L'ALCOOL EST NOTRE SANG (tarakan)
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L'ALCOOL EST NOTRE SANG (tarakan) | Mar 7 Avr 2015 - 18:38 Citer EditerSupprimer
Respirer, souffler, quitter rien qu'une soirée le monde bien trop remplis de ces derniers temps pour pouvoir purger. boire un coup, souffler, fumer. Kan s'est pas enfuis mais presque, il avait vraiment envie de voir un peu autre chose que son bar alors il est partis (à pied) à l'ikazaya. seul, juste avec un gros sweat noir et un slim de la même couleur, un bonnet sur la tête. Pas qu'il veux passer incognito, mais presque. Kan il à pas envie de se faire remarquer, il veux juste profiter d'un bruit assourdissant qui n'est pas causé par des proches, d'une musique qu'il n'écoute pas, des sons des verres qui s'entrechoquent et des rires gras des fonctionnaires qui viennent s'en foutre pleins la panse.
Alors kan, là au bar il joue avec son double wiskhy sec entre ses doigts, clope au bec (comme d'hab), il mate même pas vraiment les gens autour de lui, il est dans la partie bar et pas la partie bouffe de toute façon. Y'as des bandes de copains, des habitués visiblement, mais lui il est dans un coin, au bout du bar. Ce même coin qu'est pas trop éclairé, que y'as rien d'autre que les murs autour et pas trop loin. De temps en temps, le barman il remplit son verre mais il cherche pas trop l'embrouille. Il écrit pas, il parle pas trop, il sourit pas, il est juste plongés dans ses pensées. Ses pensées pensent rien non plus, et ça fait du bien.
Respirer, souffler, quitter rien qu'une soirée le monde bien trop remplis de ces derniers temps pour pouvoir purger. boire un coup, souffler, fumer. Kan s'est pas enfuis mais presque, il avait vraiment envie de voir un peu autre chose que son bar alors il est partis (à pied) à l'ikazaya. seul, juste avec un gros sweat noir et un slim de la même couleur, un bonnet sur la tête. Pas qu'il veux passer incognito, mais presque. Kan il à pas envie de se faire remarquer, il veux juste profiter d'un bruit assourdissant qui n'est pas causé par des proches, d'une musique qu'il n'écoute pas, des sons des verres qui s'entrechoquent et des rires gras des fonctionnaires qui viennent s'en foutre pleins la panse.
Alors kan, là au bar il joue avec son double wiskhy sec entre ses doigts, clope au bec (comme d'hab), il mate même pas vraiment les gens autour de lui, il est dans la partie bar et pas la partie bouffe de toute façon. Y'as des bandes de copains, des habitués visiblement, mais lui il est dans un coin, au bout du bar. Ce même coin qu'est pas trop éclairé, que y'as rien d'autre que les murs autour et pas trop loin. De temps en temps, le barman il remplit son verre mais il cherche pas trop l'embrouille. Il écrit pas, il parle pas trop, il sourit pas, il est juste plongés dans ses pensées. Ses pensées pensent rien non plus, et ça fait du bien.
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Re: L'ALCOOL EST NOTRE SANG (tarakan) | Sam 11 Avr 2015 - 15:27 Citer EditerSupprimer
Ce soir encore dans ton corps il y a une mélange d'alcools. Si tu les bois seuls ils ne font plus effet, ton organisme est trop habitué. D'ailleurs certaines soirées il te rappelle que les habitudes sont mauvaises. Et chaque fois que tu bois t'espère que t'aura pas droit à des effets secondaires. Il est loin le temps ou tu consommais juste pour te marrer. Il est si loin que t'as besoin de cachets pour réussir à y retourner. Tu veux pas de ce présent. T'as besoin de détruire pour te reconstruire. Sauf que quand tu regardes autour de toi tu vois rien. T'as rien construit depuis que t'es arrivée. Il faut du temps mais ton temps tu le passes à le perdre. T'es assise sur le bord du trottoir, cigarette aux lèvres et verre à la main. Tu parles pas de toi, t'écoute les autres raconter leurs vies entre deux gorgées. C'est l'alcool qui te fait rire, qui te rend joyeuse. C'est la drogue qui te rend euphorique et qui se soir te fais te sentir bien. Il n'y a que tes yeux qui mentent mais tout le monde est trop défoncé pour voir la réalité. Même pour toi il n'y a plus de réalité. T'es pas dans le passé mais pas non plus dans le présent. Enfin, tout ce que t'as consommé commence à faire effet.
C'est la que tu le vois. T'es plutôt loin de l'entrée mais le regard de Kan et sa démarche tu reconnais même dans le pire des états. Tu meurs d'envie de l'appeler mais tu le regarde juste rentrer. Ton cœur s'emballe, tu finis ta clope, tu contrôles pas tes jambes qui t'emmène vers lui. Tu le cherches, mais rien. T'as peut être rêvé, se serait pas impossible vu ton état. Il te faut un autre verre. Tu peux pas t'empêcher de continuer à le chercher en attendant d'être servie. Tu le revois, t'attrape le verre manquant de le renverser. Tu t'avance devant lui, tu trinques avec son wisky, un sourire sur ton visage, celui qu'il est le seul à connaitre. « Je peux ? » A quand remonte votre dernière soirée ?
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Re: L'ALCOOL EST NOTRE SANG (tarakan) | Lun 13 Avr 2015 - 14:41 Citer EditerSupprimer
La musique et l'alcool embrouilleraient le cerveau de l'homme le plus sage si il cède aux tentations. Kan est depuis bien longtemps absorbé par les méandres du mal et toute tentative pour fuir le diable se finis en échec. Personne ne fuit la rue, personne ne fuit le diable, personne ne fuit le noir, quand celle-ci t'as marquée, tu es son jouet, son hôte, son antre. Malgré les efforts, il finis toujours par te rattraper. Bien souvent tu as qualifier ton mal, ton vie et ton malheur par un prénom. elle, qui si lâchement fait l'effet d'une bombe dans ton coeur, dans ton corps, et ses yeux détruisent tout tes efforts de s'en sortir en une fraction de seconde. Elle est l'attraction à laquelle tu ne peux échapper, elle est la douleur qui s'immisce avec douceur sous ta peau, dans tes veines. pire que la cocaïne, que l'héroïne, pire que la mort elle-même, c'est la tentation du mal par tout ses moyens.
Puis un verre s'abat un peu trop fort sur celui de kan, et un sourire, des yeux, un visage. Le fantôme du passé est bel et bien là, réelle, avec son odeur et ses sourires-destructeurs. Il sourit lui aussi, malgré son coeur qui crie à l'aide parce qu'il ne veux plus succomber, parce qu'il veux avancer. Il montre le tabouret du menton « depuis quand t'es polie au point de demander la permission? » ahhh, qu'elle le rend fou. fou d'elle, fou du noir, fou de la folie elle-même. Il porte la cigarette à ses lèvres et fume.
La musique et l'alcool embrouilleraient le cerveau de l'homme le plus sage si il cède aux tentations. Kan est depuis bien longtemps absorbé par les méandres du mal et toute tentative pour fuir le diable se finis en échec. Personne ne fuit la rue, personne ne fuit le diable, personne ne fuit le noir, quand celle-ci t'as marquée, tu es son jouet, son hôte, son antre. Malgré les efforts, il finis toujours par te rattraper. Bien souvent tu as qualifier ton mal, ton vie et ton malheur par un prénom. elle, qui si lâchement fait l'effet d'une bombe dans ton coeur, dans ton corps, et ses yeux détruisent tout tes efforts de s'en sortir en une fraction de seconde. Elle est l'attraction à laquelle tu ne peux échapper, elle est la douleur qui s'immisce avec douceur sous ta peau, dans tes veines. pire que la cocaïne, que l'héroïne, pire que la mort elle-même, c'est la tentation du mal par tout ses moyens.
Puis un verre s'abat un peu trop fort sur celui de kan, et un sourire, des yeux, un visage. Le fantôme du passé est bel et bien là, réelle, avec son odeur et ses sourires-destructeurs. Il sourit lui aussi, malgré son coeur qui crie à l'aide parce qu'il ne veux plus succomber, parce qu'il veux avancer. Il montre le tabouret du menton « depuis quand t'es polie au point de demander la permission? » ahhh, qu'elle le rend fou. fou d'elle, fou du noir, fou de la folie elle-même. Il porte la cigarette à ses lèvres et fume.
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Re: L'ALCOOL EST NOTRE SANG (tarakan) | Ven 1 Mai 2015 - 13:33 Citer EditerSupprimer
Depuis ton arrivée tu sais plus vraiment où t'es. Ton cœur s'était perdu entre la Corée et l'Espagne. T'avais perdu la route, tu trouvais plus le bon chemin. Tes parents biologiques comme adoptifs ils te faisaient suivre un autre itinéraire et t'avais pas le choix. Tu tournais en rond, tu voulais faire demi tour. Repartir, revenir. Ton cœur, tu croyais l'avoir retrouvé le jour où t'as trouvé Kan. Maintenant t'es plus sûre de rien. Ce que t'as retrouvé, ce que t'as perdu, tu sais plus rien. Tu ne sais plus ce que tu fais ici. Si tu dois partir ou rester. T'éloigner ou t'accrocher. Tu fumes, tu bois, tu te drogues, tu te caches. Tu te caches dans un monde où il y a pas de présent, pas de futur mais quelques traces du passé. C'est ta façon de faire demi tour, tu sais qu'un jour il faudra que t'arrête de te retourner. Mais lui c'est la bas qu'il est. Il est partout dans le passé, à quoi d'autre tu pourrai te raccrocher ?
Cigarette aux lèvres, t'inspire et expire la fumée. Tu vois Kan. L'impression que son image te suis. Tu crois à une image parce qu'il est partout dans ton esprit et pourtant tu te lève. Tu laisses les gens avec qui tu es venue pour le chercher. Le chercher, toujours et boire encore. Tu le vois, le rejoins, ton verre choque contre le sien. Tu t'assoies sans pouvoir t'empêcher de rire à sa remarque. « C'est le temps des changements. » Changement de direction ? T'as pas la tête à te justifier, t'es pas en état, la phrase est sortie comme ça. Tu portes ton verre à tes lèvres et en vide presque tout le contenu. Et puis tu te relève légèrement sur ton siège pour t'avancer vers lui le regard malicieux et piquer sa cigarette sans autorisation. Tu fumes avant de lui rendre, entre ses lèvres, comme si de rien était. « Je crois qu'il y a des choses qui ne changent pas et d'autres qui devraient. » Cette habitude de sortir des phrases de nul part quand t'es bourrée et de sourire après ça c'est pas prêt de changer.
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Re: L'ALCOOL EST NOTRE SANG (tarakan) | Sam 23 Mai 2015 - 21:14 Citer EditerSupprimer
Au début c'était doux non ? au début, c'était simple. Ils riaient, dansaient, faisaient l'amour sur le carrelage, contre les murs, sur le canapé, dans les rues. au début ils riaient. riaient de drogue peut-être, d'alcool surtout, mais petit à petit, elle est devenu ce qu'il cherchait. quelqu'un pour lui, quelqu'un accroc à lui. rien qu'à lui, son corps, ses yeux, qu'elle ne regarde que lui. Il a réussis à la pervertir, la détruire, la rendre chose, la rendre chaude, la rendre lui. Elle est son reflet, son absolue obsession et leur mal à finis par les ronger. trop accrocs, ils auraient eu besoin d'une détox et c'est la séparation la plus dure qu'il ai eu à vivre. Un putain de mal au coeur, l'impression de crever cent fois quand elle est pas là. et il s'en ai rendu compte lorsqu'elle à disparu. Devant ses yeux, comme un jouet, comme une friandise si facilement avalée. loin des yeux, un manque, un supplice, une torture qui tue petit à petit, qui fait perdre pied, qui rend fou.
Il en a fait une obsession, un myhte, un souvenir, un manque, une déesse. Elle n'est qu'alcool, elle est déchet à cause de lui. cent fois elle lui répétait qu'il l'avait libéré, aidé à se trouver, il à l'impression de l'avoir exterminer. En la voyant la devant ses yeux, kan s'en veux. Elle est pitoyable, noyée dans l'alcool, effluve elle-même de son mal-être. Chaque geste fait l'effet d'un mauvais rappel, chaque regard fait l'effet d'une mauvaise gêne. Tara prend sa cigarette, la fume, la lui rend, kan lui reste inerte face à elle. Il la regarde, mais la voit-il vraiment comme elle est ? Est-elle si déchet (comme lui) ? qu'est ce que j't'ai fait faire tara... un murmure qui peut-être se perdra. Il l'observe, triste un peu. coupable. Il a créer un monstre. Un monstre qu'il connait trop bien pour cohabiter avec lui nuit et jour. qu'est ce que tu fou là, tara ? t'as pas cours demain? peut-on encore réparer ?
Au début c'était doux non ? au début, c'était simple. Ils riaient, dansaient, faisaient l'amour sur le carrelage, contre les murs, sur le canapé, dans les rues. au début ils riaient. riaient de drogue peut-être, d'alcool surtout, mais petit à petit, elle est devenu ce qu'il cherchait. quelqu'un pour lui, quelqu'un accroc à lui. rien qu'à lui, son corps, ses yeux, qu'elle ne regarde que lui. Il a réussis à la pervertir, la détruire, la rendre chose, la rendre chaude, la rendre lui. Elle est son reflet, son absolue obsession et leur mal à finis par les ronger. trop accrocs, ils auraient eu besoin d'une détox et c'est la séparation la plus dure qu'il ai eu à vivre. Un putain de mal au coeur, l'impression de crever cent fois quand elle est pas là. et il s'en ai rendu compte lorsqu'elle à disparu. Devant ses yeux, comme un jouet, comme une friandise si facilement avalée. loin des yeux, un manque, un supplice, une torture qui tue petit à petit, qui fait perdre pied, qui rend fou.
Il en a fait une obsession, un myhte, un souvenir, un manque, une déesse. Elle n'est qu'alcool, elle est déchet à cause de lui. cent fois elle lui répétait qu'il l'avait libéré, aidé à se trouver, il à l'impression de l'avoir exterminer. En la voyant la devant ses yeux, kan s'en veux. Elle est pitoyable, noyée dans l'alcool, effluve elle-même de son mal-être. Chaque geste fait l'effet d'un mauvais rappel, chaque regard fait l'effet d'une mauvaise gêne. Tara prend sa cigarette, la fume, la lui rend, kan lui reste inerte face à elle. Il la regarde, mais la voit-il vraiment comme elle est ? Est-elle si déchet (comme lui) ? qu'est ce que j't'ai fait faire tara... un murmure qui peut-être se perdra. Il l'observe, triste un peu. coupable. Il a créer un monstre. Un monstre qu'il connait trop bien pour cohabiter avec lui nuit et jour. qu'est ce que tu fou là, tara ? t'as pas cours demain? peut-on encore réparer ?
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Re: L'ALCOOL EST NOTRE SANG (tarakan) | Ven 5 Juin 2015 - 23:09 Citer EditerSupprimer
Tu finis presque ton verre, tu lâches un rire à sa question. Tu reprends ses mots. « Depuis quand tu t'en inquiète ? » Où est le temps où vous séchiez les cours ensemble parce qu'il y avait plus important, plus imprudent. Tu cherches ce temps dans le fond de ton verre. Des secondes d'égarement vers une autre époque. Puis tu te reprends, l'ivresse et l'euphorie te reprenne et te ramène. « C'est terminé. » Tu vides le contenu du verre. Et droit dans les yeux, de but en blanc t'annonce la nouvelle de la journée. « Les histoires de fraternités, les cours, j'arrête tout. J'ai toute la nuit devant moi. » Tu provoques avec cette dernière phrase. Et maintenant t'as tous tes jours et toutes les nuits à venir pour te retrouver.
L'alcool est notre sang
Un regard et le présent est si vite oublié, tellement vite. Ton regard dit tout et le dit tout à la fois mais faut-il encore savoir le lire. Savoir lire entre les lignes, tes lignes. Une partie de toi est brisée, elle l'a toujours été mais il y avait quelqu'un, un corps, une âme, un homme pour te la faire oublier. Il y avait, est-ce qu'il y aura encore ? Kan est devant toi, il boit – buvait ? Tu ne sais plus – comme tu boit. Tu fumes comme il fume. Un instant il a ton regard, toi aussi tu sais lire le sien. Tu l'ignores, tu fermes les yeux sur ce miroir et sur des mots que tu ne veux pas comprendre. Tu n'es pas prête à entendre. Tu parles de changements mais ce soir ce ne sera qu'une pensée parmi tant d'autres. Tu finis presque ton verre, tu lâches un rire à sa question. Tu reprends ses mots. « Depuis quand tu t'en inquiète ? » Où est le temps où vous séchiez les cours ensemble parce qu'il y avait plus important, plus imprudent. Tu cherches ce temps dans le fond de ton verre. Des secondes d'égarement vers une autre époque. Puis tu te reprends, l'ivresse et l'euphorie te reprenne et te ramène. « C'est terminé. » Tu vides le contenu du verre. Et droit dans les yeux, de but en blanc t'annonce la nouvelle de la journée. « Les histoires de fraternités, les cours, j'arrête tout. J'ai toute la nuit devant moi. » Tu provoques avec cette dernière phrase. Et maintenant t'as tous tes jours et toutes les nuits à venir pour te retrouver.
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Re: L'ALCOOL EST NOTRE SANG (tarakan) | Dim 14 Juin 2015 - 20:57 Citer EditerSupprimer
L’écho de nos soirées, de nos amours, de nos envies, de nos ivresses. Echo de nous, du fantôme du passé qui nous hante avec délicatesse. Ses yeux noisettes, ses yeux démons, son visage ravagé par le nous d’avant. Il l’aimait, l’aimait tellement sans s’en rendre compte. Comme une drogue, il est tombé accroc, comme une drogue il lui fallait ses doses. Dose de son corps, de ses yeux, de son rire, de ses pleurs, de ses peurs. Ses peurs qu’il pouvait guérir comme un super-héros. Héros du mal, démon des nuits, oui, rien d’autre qu’un chien qu’avait besoin de pire que lui ? Mais il l’aime tellement. Et Kan se perd dans ses yeux, ses yeux si beaux, ses yeux qui lui ont tant manqués. Et son regard accrocheur, son regard-amour, son regard-ivresse. Son regard qui lui parle. Il s’y perd, y plonge avec envie, veux s’y noyer encore et encore. Depuis quand il s’en inquiète ? Depuis qu’il l’a perdu, depuis qu’il à réaliser à quel point il avait besoin d’elle, depuis qu’il sait combien c’est mauvais. Il garde le silence, l’homme blanc, il garde le silence et regarde le verre de sa belle, de sa chimère s’envoler au fond de son gosier. « t’as passé tes épreuves au moins ? Soit pas conne tara. » C’était sa porte de sortie, kan le sais, elle aurait pu réussir à s’en sortir. Sans lui, avec une stabilité malsaine, qui se jouent de leur envies. Lui qui à tant souffert de son absence à l’audace de faire comme si tara n’était rien d’autre qu’un rien. Il meurt d’envie de l’embrasser, de s’enticher d’elle, de l’aimer si violemment, de rire si doucement, de s’enivrer de son parfum et de ses seins. Lui qui ne rêve que d’elle depuis qu’elle est partie, la regarde quelques instants, se lève et lui tourne le dos. Il demande à remplir son verre avant, après une hésitation, demande à ce que celui de tara soit pleins aussi. Puis il se glisse au milieu de la foule, s’y arrête quelques secondes, juste le temps de se retourner et de regarder tara. Laisse-moi, suis-moi. Déteste-moi, fuis, tire toi. Reste. Tara suis-moi. Il rejoint la porte et apprécie l’air frais de la nuit, le respire avec envie. Il veut fuir ses cauchemars, la fuir elle pour ne pas retomber accroc d’elle. Encore. Il pense à Boja quelques secondes, avant de la chasser de son esprit aussi vite qu’elle est venue. Tara. Tara viens, suis moi. Tara touche-moi, tara, fait que se soit plus simple de succomber encore une fois.
L’écho de nos soirées, de nos amours, de nos envies, de nos ivresses. Echo de nous, du fantôme du passé qui nous hante avec délicatesse. Ses yeux noisettes, ses yeux démons, son visage ravagé par le nous d’avant. Il l’aimait, l’aimait tellement sans s’en rendre compte. Comme une drogue, il est tombé accroc, comme une drogue il lui fallait ses doses. Dose de son corps, de ses yeux, de son rire, de ses pleurs, de ses peurs. Ses peurs qu’il pouvait guérir comme un super-héros. Héros du mal, démon des nuits, oui, rien d’autre qu’un chien qu’avait besoin de pire que lui ? Mais il l’aime tellement. Et Kan se perd dans ses yeux, ses yeux si beaux, ses yeux qui lui ont tant manqués. Et son regard accrocheur, son regard-amour, son regard-ivresse. Son regard qui lui parle. Il s’y perd, y plonge avec envie, veux s’y noyer encore et encore. Depuis quand il s’en inquiète ? Depuis qu’il l’a perdu, depuis qu’il à réaliser à quel point il avait besoin d’elle, depuis qu’il sait combien c’est mauvais. Il garde le silence, l’homme blanc, il garde le silence et regarde le verre de sa belle, de sa chimère s’envoler au fond de son gosier. « t’as passé tes épreuves au moins ? Soit pas conne tara. » C’était sa porte de sortie, kan le sais, elle aurait pu réussir à s’en sortir. Sans lui, avec une stabilité malsaine, qui se jouent de leur envies. Lui qui à tant souffert de son absence à l’audace de faire comme si tara n’était rien d’autre qu’un rien. Il meurt d’envie de l’embrasser, de s’enticher d’elle, de l’aimer si violemment, de rire si doucement, de s’enivrer de son parfum et de ses seins. Lui qui ne rêve que d’elle depuis qu’elle est partie, la regarde quelques instants, se lève et lui tourne le dos. Il demande à remplir son verre avant, après une hésitation, demande à ce que celui de tara soit pleins aussi. Puis il se glisse au milieu de la foule, s’y arrête quelques secondes, juste le temps de se retourner et de regarder tara. Laisse-moi, suis-moi. Déteste-moi, fuis, tire toi. Reste. Tara suis-moi. Il rejoint la porte et apprécie l’air frais de la nuit, le respire avec envie. Il veut fuir ses cauchemars, la fuir elle pour ne pas retomber accroc d’elle. Encore. Il pense à Boja quelques secondes, avant de la chasser de son esprit aussi vite qu’elle est venue. Tara. Tara viens, suis moi. Tara touche-moi, tara, fait que se soit plus simple de succomber encore une fois.
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Re: L'ALCOOL EST NOTRE SANG (tarakan) | Ven 31 Juil 2015 - 19:18 Citer EditerSupprimer
T'en a marre. Tu comprends plus. T'as jamais couru après les gens, tu as toujours détesté les personnes qui ne savant pas lâcher prise. Et la t'es comme eux, et ça te fatigue, et tu te fatigue. T'attrape le verre du bout des doigts et puis tu sors aussi. Tu suis son chemin, t'en connais pas un autre, t'as pas envie d'en connaître un autre. T'ose pas croire que tu pourrais t'écrouler si tu continue à suivre cette direction. Il peut pas te laisser sombrer pas vrai ? T'es derrière lui, tu te rapproche de lui, ton corps contre son dos. Ta tête contre lui, tes mains sur lui. Tu lâche le verre qui s'écrase à vos pieds sur le sol. Tes mains se resserrent sur ses vêtements. T'as envie de chuchoter, t'as envie de hurler. Peut être qu'il a envie que tu le lâche mais toi tu continue à t'accrocher silencieuse. Tu ne sais pas comment on fait pour s'arrêter.
L'alcool est notre sang
Il faut que t'arrête tout parce que la t'as vraiment du mal à rester debout. « Je suis pas conne. » Les études n'ont jamais été faites pour toi pourtant t'as toujours eu en tête d'aller jusqu'au bout. T'as même recommencé une année, t'avais besoin de tout recommencer. T'en a encore besoin. « T'étais où quand j'ai eu les résultats ? » L'euphorie se cache derrière le reproche. Les étoiles dans les yeux s'éteignent et laissent le regard noir. Depuis quelque temps t'as l'impression qu'il est là sans être là. Te voilà encore à comparer à avant. Avant tu t'en préoccupais pas. Tu le retrouvais toujours et lui savait comment te trouver. Il se lève et toi tu reste là. T'as envie de le suivre mais voilà t'en a marre de suivre. T'es revenue pour lui, tu fais que revenir, tous les jours. Tu tombes, faut vraiment que t'arrête. Tu passes une main dans tes cheveux, ton poings se serrent en eux et puis tu laisse tomber ton bras contre la table. Impulsive tu te lève d'un coup, croise son regard et secoue la tête. T'en a marre. Tu comprends plus. T'as jamais couru après les gens, tu as toujours détesté les personnes qui ne savant pas lâcher prise. Et la t'es comme eux, et ça te fatigue, et tu te fatigue. T'attrape le verre du bout des doigts et puis tu sors aussi. Tu suis son chemin, t'en connais pas un autre, t'as pas envie d'en connaître un autre. T'ose pas croire que tu pourrais t'écrouler si tu continue à suivre cette direction. Il peut pas te laisser sombrer pas vrai ? T'es derrière lui, tu te rapproche de lui, ton corps contre son dos. Ta tête contre lui, tes mains sur lui. Tu lâche le verre qui s'écrase à vos pieds sur le sol. Tes mains se resserrent sur ses vêtements. T'as envie de chuchoter, t'as envie de hurler. Peut être qu'il a envie que tu le lâche mais toi tu continue à t'accrocher silencieuse. Tu ne sais pas comment on fait pour s'arrêter.
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