J’ai envie de rire à le voir faire semblant de s’insurger. Dylan et son côté théâtral, ça m’aura toujours marqué. J’hoche vivement la tête de gauche à droite, croisant les bras sur mon torse en lui expliquant que c’était tout à fait normal que ma main se soit placée à cet endroit, surtout après tant de temps sans l’avoir vu. J’étais tactile, il le savait, et il savait également parfaitement bien que j’aimais me coller, encore plus lorsque nous étions sur le canapé. Il aurait dû le voir venir.

Je ronronne presque sous ses attentions. Je gonfle les joues une deuxième fois lorsqu’il les dégonfle, faisant le contraire de qu’il vient tout juste de me demander. « Maybe I do it because I want you to do something… » Être direct. Ne pas passer par mille chemins pour dire ce que je pensais. Avec Dylan, j’avais apprit à le faire et je m’étais rendu compte que c’était l’un des meilleurs moyens pour lui faire comprendre ce que je voulais. « Je suis encore plus heureux de passer du temps avec toi, bébé… » Dès qu’il se redresse, j’en fais de même. Je pose ma main libre sur ma bouche en riant de façon gêné lorsqu’il pose ses lèvres contre ma main, comme une demoiselle l’aurait fait dans l’ancien temps. Je m’avance à quatre pattes jusqu’au bout du canapé, mes doigts attrapant la bordure de son haut, que relève légèrement pour dévoiler une parcelle de peau. J’y pose presque directement mes dents, rapidement suivit de mes lèvres, remontant jusqu’à poser mon menton contre son sternum, le regardant ainsi dans cette position. « Je prendrais un simple verre d’eau. Reviens-moi vite, c’est long et ennuyant sans toi… » Je gonfle de nouveau les joues, lui offrant un regard digne du chat botté avant de me laisser tomber vers l’arrière, replaçant du même coup son haut.

Lorsqu'il m'a proposé de passer, je n'ai pas réfléchi une seule seconde. Je n'ai pas pour habitude de refuser la moindre invitation, bien au contraire : je m'invite même tout seul la plupart du temps. En vrai, je suis fourré chez eux dès que je le peux. Je vais sûrement rentrer tard au dortoir cette fois encore, comme d'habitude. Je profite toujours au maximum quand je suis ici et j'ai souvent du mal à décoller, surtout quand Haejin et Logan n'ont rien à faire le lendemain et qu'ils n'ont pas besoin de se coucher tôt. Avec la nouvelle politique des dortoirs, je ne peux pas rester passer la nuit aussi souvent que je le voudrais.

Je me mords l'intérieur de la joue lorsqu'il regonfle ses joues, cachant difficilement mon sourire. « Oh, you should have told me .. You know I'd be more than happy to oblige. » Mon sourire s'élargit lorsque je le vois s'amuser de mes gestes et je lui refais un baise-main en haussant des sourcils plusieurs fois de suite avant de lui proposer de lui ramener quelque chose à boire. Je ne m'attends pas au comportement qui suit. Suivant ses mouvements d'un regard des plus intéressés, je le vois se rapprocher de moi à quatre pattes, attisant ma curiosité. Je me mords l'intérieur de la joue en sentant ses dents contre ma peau puis ses lèvres qui remontent. Je croise ses yeux et je me rends compte que je retenais mon souffle. S'il veut vraiment que je lui saute dessus sans pouvoir me contrôler, il est clairement sur la bonne voie. Je déglutis bruyamment et ses mots me rappellent à l'ordre. Soif ? Qu'est-ce que c'était que la soif ? C'était moi qui voulais boire ? Je n'avais soudain plus envie de le quitter une seule seconde et pourtant, je m'étais proposé. Je caresse sa joue d'un geste à la fois tendre et prometteur. « .. Je te cherche ça de suite. » Il se laisse retomber en arrière et je suis vraiment à deux doigts de craquer. Je secoue la tête pour tenter de retrouver mes pensées. « Je reviens .. » Ma voix est plus grave qu'à l'accoutumée, preuve qu'il m'affecte toujours aussi facilement. Je file à la cuisine comme jamais et reviens en un temps encore avec un verre tout mouillé sous la précipitation. Je le pose sur la table basse et rapporte aussitôt mon attention sur mon amant. « Monsieur est servi. Autre chose avant que je ne puisse plus me retenir ? » Et mes mots sont d'ores et déjà inutiles puisque je pose un genou sur le canapé et passe une main dans sa nuque pour rapprocher son visage du mien et sceller nos lèvres pour un baiser poussé et passionné sans même attendre de réponse de sa part.

Cette danse de sourcils, c’est caractéristique de mes deux copains et, comme à l’habitude, j’éclate de rire une nouvelle fois. Je fais moi-même une légère courbette pour montrer à mon invité que je suis ravi de recevoir de telles marques d’attention et le laisse retourner à sa quête de breuvage. Je suis franchement heureux qu’il ait pu venir. Je ne sais pas s’il découchera, s’il passera la nuit ici ou s’il retourna prématurément à son dortoir, puisque c’est à cet endroit qu’il devait principalement crécher. Et pour l’instant, je tentais de ne pas me poser la question de peur de me faire de faux espoirs. La soirée était jeune, le destin pouvait nous réserver des surprises.

Je me rends également compte que Dylan retient son souffle. Et intérieurement, ça me fait jubiler de voir à quel point un geste aussi anodin peut lui faire perdre les pédales. À quel point il semble prêt à craquer alors que je n’ai pratiquement rien fait, que je ne l’ai presque pas touché. « Je t’attends… » Un léger rire passe la barrière de mes lèvres alors que je le vois détaler comme un lapin. Je prends le temps de me redresser, m’appuyant seulement sur mes avant-bras en le voyant revenir assez rapidement, fronçant les sourcils en voyant l’eau qui dégoulinait sur les parois du verre. Je remarque également qu’il n’a apporté qu’un seul verre alors qu’à la base, il était celui qui voulait quelque chose à boire. Je pointe le verre d’eau de l’index, prêt à lui demander ce que lui allait boire, mais mon élan est rapidement coupé par l’arrivée de Dylan dans ma bulle personnelle. Mes lèvres s’accrochent directement aux siennes. Mes doigts se faufilent une nouvelle fois sous ce haut qui, ma foi, me semble encore plus inutile qu’à la normale. Je caresse son torse avec minutie, gravant chaque détail que je connais déjà par cœur au creux de ma tête, rafraîchissant ma mémoire. Mes jambes s’accrochent à ses hanches sans que je ne le leur commande, tirant sur son bassin pour qu’il se colle complètement à moi, réduisant la distance qui nous séparait jusqu’à présent. Un fin sourire se loge sur mes lèvres alors que je souffle contre les siennes, remontant une main contre sa joue pour la caresser du bout de mon pouce. « J’ai tout ce dont je rêve avec moi… Tout est parfait. Je t’aime… »

Après tout ce temps, Logan me tient encore enroulé autour de son petit doigt, peut-être même plus que jamais. Et dire que j'étais réticent au départ à cette histoire de trouple .. Au final, les choses s'étaient passées mieux que ce à quoi je m'étais attendu et après une année, tout allait pour le mieux. Que ce soit des moments à deux ou à trois, j'en profitais un maximum et là, pouvoir avoir Logan pour moi tout seul, il ne fallait pas me demander de garder mes mains dans mes poches. C'est trop dur de ne pas lui céder, et je n'en ai pas la moindre envie de toute façon. Au contraire, si je peux me perdre des heures avec lui, je le fais avec plaisir sans plus jamais vouloir m'arrêter.

Je crois bien que j'ai allumé le robinet trop fort d'un coup et que j'ai mis le bronx à la cuisine mais ce n'est qu'un détail qui me semble des moins importants, là, tout de suite et je n'y pense déjà plus dans ma course pour revenir. C'est déjà un miracle que je n'ai pas renversé de l'eau partout dans l'appartement, même si quelques gouttes ont sûrement dues être semées sur mon passage. Une fois le verre posé, je ne m'en préoccupe même plus : toute mon attention est tournée vers Logan, qui semble vouloir me demander quelque chose. Je ne lui en laisse pourtant pas le temps et lui vole ses lèvres aussitôt arrivé. Mes doigts jouent avec ses petits cheveux tandis que je sens les siens se glisser sous mon t-shirt. Je me retrouve collé à lui pour mon plus grand plaisir et rouvre les yeux lorsque nos lèvres se détachent. Nos regards se croisent, nos visages à quelques centimètres à peine l'un de l'autre. Je lui rends son sourire et glisse ma main libre contre sa cuisse, collant sa jambe un peu plus encore contre moi. « J'ai dû faire un sacré paquet de bonnes actions dans mes autres vies pour pouvoir tomber sur toi dans celle-ci, j'ai de la chance. » Je rapproche à nouveau mon visage et réponds à son je t'aime plusieurs fois de suite, ponctuant chaque déclaration d'un baiser sur ses lèvres, ses joues, son nez, partout où je pouvais en somme. Le reste du monde n'existe plus, seul Logan a de l'importance pour moi en cet instant. Ma main dans sa nuque descend vers le col de son t-shirt sur lequel je tire doucement pour me laisser accès à son cou, dans lequel je glisse mon visage pour continuer à y déposer une pluie de bisous tendres.

Je ne me pose plus de questions. Je sais parfaitement que lorsque je passerai un moment avec Dylan, il sera parfait. Les années ont su me montrer à quel point la distance et la proximité sont des facteurs bien importants, à savoir que l'un n'était jamais bien loin de l'autre. Se quitter pour mieux se retrouver. Se retrouver pour mieux apprécier cette distance entre nous. Avec les années, j'avais compris que cette distance qu'il avait mise entre nous, quelques années auparavant, avait été nécessaire à ce que nous étions devenu. Probablement qu'il n'aurait plus été dans ma vie si je l'avais retenu aussi fortement que je l'avais voulu. Et je suis bizarrement heureux de l'avoir laissé allé.

Je me perds contre ses lèvres. J'ai envie de les dévorer jusqu'à ne plus avoir envie de m'en départir. Jusqu'à ce que mes propres lèvres soit rougit, exténuée, vidée de l'énergie qui m'habitait présentement. Je n'ai aucunement envie que la fin de la nuit arrive alors qu'elle vient tout juste d'arriver. Un sourire étire le coin de mes lèvres en sentant sa main se poser contre ma cuisse et je ne me gêne aucunement pour me coller un peu plus contre le corps de mon homme. « Tu es trop adorable... Tu ne sais pas la chance que j'ai de t'avoir, en ce moment... » Mes yeux se ferment. Je pousse un léger soupir en sentant ses baisers couvrir mon visage, puis mon cou, un léger frisson remontant le long de mon échine. Jamais je n'avais su lui résister. Jamais je n'avais pu me faire volte face et me dire que j'abusais, que je me laissais aller un peu trop facilement à mes pulsions. Il me faisait toujours autant craquer et je jamais je n'avais eu honte de lui dire a quel point j'étais amoureux de lui. Je laisse mes mains remonter contre son torse, tirant du même coup son haut, que je fais passer par dessus sa tête. « Tu ne voulais pas boire..m Tu sembles avoir chaud, mon amour... »

Il faut toujours que je le touche, que je tende une main vers lui, que je le sente contre moi. Je recherche son contact constamment et non, je ne m'en lasse pas, bien loin de là même. Aujourd'hui ne coupe pas à la règle. Mes mains sont déjà sur lui, mes lèvres aussi et tout va déjà beaucoup mieux. Il y a des jours où je ne me rends pas bien compte encore de ce qu'il m'arrive, de comment je suis passé de disparu de sa vie, résigné, à en couple avec les deux personnes que je fuyais. Le destin a voulu que ça se passe comme ça et j'en suis bien content, mais encore une fois je ne sais pas bien ce que j'ai fait pour avoir cette chance et mériter qu'on m'accorde ce que je voulais le plus.

Les mots de Logan me font sourire : ils auraient tout aussi bien pu sortir de ma propre bouche. Sa peau se recouvre d'une légère chair de poule et je referme mes dents sur une petite parcelle de peau que je suçote avec application. J'ai toujours aimé le marquer et je crois que cela ne changera jamais. Ses mains attrapent finalement mon t-shirt et je détache mes lèvres de son cou pour me redresser et lui laisser l'occasion de me le retirer. J'affiche un sourire des plus suggestifs. « J'ai toujours d'étranges bouffées de chaleur quand je te croise, c'est bizarre .. » Je me replace quelque peu entre ses jambes et me penche à nouveau. A mon tour de passer mes mains sous son t-shirt, ne glissant que le bout de mes doigts contre sa peau chaude, remontant sur ses flancs. Le mouvement relève un peu son t-shirt et découvre une bande de peau juste au-dessus de son pantalon que j'effleure vaguement de mes lèvres. « Plus soif, non .. Je n'ai besoin de rien d'autre que de toi quand tu es là devant moi .. » Cucul ? Peut-être, mais cela n'empêche que c'est exactement ce que je pense. Je relève la tête vers lui pour croiser son regard et lui adresse un clin d'oeil allusif. J'avais déjà hâte de lui retirer ses vêtements et pourtant je ne voulais pas précipiter les choses pour profiter de lui au maximum. Dur dilemme.

 Je sens déjà mon corps s'impatienter. Nous ne faisons pratiquement rien, outre s'embrasser, mais j'ai l'impression que ses lèvres n'ont pas trouvé les miennes depuis des lustres. Je me dis que jamais je ne pourrais me départir de ces dernières. Que je ne pourrais jamais me passer de son toucher. Qu'au final, je ne le laisserais plus jamais sortir de ma vie, s'il le voulait ou non. Je me rends compte que ma possessivité est palpable, que je le montre ouvertement ou non.

Ma langue glisse doucement sur mes lèvres, les humectant. Mon corps s'arque légèrement sous le sien, surtout en sentant ses doigts contre mon corps. Ce contact m'électrise. J'avance mes mains, les glissant contre son corps, passant de son torse à son ventre bien sculpté, laissant le bout de mes doigts s'infiltrer sous la lisière de son pantalon. « C'est réciproque, tu sais... » L'une de mes mains remonte pour glisser au creux de sa chevelure, l'ébouriffant légèrement. Je me tortille doucement pour me retrouver un peu plus sous lui, mon haut remontant de lui-même suite à la friction causée par le canapé et je m'empresse de le retirer, relevant la tête pour poser mes lèvres contre sa peau. « Tu me donnes faim. Tu es si appétissant... » Je pousse un léger rire avant de glisser au bas du canapé, mes mains toujours accrochées à son pantalon que j'ouvre lentement, caressant ses cuisses avant de me redresser. « Tu viens...? » Mes dents s'attaquent doucement à ma lèvre inférieure, contournant le canapé, posant une main sur son épaule pour garder le contact. Où j'allais aller...? Ça dépendait d'où Dylan serait prêt à aller.

La tension monte au fur et à mesure, lentement mais sûrement. Logan représente une douce tentation à laquelle je suis certain de céder, même si je ne sais pas quand exactement je vais finir par craquer et ne plus pouvoir me contrôler. Le contact entre nous n'en est pas encore au stade de l'impatience, au contraire : on se cherche mutuellement bien que lui comme moi savons par quoi ce petit jeu va se terminer. Le moindre moment que l'on passe ensemble est à chérir, qu'il soit passé à le regarder simplement en silence, le toucher, l'embrasser ou encore le faire mien. J'aime à croire qu'après toutes ces années, s'il on a fini par se retrouver, c'est parce qu'on était destinés. Ajoutez Haejin au lot et vous obtenez un parfait m »nage à trois qui vit sa vie pleinement. Ca, pleinement, il n'y avait pas à y redire.

Le bout de sa langue sort et je frisonne devant cette vision, ayant toujours eu un faible pour ses lèvres ourlées et  .. et .. juste parfaites. Nos mains cherchent la peau de l'autre et les t-shirts ne sont plus là pour nous freiner maintenant qu'il a retiré le sien aussi. Mon pantalon lui, est encore à sa place mais cela n'empêche pas Logan de passer ses doigts dessous et je me mords la lèvre en réaction. La tension sexuelle continue de grimper et je souris à mon amant d'un air entendu lorsqu'il ouvre mon pantalon. « Pressé, mon Logan ? » J'ai l'impression que ces mots ont déclenché une excitation toute nouvelle et je suis peut-être plus pressé moi-même que je ne le pensais. Ce petit jeu continue et lorsqu'il se lève et m'invite à le rejoindre, je me redresse à mon tour et le rejoins pour attraper sa main et l'attirer à moi. « Venir ? Pas encore, mais très bientôt .. » Je lui envoie un baiser dans l'air et ricane quelque peu. Je passe ma main dans ses cheveux à nouveau et fais basculer sa tête sur le côté doucement pour venir mordiller la parcelle de peau sensible que j'avais déjà marquée juste avant. Je le fais reculer en même temps et le coince contre le mur pour finalement venir dérober ses lèvres dans un baiser bien plus sensuel que les précédents. Je n'ai pas envie de perdre du temps à l'emmener jusqu'à la chambre et lorsque je détache mes lèvres des siennes, je souffle contre elle, amusé et excité à l'idée qui vient de me traverser l'esprit. « Je sais où je te veux cette fois-ci .. » Je passe mes mains sur ses fesses et le soulève aussitôt, son corps tout contre le mien. Il sent probablement mon excitation ; ce dernier baiser ne m'a pas laissé de marbre. Je me retourne et plutôt que d'emprunter le couloir qui mène aux chambres, je me dirige vers la cuisine ouverte dans un sourire satisfait.

Je sens déjà mon coeur battre la chamade. Je me dis que je suis prêt à perdre la tête. Prêt à me laisser aller. À me laisser aller à ses mains de maître, à le laisser faire tout ce dont il avait envie. Je m'offrirais sans limite et aussi longtemps qu'il en aurait envie.

Je m'étire légèrement, glissant ma main libre au creux de mon cou, trouvant directement la marque que le Sango m'avait fait, ce qui m'arrache un doux sourire. J'aime ces marques d'attention. Ces marques de possessivité venant de mes deux hommes. Elles restent pratiquement toujours sur ma peau et je ne prends même plus la peine de les cacher. Je n'ai rien à cacher, en fait. Je pousse un léger rire en entendant ses dires, arquant un sourcil amusé. « Je sais que ça viendra. Je n'en doute pas... » Mes doigts se nouent aux siens. Mon se retrouve bien rapidement contre le mur et je me perds une nouvelle fois contre ses lèvres, glissant ma main libre dans son dos. Un couinement passe mes lèvres en sentant mes pieds quitter la terre. Et je ris une nouvelle fois en réalisant à quel endroit il me traîne. « Mon amour. Tu t'arranges pour qu'Haejin nous étripe. » Je ne m'oppose toutefois pas à son choix d'endroit, glissant mes bras à son coup pour l'embrasser une nouvelle fois, encore plus sensuellement qu'il ne l'avait fait. Je ne me gêne d'ailleurs pas pour me frotter contre son entrejambes, que je sens parfaitement bien, un sourire pervers se glissant sur mon visage. « Babe.. Do you need help..? » L'une de mes mains glisse de sa nuque au bas de son ventre, se faufilant sous tout ce tissu qui le recouvrait encore, le caressant lentement.

Sa peau est chaude contre la mienne. La température a augmenté de quelques degrés déjà dans la pièce, du moins c'est l'impression que j'ai. Quand je disais qu'il me donnait des bouffées de chaleur .. Je ne veux plus le laisser redescendre maintenant que je le porte, qu'il est collé à moi. Un sourire se dessine sur mes lèvres à la mention de Haejin et je ne peux m'empêcher d'imaginer sa tête s'il apprenait qu'il s'est passé quelque chose dans sa cuisine.  Ce n'est pourtant pas ce qui ma me faire changer d'avis, au contraire, je suis plutôt curieux désormais de voir ce qu'il en dira. « La tête qu'il va tirer .. je l'imagine déjà et en vrai, j'attends de voir ça ! » Et puis l'idée de voir Logan exposé sur le comptoir me rend tout chose, il faut bien l'avouer.

Mes lèvres retrouvent les siennes pour un échange plus torride encore que le précédent. Je me détache de lui et souffle contre ses lèvres, mon front collé au sien, les yeux fermés. « Fuck .. je t'aime. » Ce n'était peut-être pas la façon la plus romantique de le dire, il est vrai, mais j'étais à deux doigts de me laisser submerger par le logan-effect. C'est à ce moment précis qu'il décide de se frotter à moi en plus et je laisse échapper un gémissement involontaire. Je rouvre les yeux et plonge mon regard dans le sien en hochant la tête et avant qu'il n'ait pu faire le moindre geste, je le coince contre le plan de travail au centre de la pièce. J'ai bien fait parce que je sens sa main s'aventurer sous ce qu'il me reste de vêtements  et mes mains viennent agripper ses hanches. Je glisse mes pouces sous le tissu de son pantalon et caresse sa peau encore couverte « I need you .. » Mes mains se rapprochent de l'avant et j'ouvre son pantalon à mon tour. D'un geste aassuré « I want you naked Logan .. right now .. »