NOIR.
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NOIR. | Ven 17 Avr - 12:26 Citer EditerSupprimer
tenue ; song - parfois, ton cerveau fait tellement de la merde que ton corps réagit plus à ses caprices, il n'obéit qu'à lui-même. parfois, t'as tellement mal à en crever que t'essais pas tout les moyens de chercher quelque chose d'autre pour te faire tenir. cocaïne, speed, méthamphétamine, amour, alcool, clope, mdma, tout ce qui pourrait t'rendre accroc à autre chose qu'à ton démon. ton démon charnel, sensuel, physique ou psychique. t'es un corps sans vie, un cerveau à l'agonie. la nuit, la nuit tu t'crois invincible, tu penses que t'as l'monde à tes pieds, que tu peux courir sans jamais t'arrêter, que si tu lèves les yeux (tu sais ceux avec la haine dedans), tu t'feras pas frapper, tu penses que t'es le roi du quartier. mais la vérité en est tout autre quand ta peau devenue bleu par le froid et les coups accrochent les regards désespérés autour de toi. quand ceux que t'aime ont que de la souffrance dans leur yeux quand ils te voient.
toi là sur le trottoir avec ta clope et ton verre de wiskhy, toi l'ancien voyou, doit l'débauché. tu t'es bien calmé depuis, t'es plus un gamin abîmé, maintenant ton corps est malade parce que t'as fait le con avec, mais c'est tellement dur d'arrêter. Le cerveau embrumé, les geste ankylosées dans les moments ou tu te dis que c'est bon, c'est bon t'as encore le droit d'abuser un peu. trop d'responsabilités, ça file la migraine ça fait gerber. alors de temps en temps tu te dit, moi aussi j'ai droit d'rentrer tard et puis de dégeler sur la société. nuit noir autour de toi, juste un lampadaire qui t'éclair, pour montrer à tout le monde que les enfants de la rues n'en sortent jamais.
made by LUMOS MAXIMA
quand nos âmes se ressemblent
quand on se rassemble autour d'un putain bout d'trottoir
tenue ; song - parfois, ton cerveau fait tellement de la merde que ton corps réagit plus à ses caprices, il n'obéit qu'à lui-même. parfois, t'as tellement mal à en crever que t'essais pas tout les moyens de chercher quelque chose d'autre pour te faire tenir. cocaïne, speed, méthamphétamine, amour, alcool, clope, mdma, tout ce qui pourrait t'rendre accroc à autre chose qu'à ton démon. ton démon charnel, sensuel, physique ou psychique. t'es un corps sans vie, un cerveau à l'agonie. la nuit, la nuit tu t'crois invincible, tu penses que t'as l'monde à tes pieds, que tu peux courir sans jamais t'arrêter, que si tu lèves les yeux (tu sais ceux avec la haine dedans), tu t'feras pas frapper, tu penses que t'es le roi du quartier. mais la vérité en est tout autre quand ta peau devenue bleu par le froid et les coups accrochent les regards désespérés autour de toi. quand ceux que t'aime ont que de la souffrance dans leur yeux quand ils te voient.
toi là sur le trottoir avec ta clope et ton verre de wiskhy, toi l'ancien voyou, doit l'débauché. tu t'es bien calmé depuis, t'es plus un gamin abîmé, maintenant ton corps est malade parce que t'as fait le con avec, mais c'est tellement dur d'arrêter. Le cerveau embrumé, les geste ankylosées dans les moments ou tu te dis que c'est bon, c'est bon t'as encore le droit d'abuser un peu. trop d'responsabilités, ça file la migraine ça fait gerber. alors de temps en temps tu te dit, moi aussi j'ai droit d'rentrer tard et puis de dégeler sur la société. nuit noir autour de toi, juste un lampadaire qui t'éclair, pour montrer à tout le monde que les enfants de la rues n'en sortent jamais.
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Re: NOIR. | Mar 21 Avr - 15:52 Citer EditerSupprimer it's where my demons hide
La nuit, les démons s'éveillent mais le bonheur s'étiole ; un ton sombre et particulier s'en émane, qui s'agrémente parfaitement dans les recoins sombres de cette mosaïque macabre. Les badauds se laissent aller à leur train-train habituel, coincés entre deux chaises sur la terrasse d'un bar. J'ignore la raison de leurs rires, celle de leurs blessures mais ils sont présents sur ce tableau superficiel… un clair-obscur de la rage juvénile que mon unique regard abîme et sévit. Leurs chuchotis imposent le rythme mais rien ne s'interpose sur mon chemin. La capuche sur ma tête, les faibles lumières des lampadaires éclairent les nouvelles blessures que mon affreux visage arbore. J'ai encore craqué… J'ai de nouveau frappé. Mais la frustration est toujours bien ancrée, cachée derrière un muret de haine indestructible. Je jette un regard à la lune majestueuse et guette une nouvelle merde qui me tombera dessus. Après tout, je suis son enfant, et celui de la rue, elles m'ont laissé pourrir dans ce monde en lâchant un impitoyable libre arbitre sur mes épaules. Mais je n'ai plus de libre arbitre… Je ne suis que du bétail qui subit les contrôles permanents de notre société en friche. Il paraît que je fais partie de ces gosses qu'on classe dans la catégorie des « sans avenir, dangers pour la société », dans la peur que je commette l'irréparable. Sans se douter que c'est déjà fait. Que mes mains ternes sont salies, que mon âme a longtemps quitté mon corps. Je lève brusquement la tête et mon regard tombe sur un autre gosse de la rue, sur le trottoir d'en face, avec sa cigarette et son verre de whisky. Une envie subite de l'ignorer me prend mais… Trop tard, il a déjà croisé mon regard. Résolu, je traverse la rue jusqu'à lui et prends place sur ce bout de trottoir, sans même lui demander s'il partage son ter-ter. « T'essayes de te noyer dans ton verre ? » Ou de chercher un dernier repère dans ce verre.
lumos maxima
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Re: NOIR. | Lun 27 Avr - 1:36 Citer EditerSupprimer
tenue ; song - C'est pas qu'on est des chiens, c'est pas qu'on est pollué, c'est juste que lui comme toi, vous êtes les enfants de la rue et jamais tu peut lui échapper. La rue, elle à c't'emprise sur toi, à la fois délicieuse et déchirante, amoureuse et luxuriante. elle fait de toi ce qu'elle veux, elle fait de toi son épave, son dépravé. mais la reine rue est gourmande et, ô qu'elle aime attirer les âmes à elle pour mieux les déguster. La rue te bouffe, te ronge, la rue de dégueule puis te reprend à elle. T'es son animal, t'es son absolu, t'es son serviteur, juste sa chose, comme tout les autres gars qui la nuit rôdent en même temps que toi.
Lui là-bas, le pauvre gosse qui te ressemble beaucoup trop, celui qui rôde la nuit, sous la lune, qui la supplie presque du regard de lui épargner ce calvaire. Il marche vers toi le gamin, t'as entendu ses pas et quand t'as levé les yeux t'as bien vu que c'tait lui. Vos regards qui se croisent dans une demi supplique. D'un côté, t'as juste envie qu'il trace son chemin ais ça a jamais été possible. Y'as cet espèce de truc entre vous, tu sais pas trop comment le définir mais... comment ignorer quelqu'un qui te ressemble tant ? « T'essayes de te noyer dans ton verre ? » toi, à nouveau avec ta tête baissée, tu sourit en coin. Sa capuche cache son visage mais t'as pas besoin de le voir pour sentir le sang. son sang. « ça tue plus l'alcool à ce stade, gamin. » Tu relève la tête vers lui pour boire un coup, puis tu lui tend ton paquet de cigarette en reprenant la tienne entre tes lèvres. « montre. » tu veux voir son visage, voir combien bobae va s'inquiéter, voir combien il à réussis à s'amocher.
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tenue ; song - C'est pas qu'on est des chiens, c'est pas qu'on est pollué, c'est juste que lui comme toi, vous êtes les enfants de la rue et jamais tu peut lui échapper. La rue, elle à c't'emprise sur toi, à la fois délicieuse et déchirante, amoureuse et luxuriante. elle fait de toi ce qu'elle veux, elle fait de toi son épave, son dépravé. mais la reine rue est gourmande et, ô qu'elle aime attirer les âmes à elle pour mieux les déguster. La rue te bouffe, te ronge, la rue de dégueule puis te reprend à elle. T'es son animal, t'es son absolu, t'es son serviteur, juste sa chose, comme tout les autres gars qui la nuit rôdent en même temps que toi.
Lui là-bas, le pauvre gosse qui te ressemble beaucoup trop, celui qui rôde la nuit, sous la lune, qui la supplie presque du regard de lui épargner ce calvaire. Il marche vers toi le gamin, t'as entendu ses pas et quand t'as levé les yeux t'as bien vu que c'tait lui. Vos regards qui se croisent dans une demi supplique. D'un côté, t'as juste envie qu'il trace son chemin ais ça a jamais été possible. Y'as cet espèce de truc entre vous, tu sais pas trop comment le définir mais... comment ignorer quelqu'un qui te ressemble tant ? « T'essayes de te noyer dans ton verre ? » toi, à nouveau avec ta tête baissée, tu sourit en coin. Sa capuche cache son visage mais t'as pas besoin de le voir pour sentir le sang. son sang. « ça tue plus l'alcool à ce stade, gamin. » Tu relève la tête vers lui pour boire un coup, puis tu lui tend ton paquet de cigarette en reprenant la tienne entre tes lèvres. « montre. » tu veux voir son visage, voir combien bobae va s'inquiéter, voir combien il à réussis à s'amocher.