Incky + I used to be love-struck, now I'm just fucked up
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Incky + I used to be love-struck, now I'm just fucked up | Mar 21 Avr - 16:22 Citer EditerSupprimer
« Tu … tu vas où ? » demande une voix féminine inquiète. « Je dégage » grognais-je pour toute réponse. J’attrape mon pantalon et le remonte rageusement sur mes hanches. Je la laisse en plan, sur ce comptoir, les jambes écartées, la culotte pendant sur une cheville la rendant encore plus pathétique que son regard ne l’était. La scène aurait pu faire rire n’importe qui, moi elle me faisait rager. Elle a passé la soirée à me chauffer, à me caresser, à lorgner sur mes lèvres sur mon corps. Elle me veut, elle m’a eut. Enfin un temps. J’ai terminé chez elle, dans cet appartement bien trop rangé, bien trop propre, qui sent bon. Ca sent la fille. Ca me débecte. Ça me donne la nausée. C’est trop lisse, c’est trop parfait, c’est tout ce que je déteste. Ses faux ongles, ses faux cils, ses faux cheveux. Je l’ai prise, comme une catin. En à peine dix minutes j’étais déjà entrain de m’envoyer en l’air avec elle. Elle a réussi à me faire bander, ou bien ce sont ces 3 mois d’abstinences qui me rendent dingue ? Sa culotte est vite tombée, mon pantalon aussi. Je l’ai buriné sur ce comptoir à lui faire crier mon nom. Encore et encore et encore … Jusqu’à ne plus en pouvoir. Jusqu’à ne plus supporter la présence de Franklin dans mon esprit. Jusqu’à ne plus supporter imaginer son odeur, son corps que je connais par cœur sans jamais l’avoir touché. Putain j’ai baisé cette fille avec la seule image de mon meilleur ami en tête. J’ai envie de me flinguer, j’ai envie de le flinguer. J’ai même pas jouit putain, et cette frustration s’ajoute à ma rancœur. J’ai la gerbe de lui. J’aimerais tirer un trait sur lui, mais je l’ai dans la peau. Et ça me dégoute. Je suis esclave de ses moindres gestes et ce connard ne le remarque même pas. Je suis devenu qu’un pauvre demeuré accroc à un flic qui s’en branle de sa vie. Je pourrais crever que rien ne changerait. J’ai envie de le frapper. J’ai envie de me frapper. Je le déteste de l’aimer. Je le déteste de ne pas m’aimer. Je le déteste pour avoir envie de lui mais je le hais encore plus ne pas avoir envie de moi. Je me déteste de le regarder soudain différemment, je le déteste encore plus pour n’avoir rien empêché. Je claque la porte de ce putain d’appartement sur cette fille qui s’est mise à m’insulter. Connasse. Elle comprend rien, personne ne comprend jamais rien de toute façon. Parce qu’on est tous centré sur notre petite personne. Parce qu’on s’en fou des autres, comme je m’en fou des autres. J’ai l’esprit chaud quand je toc à sa porte. J’ai trois gramme dans le sang. J’ai la haine putain. Je tambourine sur sa porte sans me soucier de l’heure, du bruit, de Faust. Y a plus rien de cohérent dans ma vie. Y a plus rien parce que ce connard y est entré. « Franklin ouvre cette porte putain et pose ton flingue ! » parce que je suis persuadé qu’il dort avec sous son oreiller. Ouvre ta porte avant que je ne me dégonfle.
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PARK IN SU & BANG FRANKLIN
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Re: Incky + I used to be love-struck, now I'm just fucked up | Sam 2 Mai - 21:19 Citer EditerSupprimer
la haine assassine
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i'd burn the world for you and i ✻✻✻ « Il suffit maintenant, jeune morpion ! Ariel, c'est terminé. » Braille-t-il en attrapant son rejeton surexcité par les sirènes pour le mettre sur son épaule. Gigotant et hurlant, Faust proteste férocement pour regarder le dessin-animé une quatrième fois mais Franklin n'a plus de patience, le regard brûlé par tant d'images pralinées et les oreilles massacrées par les chants passionnés. « Dors. Maintenant. » Ordonne-t-il de sa voix autoritaire, pas le moins du monde touché par le regard de chien battu que l'enfant lui lance. Ce dernier finit par obéir docilement, ravalant ses larmes et s'enroulant dans ses couvertures profondément. L'espace d'une fraction de seconde, Franklin regrette. D'avoir été aussi dur après lui. Pour une raison aussi stupide qu'un dessin-animé. « Dors bien. » Rajoute-t-il en adoucissant sa voix pour ne pas l'effrayer et l'inquiéter davantage. Il retourne au salon et s'allonge sur son canapé désuet, grinçant sous son poids lourd. Le son de la télévision baissé, ses yeux se ferment à plusieurs reprises et il se laisse emporter par un sommeil sans rêve. De ces sommeils agités dont il ne se rappelle rien. Qu'un arrière goût amer. L'amertume de l'inachevé, sans doute. D'une conversation laissée en suspens. C'est inconscient. Tout est inconscient, avec lui, tellement obsédé par sa petite vie, son petit boulot, qu'il néglige le reste du monde. Le fracas l'arrache du sommeil. De lourds coups sont frappés contre sa porte massive. Par instinct, Franklin glisse sa main sur la table et empoigne son revolver. Le vertige attaque son système nerveux, ce qui l'oblige à laisser passer quelques secondes avant de se lever pour ne pas empirer son mental déjà détérioré. Ses yeux se froncent à mesure que les coups s'égrènent, féroces, douloureux, qui touchent à l'âme. Et au cœur. Des coups qui trouvent écho en lui, qui accentuent sa petite panne de cœur, dont il n'a jamais rien compris. « Franklin ouvre cette porte putain et pose ton flingue ! » Un instant, Franklin écarquille les yeux mais l'évidence s'insinue en lui et l'oblige à baisser son bras armé. La respiration de nouveau normale, il déverrouille la porte et son regard se fige sur son meilleur ami. Qu'il n'a pas revu depuis leur discussion houleuse. Depuis leurs disputes. Quand Franklin le voit, tout est oublié. Oubliées les disputes puériles. Stériles, de celles qui trouent l'estomac à cause de la stupidité. Son pardon, il l'accorde avec facilité. Surtout à ses proches, surtout à Insu. Qui s'est emparé de sa caboche. Qui lui a insufflé quelques sombres envies. Des envies inconnues, dont il ne sait rien, pas même le but. Et inconsciemment, l'une de ces envies ressurgit. Ses doigts agressifs attrapent le bras de son ami, qu'il tire violemment dans son appartement et claque la porte. Pour ne pas réveiller les importuns. Sa main remonte, sans qu'il ne s'en rende compte, jusqu'au cou d'Insu. « Qu'est-ce qui se passe ? » Demande-t-il, sincèrement inquiet par l'état de son ami. « Il s'est passé quelque chose ? » Ses yeux fouillent son corps, sondent son âme, happent son esprit, dont il cherche la moindre pensée qui pourrait lui indiquer son état d'esprit. Mais ses yeux chercheurs d'âme ne rencontrent que haine. Une haine qui assassine, qui l'assassine quand le regard d'Insu braque le sien.
✻✻✻
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Re: Incky + I used to be love-struck, now I'm just fucked up | Jeu 7 Mai - 14:17 Citer EditerSupprimer
Il m’a regardé, avec un regard qui ne trompe pas. il m’a sourit, l’erreur de sa vie peut-être. Il a voulu m’offrir un verre, il a voulu me toucher le bras. J’en ai encore les phalanges meurtri. Lui, sur sa joue, doit gardé les hématomes de ma rage. Il ne m’aurait suffit que d’un poing pour le mettre KO. Ce n’est pas cet homme que j’ai mit au tapis, c’est ma colère, c’est ma rage, c’est lui, c’est Francky. Comment peut-il être aussi aveugle ?! Comment peut-il ne rien voir et me laisser souffrir comme ça ?! Pourquoi est-ce qu’il ne m’aide pas ?! Hein ?! Pourquoi est-ce qu’il ne voit rien ? Me laisse pas crever comme ça Francky putain ... On se l’était promis, tu te souviens ? A la vie, à la mort. On n’est pas censé s’abandonner, alors pourquoi tu le fais ? Pourquoi maintenant ?! Plus les verres s’enchainaient, plus cette fille me sucait, et plus je réalisais. Je comprenais que l’évidence était sous mon nez depuis le début. Parce qu’il le sait … il le sait et il ne veut rien dire, rien faire. Il se complait à me regarder couler. Il se complait à fuir. Je coule. Je coule et c’est sa main qui ma maintien sous l’eau. Love's a drug, I'm an addict. A lui. A nous. Ça brûle sous ma peau. Ça me donne envie de vomir. J’ai le cœur au bord des lèvres et la tête qui tourne. Entrer dans son appartement est une mauvaise idée parce que je suis en terrain ennemi. Son parfum, son odeur, son regard, sa présence, putain sa présence. J’ai envie de fuir, mais la rage qui boue dans mon ventre ancre mes pieds au sol. Il veut me voir crever, alors très bien, qu’il admire le spectacle parce que ce soir ce sera la fin. Overdose, overdone. Je le regarde avec cette rage qui me tue. Sa main dans mon cou m’électrise, et je me déteste, oh oui je me déteste de ne pas réussir à le repousser, de ne même pas vouloir rompre le contact. Un gémissement s’échappe de mes lèvres alors que je crispe mon visage dans grimace de détresse. Il ne voit donc rien ? Putain d’aveugle. Mon souffle se brusque au rythme des battements de mon cœur qui me lâche. Je ferme les yeux à m’en fendre les paupières et lâche dans un râle plaintif « T’es en train de me laisser crever …. Voilà ce qu’il y a. » Je m’étonne moi-même de ma franchise, de la façon si claire, et si limpide qu’on les mots de sortir de mes lèvres. Soudain son touché me parait brûlant, désagréable. Mon démon me consume. Je rouvre les yeux et croise son regard. Il me ferait tomber à genoux devant lui. Il est près. Si près. J’ai envie de m’accrocher à ses hanches et de l’embrasser, de le plaquer conter ce mur … Putain, je crèverais pour gouter à ses lèvres à nouveau. Je le repousse brusquement. Et ce mur il le heurte sans que mon corps ne vienne le rejoindre. Il est seul, comme je le suis, planté au milieu de cet appartement. La photo de nous deux posé sur le meuble à côté de lui me nargue. Je l’attrape et la balance à travers le salon pour qu’elle aille se fracasser contre le mur. « Tu sais ce qui me parait le plus dingue Franklin ?! » Franklin. Je ne l’appelle jamais par son prénom. Jamais. « C’est que tu le sais ! Tu le vois ! Mais tu ne fais rien. Tu me laisses crever et ça t’amuse. » Ca fait mal bon sang. Ça fait un mal de chien. J’arrive plus à respirer mais j’ai plus besoin d’air. J’ai un pied sous terre déjà. Je shoot dans le tabouret à côté de moi et le fait se renverser sur le côté. Une douleur électrisante transperce mon tibia mais je la sens à peine. L’adrénaline court dans mes veines et la colère me rend aveugle. Et sourd. Pardon Franklin. Mais tu me connais, les mots j’ai jamais su les utiliser. J’ai jamais su exprimer ce que je ressentais, ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer. « Ca me dégoute » murmurais-je douloureusement. De ressentir ça, de le voir me fuir, de le voir m’éviter. Il le fait toujours, chaque fois que j’essaye de lui parler … IL me fuit. Il me laisse tout seul. Don’t even try to save me tonight.
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PARK IN SU & BANG FRANKLIN
Il m’a regardé, avec un regard qui ne trompe pas. il m’a sourit, l’erreur de sa vie peut-être. Il a voulu m’offrir un verre, il a voulu me toucher le bras. J’en ai encore les phalanges meurtri. Lui, sur sa joue, doit gardé les hématomes de ma rage. Il ne m’aurait suffit que d’un poing pour le mettre KO. Ce n’est pas cet homme que j’ai mit au tapis, c’est ma colère, c’est ma rage, c’est lui, c’est Francky. Comment peut-il être aussi aveugle ?! Comment peut-il ne rien voir et me laisser souffrir comme ça ?! Pourquoi est-ce qu’il ne m’aide pas ?! Hein ?! Pourquoi est-ce qu’il ne voit rien ? Me laisse pas crever comme ça Francky putain ... On se l’était promis, tu te souviens ? A la vie, à la mort. On n’est pas censé s’abandonner, alors pourquoi tu le fais ? Pourquoi maintenant ?! Plus les verres s’enchainaient, plus cette fille me sucait, et plus je réalisais. Je comprenais que l’évidence était sous mon nez depuis le début. Parce qu’il le sait … il le sait et il ne veut rien dire, rien faire. Il se complait à me regarder couler. Il se complait à fuir. Je coule. Je coule et c’est sa main qui ma maintien sous l’eau. Love's a drug, I'm an addict. A lui. A nous. Ça brûle sous ma peau. Ça me donne envie de vomir. J’ai le cœur au bord des lèvres et la tête qui tourne. Entrer dans son appartement est une mauvaise idée parce que je suis en terrain ennemi. Son parfum, son odeur, son regard, sa présence, putain sa présence. J’ai envie de fuir, mais la rage qui boue dans mon ventre ancre mes pieds au sol. Il veut me voir crever, alors très bien, qu’il admire le spectacle parce que ce soir ce sera la fin. Overdose, overdone. Je le regarde avec cette rage qui me tue. Sa main dans mon cou m’électrise, et je me déteste, oh oui je me déteste de ne pas réussir à le repousser, de ne même pas vouloir rompre le contact. Un gémissement s’échappe de mes lèvres alors que je crispe mon visage dans grimace de détresse. Il ne voit donc rien ? Putain d’aveugle. Mon souffle se brusque au rythme des battements de mon cœur qui me lâche. Je ferme les yeux à m’en fendre les paupières et lâche dans un râle plaintif « T’es en train de me laisser crever …. Voilà ce qu’il y a. » Je m’étonne moi-même de ma franchise, de la façon si claire, et si limpide qu’on les mots de sortir de mes lèvres. Soudain son touché me parait brûlant, désagréable. Mon démon me consume. Je rouvre les yeux et croise son regard. Il me ferait tomber à genoux devant lui. Il est près. Si près. J’ai envie de m’accrocher à ses hanches et de l’embrasser, de le plaquer conter ce mur … Putain, je crèverais pour gouter à ses lèvres à nouveau. Je le repousse brusquement. Et ce mur il le heurte sans que mon corps ne vienne le rejoindre. Il est seul, comme je le suis, planté au milieu de cet appartement. La photo de nous deux posé sur le meuble à côté de lui me nargue. Je l’attrape et la balance à travers le salon pour qu’elle aille se fracasser contre le mur. « Tu sais ce qui me parait le plus dingue Franklin ?! » Franklin. Je ne l’appelle jamais par son prénom. Jamais. « C’est que tu le sais ! Tu le vois ! Mais tu ne fais rien. Tu me laisses crever et ça t’amuse. » Ca fait mal bon sang. Ça fait un mal de chien. J’arrive plus à respirer mais j’ai plus besoin d’air. J’ai un pied sous terre déjà. Je shoot dans le tabouret à côté de moi et le fait se renverser sur le côté. Une douleur électrisante transperce mon tibia mais je la sens à peine. L’adrénaline court dans mes veines et la colère me rend aveugle. Et sourd. Pardon Franklin. Mais tu me connais, les mots j’ai jamais su les utiliser. J’ai jamais su exprimer ce que je ressentais, ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer. « Ca me dégoute » murmurais-je douloureusement. De ressentir ça, de le voir me fuir, de le voir m’éviter. Il le fait toujours, chaque fois que j’essaye de lui parler … IL me fuit. Il me laisse tout seul. Don’t even try to save me tonight.
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Re: Incky + I used to be love-struck, now I'm just fucked up | Ven 31 Juil - 18:26 Citer EditerSupprimer
la haine assassine
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i'd burn the world for you and i ✻✻✻ De toutes les disputes qui ont creusé cette distance entre eux, celle-ci apparaît beaucoup plus intense. L’impression que c’est un point de non-retour qui leur offre uniquement deux solutions : soit tout va s’arranger entre eux, soit tout va s’évaporer dans le néant. Franklin le contemple toujours avec cette inquiétude, sans même savoir quelle solution il préfèrerait. Non, il sait que la seconde l’effraie. Mais elle semble être une bonne alternative, un baume à tout le mal qui s’est accroché pernicieusement sur ce lien vulnérable qui les lie depuis qu’ils sont petits. Franklin a peur de le perdre, c’est une certitude. Mais il a aussi une trouille bleue de ce qu’il pourrait découvrir en permettant à Insu d’entrer davantage. Baisser ses barrières, songer à quelque chose d’autre, à une putain d’intimité… Ça le terrifie. Il ne sait pas quand c’est devenu aussi compliqué entre eux, ni ce qui a déclenché toutes ces emmerdes. Il sait uniquement qu’il veut garder son meilleur ami, tel qu’il est. Et rien de plus. Il déglutit. La rage dans les yeux d’Insu accentue encore plus son froncement de sourcils – qu’est-ce qu’il a, bon sang ? « T’es en train de me laisser crever …. Voilà ce qu’il y a. » Cette fois-ci, c’est encore cette incompréhension qu’il affiche ou plutôt cette peur de comprendre. Cette trouille qui bousille ses entrailles, qui tord son estomac et fait faire des rebonds à son palpitant ; merde, Insu a toujours eu cet effet sur lui. « Connard. » souffle-t-il dans un murmure à peine audible, même pour lui-même. D’habitude, ses insultes ne sont jamais murmurées, toujours lâchées sans réfléchir. Et puis finalement, son envie d’insulter Insu s’intensifie lorsque son meilleur ami le repousse, le repousse, le repousse. Ça y est, la seconde solution commence à germer dans son esprit : Franklin sait que c’est foutu. Putain, il s’écrase lamentablement contre le mur et le regarde de ses yeux qui se sont rétrécis en deux fentes dangereuses. L’avertissement ne sort pas de son gosier mais il est présent dans l’air : calme-toi, ne fais pas de conneries, ne réveille pas Faust. Mais Insu semble s’en foutre de l’avertissement, tellement l’alcool a bousillé son bon sens et la rage qui le consume entièrement. Tellement qu’il attrape une photo sur un meuble et la fracasse contre le mur en face, créant un bruit sourd de verre qui se brise immédiatement. Mais la chute du cadre photo n’est rien comparée à la rage dans les yeux d’Insu. « Tu sais ce qui me parait le plus dingue Franklin ?! » Franklin, pas Francky, juste son putain de prénom. « C’est que tu le sais ! Tu le vois ! Mais tu ne fais rien. Tu me laisses crever et ça t’amuse. » Ses dents se serrent instantanément, attendant qu’il poursuive sa diatribe. Qu’il en finisse, qu’il balance tout ce qu’il a à dire et qu’ils prennent finalement la deuxième solution : en finir pour de bon. Mais les mots ne viennent pas, ils sont remplacés par les coups. Des coups de pied, contre les objets les plus proches ; Franklin ne sait pas lesquels, son esprit n’est focalisé que sur son meilleur ami, enragé et consumé par… Il déglutit et ferme les yeux, priant de toutes ses forces que tout ce vacarme n’ait pas réveillé son fils. Dans le silence tendu, d’autres mots atteignent ses oreilles : « Ça me dégoute. » Murmure qu’Insu croyait inaudible, peut-être, mais Franklin a parfaitement entendu. Ses yeux se rouvrent et fixent Insu qui lui a tourné le dos – tant mieux, se dit-il, ça sera plus facile que de l’affronter de face. « Ta gueule. Dis rien, j’en ai rien à foutre de ce qui t’arrive. » Ses mots résonnent étrangement dans ses oreilles. Cette fois-ci, il se décale du mur et s’approche d’Insu qu’il retourne brusquement pour le regarder dans les yeux. « J’sais pas si tu t’es laissé pousser un vagin cette nuit mais bordel va chercher tes couilles et reprends-toi. »
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Re: Incky + I used to be love-struck, now I'm just fucked up | Sam 1 Aoû - 14:43 Citer EditerSupprimer
Il abandonne. Il me laisse tomber. Il m’avait promis, qu’on serait toujours deux. Qu’on ferait toujours face à tout ensemble. Et moi je l’ai cru, et moi j’ai eu une confiance aveugle en lui. Et tout se ruine. Tout s’effondre et j’aurais voulu pouvoir faire semblant encore longtemps, j’aurais voulu pouvoir me regarder encore dans le miroir sans avoir honte. J’aurais juste encore aimé pouvoir continuer de baiser ces filles. Mais il est là. Dans mes pensées. Dans le creux de mon ventre. Il m’étouffe. Il me possède. Il m’obsède dans l’obscène. Et il ne le sait même pas. J’ai été fort, j’ai agis comme on l’attendait de moi, j’ai continué de me battre, de faire face. Oh oui putain je me suis battu Franklin. Alors dis-moi ce que je dois faire s’il te plait … je suis à genou devant toi. Dis-moi que ça ira, dis-moi qu’on est plus fort que ça. Je ne veux pas devenir pathétique devant toi, je ne veux pas qu’on en vienne là, qu’on en vienne à se déchirer, je n’ai pas envie de te détester. Je n’ai pas envie de te haïr. Je n’ai pas envie de te perdre putain … pas ça, s’il te plait … ça me broie le cœur. Ça me tue à petit feu si tu savais. Je pourrais endurer ce que tu veux Franklin … J’ai le souffle court, le cœur qui bat comme un fou, j’ai envie de vomir et je ne sais pas si c’est l’énervement ou l’alcool qui boue dans mon sang. Sa présence me brûle et sa froideur me glace. La façon qu’il a de me tourner face à lui me débecte. La façon qu’il a de me repousser avec ses mots, avec son regard. Il ne comprend pas, il ne comprend rien. Et ça fait mal putain. Je ne lui demande pas grand-chose, ou peut-être que si. Ou peut-être que je veux juste l’entendre me dire que lui aussi a besoin de moi. Qu’il ne peut pas passer un jour de plus sans moi. Oui j’ai juste besoin de l’entendre me dire qu’un mot reste. Je ne veux pas tomber amoureux, je ne veux pas qu’il essaye. Je ne veux pas beaucoup de chose. Je veux juste un peu de temps. Je veux juste me sentir bien, je veux me sentir bien sous ses doigts. Est-ce là mon pêché ? D’avoir eu envie d’essayer … de rêve le posséder, rien qu’une nuit … et si je dois en être coupable, ne peut-il pas me pardonner ? Je serre les dents à ses mots en affrontant son regard. Il me connait pourtant … et je lorgne sur ses lèvres que j’ai embrassé tant de fois pour de faux. Et je me rends compte, de ce feu vif et brûlant dans mes tripes, que je veux pouvoir y goûter pour de vrai. Et je ne veux pas tomber amoureux, et je ne veux pas qu’il essaye. Je veux juste me sentir bien sous ses doigts. Je veux me sentir vivant. Mais il m’achève à coup de regard perçant. A coup de mots. Et le seul que je voulais entendre reste meurs avant même d'exister. Ma main attrape son visage avec une telle hargne que j’ai envie de m’en excuser presque aussitôt. Mais c’est plus fort que moi. Et je le plaque à nouveau. Incapable de m’éloigner de lui. Et sa suffisance. Et son dégoût. Mes doigts s’enfoncent dans ses joues « Arrête de nier la vérité abruti. » lâchais-je la voix pleine de dépit. « Je te déteste » susurrais-je si près de ses lèvres que je pouvais sentir son souffle se mêler au mien. Mon souffle saccadé s’écrase sur ses lèvres pendant quelques secondes à peines. Et je m’écarte brusquement et faisant valser cette lampe contre le chambranle de la porte. Je n’ai pas vu Faust. Je n’aurais jamais jeté dans cette direction si j’avais su. Je n’aurais jamais …
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Il abandonne. Il me laisse tomber. Il m’avait promis, qu’on serait toujours deux. Qu’on ferait toujours face à tout ensemble. Et moi je l’ai cru, et moi j’ai eu une confiance aveugle en lui. Et tout se ruine. Tout s’effondre et j’aurais voulu pouvoir faire semblant encore longtemps, j’aurais voulu pouvoir me regarder encore dans le miroir sans avoir honte. J’aurais juste encore aimé pouvoir continuer de baiser ces filles. Mais il est là. Dans mes pensées. Dans le creux de mon ventre. Il m’étouffe. Il me possède. Il m’obsède dans l’obscène. Et il ne le sait même pas. J’ai été fort, j’ai agis comme on l’attendait de moi, j’ai continué de me battre, de faire face. Oh oui putain je me suis battu Franklin. Alors dis-moi ce que je dois faire s’il te plait … je suis à genou devant toi. Dis-moi que ça ira, dis-moi qu’on est plus fort que ça. Je ne veux pas devenir pathétique devant toi, je ne veux pas qu’on en vienne là, qu’on en vienne à se déchirer, je n’ai pas envie de te détester. Je n’ai pas envie de te haïr. Je n’ai pas envie de te perdre putain … pas ça, s’il te plait … ça me broie le cœur. Ça me tue à petit feu si tu savais. Je pourrais endurer ce que tu veux Franklin … J’ai le souffle court, le cœur qui bat comme un fou, j’ai envie de vomir et je ne sais pas si c’est l’énervement ou l’alcool qui boue dans mon sang. Sa présence me brûle et sa froideur me glace. La façon qu’il a de me tourner face à lui me débecte. La façon qu’il a de me repousser avec ses mots, avec son regard. Il ne comprend pas, il ne comprend rien. Et ça fait mal putain. Je ne lui demande pas grand-chose, ou peut-être que si. Ou peut-être que je veux juste l’entendre me dire que lui aussi a besoin de moi. Qu’il ne peut pas passer un jour de plus sans moi. Oui j’ai juste besoin de l’entendre me dire qu’un mot reste. Je ne veux pas tomber amoureux, je ne veux pas qu’il essaye. Je ne veux pas beaucoup de chose. Je veux juste un peu de temps. Je veux juste me sentir bien, je veux me sentir bien sous ses doigts. Est-ce là mon pêché ? D’avoir eu envie d’essayer … de rêve le posséder, rien qu’une nuit … et si je dois en être coupable, ne peut-il pas me pardonner ? Je serre les dents à ses mots en affrontant son regard. Il me connait pourtant … et je lorgne sur ses lèvres que j’ai embrassé tant de fois pour de faux. Et je me rends compte, de ce feu vif et brûlant dans mes tripes, que je veux pouvoir y goûter pour de vrai. Et je ne veux pas tomber amoureux, et je ne veux pas qu’il essaye. Je veux juste me sentir bien sous ses doigts. Je veux me sentir vivant. Mais il m’achève à coup de regard perçant. A coup de mots. Et le seul que je voulais entendre reste meurs avant même d'exister. Ma main attrape son visage avec une telle hargne que j’ai envie de m’en excuser presque aussitôt. Mais c’est plus fort que moi. Et je le plaque à nouveau. Incapable de m’éloigner de lui. Et sa suffisance. Et son dégoût. Mes doigts s’enfoncent dans ses joues « Arrête de nier la vérité abruti. » lâchais-je la voix pleine de dépit. « Je te déteste » susurrais-je si près de ses lèvres que je pouvais sentir son souffle se mêler au mien. Mon souffle saccadé s’écrase sur ses lèvres pendant quelques secondes à peines. Et je m’écarte brusquement et faisant valser cette lampe contre le chambranle de la porte. Je n’ai pas vu Faust. Je n’aurais jamais jeté dans cette direction si j’avais su. Je n’aurais jamais …
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Re: Incky + I used to be love-struck, now I'm just fucked up | Ven 14 Aoû - 18:28 Citer EditerSupprimer
la haine assassine
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i'd burn the world for you and i ✻✻✻ Le combat visuel persiste, ils s’acharnent, colère contre colère, haine contre haine. Ils ont toujours été extrêmes, se foutant complètement des demi-mesures, ne pouvant se contenter du plus simple, réclamant toujours, plus, toujours, toujours. Sans même jamais réellement en discuter à cœur ouvert, ils ont toujours préféré les maux aux mots. Ces derniers si simples, pourtant, mais tellement difficiles à cracher pour eux. Ils n’ont jamais été doués avec les mots, encore moins entre eux, appréciant beaucoup plus les actions à toutes ces simagrées. Mais ce soir, Franklin aimerait quelque chose de nouveau, des mots honnêtes. Et il sait qu’il n’aura rien d’autre qu’une putain de colère, sans doute des coups de poings et que le lendemain… Peut-être qu’il n’y aura pas de lendemain, pour leur amitié. Peut-être que c’est mieux ainsi, en fin de compte. Se débarrasser de tout ce qu’est nuisible, n’est-ce pas là, le travail d’un inspecteur ? Il ricane, de ces ricanements acides, l’acidité bouillant dans ses entrailles. Il se laisse même plaquer contre le mur, pressé par Insu qui irradie de cette haine assassine. Le rictus acide toujours sur la gueule, Franklin attend qu’Insu amorce le premier coup. Puisqu’il aura le dernier, lui. « Arrête de nier la vérité abruti. » Son rictus s’accentue encore plus, sa tête glisse légèrement en arrière, tandis que ses yeux percent des trous dans chaque parcelle de corps qui lui fait face. « Va. Te. Faire. Foutre. » Répond-il sur un ton calme mais pourtant sa voix a laissé filtré sa colère qu’il contient tant bien que mal. Ses poings se serrent, au poing que les phalanges blanchissent dans le mouvement. « Je te déteste. » Murmure Insu, cette fois-ci beaucoup trop près de lui – Franklin perd son rictus. Ses sourcils se froncent encore plus qu’il ne l’avait fait, n’appréciant pas cette proximité. C’est la première fois qu’il est aussi mal à l’aise avec Insu, c’est la première fois que cette proximité le dérange à ce point. Il grince des dents lorsqu’il sent le souffle d’Insu glisser sur son visage, sur ses lèvres. Mais tout ne dure que quelques secondes et pourtant, ce sont quelques secondes de trop. Insu s’écarte de lui et s’empare d’une lampe qu’il projette au loin. Le contact de l’objet contre la porte n’aurait certainement pas inquiété Franklin, au vu du fracas qu’Insu a provoqué dans l’appartement. Mais… le bruit n’est pas le même. Son souffle se coupe instantanément lorsqu’il en prend conscience, oubliant tout autour de lui, la présence d’Insu, sa propre colère. Il oublie, tout, tout, lorsqu’il voit Faust chuter. Sa tête s’écrasant contre la commode. Franklin voit rouge. « Faust ! » Il s’élance sans hésiter, bouscule même Insu au passage, sans même s’en rendre compte. Il s’agenouille près de son gamin, ce dernier inconscient par terre à cause du coup qu’il s’est pris à la… Il y a du sang sur le tapis. Du sang. Du sang. Du sang. Le sang de son gamin, inconscient, le crâne ouvert.
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Re: Incky + I used to be love-struck, now I'm just fucked up | Ven 14 Aoû - 19:10 Citer EditerSupprimer
C’est fini. Je le sais à l’instant où je me suis retournée pour voir Faust au sol. C’est fini aussi douloureusement que si on m’arrachait une part de moi. Et dans ma folie alcoolisée j’aurais dû m’inquiéter pour Faust, j’aurais dû accourir vers lui. Mais j’ai les pieds cloués au sol, j’ai le cœur qui vrille, j’ai le sol qui se dérobe sous moi. J’ai envie de revenir en arrière, de lui dire pardon, je suis dessoulé en une seconde. Je sais, je sais que je devrais m’inquiéter pour Faust, appeler une ambulance mais j’ai mon monde qui s’écroule à l’instant où Franklin me tourne le dos. Parce que je sais qu’il ne me pardonnera jamais d’avoir blessé son gamin. Parce que je le perds. Parce que je l’aime putain. Je le regarde accroupis devant moi. Les larmes aux yeux, je fixe la scène, comme un étranger. Je ne comprends pas ce qu’il se passe. Tout ce qui est censé m’être familier m’est inconnu. Ces murs autour de moi. Cet appartement dans lequel je suis resté surement plus longtemps que dans le mien. J’ai la tête qui tourne et la nausée qui me soulève le cœur. Putain je … mon souffle viens à manquer, j’ose à peine approcher, je veux juste lui dire que je suis désolé, je veux juste lui dire qu’on peut revenir en arrière. Mais on ne peut pas putain. On ne peut pas. Et je réalise que c’est Faust par terre. Que c’est le gamin qui m’a appris à changer une couche. Que c’est le gamin que j’ai tenté de faire rire à l’en faire pleurer encore plus. C’est le gamin qui a su me faire prendre conscience que je devais grandir à mon tour. Putain c’est le fils de mon meilleur ami. C’est le fils de Franklin. C’est Faust, et je vois le sang par terre. Y en a beaucoup, ou pas trop, j’en sais rien, je vois juste cette flaque rouge vermillon s’étendre doucement sur le tapis. Et c’est peut-être rien. Et ce n’est peut-être pas grand-chose, mais c’est la fin de tout pour moi. Pour lui. Pour nous. J’étouffe avant de m’avancer vers lui. Je tremble, je réalise à peine ce qu’il vient de se passer. J’ouvre la bouche comme une carpe à la recherche d’air. Non à la recherche de mot. Beaucoup trop compliqué pour moi. J’ai envie de le toucher, de lui demander pardon. Mais mon contact va le bruler. Ça va le pourrir. Je lui ai dit que je le détestais. Putain c’est faux. C’est tellement faux. « Franklin … » murmurais-je si bas que je n’étais pas sûre qu’il m’entende. Et j’ai envie de tout changer, de tout recommencer à zéro. Dès l’instant même où je l’ai rencontré s’il le faut. Je veux juste qu’il … putain je veux qu’il sache ... J’ai blessé Faust, et ça s’insinue lentement dans mon esprit. Et ça me fait l’effet d’une bombe, j’écarquille les yeux et le temps qui s’était semblé figé, me rattrape dans sa course folle à m’en plaquer contre le mur. Tout reprends sa place et le temps s’accélère si violemment que j’en perds l’équilibre. Trébuchant sur une chaise contre laquelle je me rattrape je me redresse en lui murmurant « Je vais appeler une ambulance ... Je ne vais …. » je sors mon téléphone les doigts tremblant, tellement tremblant qu’il tombe au sol. Je le ramasse, et je n’arrive pas à réfléchir je n’arrive pas à me souvenir du numéro des urgences. Je ne sais pas putain, je sais plus. Et y a tout ce sang et Faust qui bouge plus et … je balance les infos, je balance ce qu’ils doivent savoir pour venir le plus vite possible et je sais pas ce que je dois faire, je reste comme un con à fixer le dos de mon meilleur ami et je lui souffle, la voix cassée « Je suis désolé … Franklin je l’ai pas vu … je suis … »
I used to be love-struck, now I'm just fucked up
PARK IN SU & BANG FRANKLIN
C’est fini. Je le sais à l’instant où je me suis retournée pour voir Faust au sol. C’est fini aussi douloureusement que si on m’arrachait une part de moi. Et dans ma folie alcoolisée j’aurais dû m’inquiéter pour Faust, j’aurais dû accourir vers lui. Mais j’ai les pieds cloués au sol, j’ai le cœur qui vrille, j’ai le sol qui se dérobe sous moi. J’ai envie de revenir en arrière, de lui dire pardon, je suis dessoulé en une seconde. Je sais, je sais que je devrais m’inquiéter pour Faust, appeler une ambulance mais j’ai mon monde qui s’écroule à l’instant où Franklin me tourne le dos. Parce que je sais qu’il ne me pardonnera jamais d’avoir blessé son gamin. Parce que je le perds. Parce que je l’aime putain. Je le regarde accroupis devant moi. Les larmes aux yeux, je fixe la scène, comme un étranger. Je ne comprends pas ce qu’il se passe. Tout ce qui est censé m’être familier m’est inconnu. Ces murs autour de moi. Cet appartement dans lequel je suis resté surement plus longtemps que dans le mien. J’ai la tête qui tourne et la nausée qui me soulève le cœur. Putain je … mon souffle viens à manquer, j’ose à peine approcher, je veux juste lui dire que je suis désolé, je veux juste lui dire qu’on peut revenir en arrière. Mais on ne peut pas putain. On ne peut pas. Et je réalise que c’est Faust par terre. Que c’est le gamin qui m’a appris à changer une couche. Que c’est le gamin que j’ai tenté de faire rire à l’en faire pleurer encore plus. C’est le gamin qui a su me faire prendre conscience que je devais grandir à mon tour. Putain c’est le fils de mon meilleur ami. C’est le fils de Franklin. C’est Faust, et je vois le sang par terre. Y en a beaucoup, ou pas trop, j’en sais rien, je vois juste cette flaque rouge vermillon s’étendre doucement sur le tapis. Et c’est peut-être rien. Et ce n’est peut-être pas grand-chose, mais c’est la fin de tout pour moi. Pour lui. Pour nous. J’étouffe avant de m’avancer vers lui. Je tremble, je réalise à peine ce qu’il vient de se passer. J’ouvre la bouche comme une carpe à la recherche d’air. Non à la recherche de mot. Beaucoup trop compliqué pour moi. J’ai envie de le toucher, de lui demander pardon. Mais mon contact va le bruler. Ça va le pourrir. Je lui ai dit que je le détestais. Putain c’est faux. C’est tellement faux. « Franklin … » murmurais-je si bas que je n’étais pas sûre qu’il m’entende. Et j’ai envie de tout changer, de tout recommencer à zéro. Dès l’instant même où je l’ai rencontré s’il le faut. Je veux juste qu’il … putain je veux qu’il sache ... J’ai blessé Faust, et ça s’insinue lentement dans mon esprit. Et ça me fait l’effet d’une bombe, j’écarquille les yeux et le temps qui s’était semblé figé, me rattrape dans sa course folle à m’en plaquer contre le mur. Tout reprends sa place et le temps s’accélère si violemment que j’en perds l’équilibre. Trébuchant sur une chaise contre laquelle je me rattrape je me redresse en lui murmurant « Je vais appeler une ambulance ... Je ne vais …. » je sors mon téléphone les doigts tremblant, tellement tremblant qu’il tombe au sol. Je le ramasse, et je n’arrive pas à réfléchir je n’arrive pas à me souvenir du numéro des urgences. Je ne sais pas putain, je sais plus. Et y a tout ce sang et Faust qui bouge plus et … je balance les infos, je balance ce qu’ils doivent savoir pour venir le plus vite possible et je sais pas ce que je dois faire, je reste comme un con à fixer le dos de mon meilleur ami et je lui souffle, la voix cassée « Je suis désolé … Franklin je l’ai pas vu … je suis … »
electric bird.
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Re: Incky + I used to be love-struck, now I'm just fucked up | Ven 14 Aoû - 20:35 Citer EditerSupprimer
la haine assassine
INCKY
i'd burn the world for you and i ✻✻✻ C’est allé tellement vite qu’il a à peine eu le temps de réagir comme il le faut. Son attention est entièrement focalisée sur le petit être fragile par terre, sans qu’il n’ose le toucher. La peur vrille tout en lui, tout, absolument tout, le laisse livide et entièrement sous le choc. C’est la première fois que son fils a un accident, Franklin ayant réussi à l’élever dans du coton et des bonbons, effrayé à l’idée que son rejeton puisse être blessé. Il a même peur de le déplacer, peur de le casser au moindre mouvement – merde, que faire dans un moment pareil ? Uniquement quelques secondes défilent, depuis que la lampe a été balancée mais pour Franklin, c’est comme si ça faisait des heures qu’il est agenouillé près de Faust, en train de mesurer la tâche sur le tapis qui continue de s’élargir. Il essaye de détourner le regard mais il se pose sur la lampe par terre. Cette dernière a dû percuter l’enfant qui se trouvait près du chambranle de la porte et qui l’a projeté dans la chambre, crâne contre commode. « Franklin … » Le murmure, il ne l’entend pas, uniquement le prénom de son fils qui tourne en boucle dans sa tête. « Je vais appeler une ambulance ... Je ne vais …. » Cette fois-ci, les mots se sont faufilés jusqu’à lui et lorsqu’il cligne des yeux, il se rappelle enfin de la présence de l’Autre. Il se rappelle, oui, de tout, de tout ce qu’il a fait. Il se rappelle leur dispute stérile, la crise d’Insu, sa propre colère injustifiée. Il se rappelle leurs insultes. Et il se rappelle le coup. Le coup qui a touché son fils. Il y a beaucoup de choses que Franklin pourrait pardonner. Celle-ci n’en fait pas partie. Franklin l’entend parler au téléphone et inconsciemment, il lui en est reconnaissant pour avoir pris l’initiative d’appeler une ambulance ; il n’aurait jamais été dans l’état de le faire, lui. Quand le coup de fil semble avoir pris fin, Franklin se redresse finalement. « Je suis désolé … Franklin je l’ai pas vu … je suis … » Lui dit Insu, derrière lui, complètement dessaoulé à présent. Lorsque Franklin se tourne vers lui, le coup de poing atteint la mâchoire d’Insu. Il s’avance vers lui, le plaque cette fois-ci contre le mur et barre sa gorge avec son avant-bras, serrant fort au point de l’empêcher de respirer correctement. Il serre de nouveau, satisfait que le visage d’Insu prenne une couleur plus rosée. « J’en ai rien à foutre que tu sois désolé. » Crache-t-il, sans bouger son avant-bras. De son autre bras, il attrape le poignet d’Insu et l’enserre encore plus fort pour laisser une marque rouge. « J’te pardonnerai jamais ce que tu viens de faire. Jamais. Tu piges ? » Il relâche la gorge d’Insu finalement et se décale. « Dégage d’ici. Je veux plus jamais te revoir. Dégage. » Sa voix est froide et sèche, son regard est sans appel : il n'y a plus d'amitié entre eux. Il n'y a plus rien, tout a volé en éclat. C'est fini.
✻✻✻
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Re: Incky + I used to be love-struck, now I'm just fucked up | Sam 15 Aoû - 5:09 Citer EditerSupprimer
I used to be love-struck, now I'm just fucked up
PARK IN SU & BANG FRANKLIN
Je ne voulais pas … Je ne voulais pas faire ça. Blesser Faust est bien la dernière chose que je me croyais capable de faire. J’osais à peine imaginer la douleur que pouvait ressentir Franklin à cet instant … et c’est moi qui lui cause, c’est moi. L’abruti qui s’endormait sur son canapé ivre mort après qu’on ce soir enfilé des bières toute la nuit. C’est moi, l’abruti en collant qui a osé l’embrasser devant tout le monde pour mettre un peu d’action dans cette pièce où tout le monde se faisait. Ce même abruti qui est resté poireauté des heures dans le froid pour être sûre de pouvoir lui acheter les places du superbowl coréen. Ce même connard qui l’a aidé à coucher avec des filles, ce même connard qui a pris soin de son fils quand il ne le pouvait pas. C’est moi, ce même connard, qui, dans un accès de colère a jeté cet lampe sur la tête de son fils. Celui qui riait aux éclats à ses blagues, celui qui notait les filles sur 10 quand ils s’emmerdaient trop et qu’ils n’avaient pas assez de thunes pour aller jouer aux arcades. Ce mec pauvre con qui s’est ruiné pour fêter dignement la majorité de son meilleur ami en lui payant une stripteaseuse dont le show est encore en tête. Ce même gars qui s’endormait dans ses bras quand il était trop bourré : je ne suis pas PD. C’était là la seule chose que je trouvais à lui dire. Mais tout ça, ce con, ce connard, cet abruti, moi, In Su il me jette de sa vie. Il m’en sort à coup de mot. La force qu’il emploie pour me coller au mur me surprend et la rage que je peux lire sur son visage me tue. Son avant-bras me coupe la respiration et une douleur lancinante me brule la gorge. Ma pomme d’Adam s’enfonce lentement en moi et je suffoque. Si douloureusement que mon visage se tord. J’ai mal, mais c’est sûrement rien face à la douleur qu’il ressent. Ni celle qui déchire mon cœur. Je l’ai perdu. Par colère, par un geste si stupide, un geste que je voudrais pouvoir effacer … j’en oublie ses mots. J’en oublie sa rage. Son envie que j’aille me faire foutre. Moi et mes sentiments. J’ai envie de lui hurler que je suis désolé, j’ai envie de lui demander pardon, mais il me laisse à peine de quoi respirer. Je zieute vers le corps de Faust étendu au sol et cette vision me glace. J’aurais pu tuer son gamin. Je l’ai peut-être tué. J’ose à peine soutenir le regard de Franklin. Je ferme les yeux qui se mettent à rougir à cause du manque d’air. Je ne veux pas l’entendre, je veux ne pas entendre qu’il me jette de sa vie. Je me sens miséreux sans toi Franklin, tu peux ne pas me faire ça … Je dégluti à peine quand il me relâche et je reprends mon souffle avec une telle force que ça me brûle l’œsophage. Je chute au sol sans aucune prise pour me retenir. Je suis à ses pieds. Je crache mes poumons. Ma poitrine se soulève difficilement alors que l’air siffle entre mes lèvres et déjà au loin on peut entendre les sirènes de l’ambulance. Je ravale mes larmes en rampe jusqu’à la table de l’entrée pour me relever. Je sais qu’il ne me regardera pas. Je sais que quoique je puisse dire rien ne changera ce que j’ai fait. Pas ce soir. J’ouvre la porte si lentement, je n’attends rien, pas même qu’il me retienne parce qu’il le fera pas. Il le fera plus. Je le fixe un instant avec la désagréable impression de le voir pour la dernière fois. J’aimerais trouver un truc à dire mais rien ne vient, rien de ce qui pourrait être utile. Ravagé et le cœur en miette j’efface mon ombre de sa vie en remontant le couloir lentement. Mes doigts traçant des lignes irrégulières sur les murs à mon passage je m’engouffre dans la cabine de l’ascenseur qui semble mettre une éternité à venir. A la lumière blafarde du néon, j’appuie sur le bouton en réalisant que c’est fini. Mes lèvres crachent un sanglot que je ne peux retenir alors que mon souffle saccadé me brule la poitrine. Parce que quoiqu’on puisse en dire, quoique je puisse faire : c’est fini. Et ça fait mal. Ça fait tellement mal que je ne sais pas ce que je vais faire demain. Parce que jusqu’à aujourd’hui, j’ai réalisé que ma vie c’était lui.
electric bird.
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Re: Incky + I used to be love-struck, now I'm just fucked up | Sam 15 Aoû - 22:40 Citer EditerSupprimer
la haine assassine
INCKY
i'd burn the world for you and i ✻✻✻ Sa gorge se serre, il garde le silence après que les mots douloureux ont été lâchés. Enfin. C’est fini. Il ne quitte pas Insu des yeux mais ses propres yeux sont rouges – de rage, de tristesse, de peur. Et une pointe de regret. Là, dans son cœur, un foutu regret qui remonte dans son œsophage et qui a envie de ressortir. Mais rien n’en sort. Franklin reste de marbre et le toise avec rage ; qu’il s’en aille, crient ses yeux. Qu’il s’en aille, oui, qu’il aille se faire foutre comme il a répété de nombreuses fois. Et pourtant, dans le fond, il aimerait saisir ce petit bout de regret et le retenir – le retenir, parce qu’il a besoin de son meilleur ami pour affronter les médecins. Il en a besoin, oui. Sauf que l’idée se fait aussitôt fracasser au fond de son crâne lorsqu’une autre idée émerge : c’est son meilleur ami qui est le fautif. Coupable. Et pour le punir, Franklin le raye de son existence. Le regarde se relever difficilement, les traces rouges sur sa gorge et son poignet. Il le regarde faire quelques pas dans le salon, presqu’en titubant. Il regarde son dos jusqu’à la dernière seconde, attendant qu’Insu se retourne, qu’il se répande une nouvelle fois en excuses – qu’il vienne simplement imposer sa présence, quitte à l’énerver encore plus. C’est extrême, il le sait bien, de vouloir le dégager et le garder dans sa vie ; c’est confus, ça l’a toujours été. Mais Insu ne se retourne pas. Alors, il se détourne de lui. Leur lien est beaucoup trop inachevé, complètement instable. Et la porte s’ouvre. Quelques secondes uniquement, depuis qu’il a relâché sa gorge. Quelques secondes qu’il a arrêté de fixer son dos. Et Insu quitte l’appartement et claque la porte. Sans se retourner une dernière fois. Et cette fois-ci, Franklin craque, se tourne vers son enfant et passe une main tremblante dans ses cheveux. « Je suis désolé… » Car maintenant qu’il est seul, il se permet d’être courageux et d’admettre sa culpabilité : il est le fautif. S’il n’avait pas créé cette confusion chez son meilleur ami, rien ne serait arrivé. Et il n’y aurait pas eu d’averses, ni de sanglots salés, ni de sang séché. L’ambulance arrive à peine une minute après qu’Insu ait quitté l’appartement, et Franklin se permet de tourner le dos à cette porte, celle de son amitié qui vient de claquer. Il se concentre uniquement sur Faust et sa santé, là, sur cette civière lorsqu’on l’emmène à l’hôpital.
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