Beat poetry on amphetamins

Nina & In Ha

Nos corps s’attirent et s’enivrent avec une facilité qui pourrait faire peur. Nos regards se cherchent et nos sourires nous rendent accroc, à nos gestes, à nos envies. Et on se retrouve avec une facilité déconcertante, nos corps se touchant, se découvrant à nouveau, se retrouvant, plutôt. Un léger sourire hante mes lèvres , nos souffles se mélangeant avec délice. La réponse d’Inha me fait sourire plus franchement et, penchant un peu la tête sur le côté, mes cheveux tombant en cascade autour de mon visage, je répond dans un souffle « oui… je suis rassurée. » Mes yeux s’accrochaient à son regard avec determination, douceur et sensualité, alors que mes doigts se détendaient sur le tissus de son shirt, reprenant des caresses douces, ne quittant pas son visage des yeux. Un fin sourire se glissait sur mes lèvres alors qu’il repris la parole, ses doigts venant chatouiller la peau de mon visage. Pour accentuer un peu le contact, je penche la tête vers sa main, fermant les yeux quelques secondes, un léger rire s’échappant de mes lèvres. Pas de la gêne non, simplement un bonheur qui nous ai propre. « mh… j’voulais pas résister à l’envie de te voir… » chuchotais-je alors qu’il reprenait déjà la parole. Mes yeux rencontrèrent une fois de plus les siens, déviant sur ses pommettes, son nez, ses lèvres si bien dessinées, la courbe de son menton… alors que ses paroles glissent en moi, pour m’atteindre en pleins coeur.

Instinctivement, j’ai baissé un peu la tête lorsqu’il est venu embrasser mon front, me nourrissant de ce contact doux et serein, soupirant doucement d’aise, mes doigts caressant avec douceur la peau de son cou, mes yeux fermés. « peut-être… » murmura t’elle, un vague sourire sur les lèvres alors qu’il se recule légèrement. Je relève la tête, doucement, juste assez pour que nos lèvres se frôlent à nouveau, glisse une main sur sa joue, sourit contre sa peau alors que je viens embrasser la commissure de ses lèvres avant de bouger un petit peu, venant reposer ma tête sur son torse. Mes yeux se posent sur l’ordinateur encore allumé, le diaporama ayant continué à défiler. La photo montrait deux de nos amis, enlacés dans un plaid aux couleurs aztec dans le coucher de soleil. Un très joli cliché, et j’était incapable de dire qui d’inha ou de moi l’avait pris. A cette pensée, je sourit, tend le bras pour tourner l’ordinateur vers nous de façon à ce que nous puissions regarder l'écran. Je me décale tout de même un peu, glissant sur le matelas mais gardant la tête posé sur le bras d’inha, lui tournant le dos le temps qu’il ne finisse par se tourner. A certains moments, les mots sont juste… moins importants que les gestes. Je glisse avec douceur mes doigts entre ceux d’Inha, regardant défiler les photos, silencieuse. La douceur du moment m’as rendue nostalgique, et la fatigue plombe sur moi, me rendant un peu plus calme et silencieuse qu’à l’accoutumé. La pièce s’est doucement emplies d’étoiles pour moi, comme avant, et ça avait quelque chose de très reposant. de ma main libre, j’attrape deux tomates cerises, en glissant une dans ma bouche, me tournant un peu pour essayer de trouver la bouche d’Inha, rigolant doucement.
  

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.