Ce petit me faisait clairement pitié à me supplier de la sorte de lui accorder cette importance que je me refusais à lui offrir, même pour une nuit. Il était rare que je ne cède pas à des avances, surtout venant d’un si beau jeune homme mais je m’efforçais à contenir mes pulsions de nymphomane pour ne pas détruire cette relation que nous avions. Ba Go était mon élève, il n’avait que 19 ans et me semblait bien plus innocent qu’il ne l’était en réalité. Bien que je ne sois pas le genre d’homme à avoir de la compassion pour les gens qui m’entouraient, je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir ce besoin de prendre soin de lui à ma manière. Imaginer mes mains sur son corps si frêle et mon plaisir malsain le souiller étaient des choses qui m’étaient particulièrement difficiles à supporter. Pourtant, lorsqu’il m’informait de son attrait pour la douleur, je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir une vague d’excitation qui m’arrachait un soupir de frustration malgré moi. Pourquoi. Pourquoi avait-il fallu qu’il m’avoue ça maintenant ? Alors que je m’étais plutôt bien démerdé à repousser ses avances jusque là, je le maudissais d’avoir réussi à éveiller ma libido tout en sachant que cela risquait de mal se terminer pour lui. Je ne savais pas pourquoi je ne me préoccupais tant de son bien-être alors qu’il semblait conscient des conséquences qu’auraient ses actes et ses demandes déplacées. Ne pouvant pas m’en empêcher, je terminais par lui céder une première fois en glissant mes doigts dans ses vêtements pour pouvoir avoir pleinement accès à son membre que je torturais au rythme qui me plaisait. Le front appuyé contre son épaule, je m’insultais intérieurement d’être aussi faible face à ce gamin qui n’avait pas mérité que je jette mon dévolu sur lui et qui ne s’imaginait probablement pas un seul instant qu’il allait vivre un enfer pour avoir osé me provoquer de la sorte. Les traits crispés, je me concentrais sur mes coups de poignet que je voulais de plus en plus marqués avant de l’entendre buter sur une traduction, me forçant ainsi à m’arrêter alors que mon propre corps lui envoyait des signes d’excitation plus qu’explicites. Comme si tout cela ne suffisait pas à m’achever, ce petit merdeux continuait à n’en faire qu’à sa tête en se tournant face à moi pour essayer de me convaincre une fois encore de lui céder. Totalement obnubilé par ses lèvres qui se mouvaient sous mes yeux sans que je ne porte aucune attention à ses mots, je ne faisais pas tout de suite attention à ses mains qui s’affairaient à défaire mon pantalon avant de finalement froncer glisser une main dans ses cheveux pour y saisir une poignée de mèches sur laquelle je tirais brusquement. Lentement, je rapprochais mes lèvres de son oreille, allant y murmurer quelques mots d’une voix froide et totalement dénuée d’empathie. « Je veux pas t’entendre te plaindre, ni même me demander de m’arrêter. Tu l’as voulu, tu assumes jusqu’au bout ta bêtise » Je lui en voulais d’avoir réussi à me faire changer d’avis malgré les barrières que je m’étais fixées pour éviter de lui faire du mal. Je me connaissais et cette colère qui bouillonnait en moi allait faire des ravages sur le plus jeune qui n’avait au final pas mérité de la subir.

Toujours avec brusquerie, je le forçais à se lever de mes genoux en le maintenant fermement par les cheveux avant de l’appuyer contre le bureau, le torse contre les feuilles qui trainaient là et ses fesses gentiment offertes à mon bon vouloir. Les yeux rivés sur sa peau dénudée, je ne pouvais pas m’empêcher de passer ma langue sur mes lèvres en imaginant la suite de ma soirée. Je me détournais alors de cette vue si plaisante pour aller me saisir de cette ceinture dont je m’étais débarrassée quelques minutes plus tôt, l’enroulant autour de mon poing avant de la faire claquer une première fois sur le bureau. « C’est ça que tu veux, hm Ba Go ? Tu veux que je te domine ? Que je te rappelle à quel point tu es faible et insignifiant ? Dis le. Je veux t’entendre me dire que c’est ce que tu veux ! » Les doigts serrés autour de la ceinture, je me maudissais d’avoir un tel comportement à son égard avant de faire claquer le cuir contre la peau de ses fesses, ne contenant pas mon geste. « Dis le bordel ! » Un nouveau coup, plus fort cette fois, venait de s’abattre sur sa peau rougie. Il l’avait mérité, c’était trop tard pour revenir en arrière et je savais que lui comme moi le regretterions. A l’étroit dans mon boxer, je m’amusais à m’appuyer contre lui, lui faisant ressentir mon excitation plus que palpable alors que le cuir glissait sur son dos dans l’attente d’une réponse qui tardait à arriver alors que je me montrais particulièrement impatient. La lèvre coincée entre mes lèvres, je me saisissais une fois de plus de ses cheveux pour le tirer d’un coup sec, le faisant tomber au sol avant de me mettre à rire devant ce spectacle si plaisant. « A genoux devant moi. Je sais que t’as envie de l’avoir dans ta bouche de suceuse, t’es fais pour ça j’en suis certain » Je ne me contentais pas que de la blesser physiquement. Oh non, mes mots étaient bien choisis, ils le rabaissaient, lui rappelaient qui était le maître et qui se trouvait à mes pieds.

L’attente était plus que palpable pour le jeune sango. Il était totalement désappointé. D’habitude, il savait si oui ou non il allait essuyer un échec ou pouvoir savourer un succès imminent. Inguk était bien trop mystérieux et peut-être autant indécis que lui. L’enfant ne pouvait, cependant, pas s’empêcher de sourire, mesquin. Plus il s’agitait sur les cuisses de son aîné, plus il sentait son corps se réchauffer délicieusement. Malheureusement, c’est en se trompant sur un stupide mot, que Bago sentit la défaite toute proche. Son membre était déjà en train de gonfler entre les phalanges habiles de son professeur, mais ce dernier s’arrêta pour le plus grand malheur de l’étudiant. Pourtant, le blondinet refusait de s’avouer vaincu. Il se fit alors de plus en plus irrésistible pour faire craquer le gumiho en face de lui. Ses mains toujours occupées à le déshabiller sans qu’il ne proteste. L’enfant sentit sa fin arrivée au galop, alors que ses lèvres s’approchèrent de son visage. Puis le gamin poussa un cri mêlant surprise et peur : Inguk avait empoigné douloureusement ses cheveux et s’occupait à les tirer vers l’arrière. Bago avait gagné une séance de torture qu’il n’oubliera pas de sitôt. Inguk avait l’air plus dangereux que tous les partenaires que le requin avait pu connaitre. Une poigne puissante et ses paroles achevèrent déjà l’enfant qu’il était. Comment un gosse si fragile pouvait être accroc à tant de souffrance ? Un simple hochement de tête répondit à ses farandoles d’ordres. Désormais, Bago avait plus que hâte de se faire posséder par un homme qui avait l’air de ne pas y aller de main morte avec lui. « je me plaindrai…mais pas dans le mauvais sens du terme. » rétorqua le sango. A l’esprit rebelle et désireux d’en voir et d’en subir toujours plus, l’enfant comptait sur son visage et sa voix insolents pour chercher à le chauffer davantage. Le gamin se fit alors tirer vers la table où il tomba nez à nez avec ses cours. Son pantalon glissa jusqu’à ses chevilles, cambrant le dos pour offrir une vue agréable sur ses deux croissants de lune aussi roses et douces que la peau d’un bébé. Il ne regardait pas ce que le plus âgé était en train de faire, concentré à essayer d’analyser la situation et à se remettre de ce début d’émotions mouvementés. Un sourire étira les lèvres de l’enfant blond, et, sans attendre, une grimace de douleur accompagnée d’un geignement de surprise se firent voir et entendre : le cuir d’un fouet ou d’une ceinture viola la chair de Bago, lui provoquant un mal inexplicable. Mais c’est au second claquage que le sango sentit sa peau se déchirer sous la dureté de Inguk. Mon dieu que cela lui faisait du bien. Il avait l’impression folle de se faire repentir de ses pêchés par un autre bien plus important que les autres. Les canines du chiot se plantèrent dans sa lèvre charnue, alors que son glapissement aigu déchirait ses propres tympans. Il en voulait encore et encore. Que tout ceci, jamais ne s’arrête. Mais, pour le marmot, cette séance ne faisait que commencer. Bago se fit trainer à terre, pour calmer la douleur, il empoigna les bras de son bourreau et une fois en face de lui tenta de le mordre. « oui. » avoua-t-il d’une voix à peine audible « je veux que tu me possèdes comme un vulgaire objet. » C’était lorsqu’il s’entendait dire de telles choses que le garçon savait qu’il était en réalité, complètement dérangé. Mais il n’eut pas le temps de s’en plaindre. Les paroles de Inguk l’excitait davantage et bientôt, le sango tira sans douceur sur son pantalon si bien qu’il assena un coup de griffe sur les cuisses de son partenaire. La vue plaisante de son membre tendu mit déjà l’eau à la bouche du diablotin, qui, sans attendre, entrouvrit les lèvres, faisant croire à son splendide professeur qu’il était dressé aussi docile qu’un chien de garde. « je vois que tu étais aussi excité que moi. » pesta fièrement Bago, alors qu’il s’empara du gland chaud du gumiho. Au départ, il ne bronchait pas, puis, dans une malice certaine, les crocs de l’enfant vinrent mordiller cette zone si sensible chez un homme. Il voulait le rendre aussi fou que possible.

A cause de ce lui, In guk avait cédé. A cause de ce môme encore mineur, le gumiho avait franchi une limite qu’il s’était promis de ne jamais approcher pour ne pas commettre une erreur de plus avec lui. Bien qu’ils ne soient pas spécialement proches, il avait développé une certaine affection à son égard sans en comprendre les raisons et s’était juré de ne pas abuser de sa naïveté pour assouvir ses besoins les plus « sales », comme on le lui répétait souvent. Seulement voilà, il ne s’était pas douté un seul instant que le jeune Bago allait lui dévoiler un intérêt pour la douleur lorsqu’il était entré dans son jeu et qu’il l’avait laissé venir sur ses genoux. Lui qui s’était persuadé de rester de marbre face à ce gosse qui ne pouvait pas s’empêcher de le chauffer, avait finalement perdu le contrôle à la minute où il lui fait part de son penchant pour les pratiques sado-masochistes. S’il y avait bien une chose qu’il avait cru impossible en faisant sa rencontre, c’était bien d’apprendre qu’il aimait ça et pourtant il semblait prendre son pieds à se retrouver à genoux devant lui, le sexe encore bien tendu et le regard empli d’un désir que le gumiho partageait. A la minute où il ouvrait ses lèvres pour exécuter son ordre, In Guk esquissait un large sourire sur ses lèvres, satisfait de l’entendre lui donner raison sur ce point : Il voulait être à lui et il le serait jusqu’à ce qu’il ne lui soit plus d’aucune utilité.

« C’est bien… » Les doigts d’une de ses mains glissèrent sur la joue du plus jeune pour la caresser un court instant avant que Bago ne se montre pressé de se retrouver face à face avec son entrejambe déjà bien tendue. Qu’il l’ait griffé au passage lui importait peu, trop préoccupé par la vue de l’enfant qui se trouvait à ses pieds, la bouche entrouverte alors qu’il commençait à s’impatienter. Quand allait-il lui obéir ? Les secondes défilaient sans qu’il ne soit en mesure de véritablement lui en vouloir jusqu’à ce qu’il ne finisse par refermer ses lèvres autour de l’extrémité de son sexe, lui arrachant un soupir de frustration qu’il ne masquait pas. Qu’attendait-il pour le sucer ? Allait-il le provoquer encore longtemps ? Ce gamin était définitivement masochiste, ou peut-être trop idiot pour se rendre compte que le gumiho n’allait pas le ménager s’il continuait à jouer avec ses nerfs à vifs. Ne s’y attendant pas, il grognait soudainement lorsque les dents du plus jeune s’amusaient à mordiller cette zone trop sensible et plantait son regard dans le sien pour lui faire bien comprendre qu’il n’avait pas intérêt à lui faire mal. Pour marquer ses intentions, sa main retournait dans ses cheveux auxquels il s’agrippait fermement sans pour autant faire de gestes brusques. Bago l’avait entre ses dents, il n’allait donc pas prendre le risque de se faire mordre en le brutalisant. Un accident était vite arrivé…Au lieu de ça, il attendait que l’enfant ne finisse par éloigner ses dents de sa verge pour le forcer à le prendre en bouche en appuyant sur l’arrière de sa tête. « Suce moi maintenant, c’est un ordre et je ne le répéterais pas. Si ça me convient, peut-être que je m’occuperais de toi »

Le manche entre ses lèvres, les yeux plantés dans un regard dur et sévère, Bago savait qu'il avait trouvé un -maître- digne de ce nom. Il avait souvent demandé, lorsqu'il s'ennuyait pendant quelques ébats, à ses compagnons de jeu, de lui donner offrir un coup ou deux, les autres avaient immédiatement renoncé devant son visage blanc et angélique. Mais le sango ne voulait pas être comme ça, pendant ce genre de situations, il ne voulait pas se sentir protéger au contraire, le garçon, lui, voulait se sentir menacer, en danger. Inguk devait être le seul type de l'université à comprendre son besoin, et même, le petit blond pensait que son côté enfantin, ne pouvait être qu'un fantasme pour le gumiho. À genoux, à quatre pattes, étaient de loin les positions préférées de l'enfant, qui, malgré le fait qu'il cachait ce côté masochiste à son entourage, en présence de l'homme debout face à lui, il n'en avait plus honte, il était même fier, d'être devenu son jouet. Bago prenait même plaisir à énerver son hôte, faisant racler ses petites dents sur toute la longueur de son sexe imposant. Il désirait que tous deux, perdent la raison. Un sentiment unique vint alors occuper l'esprit du bébé requin : il rêvait que cette après-midi soit inoubliable, un moment marqué dans sa mémoire et il savait que le ténébreux devant lui, n'y manquerait pas. Mais, à s'enivrer de la colère du maître, une seule personne profitait, et le bonheur de Inguk passait avant tout. Alors, en bon chien, Bago recula son visage pas encore abîmé, et glissa ses lèvres charnues sur sa longueur avant d'appuyer deux mains sur ses cuisses pour le prendre finalement en bouche. S'il voulait que le gumiho ne l'efface pas si vite de sa mémoire, il fallait à son tour que le blond le marque et soit à sa hauteur. Donc, dans un élan presque héroïque, Bago appuya ses mains contre un nouveau support : les fesses de son dominant, et vint enfoncer le membre de son aîné au fond de sa gorge, violée et serrée. L'enfant fixa alors le renard droit dans les yeux, le regard humide sous le manque d'air comme s'il allait se mettre à pleurer, et pourtant il restait là, devant son exploit, savourant chaque parcelle de cette peau, malgré les petits sons qui sortaient de sa bouche qui cherchait de quoi respirer. Après quelques secondes, immobile, le petit se recula et reprit son souffle avec une panique certaine, mais excitante, il fallait le dire. Il était fier de lui. Bago se redressa plus haut sur les genoux, et un filet de bave se perdit entre ses lèvres et le sexe du gumiho. Il vint à nouveau capter son regard, maintenant rempli de malice alors que quelques larmes, s'étaient égarées sur ses joues roses. Insolent, il se mit debout, et entoura la taille de cet homme qu'il adulait tant à cet instant. "Marque moi..." supplia-t-il "marque moi dans tous les sens du terme." Il était à présent fou, et il pourrait tout encaisser.