save me if I become a demon + Yun maloe
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save me if I become a demon + Yun maloe | Lun 30 Mar - 20:05 Citer EditerSupprimer
Yun Maloe & Kim Woon Soo
Saleté de journée, Saleté de vie a la con, voilà ce qui tournait dans sa tête. Cela et bien d'autres formes d'injures, se maudissant lui-même d'être né, d’être ce qu'il était et sa famille la première visée. La cause de sa souffrance, la naissance du monstre qu'il était devenu à cause de cette bande d'hypocrites. La nuit était déjà bien avancée mais ça n’empêcher pas le jeune homme pris d'une certaine frénésie de remuer dans tous les sens, et mettre son duplex sans dessus dessous. Tournant et retournant les meubles jusqu'à mettre un bazar tel qu'on aurait pu croire qu'un cambriolage avait eu lieu. Se rongeant les ongles, dévorer par un stress intense qui se dessiner sur son visage blême et soumis malgré lui aux sensations désagréable du manque de drogue. Il n'avait aucune conscience de son état et du danger dans lesquels il se mettait lorsqu'il dévalait à toute allure les marches glissantes de sa mezzanine. Son esprit était uniquement focalisé par la recherche du petit sachet contenant différent cachet de couleur, semblable à des bonbons ce qu'ils contenaient était pourtant bien plus dangereux que de simple sucrerie attaquant les dents. La métamphétamine voilà ce que c’était réellement, une drogue dangereuse et puissante qui rendait invincible, tout puissant mais dont la descente aux enfers était telle que n'importe quel châtiment corporel ou psychologique se voyait préférable à une telle sensation de manque qu'il ressentait actuellement. Il y avait touché pour la première fois, quelques mois plus tôt alors qu'il s'était pourtant toujours interdit de toucher aux drogues dures comme on les appelle. Fumer du cannabis dans les boites de nuit pour épater la galerie et toucher à ce genre de merde étaient deux choses bien différentes. Si autrefois il pouvait clamer haut et fort ne pas être un toxicomane aujourd'hui cette saleté l'avait pris entre ses griffes et ne semblait pas vouloir le relâcher. Dans son malheur il avait cependant opté pour la voie d'absorption la moins dangereuse, sous forme de gélule colorée semblable à des bonbons le risque d'overdose sévère était quasi-nul. Encore fallait ils leur mètrent la main dessus et alors qu'il retournait une fois de plus son canapé, il sentit son sang froid se faire la malle et la colère affluer dans ses veines en plus d'être sous pression par une journée merdique. Son père l'avait encore traité de merde, sa belle-mère lui faisait un chantage monstre d'autant plus qu'elle connaissait ses petites magouilles illégales et les quelques absences à l'université n’étaient pas passées inaperçue pour l'administration. Tout pour le mener à bout, déjà qu'il avait tendance à tirer sur la corde.
Il croisa son regard dans l'immense miroir et s’observa de longues minutes se surprenant à se détester. Un rire amer passa la barrière de ses lèvres alors qu'il faisait le point sur son apparence d'ordinaire si impeccable et fashionista, là ; il faisait juste pitié avec ses yeux rougis et gonfler, son teint blafard et maladif, ses cheveux désordonnés et sa silhouette fragile. Sa lèvre inférieure trembla alors que le souvenir douloureux d'un énième savons passé par son père plutôt dans la journée remonté a la surface. Il envoya son poing dans l'objet de verre qui se fractura en de nombreux morceaux, ne prenant pas cas de la douleur sourde qui pulsait dans sa main il rejoignit la cuisine bien décider à faire passer son addiction par une autre. Titubant et jurant une nouvelle fois il s'écroula contre le plan de travail, prenant sa tête entre ses mains il essaya tant bien que mal de se calmer avant de farfouiller dans un des placards contre lesquels il était appuyé. Il en sortit une bouteille de whisky et porta le goulot à ses lèvres avant de grimacer puis de repousser la bouteille après quelques gorgées. Non les alcools étrangers ne passaient définitivement pas pour le Coréen, le bip de son portable informant un message le ramena fatalement à la réalité. Ses mains tachées de sang se remirent à trembler tandis qu'il réaliser jusqu'à quel point il avait pu perdre le contrôle. Il se traîna telle une loque sur son canapé et s'y allongea, il se sentait vidé. L'air totalement absent il laissa son regard vagabonder dans son appartement, voyant sans voir le remue-ménage qu'il avait causé plutôt. Finalement son téléphone sonna à nouveau lui indiquant une bonne vingtaine d'appel en absence et autres messages, soupirant de lassitude et bien que l'idée de poser un lapin à son principal patron lui traverse l'esprit, il ne fit rien pour bouger. Au contraire il se recroquevilla sur lui-même, les yeux mi-clos restant dans un état semi-léthargique de nombreuses minutes avant qu'une douleur vive s'empare à nouveau de lui.
Il gémit doucement frottant son front d'une main alors que son regard était attiré par une petite sacoche posée négligemment contre le meuble télé. Encore une fois il fut assailli par le doute alors que son regard se reporter sur l'écran de son téléphone ou un message inquiet émanant d'une jeune demoiselle lui était destiné.
« Désoler Moloe tu vas devoir te passer de moi ce soir »
Bien sûr le silence ne lui apporta aucune réponse le contredisant et à nouveau il se traîna jusqu'à cette petite sacoche qui l'intriguait. Adossé contre le mur, il ouvrit la première pochette de manière fébrile priant tous les dieux même s'il n'était guère croyant qu'un petit bout de paradis artificiel se trouve à l’intérieur. Il semblerait que pour une fois dieu le lui rend bien, puisqu'il en sortit un petit sachet de poudre. Bien que cette trouvaille apaisât la douleur du manque il ne put que réagir par une grimace. Cela n'avait rien à voir avec le genre de chose qu'il prenait généralement et bien qu'il connût la marche à suivre pour se soulager avec le produit sous cette forme sa raison revint le torturer émettant une sonnette d'alarme interne lui disant clairement que c'était une connerie de se lancer seul dans cette entreprise. Cependant le manque lui, lui disait qu'il avait l’opération se faire une bonne vingtaine de fois et qu'aucun de ses clients n'avait eue de problème immédiate. Toujours en proie au doute, il lui fallut encore de longues minutes avant de décider quoi faire. Il inspira profondément et malgré son appréhension et sa crainte de plus en plus forte, il sortit le matériel nécessaire à une absorption par intraveineuse. Avec des gestes tremblants et peu sûrs de lui il arriva à faire fondre la poudre blanche, la transformant en un liquide translucide qu'il transféra dans une seringue. Toujours de façon tremblante il releva une de ses manches et chercha une de ses veines avant de s'enfoncer d'un coup sec l'aiguille, envoyant tout le liquide en une seule fois dans son sang.
L’effet de la drogue effleura instantanément ses sens qui devinrent soudain plus performants, une puissante vague d’énergie et d'euphorie le traversa aussi mais rapidement il se sentit fiévreux et commença à se sentir oppresser tout en ayant de terribles hallucinations qui firent monter en flèche son état de stress engendrant rapidement une crise de panique qui le fit doucement haleter. Perdant ses repères il avait tantôt l'impression que la pièce tournée, tantôt que le mur se refermait sur lui pour le prendre au piège et étouffer. Sans en avoir conscience ses mains se refermèrent sur le clavier numérique de son mobile rappelant la dernière personne qui avait essayé de le joindre, alors que sa respiration se faisait sifflante et que son front se perler de sueur.
Il croisa son regard dans l'immense miroir et s’observa de longues minutes se surprenant à se détester. Un rire amer passa la barrière de ses lèvres alors qu'il faisait le point sur son apparence d'ordinaire si impeccable et fashionista, là ; il faisait juste pitié avec ses yeux rougis et gonfler, son teint blafard et maladif, ses cheveux désordonnés et sa silhouette fragile. Sa lèvre inférieure trembla alors que le souvenir douloureux d'un énième savons passé par son père plutôt dans la journée remonté a la surface. Il envoya son poing dans l'objet de verre qui se fractura en de nombreux morceaux, ne prenant pas cas de la douleur sourde qui pulsait dans sa main il rejoignit la cuisine bien décider à faire passer son addiction par une autre. Titubant et jurant une nouvelle fois il s'écroula contre le plan de travail, prenant sa tête entre ses mains il essaya tant bien que mal de se calmer avant de farfouiller dans un des placards contre lesquels il était appuyé. Il en sortit une bouteille de whisky et porta le goulot à ses lèvres avant de grimacer puis de repousser la bouteille après quelques gorgées. Non les alcools étrangers ne passaient définitivement pas pour le Coréen, le bip de son portable informant un message le ramena fatalement à la réalité. Ses mains tachées de sang se remirent à trembler tandis qu'il réaliser jusqu'à quel point il avait pu perdre le contrôle. Il se traîna telle une loque sur son canapé et s'y allongea, il se sentait vidé. L'air totalement absent il laissa son regard vagabonder dans son appartement, voyant sans voir le remue-ménage qu'il avait causé plutôt. Finalement son téléphone sonna à nouveau lui indiquant une bonne vingtaine d'appel en absence et autres messages, soupirant de lassitude et bien que l'idée de poser un lapin à son principal patron lui traverse l'esprit, il ne fit rien pour bouger. Au contraire il se recroquevilla sur lui-même, les yeux mi-clos restant dans un état semi-léthargique de nombreuses minutes avant qu'une douleur vive s'empare à nouveau de lui.
Il gémit doucement frottant son front d'une main alors que son regard était attiré par une petite sacoche posée négligemment contre le meuble télé. Encore une fois il fut assailli par le doute alors que son regard se reporter sur l'écran de son téléphone ou un message inquiet émanant d'une jeune demoiselle lui était destiné.
« Désoler Moloe tu vas devoir te passer de moi ce soir »
Bien sûr le silence ne lui apporta aucune réponse le contredisant et à nouveau il se traîna jusqu'à cette petite sacoche qui l'intriguait. Adossé contre le mur, il ouvrit la première pochette de manière fébrile priant tous les dieux même s'il n'était guère croyant qu'un petit bout de paradis artificiel se trouve à l’intérieur. Il semblerait que pour une fois dieu le lui rend bien, puisqu'il en sortit un petit sachet de poudre. Bien que cette trouvaille apaisât la douleur du manque il ne put que réagir par une grimace. Cela n'avait rien à voir avec le genre de chose qu'il prenait généralement et bien qu'il connût la marche à suivre pour se soulager avec le produit sous cette forme sa raison revint le torturer émettant une sonnette d'alarme interne lui disant clairement que c'était une connerie de se lancer seul dans cette entreprise. Cependant le manque lui, lui disait qu'il avait l’opération se faire une bonne vingtaine de fois et qu'aucun de ses clients n'avait eue de problème immédiate. Toujours en proie au doute, il lui fallut encore de longues minutes avant de décider quoi faire. Il inspira profondément et malgré son appréhension et sa crainte de plus en plus forte, il sortit le matériel nécessaire à une absorption par intraveineuse. Avec des gestes tremblants et peu sûrs de lui il arriva à faire fondre la poudre blanche, la transformant en un liquide translucide qu'il transféra dans une seringue. Toujours de façon tremblante il releva une de ses manches et chercha une de ses veines avant de s'enfoncer d'un coup sec l'aiguille, envoyant tout le liquide en une seule fois dans son sang.
L’effet de la drogue effleura instantanément ses sens qui devinrent soudain plus performants, une puissante vague d’énergie et d'euphorie le traversa aussi mais rapidement il se sentit fiévreux et commença à se sentir oppresser tout en ayant de terribles hallucinations qui firent monter en flèche son état de stress engendrant rapidement une crise de panique qui le fit doucement haleter. Perdant ses repères il avait tantôt l'impression que la pièce tournée, tantôt que le mur se refermait sur lui pour le prendre au piège et étouffer. Sans en avoir conscience ses mains se refermèrent sur le clavier numérique de son mobile rappelant la dernière personne qui avait essayé de le joindre, alors que sa respiration se faisait sifflante et que son front se perler de sueur.
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