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    :: Défouloir :: 2015

MiBae + Remember, How much I love you ?

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MiBae + Remember, How much I love you ? | Mer 15 Avr - 0:47
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Notre relation est compliquée. Plus que compliquée. Elle est venimeuse. Ouais, on peut le dire. J’ai toujours voulu le protéger et avoir une place dans sa vie mais tout ce que j’étais capable de faire c’était de tout foutre en l’air. Je n’ai jamais su m’occuper de lui comme je le voudrais. Je n’ai jamais les bons mots. Je n’ai jamais les gestes qu’il faut. Quand je crois le protéger, en réalité je ne fais que tout détruire. C’est tout du moins la vision qu’il me renvoi. Pourtant on avait bien commencé tous les deux … lui et moi. Je l’ai pris sous mon aile dès qu’il est arrivé à l’orphelinat. Quand on est nouveau on est toujours celui qui s’en prend plein la gueule. Alors je lui ai montré les meilleures cachettes, je lui ai dit à quelle heure il pouvait sortir de sa chambre pour aller grignoter quelques choses à la cuisine. Je lui ai dit toutes les astuces que j’avais apprit sur cet orphelinat comme je l’aurais fait avec un petit frère. J’étais plus proche de lui que n’importe quels jeunes de l’orphelinat. C’était dans son lit que je me glissais les nuits où il n’arrivait à pas à dormir. C’était avec moi que je le laissais dormir, blottit dans mes bras, quand il avait fait un cauchemar. C’est moi qui est prit soin de lui quand il était malade et qu’il vomissait ses tripes. C’est moi qui est arrangé ses cours pour qu’il puisse les voir correctement, c’est moi encore qui me débrouillait pour qu’il ait des lunettes de soleil quand ce dernier tapait trop fort. Ca coute une fortune et pourtant, c’était ce dont il avait besoin. J’ai pris soin de lui, mais j’ai merdé aussi. C’est à cause de moi qu’il a fait de la taule. Blessée je n’arrivais pas à lui faire face. Je n’arrivais à lui tenir tête alors j’ai mit du temps à venir le voir… Trop de temps … Mais j’ai finalement foutu les pieds dans ce pénitencier … est-ce qu’il est trop tard Jamie …? Il me déteste et cette simple idée me colle la nausée. Avec Shin on a vécu nos vies d’égoïste et je m’en rends compte aujourd’hui … Mais je ne lui laisse plus le choix. Je lui envoyais alors un sms « Jamie … On va se faire contrôler ce soir alors viens à l’appartement s’il te plait … » J’évitais d’appeler ça la maison de peur de le faire fuir. J’avais arrangé les lieux pour lui. Des lumières tamisée pour ne pas l’agresser avec des lumières trop forte. La couleur des murs avaient été tapissés exprès pour que le contraste soit plus reposant pour ses yeux bien que ça soit sombre et perturbant pour ma propre vision. Mais je m’en foutais. J’avais préparé le repas, son plat préféré, et j’avais même mit une tenue qu’il trouverait correcte je l’espérais. J’avais aussi préparé sa chambre, comme il l’aimait … Je ne cherchais pas à lui vendre du rêve, mais j’espérais qu’il puisse reconsidérer la situation … vivre ici pourrait être … pas si mal ?
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Re: MiBae + Remember, How much I love you ? | Mar 21 Avr - 13:55
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world so cold
La foule opaque s'accroît, tout autour, il suffit d'un pas pour que je m'y perde. Leurs regards me braquent et m'accusent, je le sens, ils me sondent et me fouillent. Ils cherchent à atteindre mon âme. Comment leur dire que c'est perdu d'avance ? Qu'il n'y a plus d'âme, sous ma carcasse osseuse ? Seule une ossature mécanique abrite encore une once de vie. Seule la haine circule dans mes veines. Elles sont brûlantes, pourtant, lorsque mes doigts s'accrochent à mon poignet… Lorsque le liquide noir coule dans mon œsophage atrophié. Mais je ne fais rien. J'enfonce mes mains dans les poches de mon pantalon et baisse la tête. De honte. De dépit. Pour du répit… Du répit que mon être réclame. Ou se fiche – à vrai dire, tout est brouillé. Embrumé. Il fait gris aujourd'hui. Il fait toujours gris dans mon monde. Ce monde, je lui crache à la gueule. Et je lui tourne le dos. Mes godasses boueuses foulent le bitume violemment. La foule s'écarte, se dissipe – elle est disparate, cette merde. Quelle chienne de vie. Mon téléphone vibre de longues secondes avant de se laisser aller à l'inconscience. Près d'un lampadaire en mauvais état, je m'adosse et l'arrache de ma poche confortable. Le froid s'insinue sous mon crâne, glace mes doigts mais je pianote sur l'appareil pour lire le message. Un message de Bo Bae. Sans le vouloir, mes doigts enserrent le téléphone, au point que l'écran affiche un léger dysfonctionnement interne. Et tel un virus pernicieux, son visage s'insinue jusque dans mes pensées dépareillées. Dans mes souvenirs, les yeux de Bobae étaient couleur espoir. En ciselure précieuse. Toujours à vous regarder droit dans les yeux, jamais ils n'ont flanché face à quelqu'un. Ce regard qui perce votre âme et vous berce d'illusions joyeuses. Ce regard qui vous happe dans le sien et l'enferme das une cage de bonheur. Ce regard n'est plus. Plus rien qu'un ensemble de vaisseaux noirâtres. Il me rappelle beaucoup trop le mien. Je crois. Un regard que je fuis. Mais je peux pas le fuir ce soir. J'active mes rotules et je prends la direction de son appartement. Dans lequel je ne mets les pieds que lors des contrôles de visite habituels. Les services sociaux sont à mes trousses. Pour me marquer comme du bétail, pour voir si je ne franchis pas la ligne de l'impardonnable. J'ai beau les haïr… je veux pas retourner en taule. Pas après que j'ai déjà goûté à une semi-liberté – ça serait la fin, pour un môme comme moi. Je passe une main sur mes yeux fatigués, mon regard est devenu flou. Dans la poche de ma veste, je sors mes lunettes de vue que je visse sur mes yeux. Là, la vue devient plus nette, moins de disparités, plus de clarté. J'ouvre la porte grâce à une clé mais j'ai les yeux baissés, je ne vois la décoration qu'après avoir fermé la porte. Je n'ai pas mis les pieds ici depuis des semaines… Voire des mois. Beaucoup de choses ont changé en si peu de temps. Une certaine quiétude s'est installée dans ce lieu. Une odeur familière m'atteint également, faisant gronder la bête dans mon ventre. Du jajangmyeon. J'ai faim. Aucun mot ne sort de ma bouche quant à cette soudaine décoration. Plutôt apaisante. Pour des yeux ratés tels que les miens. Les mains de nouveau dans les poches, je fais tout de même quelques pas – comme si j'appréhendais cette quiétude… Quelle saloperie. « Ils vont venir quand ? » Pas de salutation, pas de commentaire inutile, une simple question pour marquer la véritable raison de ma venue. Et rien d'autre. Certainement pas pour elle. Je crois…
   
lumos maxima
   
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Re: MiBae + Remember, How much I love you ? | Mer 22 Avr - 13:08
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world so cold


Il est en colère. Contre moi. Contre le monde. Il a la haine et la dégueule sur les gens à coups de rictus et d’insultes. Il a cette rage en lui qui boue. Pardon. Je suis désolée Jamie, je sais que c’est de ma faute. En partie, un peu ? Je ne sais plus rien. J’ai l’impression de m’accorder une trop grande importance dans sa vie. Une place que je n’ai plus, une place que j’aimerais avoir mais qui m’échappe. J’ai le cœur qui bat douloureusement dans la poitrine. Je plaque des sourires sur mon visage et je fais mine d’être heureuse.  Je fais semblant parce que c’est ce qu’on attend de moi, c’est ce qu’on voudrait que je sois. Mais putain, j’ai oublié comme l’être à l’instant où tout est partie en couille. J’aime Shin mais je déteste son absence. J’aime Franklin mais Faust me déteste. J’aime Jamie  mais je déteste ce qu’on est devenu. J’aimerais tout changer, revenir dans le passé et être là quand il voulait que je le sois.  Je lui ai promis des choses, toutes ces choses que j’aurais aimé qu’on m’offre, je lui ai promis, je lui ai donné et je lui ai tout repris. Tout. Je l’ai entrainé dans mes chutes et je l’ai poussé. Poussé pour qu’il tombe encore plus bas. Comment est-ce que j’étais supposé pouvoir me regarder à nouveau en face ? Je l’ai trahi, je l’ai laissé tomber. J’ai laissé mon bébé tomber. J’ai laissé mon petit frère tout seul dans ce putain de centre. Je l’ai laissé tout seul pendant deux mois. Comment ai-je pu croire que c’était la meilleure chose à faire …. ? M’éloigner de lui pour ne pas quoi ? Qu’il souffre ? Mais putain, il souffrait déjà dans ce centre … Je suis … Je me débecte. Moi et mes idées de merde. Quand j’entends la porte d’entrée j’ai le cœur qui lâche. Je suis nerveuse, impatiente, heureuse. J’ai envie d’aller l’accueillir mais je ne veux pas le brusquer. J’ai envie de le prendre dans mes bras mais je ne veux pas le braquer. Je déglutis en le regardant approcher. Il a changé ? Il a grandit ? Il … putain Jamie … Il m’a manqué. J’ai les mains qui tremblent quand il me fixe. Je lui mens, je lui mens encore mais j’ai trop peur qu’il ne s’en aille s’il sait la vérité. « Dans la soirée, ils n’ont pas précisé, tu sais comment ils sont. » Lui dis-je doucement en haussant les épaules. Bonjour Jamie … tu m’as manqué. Comment tu vas ? Tout autant de banalité que j’aimerais pourtant connaitre, qui sont importante pour moi. « Tu as vu je t’ai fait ton plat préféré ! » Je souris nerveusement. J’ai fait un pas vers lui avant de me retenir. Trop de proximité ce n’est pas la bienvenue pas vrai ? Je finis par m’approcher parce que la tentation est trop forte. « Tu… tu veux que je prenne ton manteau ? » Je mordille ma lèvre en tendant la main vers lui, hésitante.
   
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Re: MiBae + Remember, How much I love you ? | Jeu 30 Juil - 19:43
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world so cold
BOBAE & JAE MI

(musique) ✻✻✻ La peur de l’abandon, je l’assume. J’en parle à personne mais je la ressens, je sais qu’elle est en moi, c’est une certitude. Ça pourrit tous les orphelins, cette merde, tellement ils sont habitués à ne compter que sur eux-mêmes. J’accuse les parents, tous les parents. J’accuse la société. J’accuse l’humanité. Elle m’a toujours exclu, comme elle a exclu les pions. Elle rend fous. Aujourd’hui, nous sommes des pions à genoux. Demain, nous serons tous des fous. Sur le chemin, on croise quelques individus : soit on les rejette complètement, soit on les laisse entrer. C’est une putain de mauvaise idée de les laisser entrer parce que c’est à ce moment-là que tu ressens vraiment l’abandon. Parce que les gens te trahiront toujours. Parce qu’ils te laisseront tomber, un jour ou l’autre. Parce que c’est humain, qu’on dit mais j’en ai rien à foutre de l’humanité. Ça paraît égoïste, sans doute je le suis entièrement, mais c’est ma façon de m’exprimer. Par la colère. Ma façon de montrer que putain je tenais à toi et tu m’as baisé. Elle, Bobae, j’aurai jamais cru qu’elle m’abandonnerait. Après toutes les promesses, les projets d’avenir, le rapprochement – je lui crache peut-être à la gueule mais je peux pas nier qu’elle a beaucoup compté. Et blessé. S’accrocher à quelqu’un de cette façon, c’est malsain, complètement inhumain. Ça rend malade parce qu’il y a les non-dits qui restent suspendus dans l’air. Parce qu’il y a l’incompréhension, l’incertitude, et cette putain de peur de l’abandon. Alors ça consume et brûle de l’intérieur comme de l’acide. Je crois que c’est cette peur qui m’a fait disjoncter et qui m’a poussé à la rejeter. Mais je suis pas sûr d’être prêt pour tout changer. Pas aujourd’hui, ni demain, ni dans deux mois – combien de temps cette mascarade va durer, Bobae ? Tu m’avais promis de me montrer que la vie est belle. Tu m’avais promis des couleurs. Je soupire et pose finalement mon regard sur Bobae. Je n’aime pas la regarder. Quand je la regarde, il y a quelque chose qui me tord l’estomac. « Dans la soirée, ils n’ont pas précisé, tu sais comment ils sont. » J’acquiesce et détourne le regard, pas d’humeur à faire la conversation – surtout pas avec elle. « Tu as vu je t’ai fait ton plat préféré ! » Mais elle, en revanche, elle semble d’humeur à converser. Ça tombe mal, je grimace. À quoi elle joue, soudainement ? Transformée en cette ménagère aveugle dont le sourire ne quitte pas son visage. Je fronce les sourcils et la regarde encore une fois, un peu durement sans m’en rendre compte. « Tu… tu veux que je prenne ton manteau ? » Après un énième soupir las, j’acquiesce finalement et enlève la veste que je lui tends. « J’ai pas envie de les attendre pour manger. » Ça m’a manqué. Tout ça. La nourriture, toi, ta présence. « Besoin d’aide pour mettre la table ? »

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
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Re: MiBae + Remember, How much I love you ? | Ven 31 Juil - 13:20
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world so cold


Si seulement j’arrivais à atténuer sa colère. Si seulement j’arrivais à lui faire comprendre, à lui faire me pardonner. Je n’ai pas d’excuse, je sais que j’ai merdé, je sais que j’aurais dû le prévenir. Mais j’ai craqué. Juste un soir comme ça. J’ai craqué et j’ai fait la morte plusieurs mois. Si j’avais su que ça nous détruirait, si j’avais su que son regard se détournerait de mon chemin, si j’avais su qu’il cesserait de m’aimer. Je déglutis et affronte son regard avec une nausée au cœur. Je me retiens, je me retiens de me jeter contre lui pour le serrer dans mes bras. Juste sentir sa chaleur, juste lui rappeler que je suis toujours celle qui lui a promis la lune dans ses rêves les plus fous. Jae Mi c’est lui, c’est lui qui m’a poussé à voir les choses en grand. C’est lui qui m’a poussé à dépasser mes limites, il m’a forcé à grandir parce que je voulais grandir et le voir me regarder avec cette lueur dans le regard. Cette confiance, cet amour. Je voulais qu’il puisse se dire que je serais toujours là pour lui. Je voulais qu’il sache qu’aujourd’hui encore j’étais là pour lui … et que ce n’est pas quelques ratés qui briseront mes promesses. Parce que je reviens toujours. Toujours. Mais les départs, eux, c’est comme crever à chaque fois. C’est s’infliger des souffrances dont on se passerait bien. Parce qu’on se l’avoue ; on est déjà foutu à l’intérieure. T’as l’impression de crever, pas vrai ? De suffoquer. Et moi j’ai envie de te sauver. Et moi j’ai envie de te montrer qu’avancer ça vaut le coup. Tu te souviens ? Je t’ai promis des couleurs. Je te les donnerais Jae Mi. Toutes. J’ai envie d’attraper son visage et d’embrasser ses joues creuses et de caresser son visage osseux. Quand il finit par retirer sa veste je ne fais pas fie de son soupir. Je l’ignore pour lâcher un « Merci » presque ému. Ça en devenait presque ridicule de voir combien je suis attachée à lui. ca devenait presque ridicule de voir à quel point je prends mon rôle de mère au sérieux. Une sœur, une meilleure amie, une confidente. Jae Mi est sous ma responsabilité. Et bien plus que ça, il a grandi avec moi, il a grandi grâce à moi. Mal ? Peut-être. J’ai cassé quelque chose et je le reconnais. Je plaide coupable si seulement il pose son regard sur moi à nouveau. Je frôle ses doigts quand j’attrape son manteau et je lui souris, presque reconnaissante de rester. Je ne veux pas le faire fuir, je ne veux pas l’étouffer sous une dose d’amour que je garde désespérément en moi. Zieutant en direction de la cuisine « Bien sûr ! J’ai tout sortie sur le plan de travail mais je n’ai encore rien mis sur le table. Tu peux le faire du coup … » Je serre son manteau contre moi. C’est débile d’avoir le cœur fou rien qu’à l’idée qu’il puisse rester. Je me sens nerveuse même. Je m’éclipse rapidement en frissonnant. Je porte son manteau à mon nez pour en respirer le parfum et comme un doudou qui sait me rassurer je lâche un soupir d’aise. Il est là … et je vais le faire rester. Jusqu’à demain au moins … Reniflant je le rejoins rapidement dans la cuisine sans oser lui poser des questions. Sans oser savoir si ca va ? J’ouvre la casserole où mijote le plat et avec un sourire malicieux j’attrape une cuillère « Tu veux venir goûter ? » sur le même ton que j’employais toujours à l’orphelinat, comme une vieille habitude qui revient au galop. Il était le seul que j’autorisais à venir gouter les plats. Il était le seul que j’autorisais à trainer avec moi dans la cuisine. Il était le seul à avoir autant de passe-droit. A avoir autant de liberté dans ma vie.  Il est toujours le seul … Je tendais la cuillère vers lui avec un sourire qui se voulait complice. Et si j’arrêtais de réfléchir et que j’agissais naturellement ?
   
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Re: MiBae + Remember, How much I love you ? | 
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