Je sais que je t'énerve, viens me mettre la fessée !

Maloe & In Ha

« Crache le morceau. » lançai-je à Kwang Ho en le chopant dans un couloir de l’hôpital, alors qu'il avait fait demi-tour en me voyant. Après m'avoir traité de roquet qui était mignon à montrer ses crocs de la sorte, il me fila finalement l'adresse que je demandais, et je fûs même surpris qu'il me la donne aussi facilement. J'arquai même un sourcil méfiant, il était bien capable de me donner l'adresse d'un coin paumé, rien que pour me faire tourner en bourrique, mais il semblait sérieux, et le quartier me semblait correct pour être l'endroit où logeait Maloe. Quelques minutes auparavant, j'étais venu lui rendre visite dans sa chambre, cela faisait déjà presque deux semaines qu'elle était hospitalisée, et j'avais décidé de passer ce soir, même si il restait peu de temps pour les visites, vue l'heure tardive à laquelle j'étais arrivé. Les répétitions avaient duré plus longtemps que prévu, mais même pour cinq minutes, j'aimais bien savoir où en était son rétablissement. Mais en trouvant le lit vide en entrant dans la pièce dans laquelle elle devait se trouver, l'inquiétude m'avait saisi un instant, avant de me détendre en voyant qu'elle avait emportée ses affaires avec elle. Pendant un instant, j'avais cru qu'il lui était arrivé quelque chose, et qu'on l'avait emmené en salle d'opération, mais heureusement son lit était encore là, et aucune trace d'effets personnels. Un soupir énervé passa mes lèvres. je n'avais pas pu m'empêcher d'être agacé, m'aventurant par curiosité vers un groupe d'infirmière pour leur demander si elle était sortie aujourd'hui. Leurs visages plus que surpris confirmèrent mes doutes, elle s'était tirée en douce ! Elles commencèrent toutes à s'agiter dans tous les sens, paniquées d'avoir pu laisser une patiente sortir. Mais heureusement pour nous, Kwang Ho m'avait dit où elle se trouvait, et je me demandais d'ailleurs si il était inquiet pour elle, d'où sa coopération étonnante. J'étais certain que c'était à cause de lui qu'elle s'était retrouvée dans cet état, et dieu sait que je l'avais secoué comme un prunier en le découvrant la semaine dernière dans sa chambre ! Bref ! Les infirmières m'affirmèrent que Maloe avait encore des soins à faire, notamment changer son pansement, nettoyer les blessures qui commençaient tout juste à cicatriser et que si je la trouvais, il fallait qu'elle prenne soin de tout ça. Si bien que je me retrouva avec des bandages, des produits désinfectants et nettoyants pour sa blessure entre les bras, en gros j'étais un coursier, et j'avais ordre de lui apporter si je la trouvais. Ah j'vous jure, cette fille me fera tourner en bourrique !

Le soir même, je me rendis à l'adresse indiqué, garant ma voiture devant l'immeuble où la jeune femme devait résider. Avec ma poche à la main remplie comme une vraie pharmacie, j'entra dans l'ascenseur pour atteindre le 10ème étage. On aurait dit un infirmier avec tout ça ! D'un pas plutôt engagé, je déambula dans le couloir, m'arrêtant devant l'appartement qui devait être le sien. Sans perdre de temps et sans gêne, je sonna plusieurs fois, impatient sur le paillasson. Elle avait intérêt à être là ou Kwang Ho allait m'entendre si il m'avait vraiment donné une mauvaise adresse ce... Mais la porte s'ouvrit, et le visage de la wonsungi était apparu. Une moue se nicha sur mes lèvres, alors que je calai rapidement mon pied en travers de l'ouverture pour ne pas qu'elle referme. « Je peux savoir ce que tu fiches ici ? » lui lançai-je en fronçant les sourcils, avant de pousser la porte, et de rentrer sans demander mon reste. « Tu devrais encore être à l’hôpital ! Je sais que c'est chiant, mais t'avais encore à y passer qu'une semaine, c'était pas la mort tout de même ! » rajoutai-je, en parlant un peu plus fort, agitant ma poche dans tous les sens en l'air. C'est vrai quoi, et si elle s'effondrait ? Si ses blessures se réouvraient ? Je la fixai en soufflant à nouveau, avant de descendre mon regard sur elle de haut en bas, le relevant aussitôt. « Je... Je t'ai réveillé ? Bein.. Tant mieux merde, ça t'apprendra à te tirer sans le dire à personne ! » pestai-je à nouveau, avant de poser ma poche sur la table basse de son salon.  
 
 
 

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Je sais que je t'énerve, viens me mettre la fessée !

Maloe & In Ha

Comme je le pensais, elle ne s'attendait certainement pas à me voir vu l'expression qu'elle afficha en m'ouvrant la porte. De peur qu'elle ne m'empêche de rentrer, j'avais glissé sans attendre mon pied dans l'embrasure de la porte, mieux valait prendre ses précautions. Après tout, elle devait encore être hospitalisée, pour minimum une semaine de plus, et je voulais m'assurer qu'elle n'était pas arrivée chez elle en titubant, tout ça pour vouloir s'échapper de l’hôpital. Je savais bien que ce lieu n'avait rien de marrant, même si le personnel était agréable, serviable et faisait du bon boulot. Je savais que c'était long d'y rester, mais quand il le fallait, il le fallait, un point c'est tout ! Pourquoi était-elle sortie ? Ne pouvait-elle pas penser au fait qu'entièrement guérie, elle n'aura pas besoin d'y revenir ? Mais là, je ne le garantissais pas. Quelle fille têtue, vraiment ! Je rentra sans peine, avant de déposer la poche remplie de produits médicaux sur la table basse de son salon. Je n'avais pas regardé tout ce qu'elles m'avaient confié, mais y'en avait pas mal. J'arquai un sourcil quand elle me fît la remarque que j'aurais pu au moins attendre demain pour venir. J'ouvris la bouche, avant de la refermer aussitôt. Je n'y avais même pas pensé... Et puis, on m'avait donné tout ça, elle en avait peut-être besoin dès ce soir de ces nouveaux pansements.

Elle se pencha sur la poche en question, pensant que c'était un cadeau, et je la laissa l'attraper en souriant. « Et non mademoiselle ! Des produits désinfectants, cicatrisants... Pour s'assurer que tes plaies se soignent bien, pour une peau comme neuve ! » m'écriai-je, ravi de sa tête peu enchantée. Elle croyait quoi ? Evidemment qu'il lui fallait tout ça, je pariais même qu'elle n'y avait pas pensé à s'enfuyant. « J'ai rien eu à lui faire, étrangement. Il me l'a donné facilement, je suppose qu'il s'inquiète aussi pour toi, ou qu'il n'avait pas envie de se déplacer pour t'apporter ça ! » rajoutai-je, amusé. C'était bien possible aussi, monsieur avait d'autres choses de prévues ce soir, et moi.. Hum heureusement, aucune émission de radio, et pas de repet', j'étais tranquille. La jeune femme reporta son attention sur moi, m'affirmant qu'elle avait une bonne raison de s'être tirée sans un mot. Je leva les yeux au ciel, peu convaincu, alors qu'elle mettait tout d'un coup ses mains devant elle, en signe de protection. J'écarquillai les yeux, surpris. Quoi quoi, j'suis pas un bourreau quand même ! « Pas de pichenette hein? D: » Un sourire étira mes lèvres. « Tiens, c'est une idée ça, viens là ! » fis-je en agrippant son poignet qu'elle brandissait contre son front. Je la fis reculer en faisant semblant de vraiment vouloir lui donner cette petite tape sur le front, avant d'écarter ses mains de son visage, et de la détailler un peu, stoppant d'un seul coup nos mouvements. Ma main toujours sur son poignet, l'autre dégageait légèrement quelques unes de ses mèches de cheveux qui retombaient sur ses joues. Je pencha ma tête vers elle, caressant du bout des doigts le reste des bleus qu'il lui restait. « Hmm... Ton visage est moins amoché, tant mieux... » murmurai-je avec douceur, avant de me reculer en la relâchant. « Alors va-y, dis-moi cette "très bonne raison" dont tu parles, je t'écoute. » Je m'asseya sur le large accoudoir du canapé devant elle, la fixant, patientant qu'elle me dise cette raison si parfaite, qui ferait que je comprendrais tout d'un seul coup.  
 
 
 

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Maloe & In Ha

« Pouuuuuah Buffy, cette référence ! Même moi qui suis plus âgé que toi, j'en ai de plus récente ! » lui lançai-je, avant de rire à sa réplique. Une super héroïne qui tue des vampires, tombe amoureuse de l'un d'entre eux si je m'en souviens bien, même de deux non ? Rolala ça remontait à longtemps, si bien que je passa vite sur le sujet, en piquant sur ce qui m’intéressait : la raison de son évasion. Que crois-tu ? Je vais droit au but, je n'étais pas venu pour rien après tout, et je voulais clairement quelques explications. Si c'était ma soeur, je l'aurais attrapé, foutu sur mon épaule, et en avannnnt l'hosto ! Et peu importe les coups de pied qu'elle m'aurait donné, j'aurais résisté parce-que c'était pour la bonne cause. Je me demandais soudainement si je pouvais faire pareil avec Maloe, mais sur les épaules ça serait mort, ses blessures pourraient se réouvrir dans cette position peu confortable. Je continuais à penser à un possible plan B, pendant que la wonsungi s'installa à son tour sur le canapé, calant sa tête contre ma jambe. J'avais entendu ce soupir franchir ses lèvres, j'avais beau être facilement distrait comme mec, l'essentiel me revenait toujours en mémoire. Balance, j'attends. Les flics... Il manquait plus que ça. Je ferma les yeux un instant, calant mon dos contre le canapé. « Buffy et les vampires, mes fesses. Les vampires ont autre chose comme armes que des couteaux particulièrement aiguisés, me prends pas pour un idiot. » Même mon ton était aussi aiguisé qu'un couteau d'ailleurs. Dans quoi elle trempait sérieusement ? Comment, en trois mois, elle avait pu se mettre dans un bordel pareil ? Je soupira, alors qu'elle changea gaiement de sujet, revenant sur la poche que j'avais ramené. Cette fois-ci, ma main était partie toute seule, tapant doucement son front pour la faire taire. « Si tu les utilises pas, j’appellerais l’hôpital pour leur dire où t'es et ils viendront te chercher. Alors, tu sais ce qu'il te reste à faaaaire si tu veux pas pourrir ! » lui lançai-je, avant de me pencher en avant pour récupérer la poche, l'agitant au-dessus d'elle, pour finalement la poser sur son ventre. « Elles m'ont dit que tu devais bien surveiller les entailles provoquées par... et changer le pansement tous les jours. » Je farfouilla dans la poche, sortant en même temps les pansements en question pour lui montrer avant de les reranger. « Et quel rapport avec le fait d'être sexy hein ? Même si tu dois te déshabiller pour quelqu'un, il en mourra pas ! » rajoutai-je, lâchant un rire bref à sa réflexion, ébouriffant sa frange qui lui retombait sur le front.  
 
 
 

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« Tu vas pourrir ! » lui répétai-je, alors qu'elle chipotait encore pour ses pansements. Il y avait pire comme truc inconfortable quand même rolala ! Il n'y avait pas de doute, c'était bel et bien une fille. Et dire que c'était moi que l'on traitait d'immature d'habitude, là je devais utiliser des stratagèmes pour la faire obéir ! Comment ça c'était compliqué ? Ses blessures principales étaient au niveau de son ventre, elle pouvait très bien les atteindre, c'est pas comme si c'était dans son dos. Je leva les yeux au ciel, alors qu'elle s'agitait en essayant de me faire taire, alors que je lui rapportais ce que les infirmières m'avaient affirmé. « Elles s'y connaissent mieux que toi ces charmantes infirmières ! » lâchai-je, car oui il y en avait des jolies en plus, mais ce n'était pas pour ça que j'allais y rester plus ! Et ouuuuuuuuui, on s'en foutait clairement de son look, tant qu'elle guerissait non ? Pourquoi elle s'enquiquinait autant ? Elle avait rencard ou quoi ? « Excuuuuuuuuuuuuuuuse me ? » J'arquai un sourcil en la voyant soudainement se redresser comme une furie pour attraper l'un des bandages, avant de commencer à le défaire, et tenter, je dis bien tenter, de s'entourer la taille avec. Ça y est, je crois que le cerveau avait aussi été touché. « Maloe, arrête tes conneries ! C'est neuf, tu vas tout abîmé ! » m'empressai-je en tendant mes doigts vers le bandage pour essayer de le lui enlever. Trop tard, elle en avait 3 kilos sur le ventre, et tout à coup, elle ôta son haut et j'avais bien mis plusieurs secondes pour comprendre. Non, non mesdames et messieurs, elle ne portait rien d'autre sous son haut ! Et elle venait de l'enlever devant moi, alors que j'étais à à peine 30 cm d'elle ! J'écarquillai les yeux, avant de bondir en arrière, barrant mes yeux de mes mains par réflexe. « Mais putin Maloe, tu fais q... !! » Pas eu le temps de finir ma phrase, que je glissa en arrière du canapé, tombant comme une carpette sur le dos. Et voilà, je m'asseyerais plus jamais sur l'accoudoir tiens ! « ... Aish ! » Je lâcha un petit gémissement, malaxant rapidement mon crâne qui avait cogné le sol. Mes jambes étaient à moitié calées contre le côté du canapé, alors que le haut du corps était KO sur le sol. J'entrouvris les yeux devant moi, apercevant à nouveau Maloe à moitié dénudée. « Mais rhabille-toi bon sang ! Ou mets un soutif j'sais pas, mais quand même ! T'attendais quelqu'un ce soir ou quoi ? » Je me redressa en grimaçant, frottant à nouveau l'arrière de mon crâne. C'est vrai quoi, elle avait des pulsions à se déshabiller aussi vite, j'en avais déjà fait l'expérience d'ailleurs ! Point une mauvaise expérience mais tout de même !  
 
 
 

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Maloe & In Ha

Ça paraissait pas mais c'était haut un canapé ! Ça devrait être dans la liste des trucs à éviter, qui pourrait tuer quelqu'un même ! Si on s'endort trop dedans, on pourrait se faire manger par la banquette, j'suis sûr ! Je passai la main sur mon crâne qui faisait "boumboumboum" à l'intérieur. « Haaan.. Et si je peux plus chanter ou écrire de chansons, j'fais.. quoi.. ? » marmonnai-je à moi-même et à Maloe par la même occasion. C'était le seul truc que je faisais le mieux, alors je préférais garder ce talent, merci beaucoup ! J'entrouvris un oeil en voyant Maloe m'adresser la parole à côté de moi, avant de lui dire direct d'aller se fringuer, bon sang de bonsoir ! J'étais pas un docteur, insensible à force de voir 3000 corps nus par jour. « Vierge effarouchée... » pestai-je, avant de lâcher un rire à ce terme. Je pense que j'étais loin de correspondre au terme, pour moi c'était juste une réaction normale, j'étais pas son frère quand même ! Quoique... Même en tant que frère, je ne préférais pas non plus voir la poitrine de Hana, non non non ! Je suivis la jeune femme du regard qui retournait sur le canapé, détaillant son dos nu un instant, avant de me remettre debout. Voilà qu'elle faisait la tête maintenant, rolala son accident avait rendu son humeur plus que changeante ! Je secoua la tête, puis me ravisa en sentant la petite douleur à l'arrière de ma tête. Putin, pourquoi je me prenais toujours des trucs sur la tête ? Pendant ce temps-là, la Wonsungi s'était rhabillée, ahhh c'était bien. Je levai les yeux au ciel, avant de m'asseoir sur la table basse juste en face d'elle, qui était en boule sur le canapé. « Aucun rapport avec tes blessures, faut juste calmer tes délires de naturiste hmm ? » lui lançai-je en souriant. Remarque on était chez elle, elle faisait ce qu'elle voulait, mais bon, j'étais là quoi ! Je donna des petits coups de doigts contre ses jambes pour qu'elle les descende devant elle. Je m'avança un peu plus en avant. « Ne bouge pas, je ne vais pas te bouffer, je vais juste regarder comment sont tes blessures, histoire de voir si il faut changer de pansements dès maintenant ou non. » rajoutai-je d'un ton doux et sérieux. « Il vaut mieux que je vérifie moi-même que ce n'est pas déjà vert ! » Je m'étais mis à rire, avant de soulever son tee-shirt pour entrevoir son ventre, repérant aisément les deux pansements blancs qui couvraient ses blessures à l'arme blanche. Je fronçai légèrement les sourcils en imaginant la douleur, avant d'en soulever un. « Ah ouais, pendant ces trois mois, t'as trouvé quelqu'un d’intéressant ? Il est comment ? » Penché toujours devant elle, assis sur la table, j'étais concentré à ne pas trop tirer sur sa peau. « Ouais bein les visites dans la chambre, il s'en passera ce soir je pense, tu risquerais de tout réouvrir ! » Mon sourire s'étira en coin alors que je relevais mes yeux vers elle, avant de les reporter sur mon travail d'infirmier amateur.  
 
 
 

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