#leslarmesdesunmi
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#leslarmesdesunmi | Mar 21 Avr - 22:08 Citer EditerSupprimer
#LESLARMESDESUNMITENUE + « Mais je suis pas triste ! » avait-elle répondu lorsque l'une de ses amies avaient tenté de lui affirmer que c'était normal d'être triste. Ça faisait des semaines, des jours et des nuits depuis ce sms. Enfin c'était ce que Sunmi pensait mais c'était juste le temps qui lui paraissait atrocement long et insoutenable. Cela faisait bien des mois qu'on avait pas vu la panthère aussi calme et atone ; un air grognon avait remplacé sa mine moqueuse, ses envolées de jambes dans les couloirs s'étaient transformées en une marche discrète et l'affreux brouhaha de son gang d'amies l'entourant habituellement l'avait définitivement quitté pour se retrouver seule. Toutes les révélations de sa dernière discussion avec Sunah se bousculaient dans son cerveau. Que s'était-il passé ? Comment avait-elle pu se retrouver dans une telle histoire ? La rouquine avait tourné mille fois dans sa tête l'historique de ces dernières semaines elle n'arrivait pas à comprendre comment sa relation avec Jibok avait pu partir si loin. Mariage. Avait-il vraiment eu l'intention de l'épouser ? Pensait-il vraiment qu'elle était enceinte – et qui diable encore avait pu se mettre à nouveau une connerie comme ça en tête ? Mais pire que ça ; Comment avait-il pu envisager de lui offrir une bague pour finir par lui annoncer par sms qu'il l'avait trompé. C'était fou ! Et cruel presque. La coréenne serra les dents et pesta intérieurement ; à peine avait-elle eu l'audace d'ouvrir les yeux pour regarder l'heure affichée sur son réveil que toutes ces pensées avaient à nouveau pris place dans sa tête tout aussi violemment que la veille. Elle avait besoin d'un bouton « reset » ou d'une pause ; c'était si fatiguant ce flot de mots qui allaient et venaient continuellement dans son esprit. N'aurait-elle plus de répit ? Rageuse elle frappa dans son oreiller ; c'était impossible de continuer comme ça ! Impossible de rester avec toutes ces questions sans réponse ! … C'était ce que Sunmi s'était dit après deux jours de pénitence et sur le coup, lorsqu'elle avait quitté son dortoir pour rejoindre le kurss, l'idée lui avait paru comme étant le début de sa libération mais... maintenant qu'elle se trouvait devant le bar l'étudiante ne se sentait pas capable de faire un pas de plus. Que se passerait-il une fois à l'intérieur de l'enseigne ? Qu'apprendrait-elle de plus ? Elle venait ici pour avoir des réponses mais que se passeraient-ils si ces réponses finissaient au final par l'achever ? UNE SEULE FACON DE LE SAVOIR : la rouquine se fit violence et entra à l'intérieur de la bâtisse. Elle jeta un regard circulaire à la pièce ; derrière le bar elle reconnaissait un ancien élève de Yonsei et l'actuel propriétaire de celui-ci tandis qu'au fond, un peu plus loin, la demoiselle reconnu immédiatement la silhouette de celui qu'elle cherchait. Son souffle se coupa l'espace d'une seconde. Pouvait-elle encore faire demi tour ? Nope. Bizarrement déterminée pourtant la rouquine s'avança rapidement vers le gumiho. « Bok, je peux... , boum elle se mordit la lèvre et cligna plusieurs fois des yeux ; ça la démangeait, ça la piquait, ... te parler ? » Comment se douter que l'avoir devant elle lui ferait aussi mal. Elle avait attendu deux jours entiers ; attendre encore une minute de plus lui semblait au dessus de ses forces alors elle enchaîna sans attendre. « T'as foutu quoi ces dernières semaines, hein ? Tu m'ignores mais tu vas acheter... une bague que t'offres finalement pas ! Tu dis que tu m'aimes puis tu m'envoies ce … sms ! C'est... c'est n'importe quoi ! » La rose avait haussé le ton plus qu'elle ne l'avait voulu en sentant remonter toute la frustration qu'elle avait accumulé ces deux derniers jours. Sunmi se força à souffler un coup ; sa gorge était nouée au point de presque lui en faire mal. Ses yeux se posaient un peu n'importe où sauf sur son interlocuteur ; c'était trop bête de se mettre dans un tel état alors qu'elle avait fait de son mieux toute cette semaine pour faire croire à tout le monde qu'elle allait bien. L'une de ses mains vint frotter ses yeux humides et sa vision se brouilla quelques secondes : elle pleurait ! C'était le comble ! La rouquine s'autorisa à lever les yeux pour les poser pour la première fois sur Jibok. « … A quoi tu joues ? » That question.
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Re: #leslarmesdesunmi | Sam 11 Juil - 4:47 Citer EditerSupprimer
#LESLARMESDESUNMIÇa doit bien faire trois siècles que je n'ai pas eu de nouvelles de Renzo. Il faut m'expliquer l'intérêt d'avoir des potos si c'est pour qu'ils vous snobent dès qu'on a besoin d'eux. Dans ce cas, il vaut mieux prendre un poney, et s'en tenir là. En même temps, je ne me risquerais pas à lui filer un coup de fil ; depuis peu, l'homme est en boucle sur sa sœur. Je vais péter un câble. Je ne sais vraiment pas ce qui m'a prit d'avoir dit à Sunmi que je l'avais trompé. Et puis à y réfléchir, j'avais été violé ! Violeuse de la bouche, c'est pas un crime ça ? En fait c'est moi la victime de cette histoire. D'ailleurs en parlant de crime, il me semble que l'infidélité n'était pas interdit par la loi. Et puis pourquoi on peut pas avoir deux copines en même temps au juste ? C'est vrai quoi, faut savoir vivre avec son temps, et il paraît qu'en France, les hommes avaient tous une femme et une maitresse. Oui mais si on va par là, est-ce que je supporterais que Sunmi ait deux copains ?? Sacrebleu non ! Cette pensée m'a tellement horrifié que j'en ai fais tomber le verre que j'étais en train d'essuyer. « C'EST PAS MOI C'EST JAEMI ! » Désolé. Simple réflexe de survie. Où en étions-nous ? Ah oui. Résumé de ma vie trop folichonne : personne ne m'a embrassé depuis deux jours et ça serait vraiment pas étonnant que je ne sache plus comment faire. J'étais de corvée de ménage depuis une heure, mais pas impossible que je le sois depuis que Kaninos ait décidé de m'embaucher (note plus tard; penser à lire mon contrat de travail). Sunmi était là et la seule chose que j'ai trouvé à faire en la voyant c'était de mettre mon chiffon dans ma bouche. Est-ce que j'étais en train de rêver ? Si ça se trouve l'eau de javel avait des effets bizarres, style hallucinogènes ou que sais-je. « Bok, je peux... te parler ? » Dieu me tripote. « Heu... Oui ? » (j'avais enlevé mon chiffon). Elle avait l'air atrocement sérieuse, si vous voulez mon avis, je ne sentais pas du tout cette conversation. « T'as foutu quoi ces dernières semaines, hein ? Tu m'ignores mais tu vas acheter... une bague que t'offres finalement pas ! Tu dis que tu m'aimes puis tu m'envoies ce … sms ! C'est... c'est n'importe quoi ! » Une bague ?? Comment elle savait pour la bague ? QUI AVAIT CAFTÉ ? Malaise. J'avais envie de me cacher dans un trou de souris, et ça tombe bien, il y en avait plein au Kurss. Alerte, grosse alerte ! Elle était au bord du craquage ! Quelle était la procédure à adopter ? Je n'y connait rien en larmes de Sunmi moi, je n'ai aucune idée de ce qu'il faut faire. Mon chiffon. Je vais mater mon chiffon en attendant que ça passe. Trop dommage que ça ne m'a pas empêché de me rendre compte qu'elle s'essuyait les yeux. Comme par hasard, quand j'ai osé la mater, elle me fixait déjà avec ses yeux rouges tout tristes. « … A quoi tu joues ? » « Mais à rien !» C'était sorti tout seul. Je suis tout chamboulé. Il me semble. « Comment... comment tu sais pour la bague ? Je voulais te faire la surprise ! J'ai bossé comme un dingue pour pouvoir t'en acheter une belle ! » Mais on s'en tamponne le coquillard de savoir comment elle était au courant, comment j'allais me sortir de là !! Un malheur n'arrivant jamais seul, j'avais l'impression que Sunmi avait grandit. « Je suis désolé je voulais pas faire ça ! Mais j'ai rien vu venir j'te jure ! C'était le soir où on s'est fait attaqué par les Sangos, je dormais et, quand j'me suis réveillé, j'avais une trace de bisou verte sur les lèvres ! » À ce moment là je me suis dit qu'il fallait absolument que j'essaie de rattraper le coup. « Faut que tu me fasses confiance, j'ai jamais été aussi à fond sur quelqu'un ! Enfin j'veux dire... tu sais ! C'est qu'une fille, alors que toi, t'es heu, t'es Sunmi... tu vois ? »