infirmière au rapport ! (inha)
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infirmière au rapport ! (inha) | Sam 21 Mar - 18:30 Citer EditerSupprimer
Mine de rien elles s’étaient amusées comme des folles ce soir-là, Jihae et Saera. Alors même si tout ne s’était pas passé comme prévu, la jeune Go était toute contente en rentrant au dortoir. Elle traînait sa meilleure amie par la main et sautillait d’un pas joyeux, papotant gaiment. Pauvre Tasyr, elles l’avaient bien maltraité. Mais s’étaient bien éclatées aussi. Et puis après tout c’était de sa faute, il n’avait qu’à pas dire que Jihae était moche ! Elle était hyper jolie même. Scandalisée à nouveau, la plus jeune s’arrêta d’un coup et regarda sa camarade. « T’es pas moche ! » Le cri du cœur. Elle tourna la tête, choquée, et son regard tomba alors sur une silhouette reconnaissable entre tous. Elle resta là à la fixer un instant, clignant des yeux pour vérifier qu’elle voyait juste. Puis elle reporta son attention sur Jihae qui était en train de reprendre la marche et lui indiqua de rentrer sans elle, qu’elle n’allait pas tarder. De toute manière elle risquait de rencontrer d’autres wonsungis sur la route, elle allait pouvoir faire le trajet avec eux. Une fois tout ça réglé, Saera s’approcha du jeune homme qu’elle venait de voir. Elle s’arrêta à quelques pas et poussa un petit cri de surprise. Et d’indignation également. Elle se précipita vers lui et lui attrapa l’épaule. « In Ha ? In Ha c’est toi ? Ca va ? » Elle fixait, choquée, le sang sur la tête de son amie et appuya une main contre sa bouche. Il était blessé. Il avait été blessé. Qui était donc le sauvage qui lui avait fait ? Elle en pleurait presque de rage. S’en prendre à un de ses proches, c’était comme s’en prendre à elle-même. Et elle en avait marre. Tout ça avait assez duré. Les gens dans cette université étaient vraiment des monstres. Car à voir la tête de la blessure, Saera se doutait bien que ça ne résultait pas d’un accident, mais bien d’un coup. Elle serra les poings, en colère. « Qu’est-ce qui s’est passé Inha ? » Elle poussa un petit couinement puis le serra dans ses bras, lui faisant ensuite un petit bisou sur la joue, avant d’aller examiner la blessure de plus près. Elle grimaça en voyant le sang, révulsée par cette vision. Elle n’aimait pas le sang, Saera. Elle était dégoûtée sang, même quand c’était le sien. Et encore plus quand ça venait d’une plaie qui semblait bien douloureuse. Ne sachant tout d’abord pas quoi faire, elle se mordilla la lèvre. « Qu’est-ce que j’peux faire ? Attends tu veux que j’aille chercher des pansements ? Il faut soigner ça ! Ça risque de s’infecter sinon. Et ça a l’air douloureux… c’est peut-être grave… en plus c’est à la tête… tu veux pas que je t’emmène aux urgences sinon ? Imagine t’as une commotion cérébrale ? » Elle était totalement paniquée maintenant que cette idée lui était venue, et parlait à tout va. Mais qu’est-ce qui avait bien pu se passer ? C’était un gumiho qui l’avait surpris et lui avait infligé ça ?
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Re: infirmière au rapport ! (inha) | Dim 22 Mar - 12:52 Citer EditerSupprimer
Infirmière au rapport !
Sae Ra & In Ha
Boum Boum Boum. Chère migraine, arrête de cogner violemment contre mes tempes. Je suivais machinalement les jaunes, distrait, fatigué. Je sentais Maloe pas loin qui me regardait du coin de l'oeil, avant d'être appelée à l'avant, et elle disparût. Je n'avais même pas eu le temps de lui demander ce qu'elle faisait là, même si j'étais ravi de la revoir à la fraternité, avec nous. J'écoutais leurs cris de victoire, de satisfaction, on s'était plutôt bien débrouillé malgré tout ça. Malgré ce bordel avec les verts. Ces putins de verts. Le regard dans le vide, mes poings se crispèrent. Je n'avais plus aucune estime pour eux. A croire qu'ils étaient réellement de plus en plus décevants. Il fallait clairement qu'ils apprennent à se mêler de leurs affaires, et je pense qu'il fallait définitivement leur faire comprendre. Faux cul, que des faux-cul à dire vouloir aider les bleus. Mes fesses ouais ! Je parais naïf, mais tu ne vas pas me faire avaler ça ! J'avais ri en voyant débarquer l'un d'entre eux, quelqu'un m'avait soufflé qu'il s'appelait Jun. Il fallait savoir s'adapter aux situations inattendues, mais sérieusement, c'était quoi ce bordel à m'assommer là ?! Je sursauta légèrement, mes doigts se desserrèrent sur la petite lame que je n'avais pas lâché depuis tout à l'heure, et qui venait de m'entailler légèrement la peau. Je soupira, avant de donner un bon coup de pied dans une poubelle qui avait eu le malheur de me rencontrer sur la route. Un grand bruit de fer avait retenti parmi le petit groupe qui se retourna vers moi. Un léger sourire, faux, et j'avança plus rapidement, la colère fulminant toujours en moi. Entre ce qu'ils avaient fait à Takuya, puis maintenant où ils nous faisaient chier à intervenir dans des affaires extérieures à eux, et en plus, ils osaient me frapper comme si j'étais l'ennemi numéro 1 à abattre ? Et si ça n'avait pas été moi, ça aurait été qui hein ? C'est quoi toute cette violence inutile, ce manque de respect ? C'était clairement des vengeances qui tournaient en boucle, encore et encore, et je peux vous dire, qu'on allait encore se venger. Oh oui. Je vais m'en assurer moi-même. Surtout si quelqu'un d'autre a été blessé. Ça commence à bien faire... Haaan et j'en avais marre de prendre des trucs au crâne ! Je passa ma main dans mes cheveux teintés légèrement de rouge, un mélange de peinture et de sang. Ça devait être certainement qu'un simple balafre mais c'est fou ce que cette zone pouvait saigner quand même. Ma cicatrice du tremblement de terre m'avait déjà suffi sur la côté des tempes, peut-être que j'en aurais une autre, et que je ressemblerais plus à un yankee que notre cher président ? Tout d'un coup, quelqu'un m'attrapa par l'épaule, et j'avais reconnu sans peine le visage de Saera qui me dévisageait dans tous les sens, à m'en faire un trou au milieu du front. « ça va et toi ? » Woaw, sacrée réaction neutre de ma part, pas du tout normal. Je m'entendais parler, mais j'étais complètement out. Je sentais ses petits bras venir m'entourer en mode nounours adorable et je n'avais pu m'empêcher de sourire doucement, en lui tapotant le dos. « ça va, ça va... Rien de grave, mais je crois que quelqu'un veut ma peau ! » lâchai-je avec un rire, plus mauvais qu'amusé. J'allais encore plus la faire flipper, j'avais envie de me foutre une claque à tout dramatiser pour rien quand j'étais de mauvaise humeur. Oh et dieu sait que je l'étais. Eeeet voilà j'avais réussi ! Elle s'agitait maintenant sans s'arrêter dans un flot de paroles, si bien que les quelques jaunes qui passaient nous regardaient d'un drôle d'oeil. Elle était mignonne, c'était sans doute pour ça que j'étais attaché à elle. Je posa ma main sur ses cheveux, et lui caressa calmement. « ça va, t'inquiètes, merci à toi petite infirmière. J'vais juste trouver un bandage et colmater ce sang, car c'est pas du tout ma couleur préférée ! » Ah, je plaisantais un peu, c'était bon signe. Je vacilla légèrement en reculant pour regarder la jeune femme de haut en bas. « T'es pas blessée hein ? Ils t'ont rien fait de mal ? Ni à quelqu'un qui était avec toi ? » Je crois que si elle me disait oui, j'étais capable de cramer la poubelle ici présente, et de l'envoyer dans leur dortoir... Non, fallait vraiment pas me chercher.
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Re: infirmière au rapport ! (inha) | Sam 28 Mar - 19:52 Citer EditerSupprimer
« NON TU BOUGES PAS ! » qu’elle s’exclama, les mains contre le torse du jeune homme. Elle le poussa légèrement en arrière, un air autoritaire sur le visage. Et ça ne lui allait absolument pas, d’être si sérieuse. Venant d’elle c’était surprenant et déroutant. Désagréable également. « Toi tu restes là, moi j’vais chercher des bandages ! Tu t’assois et tu bouges pas. Attention si j’te retrouve pas ici à mon retour ! » Le doigt agité en signe de menace ? C’était elle qui jouait la grande sœur pour une fois. C’était assez déconcertant, même elle n’y était pas habituée. Alors il fallait avouer qu’elle ne savait pas trop quoi faire. Néanmoins après avoir assuré le jeune homme qu’elle n’avait rien et qu’elle n’avait pas vu d’autres blessés, elle fonça en direction du combini le plus proche. Heureusement qu’ils vendaient toujours quelques nécessaire de secours, pour les petites blessures. Un bandage et du désinfectant, ça n’allait pas être bien compliqué à trouver. Et effectivement, ce ne le fut pas. Ce qui était plus dérangeant, par contre, était qu’elle avait oublié son portefeuille. Alors elle se retrouva là, plantée devant la caisse, la bouche grande ouverte, indécise, gênée, presque au bord des larmes. Totalement paniquée. Pourquoi est-ce que ça devait arriver à ce moment-là ? Elle était complétement effrayée, mais voler les objets ne lui venait même pas à l’esprit. Parce qu’elle n’était pas ce genre de personne. Parce qu’au contraire, elle trouvait ça répréhensible et qu’elle ne voulait pas faire quelque chose d’illégal et de si malhonnête. Alors elle fut immédiatement rassurée quand un vieil homme arriva derrière et lui demanda comment elle allait. Elle lui expliqua rapidement son problème, des larmes aux yeux et il accepta de payer pour elle. Peut-être lui rappelait-elle sa fille quand elle était jeune. Ou sa petite-fille. Sa petite-fille, Saera en eut la confirmation quelques secondes plus tard quand le type commença à lui raconter sa vie. Elle écoutait en hochant la tête, tandis qu’il payait le caissier et puis elle sortit à ses côtés et, gênée de devoir partir comme ça, lui raconta pour Inha et lui demanda de passer au dortoir des wonsungi pour qu’elle puisse le rembourser qu’il continue son histoire. Ils se quittèrent sur ces bonnes paroles et Saera fonça à la vitesse de l’éclair, ignorant le point de côté qui apparut presque immédiatement. C’est qu’elle n’était pas vraiment sportive la demoiselle. Mais elle voulait retrouver son ami le plus rapidement possible. Et ce fut le cas. Elle le rejoignit en un temps record. Elle sortit le désinfectant et lui en étala un peu sur la blessure, prenant les choses en main bien décidée à continuer même s’il protestait. « Ça fait mal ? » qu’elle demanda néanmoins, légèrement inquiète. Oui ça devait quand même faire mal. Elle n’était pas vraiment du genre chochotte, elle, étant habituée à se blesser un peu trop fréquemment. Elle avait fini par apprendre à surpasser la douleur – tout du moins à l’atténuer –, mais elle ne savait jamais quel était le seuil de résistance des autres. Néanmoins Inha était un grand gaillard, alors il devait pouvoir faire face sans même une grimace. Un vrai héros. Saera sortir du sac plastique le bandage, qu’elle ouvrit avant de le passer autour de la tête de son ami, pile sur la blessure. Elle vérifia que tout tenait bien en place, tandis qu’elle observait son œuvre, la tête légèrement penchée sur le côté, concentrée. Il n’y avait que trois choses pour lesquelles elle arrivait à se concentrer à 100%. Les cours. Tout ce qui concernait les manifestations et autre causes qui lui tenaient à cœur. Et les situations de crise. Et le cas présent faisant sans conteste parti de cette dernière catégorie. « Ca va aller ? T’es sûr que tu veux pas aller à l’hôpital ? Si ça se trouve c’est plus grave que ce que tu penses… et tu vas m’expliquer c’qui s’est passé ? » Elle le regarda, la mine inquiète, une petite grimace tordant ses lèvres. Qui lui avait fait ça ? Comment ? Dans quelles circonstances ? Pourquoi ? Pourquoi surtout. Inha était plutôt ce qu’on pouvait appeler un pacifiste, il n’était pas habitué à utiliser la violence. Alors elle se doutait que ce coup, il ne l’avait pas mérité ni demandé.
infirmière au rapport,
« NON TU BOUGES PAS ! » qu’elle s’exclama, les mains contre le torse du jeune homme. Elle le poussa légèrement en arrière, un air autoritaire sur le visage. Et ça ne lui allait absolument pas, d’être si sérieuse. Venant d’elle c’était surprenant et déroutant. Désagréable également. « Toi tu restes là, moi j’vais chercher des bandages ! Tu t’assois et tu bouges pas. Attention si j’te retrouve pas ici à mon retour ! » Le doigt agité en signe de menace ? C’était elle qui jouait la grande sœur pour une fois. C’était assez déconcertant, même elle n’y était pas habituée. Alors il fallait avouer qu’elle ne savait pas trop quoi faire. Néanmoins après avoir assuré le jeune homme qu’elle n’avait rien et qu’elle n’avait pas vu d’autres blessés, elle fonça en direction du combini le plus proche. Heureusement qu’ils vendaient toujours quelques nécessaire de secours, pour les petites blessures. Un bandage et du désinfectant, ça n’allait pas être bien compliqué à trouver. Et effectivement, ce ne le fut pas. Ce qui était plus dérangeant, par contre, était qu’elle avait oublié son portefeuille. Alors elle se retrouva là, plantée devant la caisse, la bouche grande ouverte, indécise, gênée, presque au bord des larmes. Totalement paniquée. Pourquoi est-ce que ça devait arriver à ce moment-là ? Elle était complétement effrayée, mais voler les objets ne lui venait même pas à l’esprit. Parce qu’elle n’était pas ce genre de personne. Parce qu’au contraire, elle trouvait ça répréhensible et qu’elle ne voulait pas faire quelque chose d’illégal et de si malhonnête. Alors elle fut immédiatement rassurée quand un vieil homme arriva derrière et lui demanda comment elle allait. Elle lui expliqua rapidement son problème, des larmes aux yeux et il accepta de payer pour elle. Peut-être lui rappelait-elle sa fille quand elle était jeune. Ou sa petite-fille. Sa petite-fille, Saera en eut la confirmation quelques secondes plus tard quand le type commença à lui raconter sa vie. Elle écoutait en hochant la tête, tandis qu’il payait le caissier et puis elle sortit à ses côtés et, gênée de devoir partir comme ça, lui raconta pour Inha et lui demanda de passer au dortoir des wonsungi pour qu’elle puisse le rembourser qu’il continue son histoire. Ils se quittèrent sur ces bonnes paroles et Saera fonça à la vitesse de l’éclair, ignorant le point de côté qui apparut presque immédiatement. C’est qu’elle n’était pas vraiment sportive la demoiselle. Mais elle voulait retrouver son ami le plus rapidement possible. Et ce fut le cas. Elle le rejoignit en un temps record. Elle sortit le désinfectant et lui en étala un peu sur la blessure, prenant les choses en main bien décidée à continuer même s’il protestait. « Ça fait mal ? » qu’elle demanda néanmoins, légèrement inquiète. Oui ça devait quand même faire mal. Elle n’était pas vraiment du genre chochotte, elle, étant habituée à se blesser un peu trop fréquemment. Elle avait fini par apprendre à surpasser la douleur – tout du moins à l’atténuer –, mais elle ne savait jamais quel était le seuil de résistance des autres. Néanmoins Inha était un grand gaillard, alors il devait pouvoir faire face sans même une grimace. Un vrai héros. Saera sortir du sac plastique le bandage, qu’elle ouvrit avant de le passer autour de la tête de son ami, pile sur la blessure. Elle vérifia que tout tenait bien en place, tandis qu’elle observait son œuvre, la tête légèrement penchée sur le côté, concentrée. Il n’y avait que trois choses pour lesquelles elle arrivait à se concentrer à 100%. Les cours. Tout ce qui concernait les manifestations et autre causes qui lui tenaient à cœur. Et les situations de crise. Et le cas présent faisant sans conteste parti de cette dernière catégorie. « Ca va aller ? T’es sûr que tu veux pas aller à l’hôpital ? Si ça se trouve c’est plus grave que ce que tu penses… et tu vas m’expliquer c’qui s’est passé ? » Elle le regarda, la mine inquiète, une petite grimace tordant ses lèvres. Qui lui avait fait ça ? Comment ? Dans quelles circonstances ? Pourquoi ? Pourquoi surtout. Inha était plutôt ce qu’on pouvait appeler un pacifiste, il n’était pas habitué à utiliser la violence. Alors elle se doutait que ce coup, il ne l’avait pas mérité ni demandé.
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Re: infirmière au rapport ! (inha) | Dim 29 Mar - 1:07 Citer EditerSupprimer
Infirmière au rapport !
Sae Ra & In Ha
Je papillonna des paupières en entendant soudainement le ton autoritaire qu'employait Saera, alors qu'elle m'assura trop brièvement à mon goût qu'elle allait bien, et qu'elle n'était pas blessée. Physiquement, je ne remarquais rien de visible, et j'espérais qu'on ne l'avait pas trop embêté, et qu'elle avait fait des dégâts à sa manière du côté des bleus, sans oublier ces saletés d'intrus de verts ! Je n'avais pas pu m'empêcher d'étirer enfin un sourire, on aurait dit un maître qui parlait à un chien ! Mais je me ravisa de lâcher un rire, elle semblait plutôt sérieuse. Je ne voulais pas plus l'agiter que ça, j'avais juste mal à la tête, une migraine qui me donnait juste l'envie de me coucher et de ne plus bouger. Je n'avais pas l'impression que ça saignait tant que ça, et puis le tête, ça saignait pour un rien, comme les doigts et les jambes. La peinture se confondait avec, si bien que je ne savais pas exactement ce qui teintait le plus ma nuque. Je voulais juste rentrer et râler avec les autres, point. Elle me poussa en arrière, m'ordonnant de m'asseoir. Je laissa échapper un « Quoi, ici ? Saera, je vais- » mais je fûs rapidement interrompu par celle-ci, si bien que je posa mes fesses sur le trottoir, comme un paumé. Je regarda la jeune femme partir d'un air inquiet, alors qu'elle courrait je ne sais où pour trouver de quoi me soigner. Elle m'inquiétait toujours, je ne pouvais pas m'en empêcher. Maladroite, pire que moi. Mais elle était mignonne, et si attachante, que je ne savais pas qui ne pouvait pas l'apprécier ! Je n'aimais pas qu'elle s'enquiquine à me soigner, je l'aurais fait seul au dortoir, et puis basta. Ne t'inquiètes pas, voulais-je encore et encore lui répéter, mais vous avez vu comment elle m'avait fermé la bouche ? J'en étais resté bouche bée justement ! J'avais compris, ok, j'allais me taire, obéir pour une fois. Si cela pouvait la soulager, la calmer de me soigner elle-même mais.. Pourquoi on avait pas attendu d'être chez nous ?! Je me releva brusquement en soupirant contre moi-même, essayant bêtement de l'apercevoir dans le coin. Elle n'avait pas pu aller bien loin tout de même ! Je fis quelques pas dans la rue, avant de me rappeler ce qu'elle m'avait dit : de ne pas bouger, qu'elle reviendrait, et si jamais pendant que je la cherchais, elle revenait, et qu'elle ne me trouvait pas là, je ne voudrais pas qu'elle est une mauvaise expression sur le visage. De la colère, de la déception, ou de la tristesse, peu importe ce que cela serait, je rebroussa chemin et me rasseya pile à l'endroit où elle m'avait quitté. Aaaaaah j'espérais qu'elle n'en faisait pas toute une montagne ! Je n'aimais pas qu'on s'inquiète trop pour moi, c'est pour ça que je marchais dans mon coin et que j'avais discrètement tapé dans cette poubelle pour me défouler... Je posa mes mains derrière moi, puis je me pencha en arrière, regardant un instant quelques étoiles que le ciel dégagé me laissait entrevoir, ignorant le léger vertige que le mouvement m'imposait. La nuit a été longue...
En moins de vingt minutes, la jeune wonsungi était revenue, en courant comme une dératée jusqu'à moi, si bien que je la regardai de haut en bas pour m'assurer que tout allait bien. C'est qu'elle crachait ses poumons bon sang ! « Tu n'es pas allée trop loin au moins ? On aurait pu attendre d'être au dortoir tu sais. » Je la laissa se mettre à ma hauteur, et jouer les infirmières en me mettant un peu de désinfectant. « Non, ne t'inquiètes pas, tu me soulages. » lui répondis-je, en la rassurant d'un sourire. Le produit ne faisait que piquer la plaie, c'était largement supportable. Ohhh il y avait même du bandage et tout ! Je l'observa sans bouger m'entourer la tête avec le bout de tissus, admirant la façon avec laquelle elle faisait attention à chacun de ses gestes. « T'es mignonne.. Tu fais ça comme un chef, je n'ai pas besoin d'aller à l’hôpital ! » Les hôpitaux, je préférais toujours les fuir comme la peste. Si je pouvais les éviter au maximum, je ferais tout ce que je peux pour m'en assurer. Je les haïssais, me rappelant sans cesse ce instant, cette ambiance au moment où j'y étais entré pour voir mon frère accidenté, et qu'il était déjà trop tard. Ces couloirs blancs, cette porte devant laquelle j'étais resté seul, puis mon père était arrivé un peu plus tard, et ce silence. Ce silence. Mes larmes qui coulaient en silence, mon père choqué, et quand la nouvelle tomba.. Je m'étais levé, je ne sais comment, j'avais marché d'une démarche peu assurée dans le couloir et quand j'avais atteint les escaliers de secours, j'avais crié. Crié, crié, crié et encore crié à m'en brûler les poumons, à m'en arracher la gorge. J'aurais toujours ce sentiment, cet image à chaque fois que j'y retournerais. Mon coeur serré. Je lâcha un soupir, balayant le crispement de ma mâchoire à l'évocation du lieu. « Pendant que Sam et moi parlions à un bleu qui nous avait surpris, un vert est apparu de nul part et m'a bondi dessus sans raison, en m'assommant avec son sac. Mais alors, j'sais pas ce que c'était ce sac, mais il était blindé ! » Bein oui, sinon j'aurais pas saigné comme ça ! « Je le connaissais même pas en plus, il aurait pu y aller doucement bon sang ! » Je passa ma main sur le bandage, m'assurant comme je m'en doutais qu'il était bien mis. « Après, je me suis réveillé, et je l'ai menacé avec un couteau, puis Maloe est arrivée en héroïne avec un flingue. C'était décidément une soirée bien normale, tu trouves pas ? » dis-je, en riant légèrement. N'immmmporte quoi. Je me releva, et me pencha vers Saera pour l'embrasser sur le front. « Merci. Et toi, il s'est passé quoi ? T'as eu à faire avec des verts aussi ? »
En moins de vingt minutes, la jeune wonsungi était revenue, en courant comme une dératée jusqu'à moi, si bien que je la regardai de haut en bas pour m'assurer que tout allait bien. C'est qu'elle crachait ses poumons bon sang ! « Tu n'es pas allée trop loin au moins ? On aurait pu attendre d'être au dortoir tu sais. » Je la laissa se mettre à ma hauteur, et jouer les infirmières en me mettant un peu de désinfectant. « Non, ne t'inquiètes pas, tu me soulages. » lui répondis-je, en la rassurant d'un sourire. Le produit ne faisait que piquer la plaie, c'était largement supportable. Ohhh il y avait même du bandage et tout ! Je l'observa sans bouger m'entourer la tête avec le bout de tissus, admirant la façon avec laquelle elle faisait attention à chacun de ses gestes. « T'es mignonne.. Tu fais ça comme un chef, je n'ai pas besoin d'aller à l’hôpital ! » Les hôpitaux, je préférais toujours les fuir comme la peste. Si je pouvais les éviter au maximum, je ferais tout ce que je peux pour m'en assurer. Je les haïssais, me rappelant sans cesse ce instant, cette ambiance au moment où j'y étais entré pour voir mon frère accidenté, et qu'il était déjà trop tard. Ces couloirs blancs, cette porte devant laquelle j'étais resté seul, puis mon père était arrivé un peu plus tard, et ce silence. Ce silence. Mes larmes qui coulaient en silence, mon père choqué, et quand la nouvelle tomba.. Je m'étais levé, je ne sais comment, j'avais marché d'une démarche peu assurée dans le couloir et quand j'avais atteint les escaliers de secours, j'avais crié. Crié, crié, crié et encore crié à m'en brûler les poumons, à m'en arracher la gorge. J'aurais toujours ce sentiment, cet image à chaque fois que j'y retournerais. Mon coeur serré. Je lâcha un soupir, balayant le crispement de ma mâchoire à l'évocation du lieu. « Pendant que Sam et moi parlions à un bleu qui nous avait surpris, un vert est apparu de nul part et m'a bondi dessus sans raison, en m'assommant avec son sac. Mais alors, j'sais pas ce que c'était ce sac, mais il était blindé ! » Bein oui, sinon j'aurais pas saigné comme ça ! « Je le connaissais même pas en plus, il aurait pu y aller doucement bon sang ! » Je passa ma main sur le bandage, m'assurant comme je m'en doutais qu'il était bien mis. « Après, je me suis réveillé, et je l'ai menacé avec un couteau, puis Maloe est arrivée en héroïne avec un flingue. C'était décidément une soirée bien normale, tu trouves pas ? » dis-je, en riant légèrement. N'immmmporte quoi. Je me releva, et me pencha vers Saera pour l'embrasser sur le front. « Merci. Et toi, il s'est passé quoi ? T'as eu à faire avec des verts aussi ? »
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Re: infirmière au rapport ! (inha) | Lun 20 Avr - 21:56 Citer EditerSupprimer
Penchée sur son ami, c’est les sourcils froncés que la miss inspectait le bandage. A vrai dire elle ne s’y connaissait pas beaucoup. A chaque fois qu’elle avait une blessure, c’était dans les bras de sa mère qu’elle courait. Et il fallait avouer que cette dernière s’en sortait comme une pro. Elle était passée chef dans tout ce qui était rafistolage de sa fille. Il lui suffisait de lui mettre un bandage, de lui faire boire son fameux thé, et la petite Saera était parée pour un nouveau tour. Mais il fallait également avouer qu’il en fallait en général beaucoup pour que la demoiselle reste sans s’agiter un trop long moment. C’est qu’elle avait beaucoup d’énergie à revendre. Peut-être à cause de son rythme de sommeil qui la lui permettait d’être constamment en forme, également. Et dans tous les cas, elle ne se blessait jamais suffisamment fort pour aller à l’hôpital. Elle n’aimait pas cet endroit de toute manière. « T’es sûr ? » qu’elle demanda néanmoins à son camarade, à propos de ce lieu justement. Néanmoins il semblait décidé à ne pas s’y rendre et, une fois cachée, la blessure était nettement moins intimidante. Pourtant la jeune fille continuait de regarder le pansement en fronçant légèrement le nez, tandis qu’Inha prenait la parole pour raconter son histoire. Finalement, satisfaite, elle s’éloigna un peu et donna une pichenette sur la tête de son amie. Pile à l’endroit de sa blessure oui. Elle et la délicatesse, j’vous jure. Puis elle regarda le jeune homme. Et c’est à ce moment-là qu’elle remarqua qu’il était en train de parler, et qu’elle n’avait strictement rien écouté du début de son discours. Elle reprit pied dans la conversation en hochant vivement la tête, grand sourire aux lèvres, alors même que le sujet était tout sauf agréable. Néanmoins ce n’est que quand elle comprit enfin ce qu’il lui disait – c’est qu’il lui en avait fallu du temps – qu’elle fronça légèrement les sourcils. Elle avait fait quoi Maloe ? Un flingue ? Qu’est-ce que c’était donc que cette histoire ! « Maloe avec un pistolet ? » Oui c’était tout ce qui la préoccupait à cet instant précis. Oubliée la blessure d’Inha. Saera savait que sa cousine traînait dans des affaires plus ou moins louches, néanmoins un flingue ? Sérieusement ? La miss Go frissonna à cette pensée. Elle n’était décidément pas pour la violence. Les armes à feu et elle, ça faisait… à peu près trois milles. Elle ne supportait pas ça. Et c’était à ce moment-là qu’on se demandait comme les deux pouvaient appartenir à la même famille, alors qu’elles avaient un comportement, un caractère et même une éducation radicalement différente. Néanmoins ce point-là n’avait jamais vraiment choqué la demoiselle, comme elle était habitué à son mode de vie pour le moins étrange au regard des autres. Mais là ça la choquait. Elle était plutôt mécontente même. Elle se promit d’aller dire deux mots à Maloe. Puis releva la tête et sourit à Inha quand il vint lui faire un bisou sur le front. Elle relégua le problème arme à feu dans un coin de son esprit et reprit tout son enjouement précédent. « Des verts ? Je sais pas… » qu’elle répondit tout d’abord, plongée dans ses pensées. « Mais Aliyyah était pas là ! C’est la seule verte que je connais. Même si elle est pas verte en vrai. Vu qu’elle vient de Syrie. Haha. » Oui l’humour à la Saera, qui était parti dans un éclat de rire pour le moins incontrôlable. Elle reprit son calme au bout d’une poignée de seconde et retrouva une infime part de sérieux – mais vraiment infime, la part. C’est que sa blague restait bien présente dans sa tête, quand bien même elle n’avait absolument rien de drôle. « Je sais pas si c’était un sango mais en tout cas il était rigolo ! Mais il a insulté Jihae et ça c’était carrément pas drôle. » Froncement de sourcils. Elle était magnifique sa meilleure amie, pardi, que personne n’ose dire le contraire en présence de la Go ! « Enfin avec Jiji on s’en est occupées, comme des grandes, il viendra plus nous chercher d’ennuis ! » Grand sourire de gamine, alors qu’elle relevait la tête vers son ami. Venant de n’importe qui d’autre, on aurait pu penser qu’elles avaient réglées la question à grand coup de pied dans la tête du jeune homme. Mais venant de Saera, on se doutait bien que ce n’était absolument pas le cas. Les deux filles avaient surtout voulues s’amuser. Et qu’est-ce qu’elles avaient ries ! « On rentre au dortoir maintenant dis ? » qu’elle demanda soudainement. La question qui sortait de nulle part. Néanmoins les autres les avaient largement dépassés. Et la plus jeune avait hâte de se mettre au lit. C’est qu’elle était fatiguée.
infirmière au rapport,
Penchée sur son ami, c’est les sourcils froncés que la miss inspectait le bandage. A vrai dire elle ne s’y connaissait pas beaucoup. A chaque fois qu’elle avait une blessure, c’était dans les bras de sa mère qu’elle courait. Et il fallait avouer que cette dernière s’en sortait comme une pro. Elle était passée chef dans tout ce qui était rafistolage de sa fille. Il lui suffisait de lui mettre un bandage, de lui faire boire son fameux thé, et la petite Saera était parée pour un nouveau tour. Mais il fallait également avouer qu’il en fallait en général beaucoup pour que la demoiselle reste sans s’agiter un trop long moment. C’est qu’elle avait beaucoup d’énergie à revendre. Peut-être à cause de son rythme de sommeil qui la lui permettait d’être constamment en forme, également. Et dans tous les cas, elle ne se blessait jamais suffisamment fort pour aller à l’hôpital. Elle n’aimait pas cet endroit de toute manière. « T’es sûr ? » qu’elle demanda néanmoins à son camarade, à propos de ce lieu justement. Néanmoins il semblait décidé à ne pas s’y rendre et, une fois cachée, la blessure était nettement moins intimidante. Pourtant la jeune fille continuait de regarder le pansement en fronçant légèrement le nez, tandis qu’Inha prenait la parole pour raconter son histoire. Finalement, satisfaite, elle s’éloigna un peu et donna une pichenette sur la tête de son amie. Pile à l’endroit de sa blessure oui. Elle et la délicatesse, j’vous jure. Puis elle regarda le jeune homme. Et c’est à ce moment-là qu’elle remarqua qu’il était en train de parler, et qu’elle n’avait strictement rien écouté du début de son discours. Elle reprit pied dans la conversation en hochant vivement la tête, grand sourire aux lèvres, alors même que le sujet était tout sauf agréable. Néanmoins ce n’est que quand elle comprit enfin ce qu’il lui disait – c’est qu’il lui en avait fallu du temps – qu’elle fronça légèrement les sourcils. Elle avait fait quoi Maloe ? Un flingue ? Qu’est-ce que c’était donc que cette histoire ! « Maloe avec un pistolet ? » Oui c’était tout ce qui la préoccupait à cet instant précis. Oubliée la blessure d’Inha. Saera savait que sa cousine traînait dans des affaires plus ou moins louches, néanmoins un flingue ? Sérieusement ? La miss Go frissonna à cette pensée. Elle n’était décidément pas pour la violence. Les armes à feu et elle, ça faisait… à peu près trois milles. Elle ne supportait pas ça. Et c’était à ce moment-là qu’on se demandait comme les deux pouvaient appartenir à la même famille, alors qu’elles avaient un comportement, un caractère et même une éducation radicalement différente. Néanmoins ce point-là n’avait jamais vraiment choqué la demoiselle, comme elle était habitué à son mode de vie pour le moins étrange au regard des autres. Mais là ça la choquait. Elle était plutôt mécontente même. Elle se promit d’aller dire deux mots à Maloe. Puis releva la tête et sourit à Inha quand il vint lui faire un bisou sur le front. Elle relégua le problème arme à feu dans un coin de son esprit et reprit tout son enjouement précédent. « Des verts ? Je sais pas… » qu’elle répondit tout d’abord, plongée dans ses pensées. « Mais Aliyyah était pas là ! C’est la seule verte que je connais. Même si elle est pas verte en vrai. Vu qu’elle vient de Syrie. Haha. » Oui l’humour à la Saera, qui était parti dans un éclat de rire pour le moins incontrôlable. Elle reprit son calme au bout d’une poignée de seconde et retrouva une infime part de sérieux – mais vraiment infime, la part. C’est que sa blague restait bien présente dans sa tête, quand bien même elle n’avait absolument rien de drôle. « Je sais pas si c’était un sango mais en tout cas il était rigolo ! Mais il a insulté Jihae et ça c’était carrément pas drôle. » Froncement de sourcils. Elle était magnifique sa meilleure amie, pardi, que personne n’ose dire le contraire en présence de la Go ! « Enfin avec Jiji on s’en est occupées, comme des grandes, il viendra plus nous chercher d’ennuis ! » Grand sourire de gamine, alors qu’elle relevait la tête vers son ami. Venant de n’importe qui d’autre, on aurait pu penser qu’elles avaient réglées la question à grand coup de pied dans la tête du jeune homme. Mais venant de Saera, on se doutait bien que ce n’était absolument pas le cas. Les deux filles avaient surtout voulues s’amuser. Et qu’est-ce qu’elles avaient ries ! « On rentre au dortoir maintenant dis ? » qu’elle demanda soudainement. La question qui sortait de nulle part. Néanmoins les autres les avaient largement dépassés. Et la plus jeune avait hâte de se mettre au lit. C’est qu’elle était fatiguée.
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