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Incky + This Love, This Hate
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Incky + This Love, This Hate | Mar 7 Avr - 19:28 Citer EditerSupprimer
This love this hate is burning me away
PARK IN SU & BANG FRANKLIN
Je regarde mon reflet dans le miroir. Je peine à me reconnaitre. J’ai le souffle court, pourtant je n’ai pas courut. J’ai la nausée, pourtant je ne suis pas malade. J’ai mal au cœur. Je me passe de l’eau sur le visage comme si ca pouvait changer quoique ce soit. Je n’arrive plus à sourire et ces questions qui m’oppressent me rendent fou. Pourquoi faut-il que ça arrive maintenant ? Pourquoi à moi ? J’essuie mes mains sur la serviette mit à ma disposition et déboutonne le haut de ma chemise. J’ai chaud. J’ai tout le temps chaud. Mon corps semble avoir constamment de la fièvre. C’est l’effet que tu me fais Francky. Je ne suis qu’un drogué en manque de sa dose. Mais je crois que le pire reste de t’avoir si près de moi sans avoir le droit de consommer. Je crève de faim à tes pieds et tu ne le remarques même pas. Je ne sais pas comment gérer ça. Je ne sais même pas comment le comprendre. La simple fait de m’imaginer amoureux me colle des vertiges et de l’urticaire sur tout le corps et ça m’énerve. Ça m’énerve tellement que la seule chose que j’ai réussi à trouver pour me défouler c’est le sport. Le sport pour oublier, pour me concentrer rien qu’un instant à penser à autre chose que ces foutu questions qui tournent et tournent dans ma tête. Je suis tombé bien bas. Le corps endolori par ses séances intensives je n’arrive même plus à prendre de plaisir. Je me contente de m’épuiser, de m’épuiser assez pour ne plus y penser. Mais j’ai l’air de quoi, à sans cesse regarder mon téléphone pour t’envoyer des sms. Je me fais pitié. Je fais pitié. T’as toujours été là, d’aussi loin que je me souvienne. Tu es l’un des piliers de ma vie. Sans toi j’aurais merdé plus d’une fois alors c’est normal que je me sente attaché à toi. Mais plus je pense à toi, plus ça m’énerve. Et plus ça m’énerve et plus je deviens fou. Je passe une main dans mes cheveux en arrière et pinçant mes lèvres pour retenir un soupir. Quelques gouttes d’eau sont tombées sur ma chemise blanche et la tâche. Qu’importe, sa sèchera. Je renifle doucement en essuyant mon menton perlé d’eau. J’ai hésité à annuler aujourd’hui. Mais en me rendant compte de ce que j’allais faire j’ai décidé d’arrêter mes conneries. Si je commençais à fuir Francky c’est que mon problème devenait grave. Et il n’a rien de grave. Je suis juste en manque. Faut que je trouve une fille à baiser. Je tire la porte brusquement vers moi à cet pensé et l’appelle d’air me fouette le visage. J’inspire une longue bouffé d’oxygène et me faufile dans ce couloir où m’attendait Francky. « Je sais ce que tu vas dire, mais putain la petite hôtesse était trop craquante j’ai du tenter ma chance ! » mentis-je avec un sourire complice. Parce que malgré tout ça j’arrive à faire semblant. « C’est bon on peut y aller. On va se poser dans un café, j’ai besoin d’un bon mocha là. » J’ajuste ma chemise en tirant sur le col et lui donne un petit coup d’épaule quand j’arrive à sa hauteur. J’ai toujours besoin d’avoir un contact avec lui. Je le précède légèrement « Alors t’as pensé quoi du film ? Je trouve la fin trop prévisible, dommage »
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Re: Incky + This Love, This Hate | Mar 7 Avr - 20:43 Citer EditerSupprimer
This love this hate is burning me away
PARK IN SU & BANG FRANKLIN
Dur d'être un Franklin. Le cerveau à moitié en veille, il est souvent perdu dans ses pensées qui jonglent entre son fils, son boulot et les filles. Mais rien de concret dans sa vie sentimentale, seulement des présences passagères, des étreintes furtives, des baisers volés. Il n'a pas l'âme à se poser avec quelqu'un, parce qu'il n'a pas assez de motivation pour faire le tri dans sa vie sentimentale. L'inconvénient c'est que son fils n'a pas de mère, et il s'en sent responsable. Terriblement. Malgré les présences féminines près de Faust, telle que Bobae ou Cheyenne. Et également d'autres pères de substitution, des amis proches de Franklin pour la plupart. Mais rien ne comble la présence d'une mère, surtout pour un enfant de cet âge et la culpabilité pèse lourdement dans le cœur du coréen. Surtout que plus l'enfant grandit, plus il commence à éprouver de la rancune envers celle qui l'a abandonné ; Franklin redoute le jour où Faust ressentira de la haine envers toute femme qui essayerait de combler ce manque. C'est bête, un enfant, ça se base sur les émotions et rien d'autre. En jouant avec son briquet près des toilettes des hommes, en attendant son meilleur ami, Franklin semble également préoccupé par le travail éreintant qui s'étire sur ses heures de sommeil. Mais il avait besoin d'un peu de repos près d'In Su, pour éteindre complètement son cerveau, ne penser à rien d'autre… Même s'il a franchement du mal. Dès que son ami en sort, Franklin range son briquet, les mains dans les poches, un sourire aux lèvres face à la remarque du jeune homme. Il accompagne son sourire avec un petit rire en levant les yeux au ciel, les filles… leur sujet de conversation favori. « C’est bon on peut y aller. On va se poser dans un café, j’ai besoin d’un bon mocha là. » Franklin hoche de la tête et commence à avancer. Au moment où Insu lui donne un coup d'épaule, Franklin lui rend son coup amical. « Alors t’as pensé quoi du film ? Je trouve la fin trop prévisible, dommage. » Toujours avec son sourire, Franklin approuve sa remarque mais fronce les sourcils, une main sur le menton, en pleine réflexion. « C'est devenu une série de films d'action alors que c'était des courses de voitures à la base, j'aime pas trop. Ça vaut pas Tokyo Drift ! » Franklin, le grand amateur de films américains… de toute la culture américaine, en vérité. En sortant du cinéma, ils décident de ne pas prendre sa voiture pour aller au bar, tout est à proximité. « Mais la frangine de Dom était grave bonne, tu trouves pas ? » Il passe son bras naturellement sur les épaules d'Insu et lui murmure à l'oreille, en bougeant les sourcils de façon perverse : « Je peux retrouver le numéro de l'hôtesse si tu veux. »
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Re: Incky + This Love, This Hate | Mar 7 Avr - 21:11 Citer EditerSupprimer
Ce film. Putain s’il savait la torture que ça avait été. Coincé dans un siège qui me semblait trop étroit, j’avais l’impression d’être un géant coincé dans un corps de nain. Dans une cage. Une cage ouverte dont je ne voulais pas fuir. J’inspirais doucement pour chasser cette envie de m’accrocher au barreau. Mais c’était foutu, à l’instant où j’ai remarqué que mon genou touchait le sien, à l’instant où j’ai remarqué que nos épaules s’appuyaient l’une contre l’autre. Ouais putain c’était foutu parce que son contact m’a brûlé, parce que j’avais qu’une envie c’était de glisser ma tête dans le creux de son cou et juste profiter de lui. Au lieu de ça j’avais tenu tout le film, le dos droit, les mains crispées sur l’accoudoir veillant, sans cesse, à ce que nos deux corps soit en contact. C’était normal ça ? C’était vraiment normal de mettre penché vers lui, pour m’appuyer contre son torse et être à l’aise, blottit dans ses bras, pendant le film ? J’avais rien suivis. Ce putain de film n’avait pas réussi à retenir mon attention. Seul son souffle m’avait tenu éveillé. Seules ses remarques m’avait fait rire. Et j’avais passé les deux dernières heures dans le noir à crever sur place. A crever sur place et à en redemander. Finalement je m’étais sagement redressé et j’avais simplement posé mon avant bras un peu plus de son côté de l’accoudoir. Juste. Un simple détail qui faisait toute son importance. Et maintenant me voilà dehors, à marcher, à m’étirer comme si de rien n’était. Depuis quand étais-je devenu bon acteur ? Dès la seconde où j’ai compris que je risquais de le perdre … J’approuve vivement la remarque de mon bro « Putain ouais tellement mec ! Son petit cul j’en aurais bien fait mon quatre heure » plaisantais-je en chassant de mon esprit la dernière fois que j’ai essayé de coucher avec une fille. La panne. La panne sèche. Celle qui vous frustre. Celle qui vous dégoute de vous. Celle qui ne vous arrive jamais normalement … cette panne qui disparait le soir, quand je suis rentré chez moi et que j’ai voulu me caresser pour un petit plaisir solitaire. Cette panne qui s’est fait malle quand moi mon cœur à comprit que ça irait mal. C’est lui. C’est lui le problème. Enfin c’est moi, quand je pense à lui. Je ris pour me donner contenance et lui donne un petit coup de coude pour le faire reculer et qu’il se détache de moi. J’aime notre proximité, mais seulement quand je l’ai choisit. Son souffle dans le creux de mon oreille, son parfum, son corps. Putain. Je déteste ça. Pourquoi faut-il que ça me rende … ainsi ? Je m’éloigne l’air de rien en reculant avant de sortir mon téléphone de ma poche « Tu crois que j’étais aussi long pour quoi ? C’est déjà inscrit là mec ! » Mentis-je avec un sourire plein d’assurance. « Comment tu veux qu’elle résiste à ce charme ! » lançais en me montrant de la tête aux pieds. « Qui pourrait hein ?! » Toi. Enfin, lui. Lui il peut résister. Il résiste bien, trop bien même. Je me détourne en riant avant d’entrer dans le café et de choisir la banquette du fond, celle où je savais qu’on serait au calme et tranquille. Accordez-moi 1h tranquille avec lui. Rien qu’une.
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Ce film. Putain s’il savait la torture que ça avait été. Coincé dans un siège qui me semblait trop étroit, j’avais l’impression d’être un géant coincé dans un corps de nain. Dans une cage. Une cage ouverte dont je ne voulais pas fuir. J’inspirais doucement pour chasser cette envie de m’accrocher au barreau. Mais c’était foutu, à l’instant où j’ai remarqué que mon genou touchait le sien, à l’instant où j’ai remarqué que nos épaules s’appuyaient l’une contre l’autre. Ouais putain c’était foutu parce que son contact m’a brûlé, parce que j’avais qu’une envie c’était de glisser ma tête dans le creux de son cou et juste profiter de lui. Au lieu de ça j’avais tenu tout le film, le dos droit, les mains crispées sur l’accoudoir veillant, sans cesse, à ce que nos deux corps soit en contact. C’était normal ça ? C’était vraiment normal de mettre penché vers lui, pour m’appuyer contre son torse et être à l’aise, blottit dans ses bras, pendant le film ? J’avais rien suivis. Ce putain de film n’avait pas réussi à retenir mon attention. Seul son souffle m’avait tenu éveillé. Seules ses remarques m’avait fait rire. Et j’avais passé les deux dernières heures dans le noir à crever sur place. A crever sur place et à en redemander. Finalement je m’étais sagement redressé et j’avais simplement posé mon avant bras un peu plus de son côté de l’accoudoir. Juste. Un simple détail qui faisait toute son importance. Et maintenant me voilà dehors, à marcher, à m’étirer comme si de rien n’était. Depuis quand étais-je devenu bon acteur ? Dès la seconde où j’ai compris que je risquais de le perdre … J’approuve vivement la remarque de mon bro « Putain ouais tellement mec ! Son petit cul j’en aurais bien fait mon quatre heure » plaisantais-je en chassant de mon esprit la dernière fois que j’ai essayé de coucher avec une fille. La panne. La panne sèche. Celle qui vous frustre. Celle qui vous dégoute de vous. Celle qui ne vous arrive jamais normalement … cette panne qui disparait le soir, quand je suis rentré chez moi et que j’ai voulu me caresser pour un petit plaisir solitaire. Cette panne qui s’est fait malle quand moi mon cœur à comprit que ça irait mal. C’est lui. C’est lui le problème. Enfin c’est moi, quand je pense à lui. Je ris pour me donner contenance et lui donne un petit coup de coude pour le faire reculer et qu’il se détache de moi. J’aime notre proximité, mais seulement quand je l’ai choisit. Son souffle dans le creux de mon oreille, son parfum, son corps. Putain. Je déteste ça. Pourquoi faut-il que ça me rende … ainsi ? Je m’éloigne l’air de rien en reculant avant de sortir mon téléphone de ma poche « Tu crois que j’étais aussi long pour quoi ? C’est déjà inscrit là mec ! » Mentis-je avec un sourire plein d’assurance. « Comment tu veux qu’elle résiste à ce charme ! » lançais en me montrant de la tête aux pieds. « Qui pourrait hein ?! » Toi. Enfin, lui. Lui il peut résister. Il résiste bien, trop bien même. Je me détourne en riant avant d’entrer dans le café et de choisir la banquette du fond, celle où je savais qu’on serait au calme et tranquille. Accordez-moi 1h tranquille avec lui. Rien qu’une.
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Re: Incky + This Love, This Hate | Mar 7 Avr - 22:00 Citer EditerSupprimer
Quelque chose cloche, le déroute, le perturbe – Franklin démarre enfin son cerveau. Une impression étrange se faufile à mesure que les secondes s'égrènent… Une impression de distance entre eux, de secrets, de cachoteries. Ses sourcils se froncent lorsqu'Insu se détache doucement de lui, tentant sans doute de garder une distance entre eux. Pour quelle raison ? C'est la première fois que son ami agit de cette façon, qu'il s'éloigne de lui alors même qu'il semble tout près – c'est déroutant, lui qui n'a jamais vu Insu refuser leur proximité. Alors même qu'ils ont dépassé bien longtemps le stade de la gêne. Ils ont même connu pire lorsqu'ils ont été obligés de jouer les rôles de Roméo et Jules… Insu a cette expression indéchiffrable sur le visage, comme s'il tentait de tout garder pour lui-même. Une expression inhabituelle sur lui… Peut-être qu'il se trompe et que son ami n'est seulement pas dans son assiette ? Après tout, il a beaucoup de lacunes encore dans ce domaine… Cerner le vrai du faux, analyser les expressions, c'est devenu un passe-temps mais qui prend énormément de temps. Franklin est conscient de ne pas maîtriser ce talent à la perfection mais il fait de son mieux, ne serait-ce dans la vie quotidienne, pour essayer de cerner le plus possible ses proches. Mais en cet instant, quelque chose lui échappe et il ne parvient pas à mettre la main dessus. « Tu crois que j’étais aussi long pour quoi ? C’est déjà inscrit là mec ! » Dit Insu en montrant son téléphone, comme pour confirmer ses dires. « Comment tu veux qu’elle résiste à ce charme ! » Ajoute-t-il encore et cette fois-ci, le doute de Franklin se confirme. Une petite hypothèse germe dans son esprit mais il la garde pour lui. « Qui pourrait hein ?! » Lâche Insu dans le vent en se détournant pour entrer dans le bras, tout sourire. Derrière, Franklin laisse le vent froid s'insinuer sous ses vêtements, laissant le temps à toutes ses interrogations de prendre forme dans sa tête. « Ouais, qui pourrait… » Se dit-il pour lui-même, dans un murmure, avant d'entrer dans le bar à son tour. Il repère facilement Insu du regard, toujours assis à leur table favorite. En prenant place silencieusement, Franklin le regarde comme s'il voulait sonder son âme : que lui cache-t-il ? Après avoir commandé un café black, il se racle la gorge, incertain mais prend la parole tout de même : « Insu… Est-ce que ça va ? Je veux dire, t'aurais pas des soucis en ce moment ? » Ses sourcils toujours froncés, il adopte cette expression qui signifie 'essaye pas de me mentir, je le saurai'. « Des problèmes avec une fille, peut-être ? Tu t'es fait plaquer ? » Et il lâche enfin son hypothèse, espérant sincèrement que son ami ne mentira pas…
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Quelque chose cloche, le déroute, le perturbe – Franklin démarre enfin son cerveau. Une impression étrange se faufile à mesure que les secondes s'égrènent… Une impression de distance entre eux, de secrets, de cachoteries. Ses sourcils se froncent lorsqu'Insu se détache doucement de lui, tentant sans doute de garder une distance entre eux. Pour quelle raison ? C'est la première fois que son ami agit de cette façon, qu'il s'éloigne de lui alors même qu'il semble tout près – c'est déroutant, lui qui n'a jamais vu Insu refuser leur proximité. Alors même qu'ils ont dépassé bien longtemps le stade de la gêne. Ils ont même connu pire lorsqu'ils ont été obligés de jouer les rôles de Roméo et Jules… Insu a cette expression indéchiffrable sur le visage, comme s'il tentait de tout garder pour lui-même. Une expression inhabituelle sur lui… Peut-être qu'il se trompe et que son ami n'est seulement pas dans son assiette ? Après tout, il a beaucoup de lacunes encore dans ce domaine… Cerner le vrai du faux, analyser les expressions, c'est devenu un passe-temps mais qui prend énormément de temps. Franklin est conscient de ne pas maîtriser ce talent à la perfection mais il fait de son mieux, ne serait-ce dans la vie quotidienne, pour essayer de cerner le plus possible ses proches. Mais en cet instant, quelque chose lui échappe et il ne parvient pas à mettre la main dessus. « Tu crois que j’étais aussi long pour quoi ? C’est déjà inscrit là mec ! » Dit Insu en montrant son téléphone, comme pour confirmer ses dires. « Comment tu veux qu’elle résiste à ce charme ! » Ajoute-t-il encore et cette fois-ci, le doute de Franklin se confirme. Une petite hypothèse germe dans son esprit mais il la garde pour lui. « Qui pourrait hein ?! » Lâche Insu dans le vent en se détournant pour entrer dans le bras, tout sourire. Derrière, Franklin laisse le vent froid s'insinuer sous ses vêtements, laissant le temps à toutes ses interrogations de prendre forme dans sa tête. « Ouais, qui pourrait… » Se dit-il pour lui-même, dans un murmure, avant d'entrer dans le bar à son tour. Il repère facilement Insu du regard, toujours assis à leur table favorite. En prenant place silencieusement, Franklin le regarde comme s'il voulait sonder son âme : que lui cache-t-il ? Après avoir commandé un café black, il se racle la gorge, incertain mais prend la parole tout de même : « Insu… Est-ce que ça va ? Je veux dire, t'aurais pas des soucis en ce moment ? » Ses sourcils toujours froncés, il adopte cette expression qui signifie 'essaye pas de me mentir, je le saurai'. « Des problèmes avec une fille, peut-être ? Tu t'es fait plaquer ? » Et il lâche enfin son hypothèse, espérant sincèrement que son ami ne mentira pas…
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Re: Incky + This Love, This Hate | Mar 7 Avr - 23:24 Citer EditerSupprimer
Je me laisse tomber sur la banquette. Je suis dans ma bulle. Mais j’ai peur qu’à trop m’enfoncer dans mes pensées, il le remarque. Ce n’est pas un con Francky, il est juste un peu aveugle et à côté de ses pompes parfois c’est vrai mais même avec ça il fait un très bon flic et je suis fier de lui, du chemin qu’il a parcourus depuis le gamin qu’il était jusqu’à l’homme qu’il est aujourd’hui. Et pour ça je l’envie … J’ai l’impression de n’être qu’un gamin qui oscille entre l’enfance et les responsabilités que son nouveau statut d’héritier lui incombe. Lui, il est devenu un homme respectable et son fils peut clairement être fier de son père. Je commande donc pour moi en passant au comptoir rapidement, j’ai la flemme d’attendre qu’un serveur vienne, j’aurais pu commander pour lui, parce que je suis persuadé qu’il va prendre un café black, mais je m’abstiens. Assis à la table j’attends qu’il me rejoigne. Je joue avec le sucrier. Je fais tourner les serviettes entre mes doigts en arrachant quelques bouts par ci par là. Je n’ose même pas le regarder. C’est con putain. Lui que je connais par cœur, je n’ose même pas l’affronter. Quand il commence à me demander si tout va bien je sens mon cœur rater un battement. Est-ce que c’est si évident ? Putain … Et si il avait tout compris ? Qu’est-ce que je fais ? Je nie tout en bloc ? Ou alors je tente d’arrondir les angles ? Ou alors je … Putain je fais quoi ? Je relève mon visage vers lui et croise son regard. Je m’étoufferais presque avec ma salive. Putain je dois faire quoi … ? « Des problèmes avec une fille, peut-être ? Tu t'es fait plaquer ? » J’écarquille les yeux en le fixant. Mais … mais … Il est sérieux ? « Mais putain t’es sérieux ?! » m’écriais-je un peu vexé. Comme si je pouvais me faire larguer sérieux …. « Je me suis pas fait jeter mec … » lâchais-je comme si c’était trop évident en levant les yeux aux ciels. « Puis de toute façon tu sais très bien que je veux pas de trucs sérieux avec une fille … » ajoutais-je sans réaliser que la fin de ma phrase me trahissait. Ce n’est qu’après quelques secondes que mon cerveau me tendit une perche pour que je sauve ma peau. « Ouais enfin les filles que je rencontre quoi. » Débile profond. Demeuré congénitale. Abruti fini. Je soupire avant de jouer nerveusement avec mes morceaux de serviettes déchirées. « J’ai pas réussi à la baiser. » lâchais-je sans détour. J’ai honte de moi, mais je ne sais pas comment le dire. Et putain, malgré toutes ces conneries que ca a déclenché chez moi, mon égo de mâle en a prit un coup. J’ai pas réussi à la baiser … parce que je pensais à toi.
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Je me laisse tomber sur la banquette. Je suis dans ma bulle. Mais j’ai peur qu’à trop m’enfoncer dans mes pensées, il le remarque. Ce n’est pas un con Francky, il est juste un peu aveugle et à côté de ses pompes parfois c’est vrai mais même avec ça il fait un très bon flic et je suis fier de lui, du chemin qu’il a parcourus depuis le gamin qu’il était jusqu’à l’homme qu’il est aujourd’hui. Et pour ça je l’envie … J’ai l’impression de n’être qu’un gamin qui oscille entre l’enfance et les responsabilités que son nouveau statut d’héritier lui incombe. Lui, il est devenu un homme respectable et son fils peut clairement être fier de son père. Je commande donc pour moi en passant au comptoir rapidement, j’ai la flemme d’attendre qu’un serveur vienne, j’aurais pu commander pour lui, parce que je suis persuadé qu’il va prendre un café black, mais je m’abstiens. Assis à la table j’attends qu’il me rejoigne. Je joue avec le sucrier. Je fais tourner les serviettes entre mes doigts en arrachant quelques bouts par ci par là. Je n’ose même pas le regarder. C’est con putain. Lui que je connais par cœur, je n’ose même pas l’affronter. Quand il commence à me demander si tout va bien je sens mon cœur rater un battement. Est-ce que c’est si évident ? Putain … Et si il avait tout compris ? Qu’est-ce que je fais ? Je nie tout en bloc ? Ou alors je tente d’arrondir les angles ? Ou alors je … Putain je fais quoi ? Je relève mon visage vers lui et croise son regard. Je m’étoufferais presque avec ma salive. Putain je dois faire quoi … ? « Des problèmes avec une fille, peut-être ? Tu t'es fait plaquer ? » J’écarquille les yeux en le fixant. Mais … mais … Il est sérieux ? « Mais putain t’es sérieux ?! » m’écriais-je un peu vexé. Comme si je pouvais me faire larguer sérieux …. « Je me suis pas fait jeter mec … » lâchais-je comme si c’était trop évident en levant les yeux aux ciels. « Puis de toute façon tu sais très bien que je veux pas de trucs sérieux avec une fille … » ajoutais-je sans réaliser que la fin de ma phrase me trahissait. Ce n’est qu’après quelques secondes que mon cerveau me tendit une perche pour que je sauve ma peau. « Ouais enfin les filles que je rencontre quoi. » Débile profond. Demeuré congénitale. Abruti fini. Je soupire avant de jouer nerveusement avec mes morceaux de serviettes déchirées. « J’ai pas réussi à la baiser. » lâchais-je sans détour. J’ai honte de moi, mais je ne sais pas comment le dire. Et putain, malgré toutes ces conneries que ca a déclenché chez moi, mon égo de mâle en a prit un coup. J’ai pas réussi à la baiser … parce que je pensais à toi.
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Re: Incky + This Love, This Hate | Jeu 9 Avr - 18:37 Citer EditerSupprimer
Ils n'ont évidemment pas une amitié sans querelles, ça serait trop beau pour être vrai mais Franklin a toujours été persuadé qu'il connaissait Insu mieux que personne. Mais dans ce bar, face à face, en pleine conversation pseudo-sérieuse, Franklin ne sait plus rien. Il sait juste qu'il n'aime pas voir son ami dans cet état. Tantôt agacé, tantôt blasé, le regard d'Insu ne cesse de changer sous le sien, dur et interrogateur, déroutant encore plus les pensées du policier. Généralement, il n'aime pas se prendre la tête, il a souvent cette attitude calme et posée parce qu'il est un représentant de la loi et qu'il se doit de canaliser sa colère. Avec l'âge, Franklin ne s’énerve plus autant mais il reste toujours aussi passionné et spontané : il n'a qu'une envie, coller une droite à Insu. Surtout quand celui-ci répond à ses questions avec insolence, comme un gosse de cinq en pleine rébellion. Mais il prend sur lui, après tout, ce n'est pas n'importe qui en face, pourtant, Franklin n'en pense pas moins. Il aimerait bien lui dire que sa semi-agressivité lui tape sur le système mais il se retient de toutes ses forces, se concentrant sur son café dont il avale une gorgée après avoir balancé au loin le sucre. Noir et âcre, pour que l'amertume soit encore plus marqué sur sa langue. « Puis de toute façon tu sais très bien que je veux pas de trucs sérieux avec une fille… » Franklin lâche un soupir à mesure que la phrase défile puis fronce les sourcils : que veut-il dire « avec une fille » ? Il a sans doute mal compris, ou mal entendu, mais la suite confirme que Insu cherche à cacher quelque chose. Surtout parce qu'il tente de rattraper son erreur, piquant la curiosité du policier. Erreur de débutant, surtout face à un flic qui interroge des criminels quasiment tous les jours – disons chaque semaine, vu comme les criminels se font rares de nos jours. Les mensonges non-calculés, il en a déjà cerné plein, surtout quand les dits menteurs s'enlisent dans des explications rocambolesques. En générale, ce sont les gosses criminels, les adolescents qui ont ce comportement confus. « J’ai pas réussi à la baiser. » Après une deuxième gorgée de son café, Franklin se passe une main sur le visage, gardant le silence quelques secondes. Il ne sait pas s'il doit l'aborder avec humour ou sérieux… Il décide de trancher la poire en deux, ça sera un peu des deux. « Ça arrive à tout le monde, t'en fais pas. Mais faut voir si ça se reproduit. Ça serait bête que tu sois en fait un homo refoulé, hein ? » Termine-t-il avec un sourire moqueur, sachant parfaitement que les blagues sur leur orientation sexuelle, ils en ont bavé surtout à cause de cette foutue pièce de théâtre. « Ça m'est jamais arrivé en tout cas. J'aime trop les filles pour être déconcentré d'une quelconque façon. »
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Ils n'ont évidemment pas une amitié sans querelles, ça serait trop beau pour être vrai mais Franklin a toujours été persuadé qu'il connaissait Insu mieux que personne. Mais dans ce bar, face à face, en pleine conversation pseudo-sérieuse, Franklin ne sait plus rien. Il sait juste qu'il n'aime pas voir son ami dans cet état. Tantôt agacé, tantôt blasé, le regard d'Insu ne cesse de changer sous le sien, dur et interrogateur, déroutant encore plus les pensées du policier. Généralement, il n'aime pas se prendre la tête, il a souvent cette attitude calme et posée parce qu'il est un représentant de la loi et qu'il se doit de canaliser sa colère. Avec l'âge, Franklin ne s’énerve plus autant mais il reste toujours aussi passionné et spontané : il n'a qu'une envie, coller une droite à Insu. Surtout quand celui-ci répond à ses questions avec insolence, comme un gosse de cinq en pleine rébellion. Mais il prend sur lui, après tout, ce n'est pas n'importe qui en face, pourtant, Franklin n'en pense pas moins. Il aimerait bien lui dire que sa semi-agressivité lui tape sur le système mais il se retient de toutes ses forces, se concentrant sur son café dont il avale une gorgée après avoir balancé au loin le sucre. Noir et âcre, pour que l'amertume soit encore plus marqué sur sa langue. « Puis de toute façon tu sais très bien que je veux pas de trucs sérieux avec une fille… » Franklin lâche un soupir à mesure que la phrase défile puis fronce les sourcils : que veut-il dire « avec une fille » ? Il a sans doute mal compris, ou mal entendu, mais la suite confirme que Insu cherche à cacher quelque chose. Surtout parce qu'il tente de rattraper son erreur, piquant la curiosité du policier. Erreur de débutant, surtout face à un flic qui interroge des criminels quasiment tous les jours – disons chaque semaine, vu comme les criminels se font rares de nos jours. Les mensonges non-calculés, il en a déjà cerné plein, surtout quand les dits menteurs s'enlisent dans des explications rocambolesques. En générale, ce sont les gosses criminels, les adolescents qui ont ce comportement confus. « J’ai pas réussi à la baiser. » Après une deuxième gorgée de son café, Franklin se passe une main sur le visage, gardant le silence quelques secondes. Il ne sait pas s'il doit l'aborder avec humour ou sérieux… Il décide de trancher la poire en deux, ça sera un peu des deux. « Ça arrive à tout le monde, t'en fais pas. Mais faut voir si ça se reproduit. Ça serait bête que tu sois en fait un homo refoulé, hein ? » Termine-t-il avec un sourire moqueur, sachant parfaitement que les blagues sur leur orientation sexuelle, ils en ont bavé surtout à cause de cette foutue pièce de théâtre. « Ça m'est jamais arrivé en tout cas. J'aime trop les filles pour être déconcentré d'une quelconque façon. »
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Re: Incky + This Love, This Hate | Ven 10 Avr - 11:56 Citer EditerSupprimer
Ca fait mal. Putain ouais ca lui fait mal. Ce genre de blague il aurait pu en rire avec lui, comme il l’a toujours fait. Il serait rentré dans son jeu, lui aurait caressé la main et l’appelant mon chou. Il lui aurait dit et pourquoi pas mon chou ? C’est vrai ça. Et pourquoi pas ? Ca ferait quoi qu’il soit gay ? Ca changerait leur amitié ? Ca dégoûterait Francky ? Il le repousserait ? Parce qu’on prône tous la tolérance. On se dit toujours « non les gay je m’en fou ils font ce qu’ils veulent » tant qu’ils ne touchent pas à notre cul. Mais putain, il était censé faire quoi maintenant que ça touchait sa propre sexualité ? Gay … Insu refusait catégoriquement de s’associer à ce mot. Il était loin d’en être arrivé là … il était loin de vouloir connaitre la réponse. Lui ce qu’il voulait c’était que tout redevienne comme avant. Qu’il ne pense ni à Francky, ni à ses lèvres, ni à vouloir l’embrasser à nouveau. D’ailleurs à cette pensée il se mord la sienne. La colère monte en lui. il se sent vexé. Blessé aussi. Ouais il est blessé ce con, parce qu’il se rend compte que son ami, son ami faussement gay, ne pourra jamais s’intéresser un temps soit peu à lui. Parce qu’il se rend compte qu’il est tout seul, et que pour la première fois de sa vie, depuis la première fois qu’il a rencontré Francky, il se rend compte que son ami ne le suivra pas. Pas sur ce coups là … Il est tout seul, sans savoir quoi faire. Il est tout seul putain et ça l’effraie. Il voudrait pouvoir changer tout ça, passé à autre chose, oublier ses conneries, ses envies, que tout redevienne comme avant … Il aimerait pouvoir se dire que le soir de la première il n’a pas embrassé Francky aussi … naturellement. Parce qu’il en avait envie. Parce qu’il s’en foutait du public, de savoir si ça leur plaisir. Il ne supportait plus de simplement frôler ses lèvres. Il ne supportait plus de sentir son souffle. Il crevait d’envie d’avoir plus. Alors il l’a prit. Mais c’était vendre son âme au diable. C’était foutu. Complètement foutu. Mais il ne s’en rendait compte que maintenant. Déglutissant nerveusement il retient sa furieuse envie de jeter ses bouts de papiers sur son ami. Mais à part le faire passer pour un con ça ne changerait pas grand-chose. Il serre les dents, il est énervé et ça se voit. Les muscles de sa mâchoire se crispent alors qu’il s’est remis à déchirer ses bouts de papiers. « Putain mec j’essaye de te parler sérieusement là ! » il s’agace, il esquive. Il ne veut pas parler d’homosexualité. Il ne veut même pas parler de cul tout court à vrai dire. Et ca ne lui ressemble pas. il passe une main dans ses cheveux en soupirant. Son café est servi, celui de Francky aussi. Je m’en bat les couilles que tu sois trop attiré par les filles pour être déconcentré merde. « C’est pas une compétition non plus. » lâche-t-il amèrement, en se sentant encore plus con d’avoir un blocage, en se sentant con d’en avoir parlé à Francky. « Laisse tomber, elle suçait mal de toutes façon, c’était pas un bon coup. »
This love this hate is burning me away
PARK IN SU & BANG FRANKLIN
Ca fait mal. Putain ouais ca lui fait mal. Ce genre de blague il aurait pu en rire avec lui, comme il l’a toujours fait. Il serait rentré dans son jeu, lui aurait caressé la main et l’appelant mon chou. Il lui aurait dit et pourquoi pas mon chou ? C’est vrai ça. Et pourquoi pas ? Ca ferait quoi qu’il soit gay ? Ca changerait leur amitié ? Ca dégoûterait Francky ? Il le repousserait ? Parce qu’on prône tous la tolérance. On se dit toujours « non les gay je m’en fou ils font ce qu’ils veulent » tant qu’ils ne touchent pas à notre cul. Mais putain, il était censé faire quoi maintenant que ça touchait sa propre sexualité ? Gay … Insu refusait catégoriquement de s’associer à ce mot. Il était loin d’en être arrivé là … il était loin de vouloir connaitre la réponse. Lui ce qu’il voulait c’était que tout redevienne comme avant. Qu’il ne pense ni à Francky, ni à ses lèvres, ni à vouloir l’embrasser à nouveau. D’ailleurs à cette pensée il se mord la sienne. La colère monte en lui. il se sent vexé. Blessé aussi. Ouais il est blessé ce con, parce qu’il se rend compte que son ami, son ami faussement gay, ne pourra jamais s’intéresser un temps soit peu à lui. Parce qu’il se rend compte qu’il est tout seul, et que pour la première fois de sa vie, depuis la première fois qu’il a rencontré Francky, il se rend compte que son ami ne le suivra pas. Pas sur ce coups là … Il est tout seul, sans savoir quoi faire. Il est tout seul putain et ça l’effraie. Il voudrait pouvoir changer tout ça, passé à autre chose, oublier ses conneries, ses envies, que tout redevienne comme avant … Il aimerait pouvoir se dire que le soir de la première il n’a pas embrassé Francky aussi … naturellement. Parce qu’il en avait envie. Parce qu’il s’en foutait du public, de savoir si ça leur plaisir. Il ne supportait plus de simplement frôler ses lèvres. Il ne supportait plus de sentir son souffle. Il crevait d’envie d’avoir plus. Alors il l’a prit. Mais c’était vendre son âme au diable. C’était foutu. Complètement foutu. Mais il ne s’en rendait compte que maintenant. Déglutissant nerveusement il retient sa furieuse envie de jeter ses bouts de papiers sur son ami. Mais à part le faire passer pour un con ça ne changerait pas grand-chose. Il serre les dents, il est énervé et ça se voit. Les muscles de sa mâchoire se crispent alors qu’il s’est remis à déchirer ses bouts de papiers. « Putain mec j’essaye de te parler sérieusement là ! » il s’agace, il esquive. Il ne veut pas parler d’homosexualité. Il ne veut même pas parler de cul tout court à vrai dire. Et ca ne lui ressemble pas. il passe une main dans ses cheveux en soupirant. Son café est servi, celui de Francky aussi. Je m’en bat les couilles que tu sois trop attiré par les filles pour être déconcentré merde. « C’est pas une compétition non plus. » lâche-t-il amèrement, en se sentant encore plus con d’avoir un blocage, en se sentant con d’en avoir parlé à Francky. « Laisse tomber, elle suçait mal de toutes façon, c’était pas un bon coup. »
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Re: Incky + This Love, This Hate | Ven 10 Avr - 12:48 Citer EditerSupprimer
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PARK IN SU & BANG FRANKLIN
Susceptible ou juste trop sensible ? Insu est sans doute les deux, pour une raison qui échappe au policier, puisqu'il ne cesse de se montrer agressif alors qu'ils ont une conversation habituelle… Sur des sujets traités des millions de fois, à coup de plaisanteries répétitives et de blagues salaces. Les sujets sérieux, ça n'a jamais vraiment été leur spécialité ; pourtant, là, son vis-à-vis essaye de se délester de son manteau de plaisantin pour revêtir quelque chose de soigné. Mais aux yeux de Francky, Insu échoue : il ressemble à un chien enragé qui n'est pas capable de tenir une conversation sérieuse sans se montrer agressif. Le problème, c'est que Francky est tout aussi agressif que lui, mais il a la pression de la hiérarchie et de son statut social, il doit montrer l'exemple et non enfreindre les principes de la police. Il a tout de même une forte envie de lui coller une droite, là, dans ce bar, sous les regards. Un coup percutant pour lui remettre les idées en place, pour lui montrer que même s'il est toujours présent pour lui, Insu ne doit pas abuser de sa bonne foi. Mais Francky ne fait rien. Il trouve cette pseudo-dispute exagérée et en venir aux mains, avec son propre meilleur ami qui plus est, serait complètement insensé. C'est ce qui l'agace le plus, dans son propre comportement : ce pouvoir qu'exerce Insu sur sa personne. Il constate que ses proches, ceux qu'il compte sur les doigts d'une main, possèdent tous ce pouvoir. Un pouvoir qui empêche Franklin de se montrer trop colérique et impulsif, parce que les liens sont ténus, un rien pourrait les rompre. Il constate également que le pouvoir qu'Insu exerce est bien plus puissant, il n'a jamais su à quoi c'était dû… ni ce qu'il serait capable d'en faire. « Ta gueule. » Lâche Franklin froidement, après avoir gardé quelques minutes de silence. « T'es pas fichu de tenir une conversation sérieuse sans t'énerver. » Croisant les bras sur son torse, il fixe Insu intensément, les sourcils froncés, mais serein, sans l'habituel tic de nervosité qui amorce sa colère. Tout simplement parce que Franklin n'a pas envie de s'énerver, pas contre lui en tout cas. « Si je voulais qu'on me prenne la tête, je serai allé à une sortie avec une meuf qui a ses règles. »
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Re: Incky + This Love, This Hate | Ven 10 Avr - 12:53 Citer EditerSupprimer
C’est ca aussi leur putain de relation. Ils pourraient passer leur temps à s’engueuler, Francky n’en resterait pas moins l’un des rares contre qui Insu ne pourrait pas rester fâcher longtemps. Qu’importe ce dont Francky est capable, Insu sait qu’il lui pardonnera de toute évidence. C’est un jeu entre eux. Parfois ils se cherchent, parfois ils s’énervent, parfois ils s’engueulent –rarement- mais ca finit toujours par s’arranger. Comment cela pourrait-il être différent ? Insu le sait, au-delà de l’ami, Francky est plus qu’un frère. C’est un membre de sa famille. Celle qu’il a choisi. Parce que le blond en face de lui, l’a toujours accepté tel qu’il était. Pas besoin de faux semblant. Pas besoin de mentir. Pas besoin d’enjoliver la situation. Il n’avait qu’à être lui, et Francky l’acceptait. Il le comprenait. Il l’aimait. Toujours à sa façon mais il l’aimait, en ça c’était tout ce dont avait besoin le jeune brun. Juste de lui. Il le savait qu’il était entrain de l’énerver. Tout comme il l’énervait d’ailleurs. Ils se rendaient bien la chose, bien qu’In Su ne comprenne pas vraiment pourquoi à cet instant son meilleur ami s’énervait aussi facilement. Etait-ce juste son insolence et son agressivité ? Francky savait très bien que ce n’était que passager ... Enfin d’ordinaire. In Su le fixait de ses yeux noirs, son regard semblait toujours moins sérieux qu’il ne le voudrait. Peut-être est ce que c’est du à sa paupière bridé, et l’autre non. Il a toujours détesté ça d’ailleurs … mais ca a finit par être son atout majeur de séduction. Les filles trouvent ça craquant. Putain, il se rend compte que c’est stupide une fille. Pendant un cours instant il repense à son ex. la première a lui avoir fait aimer ce défaut. Ça la faisait rire. Elle trouvait que ça le rendait unique. Unique … pauvre abruti. Il observe malgré lui son meilleur ami et l’écoute parler. Il aimerait pouvoir l’insulter mais au lieu de ça il se met à rire. « Putain tu fais chier … » parce qu’il le blesse, parce que le blond ne se rend pas compte d’à quel point ses mots sont durs à encaisser, et malgré tout, il arrive à le faire sourire, à le faire rire légèrement. Insu soupire fatigué. Il en a marre de se prendre la tête. Il pose son front contre la table froide et lui réponds « Tu passerais un meilleur moment. Tu finirais par la baiser elle au moins. » Si seulement Francky pouvait voir le sourire triste se dessiner sur les lèvres de son ami de toujours … Mais quand In Su se redressa il affichait cet air amusé d’enfant insolent qui lui allait si bien. Quand la serveuse passa pour la troisième fois à côté d’eux, il comprit que sa chance de changer de voie était là. Tout du moins il s’en persuadait. « Mec, le premier à coucher avec elle à gagner. On a 48h. » Il sourit, provocateur et amusé. Défis lancé. Il espère gagner. Juste pour éviter que cette fille ne touche son meilleur ami.
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C’est ca aussi leur putain de relation. Ils pourraient passer leur temps à s’engueuler, Francky n’en resterait pas moins l’un des rares contre qui Insu ne pourrait pas rester fâcher longtemps. Qu’importe ce dont Francky est capable, Insu sait qu’il lui pardonnera de toute évidence. C’est un jeu entre eux. Parfois ils se cherchent, parfois ils s’énervent, parfois ils s’engueulent –rarement- mais ca finit toujours par s’arranger. Comment cela pourrait-il être différent ? Insu le sait, au-delà de l’ami, Francky est plus qu’un frère. C’est un membre de sa famille. Celle qu’il a choisi. Parce que le blond en face de lui, l’a toujours accepté tel qu’il était. Pas besoin de faux semblant. Pas besoin de mentir. Pas besoin d’enjoliver la situation. Il n’avait qu’à être lui, et Francky l’acceptait. Il le comprenait. Il l’aimait. Toujours à sa façon mais il l’aimait, en ça c’était tout ce dont avait besoin le jeune brun. Juste de lui. Il le savait qu’il était entrain de l’énerver. Tout comme il l’énervait d’ailleurs. Ils se rendaient bien la chose, bien qu’In Su ne comprenne pas vraiment pourquoi à cet instant son meilleur ami s’énervait aussi facilement. Etait-ce juste son insolence et son agressivité ? Francky savait très bien que ce n’était que passager ... Enfin d’ordinaire. In Su le fixait de ses yeux noirs, son regard semblait toujours moins sérieux qu’il ne le voudrait. Peut-être est ce que c’est du à sa paupière bridé, et l’autre non. Il a toujours détesté ça d’ailleurs … mais ca a finit par être son atout majeur de séduction. Les filles trouvent ça craquant. Putain, il se rend compte que c’est stupide une fille. Pendant un cours instant il repense à son ex. la première a lui avoir fait aimer ce défaut. Ça la faisait rire. Elle trouvait que ça le rendait unique. Unique … pauvre abruti. Il observe malgré lui son meilleur ami et l’écoute parler. Il aimerait pouvoir l’insulter mais au lieu de ça il se met à rire. « Putain tu fais chier … » parce qu’il le blesse, parce que le blond ne se rend pas compte d’à quel point ses mots sont durs à encaisser, et malgré tout, il arrive à le faire sourire, à le faire rire légèrement. Insu soupire fatigué. Il en a marre de se prendre la tête. Il pose son front contre la table froide et lui réponds « Tu passerais un meilleur moment. Tu finirais par la baiser elle au moins. » Si seulement Francky pouvait voir le sourire triste se dessiner sur les lèvres de son ami de toujours … Mais quand In Su se redressa il affichait cet air amusé d’enfant insolent qui lui allait si bien. Quand la serveuse passa pour la troisième fois à côté d’eux, il comprit que sa chance de changer de voie était là. Tout du moins il s’en persuadait. « Mec, le premier à coucher avec elle à gagner. On a 48h. » Il sourit, provocateur et amusé. Défis lancé. Il espère gagner. Juste pour éviter que cette fille ne touche son meilleur ami.
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Re: Incky + This Love, This Hate | Ven 10 Avr - 20:39 Citer EditerSupprimer
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Après un soupir las, il se passe une main sur le visage, tentant de gommer les traits caractéristiques de la fatigue mêlée à la colère. Insu est parvenu à lui prendre la tête. Pour si peu. Franklin garde pourtant ses remarques caustiques pour lui, et se concentre sur le fond de son café dont l'arôme l'encercle. Il rompt le contact visuel, son regard glissant jusqu'à la tasse pour s'y noyer. Durant de longues secondes qui se transforment en minutes sans doute. Aux alentours, le monde avance, les conversations s'enchaînent, accompagnées de rires gras ; eux sont coincés dans ce coin sombre avec pour seul réconfort de faibles lumières dans le but de rendre l'ambiance bien meilleure mais qui, dans leur situation, accentuent encore plus les tensions. L'un a le front contre la table, l'autre quasiment sur sa tasse ; comme un besoin urgent de trouver des réponses ailleurs mais pas dans leurs regards, d'habitude scellés, complémentaires, semblables. L'incompréhension le consume mais il ne dit rien, son ami a sans doute des tracas dont il ne veut pas lui en parler ou peut-être l'a-t-il fait mais lui, l'égocentrique Franklin, n'a absolument rien vu… Pourtant, il fait souvent un travail rétrospectif sur lui-même, puisque sa maladresse lui cause des ennuis ; quand il s'en rend compte, il s'excuse toujours, parce qu'il n'est pas quelqu'un de mauvais. Pas gratuitement, en tout cas, il ne blesse personne sans raison. « Tu passerais un meilleur moment. Tu finirais par la baiser elle au moins. » Franklin soupire, il n'a pas envie de le contredire, il préfère laisser couler plutôt que de lui rentrer dans le lard. Insu est le premier à relever la tête, ce qui oblige également Franklin à faire de même – de toute façon, sa tasse n'a rien de magique pour l'avaler et le faire changer de dimension. Il est curieux, aussi, de ce que Insu va lui dire. Mais cette curiosité s'envole vite en éclat quand il prend de nouveau la parole : « Mec, le premier à coucher avec elle à gagner. On a 48h. » Franklin grogne et rejette les mèches blondes qui lui tombent sur les yeux. « Laisse tomber. J'ai pas que ça à faire. » Rapidement, il vide sa tasse et ancre son regard dans celui d'Insu. « Désolé pour tout à l'heure. Je sais pas pourquoi tu t'es défoulé sur moi mais accepte mes excuses si je t'ai blessé d'une quelconque façon. » Dit-il avec sincérité, parce que c'est Francky, le grand gaillard qui ravale sa fierté pour sauver les amitiés.
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