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    :: Défouloir :: 2015

/20+ Violence\ Don't touch me

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/20+ Violence Don't touch me | Lun 13 Avr - 20:58
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Ne me touche pas, tu me donnes la chair de poule
Ne prononce pas mon prénom car je ne veux pas l'entendre
Qu'est-ce que tu sais ? Tu ne m'aimes pas
Je n'ai pas besoin de toi alors pars très loin
Ne me touche pas Δ Ailee - Don't touch me

Nous nous sommes donné un petit rendez-vous en tête à tête dans ce restaurant qui était notre préféré. Il était tard le soir et c'était presque le seul d'ouvert dans les rues. Nous avions eut un petit creux en chemin vers le dortoir, alors nous nous sommes arrêtées ici pour manger un petit quelque chose. Ayant parcourue les rues pour prendre de l'air frais comme à chaque samedi soir, nous nous arrêtions toujours dans un petit endroit pour grignoter avant de se séparer. De plus, nous en profitions pour discuter de nos relations, savoir où en était rendus l'autre. La routine quoi.

Sortant du petit restaurant en ayant le ventre plein, nous nous dirigeâmes dans les rues mal éclairé de Digital City, en route vers notre dortoir. Au loin, je remarquais une voiture noir stationné. Curieusement, depuis le début de la soirée, je ne voyais que des voitures noirs. Étrange...

« Kay... Tu vas me prendre pour une folle mais... Ça fait 4 voitures noirs que je vois, stationné toujours au loin. »

Je lui pointais la direction de la voiture. je fronçais les sourcils en m'arrêtant de marcher. Je ne me sentais pas bien du tout et cela n'avait aucun rapport avec la bonne bouffe que j'avais mangé.

« Kay... On retourne dans le resto' et on appel un taxi. »
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Re: /20+ Violence\ Don't touch me | Lun 13 Avr - 23:57
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Jamais je n’aurais cru être l’actrice principale d’un film d’horreur. Comment dire, je suis venue sur terre pour accomplir une belle vie : me fiancer, me marier, avec des enfants, des petits-enfants et mourir. Vivre ce que le monde a toujours vécu ! La chaîne continuelle de la vie. Mais, l’imprévu est toujours réel. On dit que la vie est déjà toute tracée. Les malheurs et les tragédies sont déjà écrits dans notre livre. À quoi bon de combattre notre destin. Cependant, qui aurait pu dire que ma journée allait être digne des pires cauchemars. Jamais au non jamais je n’aurais crus pouvoir vivre une telle chose. Dire que ma journée aurait pu se remplir de bonheur et de grâce. Le dicton être au mauvais endroit avec la personne a été écrite pour moi… que dieu me protège !




C’était rendu notre petit culte. Le samedi soir, nous rejoignons devant son dortoir vêtu de nos plus beaux habits approprié pour les boîtes de nuit.  Nos fameuses robes arrêtant à la raie du gras de fesse, nos talons hauts un peu trop hauts. Deux véritables Coréennes touchées par la mode américaine. De ce fait, je me laissais porter par une petite robe noire digne des rockeuses accompagnée de talons hauts de cuir noir recouvert de bout métallique. Mon apparence n’allait pas avec les décors des bars. C’était ce qui en charmait plusieurs d’ailleurs. Des traits exotiques, un corps doré sans conter les millions d’histoires me recouvrant. De l’art digne des yakuzas. Revêtues des bouts de tissus, nous  parcourons les boîtes habituelles pour profiter de notre soirée annuelle. Bien que la beuverie et l’alcool avaient été un plaisir, les hommes manquaient à l’appel ! Les hommes, dont un qui me faisait presque mouiller ma culotte lorsque sa main me touchait ou me frôlait.

Nous terminons cette soirée déprimante par notre petit restaurant. Comme l’habitude, on partageant une frite accompagnée de doigts de poulet ! Adieu mon régime ! C’était bien. Il n’y a pas à dire cette Coréenne pure souche me rendait toujours heureuse. Une véritable amie. Je lui proposais donc avec joie de lui payer le repas afin de la remercier. Ce qu’elle refusait comme à l’habitude. Mais, je gagnais toujours. Notre petite chicane finale qui concluait la soirée morose qui me semblait étrange. Depuis que nous avons quitté l’université, Mi Hee n’était pas elle-même. Perturber. Je m’arrêtais de marcher sous ses paroles inquiétantes.

« Voyons ma belle ! Tu es simplement fatigué. Des voitures noires on en croise partout comme des blanches ma belle. »

Elle n’avait pas faux. Cette voiture noire était de la même marque que celle stationner au pied de son dortoir, qui nous a suivis en autocar, à notre sortie de la boîte et la voilà devant le restaurant. Il s’agissait d’une marque populaire ? Non ? Je me perdis dans mes pensées. Oubliant le décor qui nous entourait. Je sentis en moi une boule de nervosité me monter à la gorge. Les frissons montaient graduellement le long de mes jambes.

«  Attends ma chérie ! Nous devons être fatigués… allons dans une supérette. Elle disparaitra peut-être. »

Dis-je laissant entrevoir mon sourire crispé. Je me mis à marcher la dépensant voulant rentrer dans le dépanneur du coin quand des bruits de portes me surpris. Je me tournais et deux hommes s’approchaient de moi tandis que d’autres allèrent vers Mi Hee.

« Dégage Mi Hee ! »

Dis-je en criant. Je me mis à fuir vers elle, mais un d’entre eux me prit par le bras. Je me débâtis en lui présentant mon poing. Il délaissait mon poignet en se recouvrant le nez. Je criais de la fuir. Je voulais qu’elle soit capable de se sauver, de disparaître et prévenir la police. Qu’est-ce qui m’avais pris de vouloir me rendre dans ce dépanneur.  Si seulement je l’avais écouté, elle et sa voix protectrice. Je n’aurais jamais senti ce coup arriver par-derrière. Le frappement d’un objet lourd contre mon crâne. J’attendis mon nom, une voix alarmée. Que se passait-il ? Pourquoi mes cours d’autodéfense ne m’aider pas. Je fis un pas en avant pour aller la rejoindre, mais la ville se mit à tourner et le rideau noir tomba en m’apportant avec lui.
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Re: /20+ Violence\ Don't touch me | Mar 14 Avr - 1:06
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Je le savais, elle ne me croyait pas. Je la connaissais bien trop pour savoir qu'elle était trop téméraire pour s'en faire avec une histoire de bagnole. Pourtant, les faits étaient là, on était encerclé, j'en étais certaine. Ça sentait très mauvais, mais Kalaya ne m'écoutais pas. enfin si, qu'à 20 % disons. Elle proposa d'aller dans une supérette, là où nous allions attendre que la voiture parte. Je la suivis donc, avant de voir mon monde s'écrouler sous mes yeux, au ralentit.

Deux hommes prirent d'assaut mon amie d'enfance, lui maintenant ses bras. Elle me criait de dégager, mais je ne pouvais pas la laisser seule, sachant très bien ce que ces hommes voulaient. D'ailleurs, j'eus le temps de me retourner pour constater qu'il y en avait quatre qui me bloquais l'accès à une quelconque sortie. Je fronçais les sourcils, me retournant en entendant un bruit sourd. Kalaya venait de se faire frapper. Je me mis à paniquer, à être en rogne même.

« Elle n'a RIEN à voir là-dedans ! C'est moi que vous voulez, pas elle ! »

Je me jetais en furie contre le mec qui venait de l’assommer par derrière, lui infligeant un coup de pied directement dans les couilles avant de sentir mes épaules et mes bras capturés. Un début de cri sortit d'entre mes lèvres avant de s'évanouir dans un mouchoir. Un mouchoir empoisonné. Même en me débattant comme une furie, j'inhalais ce produit qui m'apporta rapidement dans un monde où je ne pouvais plus me défendre. Ce sommeil profond où tout pouvait nous arriver.

- Emmener-les toutes les deux. Ça lui fera une leçon de vie à la Miss qui se fou de notre gueule.

Traînant nos corps sur leurs épaules, ils nous embarquèrent dans leur van, sans demander leur reste, tuant malheureusement les témoins de la scène, laissant les cadavres sur place.

---

Je me réveillais quelques heures après, enchaîné aux poignets. Ma vision trouble se rétablit après quelques battements de cils, et je vis non loin de moi Kalaya, toujours dans son sommeil. Je fronçais les sourcils, étant assise parterre, foudroyant du regard les hommes qui se moquaient de notre position d'infériorité.

« Foutez lui... La paix ! C'est pas elle qui vous doit de l'argent ! »

L'homme avec qui j'avais affaire, un homme d'un mètre quatre-vingt, asiatique, plutôt costaud, se pencha en face de moi, me prenant la mâchoire entre ses doigts dégelasse dont je mordis sans gêne.

« Don't... Touch me... »

Un de ses larbins me frappa au visage alors que le chef me reprit la mâchoire, comme si il avait un droit sur ma personne. Je refusais catégoriquement de lui obéir, repoussant ma tête.

- Tu vas y passer ma belle, tu vas payer... Et Salement.

« Je vous ai dit qu'on ma voler mon compte de banque putain ! J'ai pas pu payer ! »

- Tait toi, je veux plus rien entendre !

Il me frappait à nouveau au visage qui commençait à boursoufflé. Je ne pus m'empêcher d'émettre un gémissement de douleur, gardant mes sourcils froncés.

- Paraît-il... Que t'aime bien payer en liquide.

Son regard pervers ne me disais rien de bon. Je me débattais de mes chaînes, blasphémant.

« Je te paierais en double ! Promis. »

- Trop tard.

Mon regard se posa sur Kalaya, l'air affreusement désolé. Je ne voulais pas qu'elle soit mêler à tout ça. Je serrais les dents tout en dévisageant le chef qui s'avançait vers moi. Je le repoussais avec mon pied, du mieux que je le pouvais, avant que quelqu'un n'intervienne...

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Re: /20+ Violence\ Don't touch me | Mar 14 Avr - 2:05
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Jamais je n’aurais cru être l’actrice principale d’un film d’horreur. Comment dire, je suis venue sur terre pour accomplir une belle vie : me fiancer, me marier, avec des enfants, des petits-enfants et mourir. Vivre ce que le monde a toujours vécu ! La chaîne continuelle de la vie. Mais, l’imprévu est toujours réel. On dit que la vie est déjà toute tracée. Les malheurs et les tragédies sont déjà écrits dans notre livre. À quoi bon de combattre notre destin. Cependant, qui aurait pu dire que ma journée allait être digne des pires cauchemars. Jamais au non jamais je n’aurais crus pouvoir vivre une telle chose. Dire que ma journée aurait pu se remplir de bonheur et de grâce. Le dicton être au mauvais endroit avec la personne a été écrite pour moi… que dieu me protège !






« Apportez l’autre chienne ! On va montrer à notre demoiselle ce que nous sommes capables »

Je ne me souvenais de rien, tout était aussi noir que le néant. Mais, cette voix m’était bien familière. Je l’avais attendue, mais où ? Là était la question ? Je me sentais étrange, comme-ci quelques choses se passaient. Je sentais cette caresse agréable, un frôlement contre ma cuisse, le bout de tissu se relevant en caressant ma peau dénudée. « Foutez-lui la paix ! » J’ouvris mes yeux et aperçue l’horreur. D’un mouvement fuyard, je tendais de me dégager. Me débattant, tirant sur les chaînes me retenant. Il est hors de question qu’on me touche ! L’homme accroupi devant moi me regardait envieux. Envieux de détruire la confiance en moi. L’énergie qui émettait fit monter le long de ma colonne un froid glacial. Ses lèvres s’élargissent en me laissant voir ses dents jaunies par le tabac. Délaissant ma robe, il approcha son bout de bois de mon menton le soulevant me forçant à regarder Mi Hee assise dans un coin. Aussi mal pris que moi. Son visage, ma pauvre amie, avait pris la tristesse. Elle m’implorait de lui pardonner. Il n’y avait plus la douce enfant qui m’est si chère à mon cœur. Je la vis tenter bien que mal de se défendre. Elle avait peur ! Elle ne voulait pas qu’il l’approche. Pourquoi ? Pour de l’argent ? Qu’avait-elle fait ?

« Gros merde ! Laisse donc cette pauvre minette ! Tu crois vraiment qu’un con dans ton genre nous fait peur ! On a déjà vu bien pire ! Ta mère est si mauvaise qu’elle ne t’a pas enseigné comment intimider les femmes ! La pauvre ! Attend tu l’as enculé parce qu’elle ne t’a pas toujours donné ce que monsieur voulait ? Ou tu as laissé un de tes esclaves se servir de son petit minou pour la punir de te dire non ? Ha ! Je suis tombé droit dessus ? »

L’adrénaline monta en moi comme un volcan en éruption. Que me prenait-il d’insulter un homme plus grand que moi. Plus grand, mais plus musclé aussi. Suis-je aussi sotte ?

Je lançais un regard amuser à son ami, il était l’heure de jouer la comédie. Il fallait que monsieur ‘’gros bras’’ laisse Mi Hee tranquille. Elle avait surement fait un mauvais choix, une mauvaise action ou bien ses problèmes de la vie en sont la cause. Peu importe, je ne voulais plus voir le visage qu’elle me lançait.

« Tu as bien aimé mettre ton rikiki dans le chat de sa maman ? Avoue ! Allez-dis moi ? Elle était bonne ? »


Je vis ‘’monsieur gros bras’’ s’approcher. Il déposa son pied contre l’épaule de son employé en le poussant. D’un mouvement rapide, sa main captura ma chevelure noire en me trainant sur le sol. Un cri perçant sortit de moi. Un cri qui me déchira la gorge à son passage. Sa voix m’ordonna de me fermer. Je ne pouvais pas ! Je me suis mis à rire en le provoquant encore et encore. Il s’arrêta, se penchant vers moi en prenant mon visage entre ses mains et me souriais.

« Tu vas voir ma petite ! Ce que nous sommes capables sale chienne ! Je vais m’amuser. Allons voir si ta grande gueule est capable d’en prendre ! Les mecs je vous laisse prendre du bon temps avec Mademoiselle Goo. »



Me soulèvent sur son épaule, je lançais un dernier regard à Mi Hee en laissant les larmes me monter aux yeux. Ce fut la dernière fois que je l’aperçus. Mon plan n’avait pas marché. Elle était seule…seule avec sept hommes. Sept hommes empestant le manque…charnel.


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Re: /20+ Violence\ Don't touch me | Mar 14 Avr - 2:32
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C'était évident lorsque Kalaya était là. On l'entendait parler. Elle provoquait ces hommes pour me libérer, moi. Mais elle ne savait pas que ces mecs n'étaient pas cons. Si l'un se chargeait de l'autre, le reste allait se charger de l'autre. C'était ainsi que le gang fonctionnait. J'avais été témoins de ce genre de scène, sauf que je suis partie juste à temps. Il m'avait avertit, mais moi, je n'avais rien pris au sérieux. N'empêche que réellement, mon compte de banque avait été fraudé et j'étais persuadé que c'était un de ces coups monté l'enfoiré.

Regardant Kalaya d'un air effrayé, je secouais frénétiquement la tête pour la dissuader d'agir ainsi. Elle n'attirait que des foudres et ce n'était pas bon du tout. Ils avaient leurs idées en tête et personne ne pouvait leurs retirés. Kalaya ne réalisait pas à quel point nous étions dans la merde, littéralement. Ça aurait été mieux d'avoir une balle dans la tête au lieu de vivre ce qu'il allait se produire. C'était la panique dans ma tête et je ne pouvais pas m'empêcher de crier lorsque le chef emmena mon amie dans une chambre alors que moi, je me retrouvais avec sept larbins. Je donnais de furieux coups de pieds pour les empêcher de me toucher, cassant un nez. Celui-ci sortit de la pièce, laissant les 6 autres. L'un d'eux se leva pour aller dans la chambre. Trois autres quittèrent la pièce pour aller surveiller l'extérieur. Mes cris strident pourraient réveiller des soupçons, alors les gros bras allèrent se poster un peu partout devant la baraque, histoire de surveiller les environs. Les deux autres qui restèrent en ma présence s'amusa à me maintenir les menottes en haut de ma tête. L'autre s'occupa du bas, me dénudant sans demander mon avis.

Une heure pénible et longue passa. Je n'arrivais même plus à émettre un seul son, laissant mes larmes couler seules le long de mes joues rougit par la douleur, la honte, la tristesse et la colère. Toutes les émotions se combinait, mais la pire était celle d'être humilier. Ces hommes, une fois satisfait de leur travail, m'apportèrent dans une chambre à part, sur un lit moins confortable que le plancher. Ils eurent une once d'humanité. Ils m’habillèrent le bas du corps. je n'osais plus bouger, adoptant la position fœtus sous la couverture, gémissant d'une douleur psychologique atroce. Je me sentais sale... Très sale...

« Kay... »

J'appelais mon amie d'enfance à voix basse, comme si je cherchais ma mère. C'était elle, ma mère. J'avais tellement besoin d'elle en ce moment. Je ne pouvais pas imaginer ce qu'ils lui ont fait subir à elle. Ce chef de gang n'allait pas en rester-là, j'allais y passer après elle, malgré que ses larbins avait déjà détruit une partie de ma confiance. Rien n'avait été plaisant, non, rien du tout. Ça avait été la pire expérience de ma vie. Plus jamais, je ne voulais vivre ça.
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Re: /20+ Violence\ Don't touch me | Mar 14 Avr - 5:03
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Jamais je n’aurais cru être l’actrice principale d’un film d’horreur. Comment dire, je suis venue sur terre pour accomplir une belle vie : me fiancer, me marier, avec des enfants, des petits-enfants et mourir. Vivre ce que le monde a toujours vécu ! La chaîne continuelle de la vie. Mais, l’imprévu est toujours réel. On dit que la vie est déjà toute tracée. Les malheurs et les tragédies sont déjà écrits dans notre livre. À quoi bon de combattre notre destin. Cependant, qui aurait pu dire que ma journée allait être digne des pires cauchemars. Jamais au non jamais je n’aurais crus pouvoir vivre une telle chose. Dire que ma journée aurait pu se remplir de bonheur et de grâce. Le dicton être au mauvais endroit avec la personne a été écrite pour moi… que dieu me protège !




C’en était la fin ! La fin de ma vie. Que m’avait-il prit de vouloir jouer les fortes têtes ? Moi et ma fierté mal placée. Il était plus qu’évident que Mi Hee avait tenté d’un signe de tête de m’avertir. Contre ma langue de vipère. Elle avait après tout, l’habitude de jouer sur ce terrain contrairement à moi. Le fait de l’avoir provoqué avec des mots déplacer. Avait provoqué chez le chef une colère, mais une joie intense. Il avait certes une habitude de se faire parler ainsi ou peut-être avait-il l’habitude de voir les femmes flancher devant lui. Des femmes baissant leur voix, tentant bien que mal de se faire pardonner.  Mais, ne rêvons pas trop. Mes paroles m’avaient encore mise dans une mauvaise situation. J’allais peut-être en prendre une bonne leçon ou pas.

La porte se referma derrière nous, le chef me laissait tomber violemment contre le sol froid. Mes mains à plat, mes genoux ayant amorti la douleur extrême. Je laissais une vulgarité sortir en le provoquant de nouveau du regard. Son sourire ne fit que s’amplifier.  

« Déshabille-toi ! »

« Plutôt crever ! »

Sous les paroles que je venais de prononcer, sa main rejoignait ma nuque en créant une pression étouffante. Tentant bien que mal de me libérer de son emprise, sa seconde l’aida à m’étendre sur une table glaciale. Le froid du métal traversa ma robe en s’infiltra dans les pores de ma peau. L’air se faisait rare, je me débattais afin de lui faire lâcher prise, mais rien. Sa voix brusque criant le nom de trois hommes, trois d’entre eux rentrèrent. Trois ordres furent lancés lorsque la porte de métal retoquait. ‘’Attachez cette garce, préparez le matériel et sortez de la pièce !’’. Trois ordonnances, trois paroles fermes qui ne pouvaient être ignorées.

La suffocation disparue. Le patron reculait d’un pas lent sans me quitter du regard. Je prends cette chance en me levant pour fuir, mais les m’attrapas et m’attachais comme un animal. Mes yeux se font recouvrir d’un masque de cuir, mes poignets attachés, mes pieds soutenus par des lances tandis que la fraicheur d’une lame se fit ressentir entre ma poitrine descendant le long de mon ventre pour terminer sa route à mon bas ventre. Je criais, j’implorais à l’aide. Son rire me glaça. Comment un homme peut-il être aussi cruel ?

J’attendis la porte refermée encore et encore  puis silence. Je m’imaginais étendu contre la table, attacher comme ceux en soin psychologique.  La différence est que simple habit recouvrant mon corps soit mon intimité était un simple string et un soutien-gorge. Grâce à Dieu, je créer un espoir. Celui de ne pas être touché.

Sans prévenir la voix de mes pires cauchemars réapparus. Une voix grave qui rentre en vous en créant la folie. Un renversement psychologique, on comprend lorsqu’un mot traverse ses lèvres que nous ne sommes qu’un simple jouet.

« Charmante, je devrais remercier plus tard ton amie de nous avoir apporté une greluche telle que toi ! J’aime bien les femmes fortes qui n’ont pas peur d’ouvrir la bouche. Voyons voir si tu cries aussi bien. »

Je t’entendis plus. Le silence était revenu, mais je sentais. Je sentais son odeur atroce s’empare de la chambre. Laissant un arrière-goût d’un parfum bon marché à la touche d’arbre. Une odeur détestable. À ma droite le bruit de son soulier se fit attendre, un objet se levant, des nouveaux pas puis une odeur de fruit. L’odeur de la vanille mélangée avec l’orange, quelques choses de doux rappelant les desserts de ma nounou…ma mère.

Puis tout changea. Ma voix stridente brisa en une fraction du silence. Un cri résonna. La douleur était atroce, insupportable. La cire descendit le long de mon ventre en laissant derrière elle une brûlure. J’étais sûr de mourir. Je levais mes hanches en croyant pour faire disparaitre la douleur, mais d’un rire amuser, il éteignait sa clope sur mon ventre. Un nouveau cri apparut. Mes larmes de douleurs descendirent. Une larme à la fois me laissant goûter ma propre fontaine salée.

« Ne t’inquiète pas ma chérie. Ton amie sera notre petit pot de libération. Mais, toi … je ferais de toi mon objet de torture. »


Je voulais mourir. Disparaitre à jamais ! Moi qui n’avais jamais trouvé l’amour … moi qui me sentais comme un diamant auprès d’une personne. Dire l’aimer est un grand mot, mais je voulais lui parler et lui écrire tous les jours en le taquinant… C’était la fin. Je ne pourrais jamais connaître le pourquoi de ce sentiment naissant.

Perdue, perdu dans mon subconscient pour oublier la torture que je vivais, une lame s’appuya sur mon avant-bras en s’enfonçant en lui. Je perdis alors connaissance. C’était l’enfer ! Dès que je revenais à moi, il recommençait. Cire, coupure, brûlure rien de bien mal… sauf que mon poignet gauche avait besoin de soin. Je l’avais senti me frapper, me frapper avec son marteau. Je sentais encore le raisonnement contre l’os.

Deux heures et demie avait passé. Je me sentais faible, mes membres me faisaient mal. Dire qu’on me forçait à marcher le long de ce couloir sous les regards des hommes. Je me sentais comme une moins que rien. Je vivais cet enfer par sa faute ! Elle était la cause de ma douleur !

Un homme gros et gras ouvrit la porte en me poussant à l’intérieur. Je tombais sur le ventre en retenant mes larmes. Je levais la tête et la vie. La colère montait en moi, mais je ne voulais la punir. Je voulais qu’on disparaisse ensemble. Être libre !

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Re: /20+ Violence\ Don't touch me | Mar 14 Avr - 19:21
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Cambré sur le lit, tenant la couverture entre mes doigts, je n’avais plus aucun contact avec la réalité. Le temps passait soit rapidement, soit lentement, je n’en avais plus aucune idée. Cela ne m’importait même pas. Tout ce qui m’importait, c’était la désolation de m’être ramassé aussi bas dans une tornade menaçant de m’emporter à n’importe quel moment. Voilà qu’elle m’avait capturé. J’aurais préféré un autre châtiment que de vivre ce que j’aimais vivre avec les hommes. À présent, je reniais l’amour sous toutes ses formes. Ma confiance en moi n’avait pas été totalement ruiné, la colère était toujours là. Il était hors de question que je me laisse à nouveau avoir, malgré qu’il soit déjà trop tard.

La porte s’ouvrit brusquement. Je sursautais de peur, me recroquevillant vers la tête de lit manger par les termites. Je daignais un regard au sol et vit Kalaya, étendu sur son ventre. Je n’osais bouger, sachant très bien qu’elle m’en voulait. J’avais perdue non seulement ma dignité, mais ma meilleure amie d’enfance. J’avais tout perdue, mais la bataille, je refusais de la perdre, gardant quand même l’espoir de montrer que je n’étais pas aussi facile.

« Je… Suis désolée… »

Murmurais-je entre quelque sanglot qui m’étouffait la gorge. Je savais que Kalaya n’allait pas accepter mes excuses, mais je me devais de le faire. C’était rare d’entendre mes excuses, mais quand je le faisais, c’était sincère. Très sincère. Et j’en voyais grandement l’utilité maintenant, même si le mal était fait. Même si le mal allait continuer de persister. Nous étions coincé ici pour je ne sais combien de temps. Je n’aurais jamais dû faire affaire avec ce genre de personne, mais le mal était fait à présent. Je savais dans quoi je m’étais embarquée, mais je n’avais pas pensée que quelqu’un allait y passer aussi.

C’était un vrai cauchemar tiré des films d’horreur. Les hommes, en particulier le chef et ses larbins, discutaient de l’autre côté de la porte. J’étais la prochaine qui allait subir sa colère, et sachant qu’il me réservait le même scénario que ses larbins m’avaient offert, je m’attendais déjà au pire. Je l’entendais donner des ordres à ses subalternes, comme exemple de ne pas le déranger dans les prochaines semaines quand la porte sera fermé, de ne pas toucher à l’une de nous deux à partir de maintenant, qu’il allait s’occuper de nous. C’était un véritable enfer et à cet instant, j’attendais avec une nervosité intense qu’il vienne me chercher.

« Kalaya… Sache que je n’ai jamais… Voulu … T’embarquer là-dedans. Ils ont fait exprès… J’en suis sûre… Pour que je n’arrive plus à payer. »



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Re: /20+ Violence\ Don't touch me | 
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