VCa va faire trois jours que j'me suis barrés de l'hôpital et sérieux... Ca craint, j'peux pas encore bouger comme je veux et je dois éviter de sortir pour ne pas avoir un malencontreux accident qui rouviraient mes blessures... Autant dire que j'me fais iech, purement et simplement, j'ai même pensée à m'acheter un p'tit singe pour passer l'temps... Oui ça m'aurait vite gonflez vous avez raison, mais passons. J'étais avachie comme un chat dans son panier... Enfaite comme le chat qui trônait à côté d'moi sur le canapé. C'pas mon matou, c'est celui des voisins, mais il aime venir ici, aller savoir pourquoi, j'dois sentir bon... Soit, avec monsieur matou on était entrain d'mater la belle aux bois dormant... WHAT? Franchement faut que j'sorte d'ici ou qu'j'ai un vie social parce que là ça va plus, j'suis à deux doigts de causer au chat... Un petit coup d'oeil à se dernier et j'attrape vite mon téléphone dans un élan de panique non dissimulé. Je mets l'appli message et hop, je tape mon adresse à Chungie... je devrais rajouter un p'tit mot avec non? il est capable de se chier dessus en pensant que je suis un fantôme ou un serial killer parce que ça fait louche... Ou je lui envoi pas de message du tout tant pis. Perplexe, j'envoie mon tel valser de l'autre côté du canapé... Et croyant que c'est un cousin, Monsieur l'Matou va s'asseoir dessus comme un gros bourrin D: , je le repousse vivement et prends mon portable avec une rapidité sans nom pour voir que... Mon message était partit.. CONNARD DE CHAT, je me lève et le course avec le manche à balais ! Il s'est cru où lui dans les Aristochats??!!


Le temps passe et je me dis qu'il ne viendra pas. Ce qui n'est pas plus mal dans un sens parce que j'avais décidé de pas envoyer s'foutu message. La prochaine fois je lui filerais du lait sans eau pour qu'il est la chiasse tchhh chat d'gouttière va ! mais là, soudain, j'entend frapper à la porte. un seul coup, mais fort et distinct, tellement que j'en sursautais sur le canapé, le souffle coupé une seconde. Note pour plus tard, arrêter de regarder des films d'horreur qui font flippé pour rien, mauvaise idée ! Maintenant je sursaute au moindre bruit c'est malin ! Reprenant contenance je me levais, ça devait être Chungie très certainement, je ne voyais pas qui sinon. Vêtue de manière trop sex avec mon short rose bonbon et mon teeshirt blanc, je vais ouvrir cette porte qui me séparais de mon non-inconnu futur interlocuteur. Et... BANCO j'avais vu juste ! Evidemment c'est pas un jeu où j'pourrais gagner 1 million pour avoir trouvé la bonne réponse, mais c'pas grave je me contenterai de la présence de mon super pote qui avait l'air... pas en super état hm. « Salut beauté. » J'ai même pas le temps d'en placer une qu'il se retrouve déjà les quatre fers en l'air entrain de compter les éléphants roses avec Dumbo. « Bonjour Aurore comment ça va? Et l'prince charmant, ça gaze? » Un petit délire solo hmhm... N'ayant pas de fidèle destrillé, je décide de me charger moi-même de ramener ce grand garçon à la maison. J'écartais ses jambes, vint me placer au milieu, le saisi par les chevilles et le tira tel un tapis jusqu'à l'intérieur. Avec le pied je poussais la table basse pour le stopper sur le magnifique tapis tout doux du séjour. Je pris rapidement quelques mouchoirs après l'avoir installé pour venir lui éponger le sang qui coulait de son nez.


« Allée princesse, on ouvre ses petits yeuuuuuuuux ! » Dis-je en le secouant légèrement. Mais comme ça n'avait pas l'air de marcher, je décidais d'opter pour une autre technique. Laquelle?... Laissez moi réfléchir 5 minutes euké?! Je me relevais, laissant mon regard balayer la pièce, avant de voir le matou de tout à l'heure refaire son apparition. Il voulait me narguer c'te bestio... mais il allait finalement m'être utile ! Je le pris et vint agiter son derrière sous le nez cabossé de mon petit chou. « Oppaaaaa open your eyeeees ! ».

Ce qui est sur, c'est que Chung Su est un adepte des entrées fracassantes, il faut toujours qu'il en fasse trop. Et là, ça lui aura coûté... Un passage à l'hosto en sortant d'ici parce que son nez n'était pas très beau à voir. Déjà que, de base, il galère à drague d'la minette, mais alors là elle vont fuir dans l'sens inverse avant même qu'il ai pu les effrayer en ouvrant la bouche. Qu'on soit clair, j'aime mon Chungie, mais lui et la subtilité de la drague, ça fait trente-six, même si il pense qu'il est super doué, je ne lui ai jamais dis l'contraire, j'veus pas le retrouver roulé en boule sous la table en mode foetus et devoir lui r'fourger la bouffe en mode maman oiseau qui donne la becquée ! Naaan c'est vraiment pas mon tripe ça.. Quoi que le pire c'est qu'je l'frais pour pas que cette tête de noeud meurt de faim. En attendant, je faisais tout ce que je pouvais pour le réveiller, après l'avoir transporté de manière délicate sur le tapis du salon. J'ai d'abord essayé la manière douce, en utilisant ma magnifique voix angélique comme seul remède, mais manque de pot ça a foiré. Je l'avais comparée à Aurore mais je ne me voyais pas non plus allé lui rouler une pelle en mode prince avec son collant moule bite et son ch'val blanc fournit en option... De une j'ai pas d'cheval et de deux... Bah j'ai pas d'zgeg ! Alors ça peut pas marcher. Aus grands mots les grands remèdes, j'ai donc fini par opter pour une solution plus radical, et hooop le derrière du matou dans l'pif, si c'est pas ingénieux ça !

Le pire, c'est qu'il met quand même du temps avant de commencer à se réveiller, j'ai presque failli lui foutre réellement le derrière du chat sur le nez ! Mais après un temps j'ai vu qu'il commençait à s'agiter. « Casse toi Britney, tu pues ! » Un p'tit moment de flottement. Surprise, je regardais la tronche du chat avant de poser mon regard sur Chungie perplexe. Si il trouve que ça, ça ressemble à Britney va vraiment falloir que j'l'emmène consulter parce que là, ça d'vient grave ! Je vois le chat qui fait un vol planer, tel supercat, la super réception en moins et là je comprend que mon keupin est réveillé. D'ailleurs, j'ai même pas le temps de réagir qu'il m'a déjà sauté sur le poil pour me faire un câlin. Dans la précipitation je me vois perdre l'équilibre et tombée en arrière avec la glu qui me sert de pote sur moi... Qui se déglutine pas. « Aïe » Dis-je après un moment. « Tu m'as trop manqué ». Avec un sourire je resserre mon étreinte autour de lui, et lui fais même un bisou sur la joue au passage. « Tu m'as manqué aussi... J'ai eu peur que tu sois perdue et déshydraté dans un coin sans moi pendant si longtemps. » Je finis par le repousser gentiment, essayant de me relever, non sans peine, les douleurs étant toujours présente au niveau de mon abdomen. Une fois relevée, je viens prendre place derrière lui, passant mes bras autour de son cou. « Tiens montre moi comment tu es méga trop forte de ouf et emmène moi jusqu'à la cuisine. Si t'y arrive sans tomber, t'auras le droit à des cookies ! » Attention challenge de ouf, Chungie va-t-il réussir à relevé ce défi insupportable? Vous le saurez dans le prochain épisode des "Malheurs de Chungie".

Si il y a bien un truc que j'adore chez Malo, c'est son sourire. Et depuis peu le fait qu'elle pue pas de la gueule aussi. Mais surtout son sourire, et encore plus en ce moment, là. Elle a ce big smile qui dit "Tu m'as tellement manqué, et t'es devenu tellement beau et musclé en quelques mois que j'en ai des palpitations". Et j'exagère à peine.

Alors que je la serre contre moi, je sens qu'elle me rend mon câlin et putain ça me rend tellement content que je pourrai commencer un spectacle de claquette là, comme ça, en impro. En plus j'crois qu'elle a grossi des seins depuis la dernière fois que je l'ai vu parce que je les sens encore mieux qu'avant quand elle est dans mes bras. J'suis tenté de les toucher, même les freloter mais la dernière fois que j'ai essayé, j'avais 13 ans et elle m'a pété les deux dents de devant. Depuis, je suis un peu méfiant (ça fait vraiment trop mal et franchement, se faire appeler Jacquouille parce qu'on a des trous dans les chicots pendant plusieurs semaines, c'est hyper traumatisant). Quand je sens qu'elle me colle ses lèvres sur la joue, je me félicite de pas avoir essayé de la tripoté : je serai probablement encastré dans le mur à l'heure qu'il est et j'aurai pas reçu de bisou.

« Tu m'as manqué aussi... J'ai eu peur que tu sois perdue et déshydraté dans un coin sans moi pendant si longtemps. »

Genre, comme si j'allais me laisser mourir de faim ! M'enfin, maintenant que j'y pense, au début j'avais quand même le cul bouché à cause de son absence donc bon... J'peux pas trop la ramener pour le coup. Elle se dégage de mon étreinte et je la vois grimacer en se relevant : elle doit avoir ses ragnagnas. Je souviens quand on était au collège et que la mer Rouge coulée dans son string, des fois elle se roulait en boule sous sa table en gémissant parce que ça lui faisait mal au bide. Et quand j'essayais de lui parler, elle m'envoyait chier comme un vomi de puma sauvage...
Du coup, je me remets en mode ninja, prêt à m'évaporer si jamais ça doit partir en couille avant de me faire tabasser. Mais apparemment, elle a pas ses règles parce qu'elle se place derrière moi et se laisse tomber sur mon dos en passant ses bras autour de mon cou.

« Tiens montre moi comment tu es méga trop fort de ouf et emmène moi jusqu'à la cuisine. Si t'y arrive sans tomber, t'auras le droit à des cookies ! »

Putain. Des cookies de Malo. J'ai l'estomac qui hurle rien qu'à imaginer... En plus elle vient de me lancer un maxi défi là ! Mais ce qu'elle sait pas, c'est que je me suis vachement musclé depuis la dernière fois : j'fais 10 pompes par jour quoi ! Les abdos ça me fait trop mal donc j'en fais pas, mais j'ai pas besoin parce que sais que j'ai la force de Stalonne en moi : en deux trois pompes, j'en suis sûr, j'peux devenir aussi barac' qu'Obama.

« J'te conseille de t'accrocher, je lui réponds en passant mes mains sous ses cuisses (ho putain, elle a la peau trop douce, j'vais craquer mon slip là), c'est partie pour le Roller Chungster ! »

J'me relève en la maintenant sur mon dos... Et retombe aussi sec sur les genoux. Ok, on va y aller un peu plus molo, sinon je sens qu'on va pas faire long feu tous les deux. Je rattrape le coup comme un beau goss en lâchant :

« T'inquiète, ça c'était juste l'échauffement... Faut qu'la machine se mette en marche, tu vois ...? »

Je peux pas voir sa tête mais je suis sûr qu'elle a rien cramé donc je retente de me lever. Je pousse sur mes jambes comme un malade. Y'a de la sueur qui coule de mon front et qui va direct dans mes yeux.Ça pique putain... Je fronce les sourcils mais ça me défonce le nez (j'suis sûr qu'il est pété putain... Ça va être chaud de pécho avec la tour de Pise version patate à la place du pif...). Petit à petit, on remonte. La vache, c'est moi qui sent la transpi comme ça ? Je fais presque concurrence à Britney-cul-de-chat...

Finalement, j'y arrive : je suis debout ! Alléluia bordel ! Je me sens plus frais qu'un saumon de Norvège. Elle doit être trop impressionnée la Malo ! Avoir la puissance incarnée comme pote, c'est balèze quand même. J'me racle la gorge et lui dit :

« J'espère au moins que tes cookies seront à la hauteur de ma force et de ma badassitude divine. »

Si il y a bien un truc que j'aimais faire, c'était lui lancé des défis de merde qui le feront se sentir trop frais si il réussissait à les faires. Et comme j'suis pas vache, je choisis des trucs pas trop difficiles quand même. Là, pour le coup, y'avais rien de bien compliqué, je sais qu'il était goalé comme une brindille (quoi que) mais vu comment j'étais p'tite et avec me 40 kilos tout mouillé, il devrait y arriver non? Ou alors j'vais finir par me vexée parce que ça voudrait dire que j'suis grosse, et non m'sieur moi aussi j'suis une brindille D: alors on va s'calmer et on va soul'ver ! Mais là, ça a l'air mal parti, première tentative, première échec. « T'inquiète, ça c'était juste l'échauffement... Faut qu'la machine se mette en marche, tu vois ...? » Cause toujours, tu m'intéresse, tu m'as pris pour Mamie Nova ou quoi? J'suis pas assez blonde du cerveau pour croie à la connerie qu'il vient de me sortir. Mais Maloe décide d'être gentille aujourd'hui, donc j'ferme ma poire même si j'pense des trucs très fort, avec un peu d'chance ses antennes satellites capteront pas.

Sous moi, je sens que le petit être tout mignon qui me sers de pote est entrain de tellement se concentrer et surtout de concentrer ses forces que j'ai peur qu'il se fasse dessus à force. A ça, on peut pas lui retirer qu'il a de la volonté le p'tit Chungie, et c'est ce que j'aime chez lui, il n'est pas du genre à abandonné lorsqu'il a un truc en tête. Je ne sais pas si il arrivera à bout de ce défi, en tout cas ce que je sais c'est qu'il aura essayé le plus fort qu'il a put, je sens même de la sueur arrivée jusqu'à mes bras, je ne pus retenir un rire à ce moment-là, mon Dieu il va finir par tomber dans les pommes à cette allure-là. Et le pire... C'est qu'on est toujours sur place, il essaye seulement de se lever pour le moment, je n'ose pas imaginer la suite des opérations, on est mal partis pour atteindre la cuisine... Ou peut-être qu'on y arrivera pour Noël avec un peu de chance si on ne meurt pas de faim avant bien entendue. Et finalement, après des efforts éreintants, je sens que Chungie est content. « J'espère au moins que tes cookies seront à la hauteur de ma force et de ma badassitude divine. » Eh oui mesdames et messieurs, il était debout ayait ! On peut sortir le champagne les cotillons, les applaudissements ! Je l'applaudirais bien moi-même mais j'ai pas envie de me retrouver les fesses les premières par terre, vous me comprendrez sûrement.

Je venais presser mon corps contre son dos, resserrant de façon conséquente mon étreinte autour de son cou, l'étranglant presque. « Tu oses douté de mes cookies? T'es sûr? » Bon je finis quand même par relâcher un peu de peur de vraiment l'étrangler et ce serait dommage. Mais le jeu n'est pas encore terminé, on avait fait qu'une infime partie de ce qu'il avait à faire pour gagner ses cookies. Il était temps de rejoindre la cuisine. Je lui mis une petite tape sur les fesses comme je pus pour l'encourager laçant un « Va comme le vent Pil Poil !. » un jour, va falloir que j'arrête de mater des dessins-animés, c'est pas bon pour mon image, vraiment pas. Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre que le petit gumi est assez de force pour aller jusqu'au point demander... Et je sentais que ça commençait à traîner pas mal... Et fuck moi aussi je voulais des cookies. Alors, pour montrer à quel point je suis gentille, je décidais de faire un petit geste. « Bon attends, je vais t'aider ! » Déclarai-je en descendant je sur son dos. Je me collais simplement derrière lui, en serrant mes bras autour de sa taille. « Aller ma couille, tracte-moi et plus vite que ça non mais ! ».

C'est bon j'suis debout mais putain, elle me facilite pas la tâche. Je sais pas ce qui lui prend tout d'un coup, elle se met à me serrer le cou super fort et se plaque encore plus contre mon dos. D'un côté je suis aux anges parce que je sens ses nungas nungas qui s'écrasent contre moi en plus de son souffle contre mon oreille et bordel, y'a Popol qui s'excite grave dans mon calebar et qui se tient aussi droit et dur qu'une poutre. Mais d'un autre, elle me sert tellement que j'ai du mal à respirer et j'ai vraiment l'impression que je vais tomber raide (surtout après l'effort que je viens de faire pour me relever). J'commence à voir des points noires en forme de fesses et de nichons danser devant mes yeux, j'étouffe putain ! J'l'entends vaguement me dire

« Tu oses douter de mes cookies? T'es sûr? »

J'essaie de lui transmettre par la penser que je doute pas du tout du tout et que je me ferai un plaisir de m'extasier sur ses cookies pour les 340 prochaines années si elle accepte de desserrer son étreinte (sauf dans le dos parce que j'aime bien sentir ses seins). Et faut croire qu'elle lit dans mes pensées parce qu'elle arrête de m'étrangler (putain j'espère pas quand même qu'elle peut vraiment lire dans ma tête parce que si elle savait tous les trucs pas nets que j'ai pu penser sur elle, c'est pas 2 dents qu'elle me défoncerait mais tout mon service trois pièces et j'ai vraiment, vraiment envie de préserver mon zguègue). A la place, elle me fout un claque sur le cul et me lance :

« Va comme le vent Pil Poil ! ».

Là j'ai qu'une envie : c'est de galoper comme un mustang pour lui montrer à quel point je suis balèze. Appelez moi Spirit, l'étalon sauvage, l'indomptable, celui que tous veulent mais que personne n'a ! La vache, les cours d'art dramatique m'ont transformé en poète. Je me sens encore plus cool qu'avant : maintenant je suis ultra cool, au sommet de mon potentiel de badassitude. Et tel l'étalon-poète que je suis devenu, je m'élance vers la cuisine...

Bon, en fait je suis tellement épuisé que j'arrive plus à bouger. Faut que je fasse une petite pause avant de repartir. Hé ! Même les héros ont besoin de se reposer ! Superman et Rocco Siffredi peuvent pas être au top de leur forme H24 non plus ! Et j'crois que Maloe perd patience parce que je la sens remuer son jolie popotin contre moi. J'suis tenté de rester immobile, juste pour la sentir se frotter dans mon dos un peu plus longtemps mais elle finit par descendre en me disant :

« Bon attends, je vais t'aider ! »

Et elle se colle contre moi en mode moule sur son rocher puis elle passe ses bras autour de ma taille et comme elle est vachement plus petite que moi, ses mains arrive juste au dessus de ma tuyauterie. Putain, Popol est comme un fou dans mon slip, je sens que lui aussi a envie de passer en mode sauvage comme un mustang mais il sait que ça peut être dangereux de vouloir se la jouer fauve avec Malo : en tant que gardien de ma descendance, il sait qu'il doit pas trop faire le con.

« Aller ma couille, tracte-moi et plus vite que ça non mais ! »

J'explose de rire et pose mes mains sur les siennes, histoire d'être sûr qu'elle sente pas que Popol fait le madison à cause d'elle un peu plus bas et réponds :

« Accroche toi, je vais entrer en mode Speedy Gonzales, tu vas rien comprendre ! »

Et je commence à courir vers la cuisine avec Maloe derrière moi. J'ai l'impression d'être un chasseur qui rentre au bercail en trainant un bison mort et ça me fait rire d'imaginer Malo en bison. Mais mon rire s'étrangle dans ma gorge quand je réalise qu'elle peut peut-être lire dans mes pensées et que ça lui plairait pas des masses de voir que je la compare à un grosse bête poilue.

Finalement on arrive dans la cuisine et je sens l'odeur des cookies sur la table. Ni une ni trois, je me jette dessus comme un morfal et en fous 3 direct dans ma bouche en poussant un soupir de plaisir. Je dis :

« Bordel il sont trop bons »

Mais ça doit plus ressembler à un truc comme "Bworchmel y chon chro bwons". Soudain, je sens une miette sauvage qui passe dans le mauvais trou et là... c'est la cacastrophe. Je tousse, m'étrangle et recrache tout ce que j'avais dans la bouche sur Maloe. Elle a des bouts de cookies partout sur elle et je me fige en attendant la sentence. Putain, je sens que ça va chier là.

Vu que je suis gentille, je lui avais facilité la tâche pour qu'il puisse arriver jusqu'à ses cookies qu'il aimait tant. J'avais simplement placé mes bras autour de sa taille, rejoignant mes mains et me collant contre son dos. Il était temps maintenant d'ENFIN aller dans la cuisine. « Accroche toi, je vais entrer en mode Speedy Gonzales, tu vas rien comprendre ! » Hein hein, je devrais m'inquiéter d'une nouvelle connerie ou pas? Hmm j'vais resté sur mes gardes, sait-on jamais ! C'est ainsi que nous nous dirigions vaillamment vers la terre promise, qu'heureusement, nous atteignons rapidement. Et voilà, les cookies apparaissent à nos regards... enfin plutôt au sien, parce que perso j'les avais déjà vues, pour les faire valait mieux quand même. Sans attendre, monsieur estomac sur patte avait déjà la main au panier, enfin la main dans l'plat j'veux dire, et les pauvres cookies ne firent pas long feu.

« Bordel il sont trop bons » Un sourire fier s'afficha sur mes lèvres. « Bien sur qu'ils sont bons t'as cru quo..........OUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH » OMFGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG attend ATTEND PAUSE rembobinage ! il venait de se passer quoi là? j'ai le souvenir de quelques toussotement, d'un Chung Su qui devenait bleu et... Donc il était entrain de s'étouffer et il... Il.... Il............ IL M'A TOUT CRACHEEE DESSSUUUUUUUUUUS. BEURK BEURK BEURK C'EST DEGUEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU. Je suis complètement sur le cul là, il est sérieux?! il pouvait pas s'étouffer proprement merde? j'vous jure les mecs ils servent à rien, définitivement à rien. « Ptain Chung t'es dégueulasse j'te jure quoi. » Il a de la chance que ça ne me fasse pas vomir pour lui renvoyer la pareil tiens, j'me serais bien forcée ça lui aurait fait les pattes. « Restons calme... Je vais aller prendre ma douche, parce que là ça va pas l'faire sinon. Toi tu vas être un gentil garçon, t'asseoir dans la chambre et surtout... PAS BOUGER NI TOUCHER A RIEN... Okay? » Dis-je avec un sourire pour ne pas faire trop tyrannique.

Je le pris par le bras et l'emmenai jusqu'à la dite chambre où il allait devoir m'attendre. Je le poussais pour que son derrière touche le matelas du lit, pris la télécomande de la télévision et lui refourgua dans la main. « T'as le droit de regarder la télé... PAS bouger compris?! » Je lui fais un signe genre j'te surveille mon gars et je pris la porte du fond de la chambre qui menait dans la salle de bain. Une fois là, je fermais la porte et me déshabillai pour ensuite entrer dans la douche. Je laissais l'eau coulée sur mon corps un moment, profitant de sa chaleur, sans retenu, haaa ça faisait du bien d'être là, finalement qu'il m'est craché dessus ça a du bon. Les petits moments comme ceux-là me permettaient de réellement me détendre. Après une dizaine de minutes, je quittais néanmoins mon petit espace de confort, ne voulant pas laisser l'autre zigoto trop longtemps tout seul. L'eau éteinte, j'ouvrais la petite porte, mouvant jusque sur le petit tapis, tendant instinctivement la main sur le côté pour attraper la serviette qui était sensée être accrochée au porte-serviette... Je dis bien SENSEE parce que là... Bah elle y était pas. Merde. j'avais mis les serviettes à laver tout à l'heure et j'ai oublié d'en accrocher une autre pour la remplacer. Tant pis, il fallait que j'aille jusqu'à la chambre pour en prendre une. Sans perdre de temps, je sortis de la salle de bains, complètement nue et mouillée, traversant la chambre, passant même devant Chungie, sans sourciller, bah quoi il n a vu d'autre le p'tit hein... Puis, une fois atteint mon armoire, je foullais dans cette dernière pour finalement trouver ce que je chercherais, et commencé à l'entourer autour de moi.

J'crois qu'elle est en pétard. Quand je lui ai craché dessus (involontairement hein, je suis pas dégueu à ce point quand même !), elle a tiré une de ces têtes... Le genre de tête qu'elle tire quand elle se demande si elle va commencer par m'arracher les ongles à la pince à épiler ou à m'émasculer purement et simplement. J'ai peur. Elle commence à me hurler dessus et je me sens comme un môme qui vient de faire une grosse bêtise.

« Ptain Chung t'es dégueulasse j'te jure quoi. » elle me dit.

Ça me rappelle que quand on était petits, mon père me disait souvent que si je voulais avoir des minis Chung Su un jour, il fallait surtout pas que je tente de dire quoi que ce soit quand une fille me gueule dessus. Et surtout pas quand la fille en question c'est Maloe. J'me souviens très bien de ce moment parce que c'était pendant qu'on attendait dans la salle d'attente le jour de mon opération pour me refaire les dents de devant. Celles que Malo avait explosées quelques semaines plus tôt. Du coup je dit rien et la regarde avec des yeux de chiot qui pleure. J'crois que ça marche parce qu'elle se calme un peu et me dit :

« Restons calme... Je vais aller prendre ma douche, parce que là ça va pas l'faire sinon. Toi tu vas être un gentil garçon, t'asseoir dans la chambre et surtout... PAS BOUGER NI TOUCHER A RIEN... Okay? »

La tactique de mon père marche de ouf putain. En plus, combinée à mon charme et mon air innocent (parce que je suis un acteur accomplit, c'est un secret pour personne) la pauvre Malo avait aucune chance quoi. Je continue sur la même voie et hoche docilement la tête en mode petit garçon pour l'attendrir encore plus et la suis dans sa chambre. Parce qu'en plus, j'ai tiré le jackpot !! Tout seul dans sa chambre pendant qu'elle se douche, ça gère grave. J'vais pouvoir mater un films de BG en l'imaginant se savonner de partout... Popol répond à l'appel de mon imagination et me supplie silencieusement de pas le laisser comme ça. Faut que je pense à autre chose sinon je sens que ma braguette va vraiment finir par claquer. Le problème, c'est qu'on arrive dans la chambre de Maloe et qu'elle me pousse dans son lit. BORDEL C'EST SAUVAGE LA ! J'ai l'impression d'être dans un clip de Justin Timberlake et qu'elle va me sauter dessus et m'embrasser comme une bête. Mais nan, elle me donne juste la télécommande de sa télé en me disant :

« T'as le droit de regarder la télé... PAS bouger compris?! »

Encore une fois, je hoche la tête silencieusement mais cette fois c'est parce que je sais que si je parle, j'aurai une voix archi aiguë à cause de Popol qui est tellement tendu qu'il me fait mal. Elle me jette un dernier regard plein de menaces et va s'enfermer dans la salle de bain. Enfin je respire. Je passe une main sur mon visage et allume la téloche pour me changer les idées. La première chaine sur laquelle je tombe, c'est un clip d'un girls band où les nanas ont l'air chaudes comme la braise et bougent leurs fesses comme des cloches d'église un jour de mariage. Pas bon pour mon Popol à l'agonie ça, pas bon du tout... Je zappe et tombe sur un épisode de Bob l'éponge. Aaaah, ça c'est mieux ! Je me mets à chanter le générique comme un gamin (mais comme j'ai une voix trop belle ça passe quand même bien) et matte le dessin animé en me bidonnant devant les gags. Je suis à fond dedans quand Maloe sort de la douche et se dirige vers son armoire à poil. Hahahaha Patrick est vraiment trop con, il vient de...

Stop. Nan c'est pas possible. Putain. Putain. PUTAIN ! Je tourne très très lentement la tête du côté de l'armoire et là... je vois quelque chose que j'aurai jamais cru voir en VRAI un jour dans ma vie. Le saint Graal.

Maloe. Est. Toute. Nue.

Un petit couinement m'échappe, le genre de couinement suraiguë qui vient du fond du cœur. Popol vient juste de clamser dans mon caleçon mais je pense même pas à me demander quand sera l'enterrement qu'il ressuscite en mode Jésus-Super-Popol : plus grand, plus fort, plus dur. J'ai la tête qui tourne et je vois des Maloe à oilp partout dans la chambre. Elle se retourne et me regarde bizarrement, comme si elle comprenait pas ce que j'avais. J'ouvre la bouche, j'essaie de chopper de l'air mais ça vient pas. Faut que je me reprenne merde ! Je l'ai imaginée tellement de fois comme ça que ça devrait même pas m'étonner bordel ! Et pourtant... Pourtant j'étais méga loin de la réalité, parce qu'en vrai c'est encore mieux ! Elle est juste... trop bien foutue. De quoi rivaliser même avec Britney (et je sais ce que c'est du Britney à poil parce que la vidéo de sa sex-tape est celle que j'ai vu le plus de fois dans ma vie avec le clip Baby One More Time). Mes yeux sont d'abord bloqués sur ses nichons, puis descendent sur son ventre tout plat et là, je capte sur une cicatrice rouge vif. Quand on était petit, on est allé plusieurs fois à la piscine ensemble et j'ai eu l'occasion de la mater en bikini : je suis sûr à 100% qu'elle était pas là avant. En fait, elle a même l'air super récente.

Et là, c'est le début d'un méga fight interne : une partie de moi (dont le leader est Popol) me hurle de descendre les yeux plus bas et d'en profiter à fond parce que cette occasion elle est juste miraculeuse et probablement unique. Mais une autre partie, celle du super pote de Maloe qui la connait depuis qu'on est aussi grand que des têtards a tiré la sonnette d'alarme et me dit que cette cicatrice elle ressemble quand même vachement à quelque chose de grave, quelque chose qui pourrait expliquer pourquoi elle était pas là pendant 3 mois.

Je suis un homme de compromis. Du coup, je baisse les yeux et tout en admirant ce qu'elle a entre les jambes (putainputainputainputainputain...) je lui demande d'une petite voix :

« C'est quoi cette cicatrice ? »

Et, après un effort sur-humain, je relève la tête et la regarde dans les yeux, attendant une explication.

J'étais sortie de la salle de bains entièrement nue pour passer dans la chambre rejoindre l'armoire où je pourrais trouver une serviette pour essuyer mon corps complètement trempé à cause de la douche que je venais de prendre. Vous allez me dire; attention Chungie est dans la chambre. Mais je le sais voyons, mais c'est pas pour autant que ça me dérange, c'est vrai que je suis pas très pudique, puis c'est pas comme si j'allais aller lui sonner les cloches sous le nez non plus, je vais juste passer de manière non-chalente et il va à peine remarquer que je suis passée, vous allez voir, ça va être rapide. je mets donc tous ça a exécution et passe comme si de rien était devant le jeune homme qui matait Bob l'éponge, narmol et atteignit l'armoire sans aucune difficulté superflue. Soudainement, alors que je prenais la serviette, je sentis un regard insistant sur moi. Doucement, je levais les yeux pour découvrir que c'était... Le regard de Chungie qui me fixais de manière plus qu'insistante, et je voyais bien que c'était pas mes superbes yeux de biche qu'il matait, mais plutôt Tic et Tac mes fidèles compagnons de toujours. Hm. En temps normal je lui aurais sûrement refait toute la dentition. Mais aujourd'hui, je me sens de nature conciliante, après tout c'est de ma faute j'avais qu'à pas oublier ma serviette, puis je peux bien lui faire ce cadeau d'anniversaire en avance par contre qu'il ne s'attende à rien le jour J. Exprès pour lui faire plaisir, je mis même le ralenti pour nouer la serviette autour de mon corps, ce qui cachait maintenant le principal.

Pendant un instant, un court instant, j'avais zappé que mon corps était marqué de mes dérives de ses derniers mois... Enfin, d'une seule nuit pour être précise. Un soir où ma mission pour le gang avait mal tourné, je m'étais retrouvée en mauvaise posture, tabassée, poignardée, et laissé pour morte dans les rues de Gangnam sauvée in extrémis par In ha qui passait par là par hasard, heureusement. Après un séjour de deux semaines à l'hôpital, j'avais fini par me sauver histoire de pas avoir à répondre aux flics, ça aurait été trop chaud et il était dangereux pour moi qu'on me relit à de quelconques trafics du gang, bref c'était pas la joie ses derniers temps, on était loin du pays des bisounours... Et même des baisenounours, haaa ça me manque tout ça, mais bref passons. « C'est quoi cette cicatrice ? » Voilà que monsieur me rappel à la réalité de mon corps mutilé à vie à cause de ses enfoirés qui ne m'ont pas loupé. Je soupirais, espérant que Tic et Tac lui feraient assez d'effet pour qu'il ne remarque rien, mais non s'est loupé. « J'ai été poignardée, une bagarre qui a mal tourné il y a quelques semaines, rien de bien méchant. » j'avais un don certain pour dédramatiser les choses n'est inouïe, ça s'appelle de l'entraînement madame eh oui. Sans attendre, je m'allongeais sur le lit, sur le ventre à côté du gumi et me mit à regarder la télé à mon tour et à me marrer devant une blague de merde. « Patrick est trop con OMG ! ». Puis je me mis sur le dos et fixai le jeune homme qui se trouvait à côté de moi, m'amusant soudainement à lui pincer les joues en lui tirant la langue.