup d'oeil là où il n'yavait pas besoin mais je décidai de passer outre. « Je suis mademoiselle Oh, j'ai eu une conversation téléphonique avec un de vos collègue hier et on m'a donné rendez-vous ici. »  Il acquiesce avant de partir dans un bureau, et je patiente, poing sur la hanche. Deux petites minutes plus tard ce dernier revient vers moi et me fais un signe de la main. «  Veuillez me suivre s'il vous plait, je vais vous présenter à mon collègue, c'est lui qui traitera avec vous. » Je le remercie et me mit à marcher derrière lui, la tête haute.
« Bang, madame Oh est là. Je te laisse t'en occuper. » Je le remercie en m'inclinant et en souriant avec politesse puis avançai dans la pièce, la porte se refermant derrière moi.
Je fus prise de court par le visage en face de moi. Un visage que je n'avais pas vu depuis un moment, un visage qui pourrait très bien changer d'expression dans quelques secondes. Un visage qui allait peut-être ruiner tout mes plans. J'inspirai, silencieusement, esquissant un sourire à peine perceptible. D'une voix habituellement douce, j'ouvre enfin la bouche. «  Bonjour... Franklin. »


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Re: «a new dawn and a new world » | Lun 23 Mar - 19:44
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a new dawn and a new world
ISEUL & FRANCKY

 
here we go again, slowly ✻✻✻ L'échec a le goût de cendre dans sa bouche, une saveur âcre sur sa langue, qui ronge petit à petit sa bonne humeur habituelle pour ne laisser qu'un amas de déceptions disparates. Il a échoué. Ça grésille dans sa tête, comme un dysfonctionnement interne de codes erronés. De son regard dur, Franklin toise son capitaine qui vient juste de le rétrograder. Officiellement, seulement, lui laissant la liberté de boucler ses affaires en cours – et d'avoir un œil direct sur celles qui posent bien plus de soucis. Il suffit d'un rien pour qu'il retrouve sa position. Pourtant, quand il voit ses collègues s'échanger plusieurs billets de wons avec un sourire arrogant en le fixant, Franklin est terriblement déçu. D'avoir échoué, d'avoir été faible, de s'être laissé faire – Franklin n'a jamais réellement toléré les échecs dans sa vie. S'il est aussi dur avec lui-même, c'est parce qu'il a vécu toute sa vie pieds-nus dans la misère ; il a pu s'en sortir, avec son statut de fonctionnaire digne. Mais il manque plusieurs zéros sur sa fiche de paye, comme un oubli quelque part, dans le système. Ou alors son salaire est correct mais c'est lui le fautif de ne pas parvenir à joindre les deux bouts ? Ses parents ont cruellement besoin de son argent, son fils encore plus. Sa misère trouve racine dans son altruisme pour sa famille. Il croit que tout le fardeau de sa famille repose sur ses épaules, comme si chacun dépendait de lui. Il s'est sans doute imposé dans ce rôle, avec son caractère autoritaire et acharné. Parce que s'il ne le fait pas, qui le fera ? À seulement vingt-cinq ans, Franklin semble porter le poids du monde, douloureusement. Alors, il repose son arme et son badge sur le bureau et tourne les talons vers le sien. C'est temporaire, il le sait bien. Mais le goût de l'échec est permanent. Il attrape plusieurs dossiers qui jonchent le bureau métallique pour focaliser son esprit sur autre chose. Mais il n'y arrive pas. Il attrape le dernier dossier portant le nom « Oh ». Son échec. Il connaît par cœur chaque phrase mais ne peut s'empêcher d'y chercher d'autres informations, tentant même de lire entre les lignes de son propre rapport. À cause de lui, Oh Iseul a pu se procurer d'importants dossiers policiers, creusant une faille dans le système judiciaire. C'est entièrement de sa faute, il le sait bien. Mais il ne compte pas se laisser abattre. Et lorsque son téléphone sonne, Franklin ne s'attend certainement pas à discuter avec Madame Oh. La conversation est brève et concise, il n'a pas même le temps d'en placer une. Il sait juste qu'elle va passer au commissariat. Mais il ne sait pas quand… Pour ne pas louper sa venue, Franklin passe sa nuit au commissariat – après plusieurs appels à ses nombreuses babysitters pour savoir laquelle était libre.

Le matin venu, avec des cernes qui durcissent encore plus l'expression de son visage, Franklin guette chaque visiteur. À tel point qu'il était déjà au courant avant qu'un collègue passe le prévenir pour Madame Oh. Pleinement satisfait, surtout dans l'envie de retrouver son badge – et par la même occasion sa dignité – Franklin prend son dossier et cherche une pièce vide. Pas une salle d'interrogatoire – pas encore. « Bang, madame Oh est là. Je te laisse t'en occuper. » Précise son collègue en laissant entrer Madame Oh, magnifiquement vêtue d'une tenue légère pour la saison. Ses épaules découvertes n'ont pas laissé les hommes indifférents et Franklin se compte évidemment dans le lot. Après tout, c'est de cette façon qu'il s'est fait avoir… Comme un bleu. La prochaine fois, il se méfiera des femmes trop ambitieuses et séductrices. «  Bonjour… Franklin. » Dit-elle de façon très familière. Franklin hausse un sourcil et la toise. « Iseul. » Se contente-t-il de répondre uniquement, pas même un salut, rien. « Prends place. » En faisant de même de l'autre côté de la table, les mains jointes sur celle-ci. Son regard dur ne quitte pas une seconde Iseul qu'il tente d'examiner. « Que puis-je faire pour toi ? » Après tout, il n'est pas là pour tailler la bavette en parlant du beau temps, il faut rester professionnel. Pour mieux faire passer la pilule de l'échec surtout.

 
✻✻✻
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Re: «a new dawn and a new world » | Mar 24 Mar - 0:37
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here we go again, slowly


song ▬ Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aimable, ni même à ce qu'il montre une quelconque politesse. En réalité je n'avais aucune attente personnelle si ce n'est sa coopération. Je connaissais Franklin à présent. Nous avons passé un long moment ensemble. Je ne l'appellerais pas amant. Je ne peux me le permettre, c'est bien la seule chose que je puisse faire à son égard. Il a été une proie dans cette affaire, une proie parmi tant d'autre. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas fière de cela. Je n'ai jamais été fière du comportement que j'ai adopté pendant ces dernières années. On ne m'a jamais forcé, j'en conviens. Je vivais seulement avec, de façon sereine. Car malgré tout j'ai laissé de doux souvenirs derrière moi. Quand je partais, je partais tout doucement, comme si le vent me prenait avec lui petit à petit. Ce sont des liens forts que j'ai tissé avec tous ces hommes et ça, en dépit de ce que beaucoup peuvent penser. Bien que ça ne soit pas politiquement correct, bien que j'en sois dégoûtée aujourd'hui après avoir été si à l'aise, je reste fascinée. C'était intense. J'étais faite de marbre, ils étaient fait de vie. Personne ne peut imaginer ce que j'ai vécu. C'est exceptionnel, sous tous ses aspects.
Pourtant avec Franklin ca a été différent. Le monde dans lequel j'ai vécu – et celui dans lequel je risque de vivre pendant un moment encore malheureusement – les relations avec la police sont quelques peu particulière. Plusieurs mois, je ne saurais dire combien. C'est le temps que j'ai passé dans les bras du policier, assis en face de moi à présent. Et ce n'est pas la brise qui m'a arraché à lui, c'est une bourrasque. Du jour au lendemain j'ai disparu de sa vie, il a disparu de la mienne. J'avoue y avoir repensé. Je ne l'ai jamais aimé pourtant. J'avais construit une intime affection, je la lui avais ensuite offerte. Jusqu'à que cela se brise, en mille morceaux. Et aujourd'hui, entre ces quatre murs, les morceaux – ou au moins les fissures – étaient nettement visible.


Je pris place en face de lui, doucement, sans un bruit. Je le regardais droit dans les yeux. Peut-être pouvait-il y lire un certain regret, sincère, caché derrière les éclairs. Mais cela doit certainement peu l'importer. Des arques des cercles grisâtres soutiennent son regard noir. Je n'en fus pas moins déstabilisée. Si il s'attend à ce que je tombe la face, cela n'allait pas arriver. J'ai peut-être pêché, mais je ne suis pas là pour courber le dos, et attendre les coups de fouet.
Après un court silence, il prit la parole, d'une voix toujours aussi froide. Jambes et bras croisés, je le regardais adossée à mon siège. J'inspirai silencieusement puis répondit après un court silence.
« Je ne suis pas venue pour tromper qui que ce soit, ni pour me repentir. »
Je m'approchai de la table pour y joindre mes mains. Juste une précision, avant que l'on ne me ricane au nez.
« Kim Tae Won est mort. Et je penses.. pouvoir être utile au corps judiciaire. Pour cela je voudrais avant tout savoir, si tu es prêt à écouter ce que j'ai à dire. » Ces paroles ont fendues l'air, avec délicatesse. J'annonçai les choses calmement et avant la plus grande simplicité. « A écouter avec attention. » Je ne détestais pas Franklin, bien au contraire. Mais j'avais mes objectifs en tête et au moment où je lui parle, dans cette pièce close, je voulais être professionnelle avant tout.


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Re: «a new dawn and a new world » | Ven 27 Mar - 18:49
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a new dawn and a new world
ISEUL & FRANCKY

 
here we go again, slowly ✻✻✻ Le policier tente du mieux qu'il peut de percer les secrets dans le regard qui fixe le sien mais quelque chose l'en empêche, quelque chose le déroute ; trop de lueurs, trop de choses qu'elle fait passer dans son regard. Ce trop-plein de choses diverses le faussent dans son analyse, l'égarent. Sans doute sa fatigue qui joue énormément sur l'affaiblissement de ses capacités. Sur son don, pourtant, puisqu'il est très doué en analyses. D'habitude. Sans doute parce qu'il ne croise pas souvent des femmes de la trempe de Madame Oh pour pouvoir s'entraîner et être réellement doué. Ce n'est pas grave, se dit-il, en soutenant toujours le regard de son interlocutrice. « Je ne suis pas venue pour tromper qui que ce soit, ni pour me repentir. » Un sourcil arqué, il lui fait un signe de tête pour qu'elle continue, parce que si l'homme a envie de chasser les explications, le policier préfère faire passer l'affaire policière avant tout le reste. Et puis, il est aussi certain que cette affaire va lui permettre de retrouver sa plaque, il a envie de troquer sa dignité pour son grade. « Kim Tae Won est mort. Et je penses.. pouvoir être utile au corps judiciaire. Pour cela je voudrais avant tout savoir, si tu es prêt à écouter ce que j'ai à dire. » À mesure qu'elle parle, Franklin met en route le mécanisme de son cerveau de policier qui vient à l'instant d'éliminer un nouveau puzzle : Kim Tae Won. Mais le problème, c'est que le puzzle ne sera jamais complet car il n'est pas l'unique protagoniste de cette histoire. « A écouter avec attention. » Précise Madame Oh en réclamant une réponse immédiate. Mais rien ne sort de son gosier, pas même un son quelconque. Au lieu de ça, Franklin se lève de sa chaise et quitte la pièce sans même un regard derrière lui qui expliquerait son départ soudain. Pourtant, il ne va pas plus loin, il se dirige seulement vers le distributeur de cafés où il récupère deux tasses. En moins de cinq minutes, Franklin est de retour dans la pièce, il dépose une tasse devant Iseul et retourne à sa place. « Ça va prendre du temps, autant qu'on se mette à l'aise. » En buvant une première gorgée de son café, Franklin retrouve son énergie et après avoir craqué son cou, il fixe de nouveau son attention sur Iseul. « Plus d'animosité entre nous, le poulet que je suis peut se montrer pro. » Il ouvre son dossier sur la première page : Kim Tae Won. « Mais avant de commencer, il faut savoir que tu vas devenir une balance pour la Famille. À partir d'aujourd'hui, tout va passer anonyme, seuls les bœuf-carottes connaîtront ton identité. » Les bœuf-carottes sont membres de la police des polices. « Si tu veux mon avis, ce sont des enculés, donc t'auras pas affaire à eux. Ensuite, je te conseille de te prendre un baveux au cas où le cadavre reviendrait à la vie. » Un baveux est un avocat dans le jargon policier. « Je rappelle également que l'omission d'informations est punissable mais je suppose que tu le sais déjà. Maintenant, tu as toute mon attention. » Termine-t-il en reprenant son café pour en boire quelques gorgées.

 
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Re: «a new dawn and a new world » | Lun 6 Avr - 2:04
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here we go again, slowly


song ▬ Un court silence s'installe, encore une fois. Un dernier regard intense partagé, et le voilà qui se lève et sort de la salle. Je ne le suis même pas des yeux, ne bouge pas d'un cheveux. Je ne vais pas paniquer inutilement, il n'est pas parti bien loin et ne doit pas s'être affairé à quelque chose de très gros. Ce n'était plus qu'une question de seconde avant qu'il revienne s'asseoir en face de moi pour enfin me répondre. A peine ai-je eu le temps de dire « ouf » que j'entendis la porte claquer derrière mon dos, la silhouette de Franklin m'apparaissant alors. Il posa deux gobelets et je ne pus m'empêche de sourire imperceptiblement à sa remarque. « Je te remercie.. » mais je n'aime pas le café me serais-je peut-être permise d'ajouter ? Non. Je n'en fis rien. Il allait sûrement s'en souvenir. Et même si il ne s'en souvient pas, peu importe. Nous ne sommes pas ici pour débattre de nos petites manies.
Le dossier est ouverte et j'attends de voir ce que monsieur le policier a à me dire, décroisant mes jambes pour passer la droite sur la gauche. J'étais attentive, vous vous en doutez bien. Attentive au moindre petit élément, du plus banal au plus alarmant. Mais rien de ce qui me dit ne me parut nouveau, si je puis dire. Ces informations là, je les connais déjà. « La Famille ? Mais de quelle famille parles-tu ? » dis-je avec dédain en émettant un petit rire sans joie. Un regard furtif sur le côté et je repose mon attention sur lui. Je me surpris à jouer avec les mots. Ce terme me sembla juste.. inapproprié.
Je finis par me rapprocher de la table en dépliant encore une fois mes jambes pour joindre mes mains cette fois-ci. « Un avocat je n'en ai pas besoin.. le cadavre n'est pas prêt de revenir à la vie. » J'arquai un sourcil, esperant m'être fait comprendre. Je marquai une pause en le regardant boire son café. Mordillant un peu ma lèvre, je continuai simplement. « Mon cabaret a ouvert il y a un mois maintenant. Il viennent une à trois fois par semaine généralement. D'autres plus souvent, mais cela dépend. C'est un véritable carrefour pour les trafics en tous genre, ils viennent une à trois fois par semaine, ca dépend. Je les ai dans la poche. » Je ne pensais pas d'ailleurs que ça serait si facile. Au début, il est facile de rester sur ses gardes car on est jamais sûr de rien. Mais j'ai pu constater qu'en effet, j'avais toute leur confiance. Ce qui ne me déplut pas.
Je pointai un index en ma direction. « Ma coopération. » Je le pointe ensuite vers lui. « Votre protection. » Me redressant quelque peu, toujours le regard ancré dans le sien, je déglutis et ajoute. « Ton passage serait nécessaire une à deux fois par semaine minimum pour pouvoir tâter le terrain de toi même, mais je peux me charger des comptes rendus pour les autres soirs.  Jusqu'ici... es-tu d'accord avec moi ? » J'adoptais le même ton sérieux et calme, sans en perdre ma voix douce et ce regard sincère.


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Re: «a new dawn and a new world » | 
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