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ECHO (bk)
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ECHO (bk) | Sam 23 Mai - 22:34 Citer EditerSupprimer
ECHO
i know i've caused you a lot of blues
now the last one's playing for you, but i couldn't go without letting you know this : i'll get some love somehow was to crazy to work out, i'm crazy about you but i can't it just cand't do, no babe.
nous étions si proche, si loin. nous étions si souriants, si sereins. nous étions amis, presque-amant, défiant les limites de la chasteté, mourant d'envie de se posséder. nous avions envie de jouer, nous nous sommes déchirés, perdu en chemin entre les crevasses de l'humanité. nous avons criés pour nous retrouver, nous avons chercher à nous retrouver, nous retoucher, mais le trou entre nous s'est creusé, nous avons faillis tomber alors lâchement, lâchement, nous avons décider de nous retourner.
Ahhh, qu'on est con, qu'elle est conne l'humanité. j'crève d'envie de la toucher, de lui sourire, de l'avoir à nouveau près, tout (trop) près, de la posséder (presque) pour moi. Ahhh, qu'on est con, qu'elle est conne notre putain de fierté, à nous empêcher de pouvoir nous retrouver. et ça dure, et le temps passe, et nos pas nous éloignent de plus en plus l'un de l'autre alors qu'à l'intérieur, on crie le nom de l'autre. c'est pas l'amour non, c'est juste la possession, le manque, le manque conséquent d'un baume au coeur, parfois violent, qui nous rendait vivant. Et quelques provocations à la limite du raisonnable, et son rire, ses yeux, ses cheveux, son parfum au quotidien, qui doucement disparait. Mes narines l'oublient, mon coeur crie, mes yeux la voit plus. elle disparait.
Elle est obstinée. Une fois, deux fois, j'ai toqué à sa porte, j'ai attendu les nuits entières qu'elle rentre (pas qu'elle travaille non, ça on s'en balance), les jours qu'elle se lève, les aubes qu'on aurait pu voir ensemble. j'ai attendu patiemment qu'elle fasse le pas qui nous sépare. mais elle à toujours refusé. Depuis si longtemps maintenant. Usant. fatiguant. déprimant.
La capuche sur la tête, je rentre chez moi les mains dans les poches. quelques lumières sont encore allumées mais la maison est vidée. Les chiens dorment sur les canapés, même heejae s'est fait la malle. reste que moi, et les habitants, pour la plupart trop nocturnes pour s'être déjà couchés. Son jean est si bas qu'il frôle la limite de l'indécent, ses mains, dans ses poches, jouent nerveusement avec le paquet de clopes et le briquet. qu'il sort d'ailleurs pour en allumer une. Encore. incessamment.
Et elle apparaît. Comme un mythe, comme un oiseau de nuit, elle se glisse dans le halo de lumière, et aller que j'me dit, essayons encore une fois. t'es là. ça va? j'sais bien que non, elle à les cernes-méchantes, la fatigue-violente, ça s'voit sur sa gueule que non. mais essayons. and we wait till the morning then our lives are moving on, with no words, you'll do fine. but i never wanna know the name of your new girlfriend, never want to hear about her, please just dance away.
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i know i've caused you a lot of blues
now the last one's playing for you, but i couldn't go without letting you know this : i'll get some love somehow was to crazy to work out, i'm crazy about you but i can't it just cand't do, no babe.
nous étions si proche, si loin. nous étions si souriants, si sereins. nous étions amis, presque-amant, défiant les limites de la chasteté, mourant d'envie de se posséder. nous avions envie de jouer, nous nous sommes déchirés, perdu en chemin entre les crevasses de l'humanité. nous avons criés pour nous retrouver, nous avons chercher à nous retrouver, nous retoucher, mais le trou entre nous s'est creusé, nous avons faillis tomber alors lâchement, lâchement, nous avons décider de nous retourner.
Ahhh, qu'on est con, qu'elle est conne l'humanité. j'crève d'envie de la toucher, de lui sourire, de l'avoir à nouveau près, tout (trop) près, de la posséder (presque) pour moi. Ahhh, qu'on est con, qu'elle est conne notre putain de fierté, à nous empêcher de pouvoir nous retrouver. et ça dure, et le temps passe, et nos pas nous éloignent de plus en plus l'un de l'autre alors qu'à l'intérieur, on crie le nom de l'autre. c'est pas l'amour non, c'est juste la possession, le manque, le manque conséquent d'un baume au coeur, parfois violent, qui nous rendait vivant. Et quelques provocations à la limite du raisonnable, et son rire, ses yeux, ses cheveux, son parfum au quotidien, qui doucement disparait. Mes narines l'oublient, mon coeur crie, mes yeux la voit plus. elle disparait.
Elle est obstinée. Une fois, deux fois, j'ai toqué à sa porte, j'ai attendu les nuits entières qu'elle rentre (pas qu'elle travaille non, ça on s'en balance), les jours qu'elle se lève, les aubes qu'on aurait pu voir ensemble. j'ai attendu patiemment qu'elle fasse le pas qui nous sépare. mais elle à toujours refusé. Depuis si longtemps maintenant. Usant. fatiguant. déprimant.
La capuche sur la tête, je rentre chez moi les mains dans les poches. quelques lumières sont encore allumées mais la maison est vidée. Les chiens dorment sur les canapés, même heejae s'est fait la malle. reste que moi, et les habitants, pour la plupart trop nocturnes pour s'être déjà couchés. Son jean est si bas qu'il frôle la limite de l'indécent, ses mains, dans ses poches, jouent nerveusement avec le paquet de clopes et le briquet. qu'il sort d'ailleurs pour en allumer une. Encore. incessamment.
Et elle apparaît. Comme un mythe, comme un oiseau de nuit, elle se glisse dans le halo de lumière, et aller que j'me dit, essayons encore une fois. t'es là. ça va? j'sais bien que non, elle à les cernes-méchantes, la fatigue-violente, ça s'voit sur sa gueule que non. mais essayons. and we wait till the morning then our lives are moving on, with no words, you'll do fine. but i never wanna know the name of your new girlfriend, never want to hear about her, please just dance away.
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Re: ECHO (bk) | Ven 5 Juin - 12:02 Citer EditerSupprimer
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Il me demande. Il est là. Je peux sentir son regard intense me suivre. Son regard bleu translucide qui me transperce. Depuis quand ce regard s’est-il mit à me déranger ? Depuis quand je tente de le fuir ? Ma maison est devenue étouffante. Je fuyais le monde pour le retrouver ici, mais le monde me semble plus apaisant que cet abri désormais. J’ai le cœur lourd. Je suis dure, je suis sévère. Je suis intransigeante et exigeante. Je le sais, mais ça n’empêche pas mon cœur d’avoir mal. Le Kurss était mon havre de paix. Pourquoi faut-il que les choses changent toujours ? J’étais bien dans ma bulle, dans ma routine. C’est peut-être là ma simple crainte. C’est peut-être là que vient tout le problème ? Pourquoi faut-il que je panique quand mon quotidien se met à changer. Quand je vois que les gens autour de moi devienne heureux, heureux sans moi. Shin me manque. Parce que si je le pouvais je passerais chaque seconde de ma vie avec lui. Shin me manque parce qu’il est loin, loin de mes bras, loin de ma vie. Parce qu’il fait de son mieux, parce que sa vie ne se résume pas qu’à moi. Ce simple fait ma tué bien plus que je n’oserais lui avouer. J’aurais résumé ma vie à lui s’il m’en avait laissé le choix. J’aurais crevé pour n’avoir que lui dans ma vie. Mais il en a décidé autrement, mais la vie en a décidé autrement. Alors pour ne pas crever seule j’ai accepté de m’ouvrir aux autres. J’ai accepté de cligner des yeux et de me réveiller. Et je l’ai vu. Kan. Avec sa gueule cassée et son sourire abîmé. Il était le reflet de ce que je pouvais ressentir. La douleur et la tristesse. Mais quoiqu’il puisse en dire il avait toujours cet éclat dans le regard. Cet éclat de vie. J’ai prit soin de lui. Il a prit soin de moi. C’était tacite entre nous. A quoi bon utiliser les mots pour soigner nos maux. Je ne voulais rien de plus venant de lui. Rien de fou. Rien de fou si ce n’est de faire partie de ma vie. Rien ne nous prédestinait à nous entendre, rien n’aurait pu me faire croire que je serais un jour aussi proche de lui. Ses regards presque blasés. Il continuait d’évoluer dans sa vie alors que je le prenais comme une bouée de sauvetage. Je n’en faisais jamais trop je crois, jamais pour le saoulé tout du moins, mais j’étais là. A m’accrocher à lui, tremblante, jouant les femmes fortes. Pour moi c’était évident qu’il resterait. Oui, pour moi c’était évident que Kan ferait toujours partie de ma vie. Au même titre que Shin, que Bobby, que Jae Mi … Parce qu’il fait partie de ceux pour qui je pourrais me battre. Mais ça a changé. Dans ma tête, dans mon cœur. C’est peut-être cette jalousie qui m’étouffe. Rien d’amour. Rien de fou. Ou peut-être que si. C’est un amour fou. Un amour qui est trop puissant. Je n’ai jamais su être raisonnable. Je n’ai jamais su être clémente. Quand je veux quelque chose je le veux à 200%. Et je ne voulais pas que ma vie change. Mais elle l’a fait sans que ça ne me concerne pour autant. Il a trouvé l’amour. Et je suis de celle qui est dans les premières pour le féliciter. Mais je suis de celle qui le déteste pour ça. Jamais il n’aura pu voir quelqu’un d’aussi égoïste. Jamais. Mais ce qu’il ne comprend pas c’est qu’il ne me reste que lui. Je n’ai plus que lui pour respirer la tête hors de l’eau. S’il s’éloigne je coule. S’il s’éloigne je crève. J’ai peur. Je panique chaque fois que je le vois sourire à Bo Ja. Et si demain il me dit Je pars. C’était bien mais je pars. Je dois vivre ma vie maintenant. Sa vie ? J’étais censée en faire partie. Toujours. On se l’était promis. Ne m’abandonne. Tu n’as pas le droit. Mais il va être le premier à rompre sa promesse. Et je le déteste pour ça, pour ce quelque chose qu’il n’a pas encore fait, pour ce quelque chose qu’il fera comme tous les autres. Je descends dans la salle principal du Kurss et il est là. Il me croise. Il me donne l’impression de m’attendre. T’es là ? J’aurais pu en sourire, mais ca me fait mal au cœur. Et je deviens mauvaise au fond de moi. Ca va ? Non. « Oui. » Oui je vais bien. Crois au moins à ce mensonge. Ma voix est cassée parce que je ne parle pas beaucoup ces derniers temps. Je fais le tour du bar et tire à moi une lourde caisse de boisson. Je pourrais lui demander si lui aussi va bien. Et toi ? C’est si simple à demander. Mais je ne veux pas savoir. Je ne veux pas l’entendre me dire oui. Pas même si c’est un mensonge. Mais pourquoi mentirait-il. Il a tout ce qu’il veut maintenant. Alors pourquoi continuer de s’encombrer avec une fille comme moi ? Je soulève la caisse et la pose sur le comptoir. Bosser est la seule chose qui me fait du bien. Alors je fais le boulot de Bok en lavant le Kurss de fond en comble. Alors je fais le boulot de Hee Jae en rangeant les bouteilles et en gérant le stock. Je fais le boulot de tous ceux qui veulent bien me laisser noyer mes pensées noires dans le travail. Je lutte, et c’est dur, mais je lutte pour ne pas regarder dans sa direction. J’affiche un air neutre, non, en fait je crois que je fais la gueule. Je ne souris pas, je n’ai pas l’air d’aller bien. Et je me contente de ranger ces foutues bouteilles. Je pourrais parler, tenter de faire un pas vers lui, mais je me complais dans ce silence assourdissant, lancinant. Qui sait, peut-être qu’il finira par partir. Il n’y a aucune raison pour lui de rester. Aucune.
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Re: ECHO (bk) | Ven 3 Juil - 15:20 Citer EditerSupprimer
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I've been seeing all, I've been seeing your soul, give me things that I've wanted to know, tell me things that you've done.
Oh oui j’avoue, je suis coupable de la vouloir, je suis incapable de n’aimer qu’une femme. Oh, oui, pardonnez-moi, dieu de tout les dieux, je suis incapable de n’aimer qu’une personne, je suis incapable de limiter mon amour à une seule beauté. Oh, mais regardez-là, et dites moi que quelqu’un résiste à ses yeux fatiguées, son esprit si sensible et ses bras qui crient aidez-moi. Mais aidez-là, putain de bordel de merde. Je peux pas la toucher, je ne peux pas l’aider, elle refuse le contact et l’amitié. Ayez pitié de nos âmes de cons, ayez pitié de nos jeux de cons, et aidez-là à marcher, droite et fière sur ses deux jambes.
Ses mots de glace qui traversent ses lèvres, ses yeux qui fuient. Non mais regardez-là, elle est si fragile, si sensible, elle fait la femme forte mais elle est rien d’autre qu’une coquille vide. Comme moi putain. Elle me copie, elle s’accroche à moi alors que moi-même j’m’accroche à elle. Et comme deux âmes on ère, on cherche à se rappeler nos beaux jours, nos rires, nos sourires. Nos sourires rouges de sang parce que y’en as toujours un pour ramasser l’autre. Et puis nous regarder dans les yeux aussi, en ignorant avec volupté les cernes et les contours noirs de mal dans nos regards. Mais putain, voilà qu’on est là, à vivre sous le même toit comme des étrangers, voilà qu’elle fuit mon regard comme si elle fuyait la peste. Et moi avec ma dégaine, j’ai l’air de quoi ? J’habite de nouveau dans la rue ou quoi ? moi, j'ai l'air d'un tocard mais comme on dit m'aimer comme ça, je m'en rend même plus compte. c'est comme les cernes, c'est comme les cloques, c'est comme mon regard sombre et mes mots blasés, c'est comme ma voix qui se casse tout le temps parce que j'parle pas assez, parce que j'fume trop.
C'est ça notre vie aujourd'hui ? Et ben merde, on aura fait mieux à un moment quand même non ? C'est fou parce que même quand ça devrait aller, ça va pas. comme si... comme si y'avait des putains de spectres qui nous hantent, tout le temps, à chaque pas, comme si on avait des punaises dans nos godasses pour nous punir de crimes qu'on a cru commettre y'as des décennies. J'ai froid. J'ai froid sans son rire et ses mots maladroits. J'ai froid sans ses provocations et nos soirées abusées. « oui. » non, putain que non, j'suis pas con, pas autant. On joue encore avec nos cœurs à défauts de pouvoir jouer avec nos corps, comme deux drogués qui succombent au manque de leur doses. A mes lèvres la cigarette, et mes lèvres qui se retroussent en un sourire en coin désabusé. Ben voyons, oui. « te fou pas de ma gueule. » dit pas son prénom, l'appelle pas, lui parle pas gentiment. c'est finis tout ça, elle mérite plus de bonté tant qu'elle m'aura pas regarder. « tu vas me dire pourquoi tu me fait la gueule ou tu préfères qu'on continue comme ça encore un peu? » oh, tant d'ironie, c'est pathétique mais si elle veux jouer à ça, jouons. au plus con, comme on sait si bien le faire. Mes yeux sont un peu cachés par ma capuche, la fumée emplie l'espace autour de moi et mes mains réfugiés au fond de la poche de mon sweat jouent avec le briquet en fixant bobae. tu sens ou pas, mon regard sur toi. Moi qui insiste, moi qui veux pas que tu t'envoles, que tu t'échappes encore une fois. Joue à la limite de l'indescence encore, s'il-te-plait, c'est mieux que l'héro, de pas devoir craquer sur toi. Je m'approche du bar, bouche la seule sortie possible. Plus d'échappatoire aujourd'hui, petite fille. Lou en moi perd patience de nos jeux d'enfants.
I've been feeling old, I've been feeling cold
You're the heat that I know
Listen, you are my sun.
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I've been seeing all, I've been seeing your soul, give me things that I've wanted to know, tell me things that you've done.
Oh oui j’avoue, je suis coupable de la vouloir, je suis incapable de n’aimer qu’une femme. Oh, oui, pardonnez-moi, dieu de tout les dieux, je suis incapable de n’aimer qu’une personne, je suis incapable de limiter mon amour à une seule beauté. Oh, mais regardez-là, et dites moi que quelqu’un résiste à ses yeux fatiguées, son esprit si sensible et ses bras qui crient aidez-moi. Mais aidez-là, putain de bordel de merde. Je peux pas la toucher, je ne peux pas l’aider, elle refuse le contact et l’amitié. Ayez pitié de nos âmes de cons, ayez pitié de nos jeux de cons, et aidez-là à marcher, droite et fière sur ses deux jambes.
Ses mots de glace qui traversent ses lèvres, ses yeux qui fuient. Non mais regardez-là, elle est si fragile, si sensible, elle fait la femme forte mais elle est rien d’autre qu’une coquille vide. Comme moi putain. Elle me copie, elle s’accroche à moi alors que moi-même j’m’accroche à elle. Et comme deux âmes on ère, on cherche à se rappeler nos beaux jours, nos rires, nos sourires. Nos sourires rouges de sang parce que y’en as toujours un pour ramasser l’autre. Et puis nous regarder dans les yeux aussi, en ignorant avec volupté les cernes et les contours noirs de mal dans nos regards. Mais putain, voilà qu’on est là, à vivre sous le même toit comme des étrangers, voilà qu’elle fuit mon regard comme si elle fuyait la peste. Et moi avec ma dégaine, j’ai l’air de quoi ? J’habite de nouveau dans la rue ou quoi ? moi, j'ai l'air d'un tocard mais comme on dit m'aimer comme ça, je m'en rend même plus compte. c'est comme les cernes, c'est comme les cloques, c'est comme mon regard sombre et mes mots blasés, c'est comme ma voix qui se casse tout le temps parce que j'parle pas assez, parce que j'fume trop.
C'est ça notre vie aujourd'hui ? Et ben merde, on aura fait mieux à un moment quand même non ? C'est fou parce que même quand ça devrait aller, ça va pas. comme si... comme si y'avait des putains de spectres qui nous hantent, tout le temps, à chaque pas, comme si on avait des punaises dans nos godasses pour nous punir de crimes qu'on a cru commettre y'as des décennies. J'ai froid. J'ai froid sans son rire et ses mots maladroits. J'ai froid sans ses provocations et nos soirées abusées. « oui. » non, putain que non, j'suis pas con, pas autant. On joue encore avec nos cœurs à défauts de pouvoir jouer avec nos corps, comme deux drogués qui succombent au manque de leur doses. A mes lèvres la cigarette, et mes lèvres qui se retroussent en un sourire en coin désabusé. Ben voyons, oui. « te fou pas de ma gueule. » dit pas son prénom, l'appelle pas, lui parle pas gentiment. c'est finis tout ça, elle mérite plus de bonté tant qu'elle m'aura pas regarder. « tu vas me dire pourquoi tu me fait la gueule ou tu préfères qu'on continue comme ça encore un peu? » oh, tant d'ironie, c'est pathétique mais si elle veux jouer à ça, jouons. au plus con, comme on sait si bien le faire. Mes yeux sont un peu cachés par ma capuche, la fumée emplie l'espace autour de moi et mes mains réfugiés au fond de la poche de mon sweat jouent avec le briquet en fixant bobae. tu sens ou pas, mon regard sur toi. Moi qui insiste, moi qui veux pas que tu t'envoles, que tu t'échappes encore une fois. Joue à la limite de l'indescence encore, s'il-te-plait, c'est mieux que l'héro, de pas devoir craquer sur toi. Je m'approche du bar, bouche la seule sortie possible. Plus d'échappatoire aujourd'hui, petite fille. Lou en moi perd patience de nos jeux d'enfants.
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Re: ECHO (bk) | Ven 3 Juil - 16:27 Citer EditerSupprimer
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Dégage Kan. Putain, pourquoi tu restes. Ca sera encore plus dur plus tard. Je sais que je suis égoiste, je suis la fille la plus égoïste qui a un putain de problème de relation. Ouais, j’ai besoin de me sentir aimer, de sentir l’exclusivité dans tes yeux, dans les yeux de shin, de tout ceux à qui je tiens. J’ai besoin de voir que tu pourrais crever pour moi. Que putain, tu serais mal sans moi, oh oui que tu serais mal sans moi. Je range ses bouteilles alors que mes gestes deviennent de plus en plus brusques. Sa présence me brûle. J’ai envie de partir, mais mes pieds restent glué au sol comme s’ils savaient eux, que fuir c’est pas la solution. Sa fumée l’entoure et le fait presque disparaitre, et moi j’ai envie de souffler dessus pour le voir. Je déteste cette situation entre nous et je sais que c’est de ma faute. J’ai pas le droit. J’ai pas le droit de lui demander ca alors qu’il découvre l’amour dans les bras d’une autre. Je suis qui, hein, pour lui dire hé regarde moi, ne m’oublie pas. Je suis là. Qu’il vive sa vie heureux maintenant. Moi je suis celle qui le pousse vers le vide. Moi, je suis celle qui rends nos soirées dangereuses et torturantes. Moi je suis celles qui le pousse au vice mais qui ne franchit jamais la limite. Ouais, je suis celle qui lui pourri la vie plus qu’autre chose. Je dégluti en serrant les dents. Il me manque. Ouais, il me manque plus que je n’aurais le droit de l’avouer. Kan et moi c’est une longue histoire. C’est deux âmes. Deux écorchés. Deux paumés qui se sont trouvés. Je l’ai aidé. Il m’a aidé. Et maintenant on est foutu. On est foutu parce qu’on est accroc. A lui. A moi. A sa présence. A mon parfum. Est-ce que ça devrait être interdit ? M’endormir contre lui, ces nuits où la vie me parait sans importance. Sentir le bout de ses doigts sur mes hanches et dans mes cheveux quand j’ai plus envie de rien. Est-ce qu’il a le droit de me privée de ça maintenant qu’il a sa muette ? Hein, est-ce que j’ai droit d’aller le voir pour lui dire de me rendre ce qu’on avait. Moi qui le repousse la première, moi qui l’empêche d’approcher. Je veux ses bras. Son regard. Ses sourires. Mais elle est là maintenant. Sa présence, son parfum, son regard. Et elle est belle putain. Elle est tellement belle que ça me fait mal de la regarder se blottir contre Kan. Et putain ça me fait mal de la voir lui sourire. Ils ont aucune limite eux. Ils ont le droit eux. Moi et Kan ça restera ce jeu interdit. Et ça fait mal. Un ami, un frère, un protecteur. Un secret. Kan est mon secret. La dernière bouteille claque et j’ai ignoré sa remarque. A quoi ça servirait de répondre, je n’ai pas envie de répondre. On va tourner en rond de toute façon. Et pour lui dire quoi ? Je n’aime pas la façon dont je suis relayé au second plan ? Il va me demander si je suis jalouse. Et je vais répondre quoi ? Oui. Oui je suis là alors que je n’ai pas le droit de l’être. Il va me dire d’aller trouver Shin. Et oui j’irais trouver Shin mais ça ne changera rien. Ça changera rien que j’ai toujours eut cette place dans la vie de Kan et que je ne veux pas que cette fille qui sort de nulle part ne me l’a pique. C’est moi la fille paumée dans la vie de Kan. C’est avec qu’il passe ses longues nuits solitaires. C’est avec moi qu’il est censé refaire le monde. Moi qui ne peux rien lui donner si ce n’est une amitié bancale. J’en demande beaucoup je sais. J’en demande toujours trop. Je sais. Mais putain je suis comme ça et ce que je demande je le rends au centuple. Normalement. Soulevant la caisse je vais pour sortir de l’arrière du bar mais il est là, à me boucher la seule sortie possible. Je serre les dents et croise son regard pour la première fois. Regard qui me brûle depuis tout à l’heure. « Je ne fais pas la gueule. » comme s’il pouvait y croire. J’avance vers lui pose la caisse sur le bar. Je croise les bras et le fixe. « T’es pas avec Bo Ja ? » elle ne doit pas être dispo. Pourquoi serait-il ici sinon ? En dehors du fait que c’est chez lui peut-être. Je tente de passer mais il me bloque le passage, alors j’essaye à droite, puis à gauche et ma langue finit par claquer sur mon palet d’agacement. « Qu’est-ce que tu veux Kan ?! J’ai du boulot, c’est bien pour ça que tu me payes non ? » Ouais, réduire notre relation à une simple relation d’employé employeur. C’est mal Bae, ça fait mal. Mon corps si près du sien refuse de bouger. Parce que dans ma colère j’ai besoin de lui. Parce que j’ai besoin de sentir sa présence, alors je fais mine de vouloir lui tenir tête, mais la seule chose que je fais vraiment Kan, c’est te sentir contre moi parce que tu me manques. Mais je peux pas te le montrer, c’est même pas une question de fierté, c’est juste que j’ai pas envie de voir dans ton regard que moi, je te manque pas. « Bien. » lâchais-je avant de commencer à grimper sur le comptoir pour le contourner et m’éloigner de lui. Mais il me retient et la poigne de son bras me fait comprendre que je pousse le bouchon trop loin. Je retombe sur mes deux jambes comme une enfant qui se fait engueuler et c’est un regard brillant de colère que je lève vers lui. « Quoi ? Tu veux que je te dise que j’en ai marre d’être ici Kan ?! Tu veux que je te dise quoi ? Que tu serais mieux sans moi dans les pattes ?! » Je le repousse par pur provocation sans me saisir de cette occasion pour m’échapper. Parce que maintenant j’ai le cœur fou et j’ai envie de faire sortir tout ce que je retiens en moi depuis des semaines. Kan, t’as pas le droit d’être heureux. Pas sans moi.
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Re: ECHO (bk) | Ven 3 Juil - 20:17 Citer EditerSupprimer
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Son regard. Son regard amour, son regard tristesse, son regard colère, son regard douleur. Putain. Comme si on se transperçaient. Comme si on devait se battre pour vivre. Vivre pour se battre, pour prouver à l’autre qu’on était toujours là. Et oui, j’suis toujours là, t’y crois peut-être pas mais j’te jure, j’suis pas un fantôme, j’suis bel et bien là, avec ma carcasse toute noir de mal et mes yeux fatigués. Mes yeux océans qui rappellent plutôt la couleur de mes cachets préférés. Plutôt crever que nous réveiller, plutôt crever ensemble que devoir exister sans nous, dans la vie de l’autre. « Je ne fais pas la gueule. » un son ironique sort de ma gorge alors qu’un sourire en coin malsain s’affiche sur mes lèvres. « t’es pas avec Bo ja ? » Mon sourire malsain refuse de quitter mes lèvres. Elle est jalouse ? C’est ça le problème ? Jalouse que mes pensées ne sont pas omnibulée par elle et son corps intouchable, par la frustration constante de nos envies sexuelles ? sensuelles ? « j’ai l’air d’être avec elle ? J’fait encore ce que je veux je crois non ? » Oh, quelle répartie, bravo. Je m’applaudie. Et tout ça en ne la laissant pas passer, en bougeant mon corps, d’un pied à l’autre pour ne pas qu’elle puisse s’enfuir, encore. La regardant avec cet air de clébard provocateur et tolard. Comme elle me connait, comme elle m’a découvert, comme elle à essayé e me calmer. Avant de me tourner le dos, avant de m’énerver, avant de jouer avec mes nerfs et de finir par réveiller le loup. Ce pauvre crade qui vivait à la rue, ce clochard qui voulait faire le bâtard, qui s’faisait déglingué sur un bout de trottoir. « Parce que t’es barman maintenant ? Et Agent de surface ? J’croyais que t’étais hôtesse de jeux moi, bobae ? Me serais-je trompé ? » en sommes-nous là, à jouer à la force tous les deux ? Je la provoque du regard, oh oui, et nos corps qui s'électrisent, veulent se toucher, j’le sais, j’le sens. Et elle veux fuir encore, ce qui m’arrache un grondement d’énervement, et c’est sans douceur que je la force à rejoindre à nouveau le sol, à me regarder, à tenter de me dominer. Et elle crie un peu, pas trop, mais ça sent tellement la haine dans sa voix. La tristesse dans ses eux, c’est ça ? « Quoi ? Tu veux que je te dise que j’en ai marre d’être ici Kan ?! Tu veux que je te dise quoi ? Que tu serais mieux sans moi dans les pattes ?! » Mais ses mots ne suffisent pas et elle provoque la colère en moi, me pousse, et malgré ses petits bras assez violemment. Mes yeux s’assombrissent, et c’était la goutte de trop. Alors sans douceur, non, parce qu’on en est plus la, je fait pareil, j'attrape son poignet et la force à reculer, un pas, deux pas, peut-être trois, ma voix venant s’immiscer en elle, mon visage trop près du siens. Ma gueule de taulard, ma gueule de clébard. « Et quoi, tu sors ça d’où, mh ? tu veux te rendre intéressante ? tu trouves que j’te regardes plus assez c’est ça le problème ? Tu crois que j’veux me débarrasser de toi ? A quoi tu joue la bae au juste, hein ? » Son dos finit par venir s’écraser contre le mur du fond, le bar d’un côté, les étagères et les meubles de l’autre. Enfermée, son corps en cage entre le mur froid dans son dos et mon corps chaud devant elle. « qu’est ce qu’il t’arrives, j’peux savoir ? T’as un problème ? C’est quoi ton problème ? » Je croyais que nous étions de ceux qui en ont assez de leur férocité, qui se repentissent, qui veulent grandir, vivre, découvrir le délice plus doux, pas celui de la mort. Je pensais que nous étions de ceux qui grandissent. Nous ne sommes rien d’autre que les serviteurs du supplice.
ECHO
Son regard. Son regard amour, son regard tristesse, son regard colère, son regard douleur. Putain. Comme si on se transperçaient. Comme si on devait se battre pour vivre. Vivre pour se battre, pour prouver à l’autre qu’on était toujours là. Et oui, j’suis toujours là, t’y crois peut-être pas mais j’te jure, j’suis pas un fantôme, j’suis bel et bien là, avec ma carcasse toute noir de mal et mes yeux fatigués. Mes yeux océans qui rappellent plutôt la couleur de mes cachets préférés. Plutôt crever que nous réveiller, plutôt crever ensemble que devoir exister sans nous, dans la vie de l’autre. « Je ne fais pas la gueule. » un son ironique sort de ma gorge alors qu’un sourire en coin malsain s’affiche sur mes lèvres. « t’es pas avec Bo ja ? » Mon sourire malsain refuse de quitter mes lèvres. Elle est jalouse ? C’est ça le problème ? Jalouse que mes pensées ne sont pas omnibulée par elle et son corps intouchable, par la frustration constante de nos envies sexuelles ? sensuelles ? « j’ai l’air d’être avec elle ? J’fait encore ce que je veux je crois non ? » Oh, quelle répartie, bravo. Je m’applaudie. Et tout ça en ne la laissant pas passer, en bougeant mon corps, d’un pied à l’autre pour ne pas qu’elle puisse s’enfuir, encore. La regardant avec cet air de clébard provocateur et tolard. Comme elle me connait, comme elle m’a découvert, comme elle à essayé e me calmer. Avant de me tourner le dos, avant de m’énerver, avant de jouer avec mes nerfs et de finir par réveiller le loup. Ce pauvre crade qui vivait à la rue, ce clochard qui voulait faire le bâtard, qui s’faisait déglingué sur un bout de trottoir. « Parce que t’es barman maintenant ? Et Agent de surface ? J’croyais que t’étais hôtesse de jeux moi, bobae ? Me serais-je trompé ? » en sommes-nous là, à jouer à la force tous les deux ? Je la provoque du regard, oh oui, et nos corps qui s'électrisent, veulent se toucher, j’le sais, j’le sens. Et elle veux fuir encore, ce qui m’arrache un grondement d’énervement, et c’est sans douceur que je la force à rejoindre à nouveau le sol, à me regarder, à tenter de me dominer. Et elle crie un peu, pas trop, mais ça sent tellement la haine dans sa voix. La tristesse dans ses eux, c’est ça ? « Quoi ? Tu veux que je te dise que j’en ai marre d’être ici Kan ?! Tu veux que je te dise quoi ? Que tu serais mieux sans moi dans les pattes ?! » Mais ses mots ne suffisent pas et elle provoque la colère en moi, me pousse, et malgré ses petits bras assez violemment. Mes yeux s’assombrissent, et c’était la goutte de trop. Alors sans douceur, non, parce qu’on en est plus la, je fait pareil, j'attrape son poignet et la force à reculer, un pas, deux pas, peut-être trois, ma voix venant s’immiscer en elle, mon visage trop près du siens. Ma gueule de taulard, ma gueule de clébard. « Et quoi, tu sors ça d’où, mh ? tu veux te rendre intéressante ? tu trouves que j’te regardes plus assez c’est ça le problème ? Tu crois que j’veux me débarrasser de toi ? A quoi tu joue la bae au juste, hein ? » Son dos finit par venir s’écraser contre le mur du fond, le bar d’un côté, les étagères et les meubles de l’autre. Enfermée, son corps en cage entre le mur froid dans son dos et mon corps chaud devant elle. « qu’est ce qu’il t’arrives, j’peux savoir ? T’as un problème ? C’est quoi ton problème ? » Je croyais que nous étions de ceux qui en ont assez de leur férocité, qui se repentissent, qui veulent grandir, vivre, découvrir le délice plus doux, pas celui de la mort. Je pensais que nous étions de ceux qui grandissent. Nous ne sommes rien d’autre que les serviteurs du supplice.
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Re: ECHO (bk) | Sam 4 Juil - 21:52 Citer EditerSupprimer
ECHO
tu veux te rendre intéressante ? Touché. tu trouves que j’te regardes plus assez c’est ça le problème ? Coulé. Sa pression sur mon poignet me fait gémir mais j'ai beau grimacer il ne lâche pas. Il me fait reculer jusqu'à ce que je heurte un mur. Et moi je le laisse faire. Et moi je heurte ce mur sans même le sentir. Mon regard noir, provoquant, toujours ancré à celui de Kan, le défis avec arrogance et avec une pointe de suffisance. Parce que je ne veux pas avoir à me dire que c'est lui la victime dans l'histoire. Il n'y en a pas. On est juste deux abrutis. Et lui, il s'enfou. Il s'en fou tellement de savoir ce qui se passe dans ma tête que s'en est gerbant. Ouais, il s'en fou tellement qu'il se trouve là, aujourd'hui, à me faire mal pour savoir ce qui ne va pas chez moi. Ca se voit donc pas ?! Je me retiens de cracher un rire plein d'amertume à ses mots. Ca fait mal putain, et plus que de la douleur, c'est de la honte, de la rage, de la colère. Celle de le voir être aussi agacé mais de s'en foutre. Il trouve ça drôle lui ?! Hein, il trouve ça marrant de me balancer ça en plein visage, parce qu'il le sait lui, oh oui, il le sait lui que c'est ce qui m'arrive. Il sait que je suis entrain de me consumer de jalousie et que je préfère partir plutôt que de le laisser partir avant. Je me casse, ça se voit pas ? J'apprends à me détacher de toi. J'apprends à te regarder évoluer sans moi. Et tu sais, même si je déteste ça la voir rire avec toi, assise sur ce comptoire alors que tu veux l'embrasser, je détourne pas le regard. Je vous fixe, jusqu'à ce que mes yeux soient secs. Jusqu'à ce que ça me brûle. Je vous fixe et je grave cette image en moi. Celle qui me rappelle ... Rien. Rien Kan. Ca me rappelle rien. Je me tiens droite face à lui et j'ai beau me sentir toute petite sous sa poigne et face à sa colère, je continue de sourire, ce sourire si rageant. Mon problème Kan ? C'est elle. C'est toi. C'est toi et elle. J'ai envie de rugir. de pas lui faire du bien pour une fois. je le repousse, jessaye. mais il a trop de poigne. sa force. je suis ridicule a côté. Je serre les dents en détournant le regard pour la première parce que c'est trop dur de faire face à sa rage. Je voulais pas qu'on en arrive là mais putain ... J'y arrive pas. C'est plus fort que moi. Faut qu'il me remette à ma place. qu'il me dise d'arrêter mes conneries. Ouais Kan, réveille moi. J'ai pas envie de m'excuser, j'ai pas envie d'ouvrir les yeux. J'ai envie de rire. Et c'est ce que je fais. Je le regard de haut en bas. Caché derrière sa capuche il s'efface. Il m'aspire dans sa bulle, dans son monde. Je le laisse m'attirer à lui en frissonnant. C'est si vivifiant ... mais ca fait si mal. Parce que ses lèvres embrassent celle de Bo Ja comme les miennes embrassent celles de Shin. Parce que son cou est mordu par cette fille. Parce que son corps se couvre se sueur quand il lui fait l'amour. Et moi je ne suis bonne qu'à le faire sortir de ses gongs. Alors oui, c'est risible. Je secoue la tête avant de poser ma tête en arrière, contre le mur. je le fixe derrière mes yeux mi-clos. Mon sourire moqueur ne quitte pas mes lèvres alors que je bouge, presque imperceptiblement pour coller mon bassin au sien. Je penche la tête sur le côté avant de venir coller nos deux ventres. Cambrée vers lui je n'ai que les épaules de fixées au mur. "J'ai pas de problème Kan." Je me décolle et viens combler les quelques centimètres qui nous sépare. "J'ai juste mes règles." Je lâche un petit rire cristallin comme si c'était risible et tente de défaire sa poigne sur mon poignet. Glissant ma main sur sa hanche je l'attire encore plus à moi, sous son gilet je peux sentir sa peau fine qui crisse sous mes doigts. "T'es fâché ?" murmurais-je avec une pointe d'ironie qui ne peut pas lui échapper. J'arque un sourcil en glissant ma main sur son bas ventre que je griffe doucement, remontant jusqu'au nombril. Je fais n'importe quoi Kan, et je m'étonne toujours de perdre ceux que j'aime, aujourd'hui j'ai compris comment.
ECHO
tu veux te rendre intéressante ? Touché. tu trouves que j’te regardes plus assez c’est ça le problème ? Coulé. Sa pression sur mon poignet me fait gémir mais j'ai beau grimacer il ne lâche pas. Il me fait reculer jusqu'à ce que je heurte un mur. Et moi je le laisse faire. Et moi je heurte ce mur sans même le sentir. Mon regard noir, provoquant, toujours ancré à celui de Kan, le défis avec arrogance et avec une pointe de suffisance. Parce que je ne veux pas avoir à me dire que c'est lui la victime dans l'histoire. Il n'y en a pas. On est juste deux abrutis. Et lui, il s'enfou. Il s'en fou tellement de savoir ce qui se passe dans ma tête que s'en est gerbant. Ouais, il s'en fou tellement qu'il se trouve là, aujourd'hui, à me faire mal pour savoir ce qui ne va pas chez moi. Ca se voit donc pas ?! Je me retiens de cracher un rire plein d'amertume à ses mots. Ca fait mal putain, et plus que de la douleur, c'est de la honte, de la rage, de la colère. Celle de le voir être aussi agacé mais de s'en foutre. Il trouve ça drôle lui ?! Hein, il trouve ça marrant de me balancer ça en plein visage, parce qu'il le sait lui, oh oui, il le sait lui que c'est ce qui m'arrive. Il sait que je suis entrain de me consumer de jalousie et que je préfère partir plutôt que de le laisser partir avant. Je me casse, ça se voit pas ? J'apprends à me détacher de toi. J'apprends à te regarder évoluer sans moi. Et tu sais, même si je déteste ça la voir rire avec toi, assise sur ce comptoire alors que tu veux l'embrasser, je détourne pas le regard. Je vous fixe, jusqu'à ce que mes yeux soient secs. Jusqu'à ce que ça me brûle. Je vous fixe et je grave cette image en moi. Celle qui me rappelle ... Rien. Rien Kan. Ca me rappelle rien. Je me tiens droite face à lui et j'ai beau me sentir toute petite sous sa poigne et face à sa colère, je continue de sourire, ce sourire si rageant. Mon problème Kan ? C'est elle. C'est toi. C'est toi et elle. J'ai envie de rugir. de pas lui faire du bien pour une fois. je le repousse, jessaye. mais il a trop de poigne. sa force. je suis ridicule a côté. Je serre les dents en détournant le regard pour la première parce que c'est trop dur de faire face à sa rage. Je voulais pas qu'on en arrive là mais putain ... J'y arrive pas. C'est plus fort que moi. Faut qu'il me remette à ma place. qu'il me dise d'arrêter mes conneries. Ouais Kan, réveille moi. J'ai pas envie de m'excuser, j'ai pas envie d'ouvrir les yeux. J'ai envie de rire. Et c'est ce que je fais. Je le regard de haut en bas. Caché derrière sa capuche il s'efface. Il m'aspire dans sa bulle, dans son monde. Je le laisse m'attirer à lui en frissonnant. C'est si vivifiant ... mais ca fait si mal. Parce que ses lèvres embrassent celle de Bo Ja comme les miennes embrassent celles de Shin. Parce que son cou est mordu par cette fille. Parce que son corps se couvre se sueur quand il lui fait l'amour. Et moi je ne suis bonne qu'à le faire sortir de ses gongs. Alors oui, c'est risible. Je secoue la tête avant de poser ma tête en arrière, contre le mur. je le fixe derrière mes yeux mi-clos. Mon sourire moqueur ne quitte pas mes lèvres alors que je bouge, presque imperceptiblement pour coller mon bassin au sien. Je penche la tête sur le côté avant de venir coller nos deux ventres. Cambrée vers lui je n'ai que les épaules de fixées au mur. "J'ai pas de problème Kan." Je me décolle et viens combler les quelques centimètres qui nous sépare. "J'ai juste mes règles." Je lâche un petit rire cristallin comme si c'était risible et tente de défaire sa poigne sur mon poignet. Glissant ma main sur sa hanche je l'attire encore plus à moi, sous son gilet je peux sentir sa peau fine qui crisse sous mes doigts. "T'es fâché ?" murmurais-je avec une pointe d'ironie qui ne peut pas lui échapper. J'arque un sourcil en glissant ma main sur son bas ventre que je griffe doucement, remontant jusqu'au nombril. Je fais n'importe quoi Kan, et je m'étonne toujours de perdre ceux que j'aime, aujourd'hui j'ai compris comment.
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Re: ECHO (bk) | Lun 6 Juil - 19:58 Citer EditerSupprimer
ECHO
Son regard noir, pour ça, elle mériterait que je la gifle, que je la fasse redescendre sur terre, qu’elle se rappelle à qui elle parle. Un ami, non ? Pourquoi fait-elle la belle, la grande comme ça avec moi ? Son regard noir, j’ai envie de le brûler, de le lui faire bouffer, et dans mes yeux ça s’voit bien, à quel point ça m’énerve. La rage me bouffe les tripes, brûles mon cœur, la colère et le dégout d’elle dans une posture si chienne. Elle met de la force à me repousser, ce qui ne fait que grandir ma rage et la poigne sur son corps. Oh, vas y, essais de repousser celui sur qui tu t’es si souvent reposée. Oh, vas y, essais de repousser celui que t’as rendu fou de toi, fou de vous, fou de tout ça. Oh, essais seulement de repousser tes démons, ils ne partiront pas avec moi. Quoi qu’elle fasse, ça fera toujours mal, là dans nos cœurs d’abrutis, de serviteurs de la douleur et les ombres du démon. Et elle rit, de son rire de satan, et elle rit pour encore plus m’énerver. Elle sait. Et elle me juge, comme si elle pouvait se permettre d’être au dessus de moi d’une quelconque façon, mais ma belle, on est tout les deux à terre et depuis bien longtemps. Mes yeux se noircissent malgré leur bleu ciel, mes sourcils se froncent alors qu’elle laisse tomber sa tête en arrière. Moi, moi j’la regarde coller son bassin au miens, bouger, hanter nos désirs les plus profonds, non pas secrets parce que ça crève les yeux qu’on a envie de craquer. De briser la seule limite qu’on ne se soit jamais imposés. De déconner. Ensemble. Et elle en joue, comme une tigresse, et elle se joue de mes désirs primaires et malsains que tout homme ressent. Et moi je la laisse faire, comme si après ça elle se calmerait, alors que moi, on corps répond à chacun de ses gestes par un peu plus de tension. Tension sexuelle. Et ça m’bouffe de rage qu’elle me regarde avec ses yeux là. « J’ai pas de problèmes kan. J’ai juste mes règles. » Mon sourire se colle à mon visage avec la facilité du connard qui se fou de sa gueule, carnassier, il s’esquisse en la haine risible que j’éprouve à l’instant pour elle. Ses mains viennent titiller ma peau qui malgré moi, frissonne. Comme toujours. « fou toi de ma gueule. » Entre mes dents, de ma voix cassé, ça fuse, comme si ça l’arrêterais. Mais oh, non, la démone continue, se jouant de nous. « t’es fâché ? » La griffure qu’elle laisse su mon ventre me ramène directement en ce foutu bas monde et avec sauvagerie, ma main libre viens attraper son deuxième poignet, ramenant avec violence ses deux bras au dessus de sa tête alors que de mon bas ventre je la repousse contre le mur. Et qu’elle se cogne, j’en ai rien à carrer. Elle finira par réveiller le chien qui dors depuis un moment au fond de moi. Celui qui se joue de mes peurs, de mes haines. Le gardien de ce mal qui fait tant de bien, que j’étouffe pour ne plus faire de mal, pour vivre bien, si tel est la définition de la société. Mais bobae se joue de lui, l’appelle, le siffle, et lui, il accourt avec tant de facilité que s’en est rageant. Tant de travail sur soi-même réduit à néant en un coup de bassin, un grognement et un regard assassin. « qu’est ce qui te prend, mh ? » mes mâchoires serrés laissent filtrer mes phrases comme un sifflement hargneux et fatigué, fatiguant. « T’as pas de problèmes ? T’es sur ? » Je rapproche dangereusement ma tête de la sienne, la capuche glissant sur l’arrière de mon crâne, découvrant mon visage creusé par les années de drogues, par la fatigue et l’alcool, par tout ce qui reste comme déchet dans mes veines, dans mon cœur, dans mon corps. « tu veux jouer au plus con avec moi ? » Mon souffle viens se perdre sur ses lèvres alors que je la dévisages, mes yeux plantés dans les siens, dans son regard si enclin à l’ironie. Mes ongles s'accrochent à la peau de ses poignets, et mon bas ventre appuie contre le siens avec sauvagerie, même si y'as de l'envie là dedans. « tu cherches à faire quoi au juste ? a m’énerver ? ça a bien marcher. T’es vraiment conne quand tu t’y met. » Et conne est un bien dur mot prononcé dans la bouche de kan, quand ça concerne bobae. Et comment lui faire prendre conscience qu’elle va trop loin ? entrer dans son jeu malsain n’est surement pas la meilleure façon d’y arriver, j’en suis conscient… mais c’est tellement…
Jouissif.
ECHO
Son regard noir, pour ça, elle mériterait que je la gifle, que je la fasse redescendre sur terre, qu’elle se rappelle à qui elle parle. Un ami, non ? Pourquoi fait-elle la belle, la grande comme ça avec moi ? Son regard noir, j’ai envie de le brûler, de le lui faire bouffer, et dans mes yeux ça s’voit bien, à quel point ça m’énerve. La rage me bouffe les tripes, brûles mon cœur, la colère et le dégout d’elle dans une posture si chienne. Elle met de la force à me repousser, ce qui ne fait que grandir ma rage et la poigne sur son corps. Oh, vas y, essais de repousser celui sur qui tu t’es si souvent reposée. Oh, vas y, essais de repousser celui que t’as rendu fou de toi, fou de vous, fou de tout ça. Oh, essais seulement de repousser tes démons, ils ne partiront pas avec moi. Quoi qu’elle fasse, ça fera toujours mal, là dans nos cœurs d’abrutis, de serviteurs de la douleur et les ombres du démon. Et elle rit, de son rire de satan, et elle rit pour encore plus m’énerver. Elle sait. Et elle me juge, comme si elle pouvait se permettre d’être au dessus de moi d’une quelconque façon, mais ma belle, on est tout les deux à terre et depuis bien longtemps. Mes yeux se noircissent malgré leur bleu ciel, mes sourcils se froncent alors qu’elle laisse tomber sa tête en arrière. Moi, moi j’la regarde coller son bassin au miens, bouger, hanter nos désirs les plus profonds, non pas secrets parce que ça crève les yeux qu’on a envie de craquer. De briser la seule limite qu’on ne se soit jamais imposés. De déconner. Ensemble. Et elle en joue, comme une tigresse, et elle se joue de mes désirs primaires et malsains que tout homme ressent. Et moi je la laisse faire, comme si après ça elle se calmerait, alors que moi, on corps répond à chacun de ses gestes par un peu plus de tension. Tension sexuelle. Et ça m’bouffe de rage qu’elle me regarde avec ses yeux là. « J’ai pas de problèmes kan. J’ai juste mes règles. » Mon sourire se colle à mon visage avec la facilité du connard qui se fou de sa gueule, carnassier, il s’esquisse en la haine risible que j’éprouve à l’instant pour elle. Ses mains viennent titiller ma peau qui malgré moi, frissonne. Comme toujours. « fou toi de ma gueule. » Entre mes dents, de ma voix cassé, ça fuse, comme si ça l’arrêterais. Mais oh, non, la démone continue, se jouant de nous. « t’es fâché ? » La griffure qu’elle laisse su mon ventre me ramène directement en ce foutu bas monde et avec sauvagerie, ma main libre viens attraper son deuxième poignet, ramenant avec violence ses deux bras au dessus de sa tête alors que de mon bas ventre je la repousse contre le mur. Et qu’elle se cogne, j’en ai rien à carrer. Elle finira par réveiller le chien qui dors depuis un moment au fond de moi. Celui qui se joue de mes peurs, de mes haines. Le gardien de ce mal qui fait tant de bien, que j’étouffe pour ne plus faire de mal, pour vivre bien, si tel est la définition de la société. Mais bobae se joue de lui, l’appelle, le siffle, et lui, il accourt avec tant de facilité que s’en est rageant. Tant de travail sur soi-même réduit à néant en un coup de bassin, un grognement et un regard assassin. « qu’est ce qui te prend, mh ? » mes mâchoires serrés laissent filtrer mes phrases comme un sifflement hargneux et fatigué, fatiguant. « T’as pas de problèmes ? T’es sur ? » Je rapproche dangereusement ma tête de la sienne, la capuche glissant sur l’arrière de mon crâne, découvrant mon visage creusé par les années de drogues, par la fatigue et l’alcool, par tout ce qui reste comme déchet dans mes veines, dans mon cœur, dans mon corps. « tu veux jouer au plus con avec moi ? » Mon souffle viens se perdre sur ses lèvres alors que je la dévisages, mes yeux plantés dans les siens, dans son regard si enclin à l’ironie. Mes ongles s'accrochent à la peau de ses poignets, et mon bas ventre appuie contre le siens avec sauvagerie, même si y'as de l'envie là dedans. « tu cherches à faire quoi au juste ? a m’énerver ? ça a bien marcher. T’es vraiment conne quand tu t’y met. » Et conne est un bien dur mot prononcé dans la bouche de kan, quand ça concerne bobae. Et comment lui faire prendre conscience qu’elle va trop loin ? entrer dans son jeu malsain n’est surement pas la meilleure façon d’y arriver, j’en suis conscient… mais c’est tellement…
Jouissif.
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Re: ECHO (bk) | Lun 6 Juil - 20:46 Citer EditerSupprimer
ECHO
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Je me perds, dans les limites floues qu'on a maladroitement dessiné. Je le fixe sous mes paupières et j'ai envie de ce que je ne devrais pas. Je le désire avec une violence si féroce que ca fait mal. Je le désire tellement que parfois j'en viens à la détester. Ouais, je le déteste d'être lui, d'être là, dans ma vie, à m'aider, à m'aimer, à me posséder sans qu'il en ait la moindre idée. Je détourne mon regard vers ses lèvres. Il grogne, comme un chien. Le chien de la casse, tu te souviens Kan ? Je serre les dents en sentant mon bassin frapper le mien avec force pour me faire reculer. Et je gémis quand il me plaque la main sans ménagement au dessus de la tête. A sa merci. Je suis à sa merci, et bordel, il n'y a pas un autre endroit où j'aimerais être qu'ici. Je le fixe avec cette rage qu'il me souffle au visage et moi je souris, et moi je dépasse les bornes. Son visage presque osseux s'approche du mien, son regard d'ordinaire si bleu azur est passé au gris. Je peux sentir son souffle sur mes lèvres et son haleine de cigarette qui m'a si souvent envoutée m'accule au mur. Je dégluti, je ne lâche pas son regard qui me plaque au sol sans ménagement. Je ne suis rien à cet instant, rien qu'une petite merde qui joue les grandes. Je fais de grands gestes pour me sortir la tête de l'eau mais je ne fais que couler, que couler encore plus. Et je l'entraine avec moi, jusqu'au moment où il me lâchera. Il me tournera le dos et il partira. Et je ne pourrais m'en prendre qu'à moi même. Je serais la seule qui l'aura poussé vers la sortie; Lui qui m'a tellement aidé, lui qui m'a soutenue quand il se cassait la gueule. Il m'a protégé, il a fait de moi une fille plus forte, il m'a offert un toit, une maison et moi ... Je gâche tout. Je gaspille tout parce que l'aimer ça devient trop dur. Je tente rageusement de me défaire de sa prise mais plus je tente de le fuir et plus sa prise se resserre. Et je peux sentir ses paumes moites martyriser mes poignets fins. Traitez moi de dingues si vous le voulez, mais la chaleur de ses mains me rassure. La douleur n'est rien face au supplice de la distance qu'il y a entre nous depuis quelques jours. Putain je suis entrain de crever de conneries. Je me consume de jalousie et au lieu de fermer ma gueule - parce que je n'ai aucun droit de dire quoique ce soit - je me retrouve à la provoquer, à le provoquer pour qu'il me regarde enfin. Pour qu'il soit enfin à moi. Quel jeu pathétique je joue. Je l'ignore pour l'attirer, je le provoque pour le faire rester, assez de temps avant qu'il ne craque et ne m'envoie chier comme je le mérite. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, pourquoi j'ai autant besoin de ça. Mais si le temps pouvait s'arrêter sur cette façon brute et brusque qu'il a de me plaquer contre ce mur alors je dirais oui. Je plisse à nouveau les yeux, le souffle court. arrête Bo Bae, tu sais que tu dois arrêter et pourtant tu continue. Je continue jusqu'à en crever. « tu cherches à faire quoi au juste ? a m’énerver ? ça a bien marcher. T’es vraiment conne quand tu t’y met. » Aie. Mon coeur. Conne, un mot si basique dans le vocabulaire de tous les jours. Mais ça fait mal de l'entendre de ses lèvres. Son corps contraste avec la dureté de son regard. Je peux le sentir réagir à mon bassin qui s'amuse à onduler contre le sien. Mais il faut que j'arrête. Il faut que j'arrête parce que ca va mal finir. parce que je vais merder. Je voulais juste attirer son attention. putain a-t-il la moindre idée de ce que ça fait de vivre avec lui sans réussir à le toucher ? De le voir avec cette fille et d'accepter ma place. Putain je te laisse tranquille Kan, je te laisse à ta vie parfaite et peut-être même qu'au fond de moi je suis heureuse pour toi mais j'y arrive pas J'y arrive à être la Bo Bae adorable et complice que j'ai toujours été avec toi. Putain on vient du même monde toi et moi ! Je suis entrain de te perdre et c'est pas qu'une peur panique de ne plus t'avoir et ce n'est pas juste une question de possession. C'est juste nous. Toi. Moi. Mais la violence du moment me dépasse. Je peux pas tout supporter, prise à mon propre piège. " Lâche moi. " Et mon te cri le fait pas. " Lâche moi Kan. " Et mon coeur te cri ne m'écoute pas. Ne le fait jamais. Me lâche pas putain. Mes mots sonnent faux, mon regard sonne tiste. Je serre les dents en luttant contre mon envie, en luttant contre sa violence, en luttant contre sa colère. " Lâche moi " répétais-je avec de moins en moins de conviction. Laisse moi être conne toute seule Kan. Mon regard s'ancra au sien et me rendant compte du ridicule de l'état dans lequel j'osais me mettre sans aucune honte. Un rire désabusé s'échappa de mes lèvres alors que je m'affaissais contre lui, le bassin sage, le visage peint d'une expression figé, vidé, je le fixe. " Ta fille est en haut, et ta petite amie va arriver " Elle arrive toujours de toute façon. Et putain, c'est dur de prononcer ces mots. Déglutissant j'approche mon visage du sien du mieux que je peux. Je suis si prêt de ses lèvres que je pourrais déraper là tout de suite. J'ai envie de pleurer. C'est con Kan pas vrai ? Je suis pathétique je sais. S'il te plait, n'oublie jamais que je t'aime. N'oublie jamais que je t'aime plus que je te l'ai jamais dit. Déviant mes lèvres jusqu'à son oreille, j'inspire doucement avant de lui susurrer d'une voix chaude et prometteuse " Et elle pourra te sucer. Cette bosse dans ton pantalon à l'air douloureuse. " La vulgarité ne me va pas. Et je vais trop loin. Et je veux juste qu'il me lâche. Je veux pas chialer devant lui. Je veux pas avoir l'air pathétique, pas plus que je ne le suis déjà. J'ai honte de moi mais je n'affiche rien sur mon visage. Je me recule juste après avoir embrassé, presque tendrement la peau de son cou. Il doit détester ça. Il doit me détester. Et moi je tiens bon, cherchant ma liberté que je vais haïr à l'instant où il va me la donner.
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Re: ECHO (bk) | Lun 6 Juil - 21:34 Citer EditerSupprimer
ECHO
La veine sur mon front sort surement, ma mâchoire est si serré que ça m’fait mal putain. Ça m’fait mal comme avant, comme quand j’crevais d’impatience de juste… faire du mal. Faire du mal pour me sentir mieux, comme si ça pouvait guérir tout mes maux. J’crève d’impatience d’avoir mal, de voir les larmes sur le visage des gens que j’aime, juste pour avoir mal, ce mal qui fait putain de bien. Le moi qui rage reprends possession de mon corps, arriverais-je seulement à le faire repartir après ça ? Le regard de bobae ne m’y aide pas en tout cas. J’ai tellement envie d’exploser sa tête contre le mur que j’en crève de peur. Lui faire du mal pour mon bonheur ? son bonheur pour me faire du bien ? J’sais plus très bien. Mes pensées se troublent, ça se mélange à la douleur, au moment jouissif ou mes ongles griffent sa peau, ou son regard passe de l’ironie au supplice, juste quelques millièmes de seconde, quand son rire désabusé se transforme en chant du pardon. Mais elle à pas peur de la mort, pas peur du mal, pas peur de souffrir. Elle aime ça, beaucoup trop comme moi. Et nos ondes de malheur sont notre dose de bonheur cynique, subtilement lié à notre malheur qui crie jouissance à notre cerveau. Comme une drogue, comme les cristaux qui me font tant de bien dans ma souffrance, bae instaure entre nous un jeu suave et comme une supplique, comme une ode à satan, nous jouons de nos corps pour en faire pâtir nos cœurs. Comme deux gros cons, ouais. « lâche moi. » inlassablement, elle répète ses mots, comme si j’allais l’écouter, comme si j’allais juste accepter de la lâcher. Bien trop de sens derrière deux mots balancés à celui qui arrive à être votre douleur et votre médicament dans le même temps. Lâche moi, comme si j’allais juste arrêter de la tenir, détacher mon corps pourtant si envieux et en même temps dégouté du siens, comme si mes yeux allaient juste… se détourner, comme si elle n’avait jamais existé, et la rayer de toute une vie. Toute la vie que j’ai essayé de construire autour d’un seul but : entrer dans le moule d’une société qui pense bien vivre mais qui se crève toute seule. Entrer dans le moule, se taire, ne plus braver la haine, sentir la douleur, juste… vivre. Platement. Simplement. Ohhh, non. Mon sourire en coin s’agrandit pour dévoiler un peu mes canines, qui comme celle d’un chien, sont pointés vers le bas. Son regard sur le miens comme une putain de supplique. Laisse-moi crevé seule, qu’elle dit, puis dans ses yeux c’est, crève avec moi, qui s’en suis. Mais moi, moi j’ai jamais oublié cette soirée ou on s’est juré, juré sur nos vies, sur tout ce qui nous lie à la vie, qu’on se lâcherais jamais. Jamais. Mon regard refuse de quitter le siens à un seul moment, même quand ses lèvres sont si prêts que je pourrais les embrasser, les mordre, les tuer, même quand elle pousse, encore, les mots droit dans nos cœurs, comme des poignards. « et elle pourra te sucer. Cette bosse dans ton pantalon à l’air douloureuse. » Et comme si je pouvais encore plus la tuer d’un regard, je reste stoïque à ses paroles, mon regard l’assassinant sans peine. Comme si je pouvais la tuer. Comme si j’y arriverais. Et son baiser à l’effet d’un putain d’acide, d’une drogue pour la moins fébrile et déchirante. Et mes yeux retrouvent les siens, alors que je lâche un de ses poignets, presque doucement, presque avec amour, pour venir au contraire écraser mes doigts sur ses joues, lui relevant le menton pour lui faire lever la tête, un peu. Et sans grande force mais avec poigne, je la maintiens comme ça, relevant moi aussi un peu le visage, la fusillant du regard. « Jamais. » Deux syllabes qui percutent son visage avec la force d’un coup de poignard. Mais pourtant, ma voix est tellement blanche que ça en ferait peur. « J’ai dit que j’te lâcherais jamais. Tu te souviens peut-être pas, peut-être que depuis le début tu fais juste ta pute avec moi, mais ça avait de la valeur à mes yeux bae tu sais. » ca fait mal ? T’as mal au cœur bae ? Moi aussi. Alors crève entre mes doigts comme j’aimerais crever entre tes bras. Mon autre main lâche son poignet pour venir relever mon gilet et mon t-shirt, dévoilant petit à petit mon corps alors que je la force à rebaisser la tête, déplaçant ma main dans ma nuque, la forçant à regarder mon corps. Mon jean et mon boxer frôlent l’indécent en laissant voir mes os du bassin, et je remonte mon gilet jusqu’à mon cou, dévoilant le tatouage sur ma poitrine. Celui qui la représente, celui dont elle est à l’origine. Elle, personne d’autre. Elle, comme un parasite si envoutant qu’on aimerait ne jamais guérrir. « Tu veux que j’te lâche ? Tu veux que j’te laisse partir ? tu veux que j’m’arrache la peau pour te faire partir ? » Et mon bassin contre le siens ondule doucement, presque sagement alors que je sais, comme elle, qu’aucun de nos gestes ne sont pas pensés, réfléchit pour faire tourner l’autre au supplice délicieux de l’insatisfaction. « tu veux qu’elle me suce ? tu veux regarder aussi, pour te faire encore un peu plus de mal ? » Je laisse retomber mes vêtements sur mon corps fin, ma main désormais libre venant caresser avec une douceur effroyable sa joue, son cou, ses lèvres, dévisageant chacun de mes gestes. « tu veux participer ? tu veux me sucer aussi ? » ah, qu’on est con, qu’elle est belle l’humanité, l’amitié qui nous unis. Ah, que t’es conne pour avoir commencé, que je suis mort pour continuer. « Ou alors tu aimerais peut-être que je te baises ? Pour te faire comprendre à quel point tu fait chienne à te traîner comme ça, à me juger, à me pourrir parce que j'essais de vivre, et tout ça parce que t'arrives pas à essayer de faire pareil ? » Mes paroles, bizarrement dites sur un ton bien doux, contraste avec leur violence, avec la gerbe qu'elle ressentira dans la bouche en les écoutant, comme moi quand elle me regarde comme ça. Mes doigts viennent relever son haut avec délicatesse alors que je caresse sa hanche, continuant à onduler contre elle avec une douceur torturée. « ça fait mal ? d'entendre ça ? Imagine que c'est ce que ton regard veux dire à chaque fois que tu m'ignores, depuis presque un mois. J'en peux plus, bae. » Un sourire las viens se dessiner sur mes lèvres alors que je la lâche, reculant d'un pas en détournant les yeux d'elle, me dirigeant vers le bout du comptoir pour attraper un paquet de clope et en allumer une. Peut-être qu'en l'allumant, j'brûlerais aussi tout nos sentiments.
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La veine sur mon front sort surement, ma mâchoire est si serré que ça m’fait mal putain. Ça m’fait mal comme avant, comme quand j’crevais d’impatience de juste… faire du mal. Faire du mal pour me sentir mieux, comme si ça pouvait guérir tout mes maux. J’crève d’impatience d’avoir mal, de voir les larmes sur le visage des gens que j’aime, juste pour avoir mal, ce mal qui fait putain de bien. Le moi qui rage reprends possession de mon corps, arriverais-je seulement à le faire repartir après ça ? Le regard de bobae ne m’y aide pas en tout cas. J’ai tellement envie d’exploser sa tête contre le mur que j’en crève de peur. Lui faire du mal pour mon bonheur ? son bonheur pour me faire du bien ? J’sais plus très bien. Mes pensées se troublent, ça se mélange à la douleur, au moment jouissif ou mes ongles griffent sa peau, ou son regard passe de l’ironie au supplice, juste quelques millièmes de seconde, quand son rire désabusé se transforme en chant du pardon. Mais elle à pas peur de la mort, pas peur du mal, pas peur de souffrir. Elle aime ça, beaucoup trop comme moi. Et nos ondes de malheur sont notre dose de bonheur cynique, subtilement lié à notre malheur qui crie jouissance à notre cerveau. Comme une drogue, comme les cristaux qui me font tant de bien dans ma souffrance, bae instaure entre nous un jeu suave et comme une supplique, comme une ode à satan, nous jouons de nos corps pour en faire pâtir nos cœurs. Comme deux gros cons, ouais. « lâche moi. » inlassablement, elle répète ses mots, comme si j’allais l’écouter, comme si j’allais juste accepter de la lâcher. Bien trop de sens derrière deux mots balancés à celui qui arrive à être votre douleur et votre médicament dans le même temps. Lâche moi, comme si j’allais juste arrêter de la tenir, détacher mon corps pourtant si envieux et en même temps dégouté du siens, comme si mes yeux allaient juste… se détourner, comme si elle n’avait jamais existé, et la rayer de toute une vie. Toute la vie que j’ai essayé de construire autour d’un seul but : entrer dans le moule d’une société qui pense bien vivre mais qui se crève toute seule. Entrer dans le moule, se taire, ne plus braver la haine, sentir la douleur, juste… vivre. Platement. Simplement. Ohhh, non. Mon sourire en coin s’agrandit pour dévoiler un peu mes canines, qui comme celle d’un chien, sont pointés vers le bas. Son regard sur le miens comme une putain de supplique. Laisse-moi crevé seule, qu’elle dit, puis dans ses yeux c’est, crève avec moi, qui s’en suis. Mais moi, moi j’ai jamais oublié cette soirée ou on s’est juré, juré sur nos vies, sur tout ce qui nous lie à la vie, qu’on se lâcherais jamais. Jamais. Mon regard refuse de quitter le siens à un seul moment, même quand ses lèvres sont si prêts que je pourrais les embrasser, les mordre, les tuer, même quand elle pousse, encore, les mots droit dans nos cœurs, comme des poignards. « et elle pourra te sucer. Cette bosse dans ton pantalon à l’air douloureuse. » Et comme si je pouvais encore plus la tuer d’un regard, je reste stoïque à ses paroles, mon regard l’assassinant sans peine. Comme si je pouvais la tuer. Comme si j’y arriverais. Et son baiser à l’effet d’un putain d’acide, d’une drogue pour la moins fébrile et déchirante. Et mes yeux retrouvent les siens, alors que je lâche un de ses poignets, presque doucement, presque avec amour, pour venir au contraire écraser mes doigts sur ses joues, lui relevant le menton pour lui faire lever la tête, un peu. Et sans grande force mais avec poigne, je la maintiens comme ça, relevant moi aussi un peu le visage, la fusillant du regard. « Jamais. » Deux syllabes qui percutent son visage avec la force d’un coup de poignard. Mais pourtant, ma voix est tellement blanche que ça en ferait peur. « J’ai dit que j’te lâcherais jamais. Tu te souviens peut-être pas, peut-être que depuis le début tu fais juste ta pute avec moi, mais ça avait de la valeur à mes yeux bae tu sais. » ca fait mal ? T’as mal au cœur bae ? Moi aussi. Alors crève entre mes doigts comme j’aimerais crever entre tes bras. Mon autre main lâche son poignet pour venir relever mon gilet et mon t-shirt, dévoilant petit à petit mon corps alors que je la force à rebaisser la tête, déplaçant ma main dans ma nuque, la forçant à regarder mon corps. Mon jean et mon boxer frôlent l’indécent en laissant voir mes os du bassin, et je remonte mon gilet jusqu’à mon cou, dévoilant le tatouage sur ma poitrine. Celui qui la représente, celui dont elle est à l’origine. Elle, personne d’autre. Elle, comme un parasite si envoutant qu’on aimerait ne jamais guérrir. « Tu veux que j’te lâche ? Tu veux que j’te laisse partir ? tu veux que j’m’arrache la peau pour te faire partir ? » Et mon bassin contre le siens ondule doucement, presque sagement alors que je sais, comme elle, qu’aucun de nos gestes ne sont pas pensés, réfléchit pour faire tourner l’autre au supplice délicieux de l’insatisfaction. « tu veux qu’elle me suce ? tu veux regarder aussi, pour te faire encore un peu plus de mal ? » Je laisse retomber mes vêtements sur mon corps fin, ma main désormais libre venant caresser avec une douceur effroyable sa joue, son cou, ses lèvres, dévisageant chacun de mes gestes. « tu veux participer ? tu veux me sucer aussi ? » ah, qu’on est con, qu’elle est belle l’humanité, l’amitié qui nous unis. Ah, que t’es conne pour avoir commencé, que je suis mort pour continuer. « Ou alors tu aimerais peut-être que je te baises ? Pour te faire comprendre à quel point tu fait chienne à te traîner comme ça, à me juger, à me pourrir parce que j'essais de vivre, et tout ça parce que t'arrives pas à essayer de faire pareil ? » Mes paroles, bizarrement dites sur un ton bien doux, contraste avec leur violence, avec la gerbe qu'elle ressentira dans la bouche en les écoutant, comme moi quand elle me regarde comme ça. Mes doigts viennent relever son haut avec délicatesse alors que je caresse sa hanche, continuant à onduler contre elle avec une douceur torturée. « ça fait mal ? d'entendre ça ? Imagine que c'est ce que ton regard veux dire à chaque fois que tu m'ignores, depuis presque un mois. J'en peux plus, bae. » Un sourire las viens se dessiner sur mes lèvres alors que je la lâche, reculant d'un pas en détournant les yeux d'elle, me dirigeant vers le bout du comptoir pour attraper un paquet de clope et en allumer une. Peut-être qu'en l'allumant, j'brûlerais aussi tout nos sentiments.
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Re: ECHO (bk) | Lun 6 Juil - 22:34 Citer EditerSupprimer
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Son regard me tue. Littéralement. Je pourrais crever pour qu'il arrête de me fixer comme _a. Pardon Kan. Pardonne moi, je te jure que je ne voulais pas ... Enfin si, je crois que si, dans le fond je voulais que ca te blesse, mais maintenant que c'est le cas ... Je veux plus. Je supporte pas ta colère, pas quand elle est contre moi. J'ai toujours été celle que tu regardes avec douceur, celle qui t'apprend à sourire, tu te souviens ? Je suis la femme-démon, celle que tu aimes trop. Celle qui te fait autant de mal que de bien, mais aujourd'hui, c'est plus douloureux que d'habitude. Aujourd'hui ca dépasse l'entendement. Comment tu fais ? Comment tu fais pour encaisser ?! J'y arrive plus, je suis pas assez forte. T'es mon modèle, je voulais être comme toi, je voulais devenir comme toi. Je voulais pouvoir dire merde au monde et lui marcher dessus. Je voulais être tout en haut avec toi. Mais j'avais tort. On est en haut de rien du tout. on est en bas et on se fait marcher sur la gueule et moi, comme si ça suffisait pas, je te marche dessus. Je te piétine avec toute ma rage et toute ma folie. Déteste moi Kan, je le mérite. Il relâche doucement mon poignet et je frémis, ne sachant si je peux le redescendre, trop sonnée pour savoir quoi faire. Son corps contre le mien et la noirceur de son regard m'ont fait ravaler le peu d'aplomb que j'avais. Je suis conne. Il a raison alors quand il attrape mon visage aussi douloureusement entre ses doigts j'en ai la nausée. Docile le laisse faire laissant mes doigts fins s'enrouler autour de son poignet pour ne pas sombrer. Jamais. Alors fait le. Jamais, me lâche jamais. Ses mots m'arrachent le coeur putain. Je le fixe avant la furieuse envie de le faire taire. la pute. La pute. C'est ce que je suis à ses yeux hein ?! Une pute, qui lui mens ? Je m'accroche à lui et quand il m'oblige à fixer son torse je baisse les yeux. Coupable. Sa peau si fine, si blanche. Je gémis sous ses doigts meurtrier et je fixe sa peau nue. cette tête, ce diamant. C'est moi, je le sais. Tout comme les initiales de son prénom se perdent sur mes cotes tatoués d'un attrape rêve. Je subis ses mots, je subis ses remarques avec une envie de gerber. J'ai envie qu'il se taise mais c'est ma punition, je l'écoute en serrant les dents. Docile, je suis docile alors que sa poigne me brûle. Arrache toi la peau. Kan tu me l'as promis, même si tu crèves tu m'oublieras pas. Et même si je crève je resterais sous ta peau. C'est foutu maintenant. Je relève mon regard vers lui quand il reprend ma vulgarité pour en faire une arme. Et je dois me faire violence pour ne pas lui répondre, pour ne pas le provoquer, pour ne pas lui cracher à la gueule. « Ou alors tu aimerais peut-être que je te baises ? Pour te faire comprendre à quel point tu fait chienne à te traîner comme ça, à me juger, à me pourrir parce que j'essais de vivre, et tout ça parce que t'arrives pas à essayer de faire pareil ? » et ca fait mal. Ca fait tellement mal que ca me sonne. Je suis à l'ouest. Putain je vais vomir. Je m'affaisse contre le mur alors que son bassin ondule toujours contre le mien. Et je pouvais trouver ca dangereusement grisant à cet instant j'ai honte de moi ... J'ai tellement honte que j'aimerais m'arracher la peau et devenir quelqu'un d'autre. Je m'accroche à ses épaules en gémissant retenant mes larmes. J'ai pas envie. Pas de ça. Je renifle quand il me lâche et trébuche légèrement. Il s'éloigne, marche jusqu'au comptoir pour attraper ses clopes. Et moi j'ai la tête qui tourne et j'ai envie de m'effondrer. Je le ferais pas, je le ferais pas parce que si je tombe maintenant je me relève pas. Je réajuste mon t-shirt en n'arrivant pas à fixer mon regard sur un point fixe. J'ai les yeux rougi. Game Over Bae. Et ses mots résonnent encore et encore dans mon esprit. Et j'ai la gerbe. J'en frémis. Je regarde autour de moi l'air hagard et je fixe enfin mes yeux sur son dos. Putain que j'ai la furieuse envie de me blottir dans son dos. Le fait pas Bae ... tu te souviens ce qu'il a dit...? à me pourrir parce que j'essais de vivre qu'il a dit. Ouais, tu lui pourris la vie parce qu'il est heureux alors recule toi ... Recule toi jusqu'à ne plus le toucher, jamais. Souris lui, regarde le, mais laisse le tranquille. Il vit sa vie maintenant. Et tu es qui pour l'en empêcher ? Elle est sortie de nulle part Bo Ja. Elle a débarqué dans nos vies sans prévenir. Elle est là maintenant, pour combien de temps ...? J'en sais rien. Mais elle est là, et lui il est heureux. M'approchant de lui je me saisi simplement de son paquet de cigarette vide. Je retiens un râle. Je suis encore sonnée, mes jambes tremblent et mon coeur a des ratés. Je choppe la cigarette que Kan porte à ses lèvres et lui pique en m'éloignant. Je tire une longue latte sans me soucier de lui prendre sa dernière dose d'anti stress. " C'est ça le problème kan. " murmurais-je incapable de prononcer ces mots que je lui ai pourtant murmuré avec le langage du coeur et du regard. Je t'aime abruti. A ma façon. A notre façon. " Mais j'ai compris. " l'étrangeté du calme qui règne entre nous n'a rien de rassurant. Je tire une seconde bouffée avant de lui tendre la cigarette et la pose sur le comptoir, incapable de le voir s'approcher. Je souffle la fumée en attrapant la caisse. " Je te laisse vivre heureux Kan et j'arrête de t'ignorer. " Ma voix est plate. Mon visage sans émotion. Je prends juste sur moi parce que j'ai la furieuse envie de le plaquer contre ce bar et l'embrasser. mais y a Shin et je l'aime bordel, j'aime Shin mais Kan c'est une addiction. Quelque chose que je comprends pas. Un interdit qui attise mes sens. Et qui sait, peut-être que si je cède à al tentation tout ça s'envolera. Toute notre affection. Dépitée et dégoutée je serre la caisse contre moi et prends le chemin de la réserve. J'ouvre la porte et descend les escaliers avant de jeter la caisse dans le vide, un cri de douleur déchirant mes trippes. Je me pensais à l'abris loin de son regard mais j'ai juste envie de me réfugier contre lui. Je finis de descendre les escaliers rapidement et shoot dans la caisse qui traine minablement au sol. " Pauvre conne. "
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