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Il faut simplement parler
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Re: Il faut simplement parler | Ven 3 Avr 2015 - 21:47 Citer EditerSupprimer
Ma vie avait toujours été décider par mon père dans les grandes lignes. Je savais ce que j’allais faire plus tard et cela n’allait pas changer. J’avais simplement peur de devoir choisir moi-même de mon avenir comme je ne savais pas ce que je voulais faire. Il faut aussi dire, que ma situation ne date pas hier, mon père a toujours choisit pour moi. Je lui avait avouer cela alors que normalement je ne le dit pas à voix haute que je le garde pour moi. Je ne comprenais pas pourquoi je disais cela à lui alors que je ne connais que son nom.
Il reprit la parole en me disant que j’avais le choix que je n’avais pas de réel d’obligation qu’il m’empêcherait de faire ce que je désire. Il avait raison sur le fait que j’avais simplement peur. J’écouta le reste de ses paroles en acquiesçant. J’avais remarqué qu’il avait serrer le poing. Je ne pensais pas que ma situation le mettrait dans un tel était. Ce qui a retenu mon attention quand il continua, c’est qu’à la fin il parla de maladie incurable. Pourquoi il parlait de cela? Je me le demandais bien.
«Effectivement, il a rien qui me l’en empêche, mais cela a toujours été comme ça donc… Et pourquoi parles-tu de maladie incurable?»
Je fini par continuer que la seul fois que je n’avais pas suivit ce que mon père voulait, c’était cette soirée ou je l’avais embrasser. Il n’aurait jamais voulu que je veuille un jour embrasser un homme. Je l’avais déshonoré en quelque sorte en le voulant, mais encore plus en le faisant. Il me demanda si cela devait être un honneur pour lui. À vrai dire, j’en avait aucune idée. Quand il me demanda si c’était à cause de lui que j’avais contredit la première fois mon père, j’acquiesça. Si cela n’avait pas été de lui, cela n’aurait pas eu lieu.
«Oui, c’est à cause de toi…»
Il fini par me demander si je regrettes tout ce qui s’est passé à ce moment-là. Je réfléchit un moment pour réaliser que non, je ne le regrettais pas. Certes, j’avais peur que mon père l’apprenne, mais pas au point de le regretter. Cette soirée m’avait permis de confirmer ce que je pensais sur moi, même si à la fin, je risque de renier cette partie de moi.
«Non, je ne le regrettes pas, malgré le fait que j’ai peur que mon père l’apprenne.»
Je lui avait répondu sincèrement puis je me suis souvenue du fait qu’il m’avait dit qu’il l’avait regretter. Je fini par reprendre la parole.
«Mais toi tu le regrettes non?»
Il faut simplement parler
With Min Hyun
Ma vie avait toujours été décider par mon père dans les grandes lignes. Je savais ce que j’allais faire plus tard et cela n’allait pas changer. J’avais simplement peur de devoir choisir moi-même de mon avenir comme je ne savais pas ce que je voulais faire. Il faut aussi dire, que ma situation ne date pas hier, mon père a toujours choisit pour moi. Je lui avait avouer cela alors que normalement je ne le dit pas à voix haute que je le garde pour moi. Je ne comprenais pas pourquoi je disais cela à lui alors que je ne connais que son nom.
Il reprit la parole en me disant que j’avais le choix que je n’avais pas de réel d’obligation qu’il m’empêcherait de faire ce que je désire. Il avait raison sur le fait que j’avais simplement peur. J’écouta le reste de ses paroles en acquiesçant. J’avais remarqué qu’il avait serrer le poing. Je ne pensais pas que ma situation le mettrait dans un tel était. Ce qui a retenu mon attention quand il continua, c’est qu’à la fin il parla de maladie incurable. Pourquoi il parlait de cela? Je me le demandais bien.
«Effectivement, il a rien qui me l’en empêche, mais cela a toujours été comme ça donc… Et pourquoi parles-tu de maladie incurable?»
Je fini par continuer que la seul fois que je n’avais pas suivit ce que mon père voulait, c’était cette soirée ou je l’avais embrasser. Il n’aurait jamais voulu que je veuille un jour embrasser un homme. Je l’avais déshonoré en quelque sorte en le voulant, mais encore plus en le faisant. Il me demanda si cela devait être un honneur pour lui. À vrai dire, j’en avait aucune idée. Quand il me demanda si c’était à cause de lui que j’avais contredit la première fois mon père, j’acquiesça. Si cela n’avait pas été de lui, cela n’aurait pas eu lieu.
«Oui, c’est à cause de toi…»
Il fini par me demander si je regrettes tout ce qui s’est passé à ce moment-là. Je réfléchit un moment pour réaliser que non, je ne le regrettais pas. Certes, j’avais peur que mon père l’apprenne, mais pas au point de le regretter. Cette soirée m’avait permis de confirmer ce que je pensais sur moi, même si à la fin, je risque de renier cette partie de moi.
«Non, je ne le regrettes pas, malgré le fait que j’ai peur que mon père l’apprenne.»
Je lui avait répondu sincèrement puis je me suis souvenue du fait qu’il m’avait dit qu’il l’avait regretter. Je fini par reprendre la parole.
«Mais toi tu le regrettes non?»
© EKKINOX
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Re: Il faut simplement parler | Sam 4 Avr 2015 - 0:33 Citer EditerSupprimer
Le triste sort du jeune homme me donnait de la peine, il avait l'air tellement en détresse... Rien que cette soirée-là où, il s'était effondré en larme en pensant au jugement de son père, il était capable de renier ses propres sentiments afin de rester digne de respect vis à vis de son père. Ironiquement, mon état était probablement bien plus grave, j'avais bien plus de problèmes à gérer. Mais voyez-vous, bien que je sois froid de nature, j'ai toujours aussi été altruiste. Je voulais l'aider, non parce-que nous entretenions une relation plutôt étrange, mais car depuis notre rencontre, je l'ai toujours perçu comme un miroir de moi même ; cet état de détresse, que un jour j'avais espéré me débarrasser, que j'attendais que l'on me vienne en aide, que l'on me sauve. Pourtant, personne n'a jamais eu la force de le faire, et j'ai toujours combattu mes démons par moi-même. Mais je ne voulais pas que lui subisse le même destin. Pour le faire réagir, je lui expliquais qu'il n'y avait rien qui ne l'empêchait de changer les choses ; rien qui n'avait l'ampleur de mon état mental. « Oublie, c'était juste un exemple. » C'était plus un témoignage qu'un exemple, mais il n'avait pas à la savoir. Il fallait juste qu'il comprenne où je voulais en venir.
Je souriais au moment où il évoqua les événements qui s'étaient produit lors de notre rencontre, lorsqu'il m'avoua que c'était la première fois qu'il avait désobéi à son père. Bizarrement, en contradiction de ses aveux précédent, il disait ne rien regretter. Cette fois-ci ses sentiments étaient plus fort que la peur de son père ? « Pourquoi tu ne regrettes pas ce moment-là ? Pourquoi ce que l'on à fait est plus important que l'image que tu as envers ton père ? Qu'est-ce qu'il y a d'aussi important à garder d'un baiser entre deux personne sous l'emprise de l'alcool ? Je ne te suis plus » J'étais dans une impasse totale, je ne savais plus moi-même ce que je devais faire. Je m'attendais à ce qu'il regrette les faits, qu'il avait peur que son père l'apprenne et qu'il voudrait tout oublier. Or, c'était tout le contraire. Même après avoir eu le temps de réflexion et les effets de l'alcool dissipés, il ne regrettais rien. « Moi... ? » Il fallait juste que je dise non. Pourtant, un instant d'hésitation se marqua dans mon esprit, une confusion au sein de mon esprit. « Probablement. » Incertaine, prononcée faiblement, ma réponse n'était pas des plus convaincantes. Je détournais le regard du sien, soudainement intimidé par la situation plus que compromettante pour moi-même. J'étais dans le déni dès le départ, et il fallait que je reste sur ma position . Néanmoins, même après avoir fait le vide dans mon esprit et m'être reposé le lendemain de la soirée, je ne savais toujours pas ce que j'avais ressenti lorsque nous nous étions embrassés. Peut être un semblant de peur, de dégoût, mais il n'y avait pas que du négatif ; il y avait des sensations douces, addictives, mais que je ne saurais décrire par des mots ; bien ironique sachant que je suis un futur psychiatre. Tant d'émotions de la nature humaine m'étaient inconnues. « Mais toi, pourquoi tu ne regrettes….rien ? » Le regard perdu, hésitant, je ne comprenais pas l'esprit du jeune homme. Qui était l'incompris ? Était-ce lui... ? Ou moi ?
Il faut simplement parler
With Woo Hyun
Le triste sort du jeune homme me donnait de la peine, il avait l'air tellement en détresse... Rien que cette soirée-là où, il s'était effondré en larme en pensant au jugement de son père, il était capable de renier ses propres sentiments afin de rester digne de respect vis à vis de son père. Ironiquement, mon état était probablement bien plus grave, j'avais bien plus de problèmes à gérer. Mais voyez-vous, bien que je sois froid de nature, j'ai toujours aussi été altruiste. Je voulais l'aider, non parce-que nous entretenions une relation plutôt étrange, mais car depuis notre rencontre, je l'ai toujours perçu comme un miroir de moi même ; cet état de détresse, que un jour j'avais espéré me débarrasser, que j'attendais que l'on me vienne en aide, que l'on me sauve. Pourtant, personne n'a jamais eu la force de le faire, et j'ai toujours combattu mes démons par moi-même. Mais je ne voulais pas que lui subisse le même destin. Pour le faire réagir, je lui expliquais qu'il n'y avait rien qui ne l'empêchait de changer les choses ; rien qui n'avait l'ampleur de mon état mental. « Oublie, c'était juste un exemple. » C'était plus un témoignage qu'un exemple, mais il n'avait pas à la savoir. Il fallait juste qu'il comprenne où je voulais en venir.
Je souriais au moment où il évoqua les événements qui s'étaient produit lors de notre rencontre, lorsqu'il m'avoua que c'était la première fois qu'il avait désobéi à son père. Bizarrement, en contradiction de ses aveux précédent, il disait ne rien regretter. Cette fois-ci ses sentiments étaient plus fort que la peur de son père ? « Pourquoi tu ne regrettes pas ce moment-là ? Pourquoi ce que l'on à fait est plus important que l'image que tu as envers ton père ? Qu'est-ce qu'il y a d'aussi important à garder d'un baiser entre deux personne sous l'emprise de l'alcool ? Je ne te suis plus » J'étais dans une impasse totale, je ne savais plus moi-même ce que je devais faire. Je m'attendais à ce qu'il regrette les faits, qu'il avait peur que son père l'apprenne et qu'il voudrait tout oublier. Or, c'était tout le contraire. Même après avoir eu le temps de réflexion et les effets de l'alcool dissipés, il ne regrettais rien. « Moi... ? » Il fallait juste que je dise non. Pourtant, un instant d'hésitation se marqua dans mon esprit, une confusion au sein de mon esprit. « Probablement. » Incertaine, prononcée faiblement, ma réponse n'était pas des plus convaincantes. Je détournais le regard du sien, soudainement intimidé par la situation plus que compromettante pour moi-même. J'étais dans le déni dès le départ, et il fallait que je reste sur ma position . Néanmoins, même après avoir fait le vide dans mon esprit et m'être reposé le lendemain de la soirée, je ne savais toujours pas ce que j'avais ressenti lorsque nous nous étions embrassés. Peut être un semblant de peur, de dégoût, mais il n'y avait pas que du négatif ; il y avait des sensations douces, addictives, mais que je ne saurais décrire par des mots ; bien ironique sachant que je suis un futur psychiatre. Tant d'émotions de la nature humaine m'étaient inconnues. « Mais toi, pourquoi tu ne regrettes….rien ? » Le regard perdu, hésitant, je ne comprenais pas l'esprit du jeune homme. Qui était l'incompris ? Était-ce lui... ? Ou moi ?
© EKKINOX
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