Lazaretto ▼ Sujin
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Lazaretto ▼ Sujin | Lun 6 Avr - 16:31 Citer EditerSupprimer
Elle se faisait petit à petit à la vie en Corée. L'air lui était encore difficile à respirer mais elle se sentait beaucoup mieux qu'à son arrivée. Le mal du pays s'en irait bientôt. Après tout, ça n'était pas si mal, cet endroit. Libre de faire ce qu'elle voulait, sans qu'on ne vienne la critiquer. Être loin de ses proches lui faisait un bien fou. Mais elle avait peut-être gaffé en acceptant qu'une de ses nouvelles amies touche à sa Mustang. L'état de la voiture était...déplorable, au point où elle dut songer à aller voir un mécano. C'est ce qu'elle fit donc, réunissant son courage pour aller parler voiture avec une personne qui ne devait comprendre que le coréen. Elle n'était même pas sûre de se faire comprendre mais après tout...les gens savaient faire leur métier. Confiante, elle roula donc jusqu'au garage Moebius, un endroit qu'on lui avait conseillé pour l'efficacité des employés. C'est donc sans inquiétude qu'elle sortit de sa voiture, cherchant du regard une personne à qui s'adresser. Mais il n'y avait personne. Indignée, la jeune femme s'enquit d'un accent maladroit : « Il y a quelqu'un ? »
Lazaretto
Kota & Sujin
Elle se faisait petit à petit à la vie en Corée. L'air lui était encore difficile à respirer mais elle se sentait beaucoup mieux qu'à son arrivée. Le mal du pays s'en irait bientôt. Après tout, ça n'était pas si mal, cet endroit. Libre de faire ce qu'elle voulait, sans qu'on ne vienne la critiquer. Être loin de ses proches lui faisait un bien fou. Mais elle avait peut-être gaffé en acceptant qu'une de ses nouvelles amies touche à sa Mustang. L'état de la voiture était...déplorable, au point où elle dut songer à aller voir un mécano. C'est ce qu'elle fit donc, réunissant son courage pour aller parler voiture avec une personne qui ne devait comprendre que le coréen. Elle n'était même pas sûre de se faire comprendre mais après tout...les gens savaient faire leur métier. Confiante, elle roula donc jusqu'au garage Moebius, un endroit qu'on lui avait conseillé pour l'efficacité des employés. C'est donc sans inquiétude qu'elle sortit de sa voiture, cherchant du regard une personne à qui s'adresser. Mais il n'y avait personne. Indignée, la jeune femme s'enquit d'un accent maladroit : « Il y a quelqu'un ? »
Emi Burton