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ask more, think less. | Jeu 23 Avr - 0:39
logan & ali
Dix-sept heures. Je quittais l’Arizona pour rejoindre le dortoir des sangos. Le soleil tapait encore, et c’était la première raison pour laquelle j’étais si heureuse de finir tôt. Le soleil avait fait son apparition avec l’arrivée du printemps et pourtant, j’avais l’impression de ne pas avoir profité d’un rayon lumineux. Sans doute que je passais trop de temps en cours et au boulot pour en avoir l’occasion. La seconde raison était la possibilité de pouvoir enfin me défouler. Trois jours que je n’avais pas couru et je commençais à clairement le ressentir. J’avais les jambes engourdies comme jamais, un véritable torture pour une serveuse.
Arrivée au dortoir, je cherchais rapidement ma tenue de sport entre les affaires des deux crades qui me servaient de colocataires. Et à peine le temps d’envoyer un message à Logan lui demandant de me rejoindre au stade, que je repartais déjà. Je trottinais, les yeux pétillants, vers les terrains universitaires. Le sport était une vraie drogue pour moi, et là, j’étais vraiment en manque. J’installais mes affaires sur un bout de pelouse, et je commençais à m’échauffer sans même attendre Logan. J’étais bien trop pressée pour ça.
Les pas de Logan ne tardèrent pas trop à se faire entendre. Je me dirigeai directement vers lui en souriant à pleines dents. Pas besoin d’un ‘bonjour’, c’était une perte de temps. On attaquait directement sport. « Aujourd’hui, on court pas ! Il fait trop chaud ! ». Nan, vraiment, courir par cette chaleur, c’était du suicide. Même pour moi. « On prend un bain d’herbe, on bosse au sol. Les bras surtout… ». Je regardai d’un air dépité mes pauvres petits bras tous flaques. « J’ai l’impression d’être constitué de crème fraîche… ». Je retournai sans plus attendre vers le matériel en tirant Logan par le bras. « Aller, au boulot ! ».
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Re: ask more, think less. | Jeu 23 Avr - 18:11
logan & ali
J’ai un peu de mal à garder les yeux fixés sur mon livre de pharmacologie. J’ai le dos en compote, aussi, à être resté assis dans cette position pendant si longtemps. À croire qu’étudier vraiment ne me faisait pas. Je sens quelque chose me tirer légèrement les cheveux et je renverse la tête vers l’arrière pour tomber face à face avec ma fille, qui m’offre un grand sourire encore un peu endormi. Ma main se glisse dans sa chevelure, me retournant pour l’attraper entre mes bras et filer à la cuisine, remarquant mon portable illuminé d’un message. Aliyyah ne m’a pas oublié, finalement. Je pose la petite sur le comptoir, tout près d’Haejin, pour qu’il puisse la surveiller. Je fais une tournée de bisous avant de filer, m’ayant changé et ayant attrapé mon sac. Je ne veux surtout pas la faire attendre.
Le trajet, de mon appartement aux terrains de sports, se fait sans encombre. La chaleur ambiante, toutefois, me dit que ce ne sera pas nécessairement une partie de plaisir. Je presse le pas jusqu’à la Sango, lui offrant un grand sourire en retour, la remerciant du fond de mon être lorsqu’elle m’annonce que nous ne courrons pas aujourd’hui. Je crois que je serais probablement mort en dix minutes. « Je préfère la partie du bain d’herbe, si tu veux mon avis. » Je me laisse tomber au sol pour appuyer mes mots et pousse un léger rire. « On commence par quoi, Maître Aliyyah? » Dis-je, une pointe joueuse au creux de la voix. Elle sait que je la taquine en l’appelant ainsi. Je roule sur le ventre, me redressant sur mes bras pour faire un push up, la regardant du coin de l’œil. « Bah qu’est-ce qui se passe ma petite crème fraîche, t’as l’énergie dans les talons? Tu serais déjà en train de faire des roues, normalement. »
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Re: ask more, think less. | Ven 24 Avr - 12:36
logan & ali
Je retiens à peine un rire, tu m’étonnes qu’il préfère le bain d’herbe. Enfin, si ça l’amuse, on ira se rouler dans l’herbe, mais après avoir entretenu un peu les petits pains qui nous servent de muscles. Je grogne un peu au surnom pas très agréable, faut le dire. Je n’ai pas le temps de répondre qu’il s’installe déjà.
Je le regarde faire ses push up d’un air amusé. Il croit franchement que je l’ai attendu pour commencer à m’entraîner ? C’est de la pure provocation. « Tu crois quoi ? Je les ai déjà fait mes roues. ». Je m’installe de nouveau dans l’herbe en face de Logan, pour refaire quelques étirements. Chose que devrait faire aussi monsieur. Je n’ai pas spécialement envie de le traîner à l’hôpital parce qu’il s’est froissé un muscle. « Etires-toi. ». C’était pas un ordre, plutôt un conseil, même si le ton et les mots n’étaient pas très bien choisi. Je sais que Logan n’en tiendra pas rigueur, il me connait. Je suis loin d’être la délicatesse incarnée.
Je sors de mon sac de sport les petits haltères en pvc que j’ai emprunté à l’université. Enfin, emprunter est un grand mot. Disons que je suis allée me servir et qu’ils ont rien remarqué… À priori, j’en ai plus besoin qu’eux. Puis j’en ai pris que quatre, pas de quoi faire un scandale… Je débute mes exercices avec les haltères les moins lourdes. « En fait, je t’ai pas dérangé en te demandant de venir ? ». Si je demande ça c’est avant tout parce que je déteste faire un truc dans le silence, puis aussi parce que je suis un peu curieuse. Je me demande bien qu’il fait de son temps libre, à part travailler ses cours, je veux dire… Et passer du temps, avec ses… deux petits amis….
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