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could you stop your invasion please

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could you stop your invasion please | Jeu 14 Mai - 1:34
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ft. Pénélope

Un long soupire s’extirpa d’entre ses lèvres. Kazuya n’était pas du genre à se plaindre, jamais un gémissement ne sortirait de sa bouche sauf que lorsqu’il s’agissait de son job de surveillant tout était différent. Il n’irait pas pleurnicher à qui voudrait l’entendre qu’il s’ennuyait comme un rat mort mais s’il pouvait expulser de l’air pour se soulager du poids mental que lui coûtait ses rondes débiles c’était volontiers. Sora n’était même pas dans l’établissement, il n’y avait donc aucun intérêt pour lui à rester là et c’était d’ailleurs en ces moments-là qu’il subissait les pires heures de sa journée. Rien que de savoir sa belle avec son crétin de frère suffisait à le faire tiquer, si en plus il devait être retenu dans cette prison que représentait son statut de pion c’était trop. Un coup d’œil à sa montre lui suffit à se rappeler la paperasse qu’il avait à traiter pour la fin de journée. Ca l’occuperait un petit temps. Tranquillement il rejoignit ce qui se faisait officiellement appeler bureau, officieusement c’était le refuge de ses collègues feignants. Rester assis sur une chaise ? Très peu pour lui. Etrangement pour une fois le lieux semblait silencieux et c’est en pénétrant dans la pièce qu’il comprit pourquoi. Se stoppant au pas de la porte, il observa un instant celle qu’il reconnaissait comme Pénélope. La nouvelle venue canon et sympa, complètement loufoque mais c’est ce qui la rendait sympa aux yeux du grand bruns. En même temps quand on est pas sain soi-même on est attiré par la même vermine, hein. Il attendit patiemment qu’elle se retourne, pouvant admirer la surprise sur son visage un sourire en coin sur les lèvres. « Qu’est-ce que tu cherches ? » Lança-t-il innocemment. « Si c’est moi je suis là. » Il annonce comme l’évidence qu’est sa présence dans cette pièce. Forcément elle devait chercher autre chose auquel cas il aurait été évident que l’objet de sa convoitise ne se serait pas trouvé dans cette pièce. Toujours sur le pas de la porte son regard reste posé sur elle, attendant calmement sa réponse. Techniquement elle ne peut pas sortir, Pénélope est donc coincée. Pas sûr qu’il veuille la garder prisonnière bien longtemps tant elle a le don de l’épuiser autant qu’elle le diverti mais il peut toujours essayer de tenir le plus longtemps possible. Cela dit si elle lui répond la question ne se posera plus.
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Re: could you stop your invasion please | Jeu 14 Mai - 12:26
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could you stop your invasion please

« One can resist the invasion of an army but one cannot resist the invasion of ideas. » Δ  Victor Hugo.



+ On m'avait toujours dit que la discrétion n'était pas mon fort, et que si un jour on devait faire une mission discrétion, on ne me prendrait pas. Je n'étais pas faite pour les mission discrétions, invasions en silence et tout ses trucs là. Mais en un sens, ça ne m'empêchait pas d'essayer. Après tout, j'étais têtue. Alors quand on me refusa la consultation d'un dossier personnel d'un de mes élèves, je m'étais mis l'idée d'aller le chercher moi-même ce dossier. Bien que cela faisait peu de temps que je bossais ici, je savais quelles étaient les heures de rondes des pions et les heures où il risquait de n'y avoir personne dans le bureau des pions. Ouais, c'était là que les dossiers étaient stockés. Pas très intelligent au fond, mais bon.. Sachant qu'il s'agissait de dossiers particulièrement personnels, il aurait fallu les stocker dans une salle d'archive sous clef et tout ça.. Mais non. J'imaginais bien que les pions jetaient régulièrement des petits coups d'oeil là dedans et j'étais persuadée que dans certains, il devait vraiment avoir des choses croustillantes. De plus, m'infiltrer dans ce bureau me donnait la douce occasion de peut-être tomber sur Kazuya, et donc, de l'emmerder, comme j'aimais le faire. J'avais d'ailleurs l'impression qu'il était une des rares personnes faisant parti du personnel à ne pas être coincé, à être aussi barge que moi. Je me penchais légèrement, et vérifiais si la voie était belle et bien libre, et remarquant le manque crucial de personne dans l'habitacle, je m'y glissais en observant les cinq gros casiers qui contenaient les dossiers. Ça allait me prendre une éternité, et cette éternité, je ne l'avais pas. Je commençais par le premier casier et repérais les petits inscriptions qui donnaient l'ordre alphabétique. Pas le bon, je passais au second puis au troisième jusqu'à ce qu'une voix que je connais bien me tétanisa. fuck. Je posais mes deux mains sur le casier avant de me retourner, un léger sourire crispé sur mon visage. Ça devait se voir comme un nez au milieu de la figure que j'étais surprise par sa présence. « Bonjour à toi aussi Kazuya. » Claironnais-je en tentant de me donner une bonne constance. Fallait pas que je me démonte devant lui, sinon.. j'allais en baver pendant des semaines et des semaines. Et je comptais bien garder un peu de contrôle sur tout ça.  Je levais un sourcil et croisais mes bras contre ma poitrine avant de complètement m'appuyer contre les casiers. J'étais bloquée ici, donc.. « Effectivement, c'est toi que je cherches. » Un petit sourire se lova sur mes lèvres alors que je le fixais. Il fallait que je trouve un moyen de prendre ce que je voulais sans qu'il ne me repère, ça allait être difficile. J'avais bien remarquer qu'il avait un sens de l'observation très développé, et que ça allait plus difficile que prévu. Mais tant pis, j'allais l'emmerder un peu, c'était tout aussi amusant. « Après tout, je n'ai plus cours, et plus de copies à corriger alors j'me suis dis que j'pourrais passer faire coucou, tu vois? » Pas sûr qu'il me croit, mais au moins, j'aurais testé. Surtout que des copies à corriger.. Quiconque me connaissait un minimum savait que j'avais toujours une pile de trois mètres de haut qui traînait sur mon bureau dans l'attente d'une correction. 
© GASMASK
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Re: could you stop your invasion please | Ven 5 Juin - 17:10
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La tête que tirait Pénélope lui provoqua la furieuse envie de se marrer mais fidèle à lui-même Kazuya garda le contrôle de son faciès, n’arborant qu’un discret sourire en coin pour traduire son amusement. Cette femme n’en savait fichtrement rien pourtant elle était l’une des seules avec qui il se montrait aussi ouvert en si peu de temps. S’il n’avait rien de froid lorsqu’on le sortait de son rôle de garde du corps, Kazuya n’était pour autant ouvert à tout le monde. Il suffisait en réalité de comprendre son humour ou d’être un peu exubérant pour pouvoir se lier facilement avec lui, en surface tout du moins. Autant dire que Pénélope était l’incarnation même de l’exubérance et de la folie. Elle lui rappela doucement qu’il avait sauté les salutations, il ne s’en serait même pas rendu compte si elle ne l’avait pas souligné. Etait-ce important ? Pas vraiment en fait puisqu’il continua sur sa lancée en lui offrant une excuse toute trouvée. Péné entra bien évidemment dans le jeu. Croisant les bras, appuyés contre l’encolure de la porte il attendit qu’elle lui déblatère un petit mensonge à sa guise. Il se retint de lâcher un rire lorsqu’elle lui confia ne plus avoir de copies à corriger, son bureau étant un sanctuaire à feuilles volantes. Elle ne pouvait pas lui faire croire qu’elle était organisée. Non, définitivement pas. Une moue traversant son visage exagérément pour exprimer sa pseudo-stupéfaction il lâcha sa conclusion sur ton platonique. « Je vois parfaitement. » Ca pour voir il la voyait la petite Péné de l’autre côté du bureau et collée contre les casiers. Elle pouvait lui sortir n’importe quel discours ou mine innocente, qui par ailleurs ne lui irait certainement pas au teint, elle continuerait à être dans son champ de vision. En d’autres termes il l’avait coincée dans sa tentative de consultation d’archives. Il avait encore la décadence de penser qu’elle n’était pas dans la capacité de programmer un vol. « Et du coup comme tu t’ennuyais en m’attendant tu t’es dit que t’allais faire du rangement ? » Décroisant ses bras il s’avança dans une cadence calculée dont la lenteur avait pour but de lui mettre un peu la pression tout en lui laissant le temps de trouver une excuse. « C’est dommage parce qu’il y a rien à ranger là-dedans. » Venant appuyant ses coudes de l’autre côté du bureau surélevé qui bien souvent le cachait à demi des élèves, il posa son regard sur la brune. « Alors dis-moi, qu’est-ce qui t’intéressait ? Je peux peut-être t’aider qui sait. » Il haussa les épaules, laissant sa phrase en suspens. Comme s’il y avait vraiment une chance qu’il cède, mais bon elle pouvait toujours essayer.
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Re: could you stop your invasion please | 
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