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ECHO (bk)
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Re: ECHO (bk) | Lun 27 Juil - 18:18 Citer EditerSupprimer
ECHO
Personne nous à dis qu’on avait besoin d’aide. Personne nous à dis qu’on devrait se faire soigner, parce que personne ne sait. A part elle, à part moi. Nos addictions malsaines, douces et toxiques. Comme notre diable, comme nos envies de douleurs, on se colle, on s’approche, on se cherche. Personne ne nous à mis en garde contre ce genre de drogue, contre ce genre de supplice. Et la mélodie de l’amour brisé berce nos rêves, se grave sur nos corps avec une douceur enivrante. Et nos regards, aujourd’hui se détruisent, autrefois se câlinent. S’enivrent de l’autre. Et nos parfums qui se mélangent à la perfection. Qui sommes nous pour pouvoir dégager les envies du monde de nous voir nous déchirer d’amour ? Personne ne nous à prévenu du mal que ça nous ferait… Et combien de temps j’ai cru que nous pourrions être heureux dans notre trouble ? Et ça fait putain de mal, j’ai envie de tout casser, tout brûler, alors qu’étrangement, mon corps est calme. Mes doigts ne sont même pas serrés en un poing dangereux. Même pas. Ahh, qu’elle est belle notre amitié. Nous ne sommes que des chiens, qui naïvement ont cru pouvoir s’entre-aider. Alors qu’à deux , nous coulons simplement plus rapidement vers le fond. L’un de nous deux devra crever, devra lâcher pour laisser l’autre vivre. Nous n’y arriverons pas à deux. Et l’amertume dans ma bouche se confond avec la fumée que j’inspire avec violence. Mais même les longues bouffées de nicotine ne suffisent plus à me droguer, pour quelques secondes de troubles. Pas assez fort, putain. Pas assez dur, pas assez malsain. Pas comme bae, qui elle m’envoute d’un regard, me grise le corps, l’âme. Pas bae, qui est là juste là, à crever sur place. Dans mon dos. Comme une conne, parce qu’elle ne comprend pas que nous sommes toujours dans le même camp. Elle, et moi. Pour l’infini du noir. Pour l’amour du diable, du rouge, du sang, de l’amour grisant.
Sa voix résonne tout doucement dans le kurss si silencieux. J’sais même pas ce qu’elle veux dire, j’sais même plus ce que j’ai dis. J’ai plus de pression, plus envie, plus rien que l’envie de crever dans ma drogue ce soir. Me pourrir un peu plus pour croire, juste croire, que je pourrais oublier un peu. Elle m’as piquer ma dose, et mes yeux noirs la suivent du regard, sans pouvoir bouger. De toute façon quoi ? Le calme de la mort nous enveloppe. Et détruisons nous en silence, c’est moins fatiguant, c’est plus frustrant, plus diabolique.
Mais ses mots… oh putain, sa voix, le sens de sa phrase ne fait que raviver la flamme, ne fait que durcir mes poings, mon regard. J’inspire longuement en l’entendant partir juste après ça. Et je ne bouge pas, la cigarette se consume sur le bar sans que je ne la touche. Et le cri, le bruit retentit jusqu’à moi, comme grisant Pleure, crie, hurle, bo bae. Détruis-toi. Détruis-moi. La mâchoire tellement serrée que ça en fait putain de mal, je me retourne d’un coup, défonçant de mon poing quatre ou cinq bouteilles qui viennent s’écraser par terre avec un bruit fracassant. Ma main en sang le long du corps, je ne contrôle plus mes gestes, plus mes jambes qui descendent quatre à quatre les escaliers de la réserve. D’une main, j’attrape violemment le bras de mon supplice ambulant, et la gifle. Violemment. Durement. Au point qu’elle perde l’équilibre, que je la retienne de mes bras. Qu’on s’affaisse, ensemble. Comme des déchets. Et je l’ai frappée. Si fort. Mes yeux cherchent les siens avec le désespoir de l’homme ivre cherchant son verre. Et je ne remarque, ni le sang sur ma main, sur ses vêtements, ni mes larmes. Tout ce que je sais, c’est la sensation électrisante, choquante, que je ressent au creux de mon ventre en l’embrassant.
ECHO
Personne nous à dis qu’on avait besoin d’aide. Personne nous à dis qu’on devrait se faire soigner, parce que personne ne sait. A part elle, à part moi. Nos addictions malsaines, douces et toxiques. Comme notre diable, comme nos envies de douleurs, on se colle, on s’approche, on se cherche. Personne ne nous à mis en garde contre ce genre de drogue, contre ce genre de supplice. Et la mélodie de l’amour brisé berce nos rêves, se grave sur nos corps avec une douceur enivrante. Et nos regards, aujourd’hui se détruisent, autrefois se câlinent. S’enivrent de l’autre. Et nos parfums qui se mélangent à la perfection. Qui sommes nous pour pouvoir dégager les envies du monde de nous voir nous déchirer d’amour ? Personne ne nous à prévenu du mal que ça nous ferait… Et combien de temps j’ai cru que nous pourrions être heureux dans notre trouble ? Et ça fait putain de mal, j’ai envie de tout casser, tout brûler, alors qu’étrangement, mon corps est calme. Mes doigts ne sont même pas serrés en un poing dangereux. Même pas. Ahh, qu’elle est belle notre amitié. Nous ne sommes que des chiens, qui naïvement ont cru pouvoir s’entre-aider. Alors qu’à deux , nous coulons simplement plus rapidement vers le fond. L’un de nous deux devra crever, devra lâcher pour laisser l’autre vivre. Nous n’y arriverons pas à deux. Et l’amertume dans ma bouche se confond avec la fumée que j’inspire avec violence. Mais même les longues bouffées de nicotine ne suffisent plus à me droguer, pour quelques secondes de troubles. Pas assez fort, putain. Pas assez dur, pas assez malsain. Pas comme bae, qui elle m’envoute d’un regard, me grise le corps, l’âme. Pas bae, qui est là juste là, à crever sur place. Dans mon dos. Comme une conne, parce qu’elle ne comprend pas que nous sommes toujours dans le même camp. Elle, et moi. Pour l’infini du noir. Pour l’amour du diable, du rouge, du sang, de l’amour grisant.
Sa voix résonne tout doucement dans le kurss si silencieux. J’sais même pas ce qu’elle veux dire, j’sais même plus ce que j’ai dis. J’ai plus de pression, plus envie, plus rien que l’envie de crever dans ma drogue ce soir. Me pourrir un peu plus pour croire, juste croire, que je pourrais oublier un peu. Elle m’as piquer ma dose, et mes yeux noirs la suivent du regard, sans pouvoir bouger. De toute façon quoi ? Le calme de la mort nous enveloppe. Et détruisons nous en silence, c’est moins fatiguant, c’est plus frustrant, plus diabolique.
Mais ses mots… oh putain, sa voix, le sens de sa phrase ne fait que raviver la flamme, ne fait que durcir mes poings, mon regard. J’inspire longuement en l’entendant partir juste après ça. Et je ne bouge pas, la cigarette se consume sur le bar sans que je ne la touche. Et le cri, le bruit retentit jusqu’à moi, comme grisant Pleure, crie, hurle, bo bae. Détruis-toi. Détruis-moi. La mâchoire tellement serrée que ça en fait putain de mal, je me retourne d’un coup, défonçant de mon poing quatre ou cinq bouteilles qui viennent s’écraser par terre avec un bruit fracassant. Ma main en sang le long du corps, je ne contrôle plus mes gestes, plus mes jambes qui descendent quatre à quatre les escaliers de la réserve. D’une main, j’attrape violemment le bras de mon supplice ambulant, et la gifle. Violemment. Durement. Au point qu’elle perde l’équilibre, que je la retienne de mes bras. Qu’on s’affaisse, ensemble. Comme des déchets. Et je l’ai frappée. Si fort. Mes yeux cherchent les siens avec le désespoir de l’homme ivre cherchant son verre. Et je ne remarque, ni le sang sur ma main, sur ses vêtements, ni mes larmes. Tout ce que je sais, c’est la sensation électrisante, choquante, que je ressent au creux de mon ventre en l’embrassant.
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Re: ECHO (bk) | Lun 27 Juil - 22:43 Citer EditerSupprimer
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J’étouffe. J’ai envie de prendre une longue et profonde inspiration. Une de celle qui vous brûle les poumons. Une de celle qui vous embrase le corps. Une qu’on redoute. Une qu’on ne veut pas ressentir … Putain ouais j’ai envie de m’enfuir loin. Loin de lui. Loin de ce qu’on est. Loin de ce que je suis quand je suis près de lui. Loin de ce qu’on ne devrait pas être. Loin de ce qu’on est. Loin de ce qu’il me fait devenir, loin de ce que je lui fais subir. La douleur. La peur. La solitude. Je suis effrayée. Comme une enfant. Et je sais que plus je me raccroche à lui plus je l’attire dans le fond avec moi. Et je ne sais pas comment lutter contre ça. Et je ne sais pas ce que je veux faire pour lutter contre ça. Je ne sais même pas si je veux lutter contre ça. C’est une drogue, une drogue si forte, si puissante … putain une drogue si fiévreuse que m’en passer me tuerais. Putain Kan je ne veux pas crever. Je ne veux pas crever sans toi. Mais faut bien se rendre à l’évidence. On crève ensemble. On crève d’être ensemble. On crève d’être seul. Comment on était supposé éviter ça ? Comment on était supposé ne pas en arriver là ? Parce que moi j’ai rien vu venir. Parce que moi je me suis juste laissée aller. Je me suis noyée dans ton regard. Je me suis noyée dans nos promesses. Et je m’y accroche, comme si j’avais peur de disparaitre. De redevenir invisible. Tu te souviens ? Quand tu m’as trouvé ? Je n’étais plus grand-chose. Pas vraiment une personne, pas vraiment un rien. J’étais entre deux. A fuir mes proches. A fuir ma vie. A m’enfermer sur moi-même, persuadée que si j’oubliais le monde, le monde m’oublierait. Mais j’avais tort. Le monde n’oublie jamais. Tu n’as pas oublié. Oh si tu savais à quel point ton regard sur moi a changé. Oh si tu savais à quel point c’était différent avant, tu le remarques aussi, pas vrai ? Tu t’en souviens ? Tout était simple, tout était doux. Aujourd’hui c’est que torture, aujourd’hui c’est que haine. Ma haine qui camoufle à quel point je tiens à toi. T’es un salaud. Et je t’en veux. Putain je t’en veux de ne pas m’avoir dit d’arrêter. De ne pas m’avoir stoppé avant. Et je fais quoi maintenant, putain ?! Tout part en vrille. Et je suis cachée, loin de toi et si près. Et je crache ma rage. Et je ne sais même pas d’où elle vient. Et je ne sais même pas comment la calmer. C’est en moi depuis tellement longtemps … la caisse vole à nouveau dans la pièce … et je les entends pas tes pas. Je ne les entends pas Kan.
La gifle. Celle que je n’ai pas vu venir. Elle claque sur ma joue avec une telle force qu’un goût de sang remplie ma bouche. Un goût amer. Un goût de fer. Et pour être honnête je n’ai pas senti ta main Kan. Ni même la douleur de ta poigne. Trop sonnée pour réaliser que la chaleur sur mon visage et ta paume avec laquelle tu m’as frappé. Je vacille, je trébuche contre lui. Je m’effrondre contre lui sans réaliser. La douleur se pointe comme une blessure au fer rouge. C’est soudain, aussi progressif que brulant. Ça vient lentement, comme des picotements et soudain, c’est là. La douleur me coupe le souffle ou peut-être ses lèvres que je sens contre ma bouche. Ca aussi c’est soudain. Si soudain que j’ose à peine réaliser. Et ça fait mal putain. Si je pleurais l’instant d’avant je ne saurais vous dire dans quel état je suis. La seule chose que je comprends c’est que je suis affalée contre Kan. C’est que mes lèvres s’emparent des siennes avec force. Mes deux mains encadrent son visage sans aucune douceur pour l’attirer à moi. Et je me colle à lui, la trouille au ventre, et le cœur qui explose.
Ma langue vient jouer avec la sienne sans pudeur. Sans retenue. C’est là, c’est ce que je voulais. Tout ce qui se passe. Qu’il me frappe. Qu’il m’embrasse. Je voulais qu’il me repousse. Qu’il me brule. Qu’il me fasse crever. Fais-moi crever entre tes bras. Je lâche un gémissement contre ses lèvres que je meurtrie avec plus de douceur. J’ai ma main dans sa nuque. Et j’ai mon corps contre le sien. Et ça m’électrise. Trop. Beaucoup trop. Et ça me brule. Mais je résiste, encore et encore. Je résiste jusqu’à perdre mon souffle. Et j’ouvre les yeux. Brusquement. Je recule. Glissant dans la poussière. M’écartant de lui les yeux écarquillés, les lèvres rougie, par endroit enflé. Et je le regarde, droit dans les yeux, comme si je réalisais ce qui venait de se passer. Et je maudis la part d moi, celle bien trop sonnée pour réaliser et se souvenir, et je maudis cette part de moi, qui m’a fait flanché, celle qui m’a fait cogner mes dents contre les siennes. Celle qui m’a fait l’embrasser avec une férocité venue dont ne sait où. Une que je garde en moi depuis trop longtemps. « Non… » Soufflais-je en le fixant. Shin. Boja. La folie qui nous habite nous fait craquer. J’ai le souffle court, les mains dans le sol. Je le fixe, sans réaliser. Je le fixe en crevant d’envie de me jeter dans ses bras. « Kan … » gémissais-je comme si nous venions de conclure un pacte avec le diable. Et si on perdait tout … ?
MORE THAN JUST WORD
La gifle. Celle que je n’ai pas vu venir. Elle claque sur ma joue avec une telle force qu’un goût de sang remplie ma bouche. Un goût amer. Un goût de fer. Et pour être honnête je n’ai pas senti ta main Kan. Ni même la douleur de ta poigne. Trop sonnée pour réaliser que la chaleur sur mon visage et ta paume avec laquelle tu m’as frappé. Je vacille, je trébuche contre lui. Je m’effrondre contre lui sans réaliser. La douleur se pointe comme une blessure au fer rouge. C’est soudain, aussi progressif que brulant. Ça vient lentement, comme des picotements et soudain, c’est là. La douleur me coupe le souffle ou peut-être ses lèvres que je sens contre ma bouche. Ca aussi c’est soudain. Si soudain que j’ose à peine réaliser. Et ça fait mal putain. Si je pleurais l’instant d’avant je ne saurais vous dire dans quel état je suis. La seule chose que je comprends c’est que je suis affalée contre Kan. C’est que mes lèvres s’emparent des siennes avec force. Mes deux mains encadrent son visage sans aucune douceur pour l’attirer à moi. Et je me colle à lui, la trouille au ventre, et le cœur qui explose.
SOMETIMES WE CAN BE CONFORTABLE WITH THE SILENCE.
Ma langue vient jouer avec la sienne sans pudeur. Sans retenue. C’est là, c’est ce que je voulais. Tout ce qui se passe. Qu’il me frappe. Qu’il m’embrasse. Je voulais qu’il me repousse. Qu’il me brule. Qu’il me fasse crever. Fais-moi crever entre tes bras. Je lâche un gémissement contre ses lèvres que je meurtrie avec plus de douceur. J’ai ma main dans sa nuque. Et j’ai mon corps contre le sien. Et ça m’électrise. Trop. Beaucoup trop. Et ça me brule. Mais je résiste, encore et encore. Je résiste jusqu’à perdre mon souffle. Et j’ouvre les yeux. Brusquement. Je recule. Glissant dans la poussière. M’écartant de lui les yeux écarquillés, les lèvres rougie, par endroit enflé. Et je le regarde, droit dans les yeux, comme si je réalisais ce qui venait de se passer. Et je maudis la part d moi, celle bien trop sonnée pour réaliser et se souvenir, et je maudis cette part de moi, qui m’a fait flanché, celle qui m’a fait cogner mes dents contre les siennes. Celle qui m’a fait l’embrasser avec une férocité venue dont ne sait où. Une que je garde en moi depuis trop longtemps. « Non… » Soufflais-je en le fixant. Shin. Boja. La folie qui nous habite nous fait craquer. J’ai le souffle court, les mains dans le sol. Je le fixe, sans réaliser. Je le fixe en crevant d’envie de me jeter dans ses bras. « Kan … » gémissais-je comme si nous venions de conclure un pacte avec le diable. Et si on perdait tout … ?
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Re: ECHO (bk) | Mer 12 Aoû - 15:24 Citer EditerSupprimer
ECHO
nous ne sommes plus humains, pauvre folle. nous ne sommes que les fantômes d’un temps heureux, nous ne sommes plus que l’ombre de notre lien fraternel. La force de l’autre est puisé dans l’océan de nos yeux, mais en ce moment, nos regards sont rouge sang. on vrille, on est des pauvres cons, des dégénérer qui essaient désespèrent de trouver leur place sur terre. mais on est qui au juste ? juste les serviteurs de la mort, de nos cauchemars. comme si on savait faire que le mal.
le mal comme la gifle, le mal comme le baiser. le mal comme les choses qu’on cache en nous depuis des lustres, comme si ne pas y croire les ferait disparaitre. c’est pas pour nous, ce genre de conneries, nous on peut rien faire de plus que crever, ou plutôt survivre. on est censé aimer des gens, leur corps, leur esprit, vivre pour eux. et pourtant. rappelle toi de ce courant électrique, rappelle toi de combien on à voulu dépasser cette ligne, la seule qu’on se soit jamais fixé. pour nous, pour notre sécurité. pour leur bonheur. deux marionnettes qui ne veulent pas faire de mal et finalement, ne sont que poisons. voilà c’qu’on est putain, voilà à quoi on sert : à faire le mal. comme si en nous y’avait que ça, un putain de poison dans nos veines, qu’à chaque fois qu’on touche quelqu’un, ça le tue. lentement. doucement. avec sensualité et amour. puis avec déchirement.
putain c’est pas clair, c’est trop bouillant, j’contrôle rien, ma main qui tire ses cheveux ou nos langues qui se rencontrent pour la première fois avec force et violence. On a craquer. Et qu’est ce qu’il va se passer maintenant qu’on à franchis la ligne ? bae, est-ce que tu sens déjà le courant d’air glacé que laisse la mort sur notre futur ? bae, est-ce que t’auras la force de me regarder ? ou non, pire. de le regarder lui ? bae, à quoi tu penses alors qu’on s’embrasse comme si c’était notre dernière seconde, notre dernier baiser.
On est pas des fuyards et pourtant, aussi brusquement qu’on à su se trouver, on se déchire et tu part loin de moi. loin de mes mains en sang, mes poings serrés. le pan de tissus que je sert s’échappe et j’voit ça comme la dernière des misère. putain de merde, voilà. on y est. tu vas fuir, partir, m’laisser la, comme le chien d’la rue que j’suis ? Mon regard bleu océan se plonge dans le siens noir profond alors qu’elle ne sait que dire non. « et maintenant? » que j’ai voulu murmurer, mais ça se transforme en une sale toux, j’baisse la tête, je tousse, j’frappe le sol avec force. t’façon ma main est déjà rouge. « on est cons hein? » que j’lance avec un rire mauvais, un rire de petit con qui à fait une connerie. fier.
mon dos se voûte, mes doigts se relâchent un peu. Comme si le poids de la culpabilité m’as quitté, tout d’un coup. comme si j’avais plus besoin de tenir droit, j’tend une main vers elle, mes yeux rencontrant à nouveau les siens… « viens. » j’le dit mais c’est moi qui viens, marchant sur mes genoux jusqu’à elle, mon bras droit venant l’attirer en passant dans sa nuque, l’autre glissant le long de son dos. j’inspire son odeur, ferme les yeux, très fort. la tiens la tout contre moi. on à l’air de quoi, dis moi ? le néon grésille comme bruit de fond, nos respirations saccadées se mélangent alors qu’on est là, comme des cons. et j’sais pas quoi dire, alors pour une fois j’me la ferme, j’accepte juste de ne savoir pas quoi dire. un jour quelqu’un m’as dit que les sentiments me guériraient, mais ils me tuent si lentement que c’en est désespérant.
ECHO
nous ne sommes plus humains, pauvre folle. nous ne sommes que les fantômes d’un temps heureux, nous ne sommes plus que l’ombre de notre lien fraternel. La force de l’autre est puisé dans l’océan de nos yeux, mais en ce moment, nos regards sont rouge sang. on vrille, on est des pauvres cons, des dégénérer qui essaient désespèrent de trouver leur place sur terre. mais on est qui au juste ? juste les serviteurs de la mort, de nos cauchemars. comme si on savait faire que le mal.
le mal comme la gifle, le mal comme le baiser. le mal comme les choses qu’on cache en nous depuis des lustres, comme si ne pas y croire les ferait disparaitre. c’est pas pour nous, ce genre de conneries, nous on peut rien faire de plus que crever, ou plutôt survivre. on est censé aimer des gens, leur corps, leur esprit, vivre pour eux. et pourtant. rappelle toi de ce courant électrique, rappelle toi de combien on à voulu dépasser cette ligne, la seule qu’on se soit jamais fixé. pour nous, pour notre sécurité. pour leur bonheur. deux marionnettes qui ne veulent pas faire de mal et finalement, ne sont que poisons. voilà c’qu’on est putain, voilà à quoi on sert : à faire le mal. comme si en nous y’avait que ça, un putain de poison dans nos veines, qu’à chaque fois qu’on touche quelqu’un, ça le tue. lentement. doucement. avec sensualité et amour. puis avec déchirement.
putain c’est pas clair, c’est trop bouillant, j’contrôle rien, ma main qui tire ses cheveux ou nos langues qui se rencontrent pour la première fois avec force et violence. On a craquer. Et qu’est ce qu’il va se passer maintenant qu’on à franchis la ligne ? bae, est-ce que tu sens déjà le courant d’air glacé que laisse la mort sur notre futur ? bae, est-ce que t’auras la force de me regarder ? ou non, pire. de le regarder lui ? bae, à quoi tu penses alors qu’on s’embrasse comme si c’était notre dernière seconde, notre dernier baiser.
On est pas des fuyards et pourtant, aussi brusquement qu’on à su se trouver, on se déchire et tu part loin de moi. loin de mes mains en sang, mes poings serrés. le pan de tissus que je sert s’échappe et j’voit ça comme la dernière des misère. putain de merde, voilà. on y est. tu vas fuir, partir, m’laisser la, comme le chien d’la rue que j’suis ? Mon regard bleu océan se plonge dans le siens noir profond alors qu’elle ne sait que dire non. « et maintenant? » que j’ai voulu murmurer, mais ça se transforme en une sale toux, j’baisse la tête, je tousse, j’frappe le sol avec force. t’façon ma main est déjà rouge. « on est cons hein? » que j’lance avec un rire mauvais, un rire de petit con qui à fait une connerie. fier.
mon dos se voûte, mes doigts se relâchent un peu. Comme si le poids de la culpabilité m’as quitté, tout d’un coup. comme si j’avais plus besoin de tenir droit, j’tend une main vers elle, mes yeux rencontrant à nouveau les siens… « viens. » j’le dit mais c’est moi qui viens, marchant sur mes genoux jusqu’à elle, mon bras droit venant l’attirer en passant dans sa nuque, l’autre glissant le long de son dos. j’inspire son odeur, ferme les yeux, très fort. la tiens la tout contre moi. on à l’air de quoi, dis moi ? le néon grésille comme bruit de fond, nos respirations saccadées se mélangent alors qu’on est là, comme des cons. et j’sais pas quoi dire, alors pour une fois j’me la ferme, j’accepte juste de ne savoir pas quoi dire. un jour quelqu’un m’as dit que les sentiments me guériraient, mais ils me tuent si lentement que c’en est désespérant.
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Re: ECHO (bk) | Ven 14 Aoû - 15:31 Citer EditerSupprimer
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Assise dans la poussière, mon regard se perd sur le corps de cet homme que je ne connais que trop bien. Je lorgne sur chacune de ses courbes comme pour les imprimer dans mon esprit, la peur au ventre de le voir disparaitre. Mon souffle commence à me manquer et la poussière me pique la gorge. J’aimerais pouvoir prétendre que c’est là, la cause de mes larmes mais je ne tromperais personne. Surtout pas celui qui se tient devant moi. Kan. Je suffoque, je perds pied. Je voudrais pouvoir effacer ce qu’il vient de se passer autant que j’aimerais pouvoir chérir le baiser que l’on vient de se donner. Je suis devenue folle ? Comment les choses ont-elles pu finir ainsi ? J’ai tout vu venir, j’ai tout provoqué, me cachant derrière de faux semblant. J’ai tout orchestré, de mon moindre souffle, jusqu’aux regards que je lui lançais, et je le sais maintenant. C’est moi, c’est moi qui lui ai dit de venir. C’est moi qui l’ai fait approcher, encore et encore … le corps brûlant du pêché interdit. Et je le sais, Kan aurait pu être à moi si j’étais libre, si j’étais sans attache. Mais je ne le suis pas. J’ai Shin, putain j’ai Shin, aussi bancale que notre relation puisse être, il est là, dans ma vie. Moi qui est passé des années à le pleurer, à supplier pour qu’il revienne. Et quand il est là, quand bien même ce n’est pas aussi parfait que je l’imaginais, il est là et c’est tout ce qui devrait suffire … mais me voilà, assise dans cette réserve, le regard posé sur Kan, le cœur encore fou. Je recule parce que ça brule, ça brule d’être dans ses bras. J’en ai la tête qui tourne et si j’osais j’aurais fui en courant, mais j’en suis incapable. Je suis fatiguée de fuir, et pour aller où ? C’est ici mon refuge. Et son rire de gamin fier me broie le cœur. Et mes lèvres rougies de notre baiser en redemande et moi je me dégoute, et je me force à penser à Shin. Et je l’aime Shin, je l’aime d’amour, je l’aime plus que tout. Mais Kan c’est une obsession. Et quand je croise son regard j’ai tout mon être qui en tremble. J’ai froid. Je le veux. Autant que je veux le repousser. Je ne sais pas ce que j’ai. Je déteste ça. J’aimerais pouvoir dire non. Avoir assez de volonté pour lui dire d’arrêter, qu’on est fou, oui on est fou, fou de douleur l’un pour l’autre. On est des plaies béantes qui s’accordent à la perfection. Je ne pourrais pas me le cacher mais il a été là quand j’étais au plus mal. Il m’a ramassé quand j’étais à la rue. Il m’a ramassé quand j’avais perdu la foi de tout. Et je le revoie, sans vraiment sourire me dire de le suivre, les mains enfoncées dans ses poches, la capuche sur la tête si enfoncée que je l’ai à peine reconnu. Lui à qui je donnais de la bouffe sans même le connaitre. On a toujours eu cette relation. D’aide et de dépendance. Jusqu’à aujourd’hui. Et je le revois, assis dans son fauteuil, le kurss encore en travaux, à me fixer sans que je sois capable de déchiffrer son regard, mon sac à mes pieds il m’a proposé un deal. Je pensais signer un pacte avec le diable. J’ai signé avec un ange. Avant qu’Hadès soit jeté aux enfers par les siens. Le temps a filé sans que je ne réalise et aujourd’hui je le vois ralentir brutalement comme si demain tout allait disparaitre. Alors quand il approche je ne veux pas fuir. Avec toutes les douleurs qu’on a partagé. Perdue dans le passé. Perdue dans notre avenir. Frissonnant je le laisse m’attirer à lui sans protester, et même, je m’accroche à lui avec force. Quand il me serre dans ses bras moi j’éclate en sanglot. Et contre son corps je tremble, incapable de contrôler les soubresauts de mon corps, les spasmes qui creusent mon ventre contre le sien. Et je gémis contre lui. Et mes larmes se perdent dans son cou parce qu’il sait … il sait la rage qui m’habite, il sait combien j’ai envie de me perdre dans ses bras et il sait aussi que jamais je ne le ferais. Et surtout … il sait que c’est cette douleur-là qui m’achève le plus. J’aime Shin, à ne pas en douter, mais personne ne pourrait comprendre la façon dont je tiens à Kan. Comme deux fous. Deux fous accrocs. Et je pleure, à coup de gros sanglots, contre son corps. Et je pleure pour l’amour qu’on n’aura pas. Et je pleure pour la passion qu’on ne vivra pas. Et je pleure parce que je le perds. Parce que j’ai tout gâché. Parce que j’ai peur et la boule dans mon ventre me donne envie de vomir et j’ai le cœur fou et le visage ravagé de larmes. Et quand je me redresse, c’est mon front que je colle au sien, et mes mains qui tremblent viennent encadrer son visage, et on s’en fou si on est sale, parce que de toute façon … « T’as promis de jamais partir. » lâchais-je dans un couinement, la voix cassée. « T’as promis » répétais-je si faiblement, dans un murmure douloureux, « Je partirais pas. » et je veux l’entendre me le dire. et je veux qu’il me rassure. Je veux qu’il me bouffe de tout son être. Je veux qu’il me prenne dans ses bras jusqu’à n’en plus finir. Détestez-moi pour ce que je suis. Vous ne pourrez jamais le faire autant que moi.
ECHO
Assise dans la poussière, mon regard se perd sur le corps de cet homme que je ne connais que trop bien. Je lorgne sur chacune de ses courbes comme pour les imprimer dans mon esprit, la peur au ventre de le voir disparaitre. Mon souffle commence à me manquer et la poussière me pique la gorge. J’aimerais pouvoir prétendre que c’est là, la cause de mes larmes mais je ne tromperais personne. Surtout pas celui qui se tient devant moi. Kan. Je suffoque, je perds pied. Je voudrais pouvoir effacer ce qu’il vient de se passer autant que j’aimerais pouvoir chérir le baiser que l’on vient de se donner. Je suis devenue folle ? Comment les choses ont-elles pu finir ainsi ? J’ai tout vu venir, j’ai tout provoqué, me cachant derrière de faux semblant. J’ai tout orchestré, de mon moindre souffle, jusqu’aux regards que je lui lançais, et je le sais maintenant. C’est moi, c’est moi qui lui ai dit de venir. C’est moi qui l’ai fait approcher, encore et encore … le corps brûlant du pêché interdit. Et je le sais, Kan aurait pu être à moi si j’étais libre, si j’étais sans attache. Mais je ne le suis pas. J’ai Shin, putain j’ai Shin, aussi bancale que notre relation puisse être, il est là, dans ma vie. Moi qui est passé des années à le pleurer, à supplier pour qu’il revienne. Et quand il est là, quand bien même ce n’est pas aussi parfait que je l’imaginais, il est là et c’est tout ce qui devrait suffire … mais me voilà, assise dans cette réserve, le regard posé sur Kan, le cœur encore fou. Je recule parce que ça brule, ça brule d’être dans ses bras. J’en ai la tête qui tourne et si j’osais j’aurais fui en courant, mais j’en suis incapable. Je suis fatiguée de fuir, et pour aller où ? C’est ici mon refuge. Et son rire de gamin fier me broie le cœur. Et mes lèvres rougies de notre baiser en redemande et moi je me dégoute, et je me force à penser à Shin. Et je l’aime Shin, je l’aime d’amour, je l’aime plus que tout. Mais Kan c’est une obsession. Et quand je croise son regard j’ai tout mon être qui en tremble. J’ai froid. Je le veux. Autant que je veux le repousser. Je ne sais pas ce que j’ai. Je déteste ça. J’aimerais pouvoir dire non. Avoir assez de volonté pour lui dire d’arrêter, qu’on est fou, oui on est fou, fou de douleur l’un pour l’autre. On est des plaies béantes qui s’accordent à la perfection. Je ne pourrais pas me le cacher mais il a été là quand j’étais au plus mal. Il m’a ramassé quand j’étais à la rue. Il m’a ramassé quand j’avais perdu la foi de tout. Et je le revoie, sans vraiment sourire me dire de le suivre, les mains enfoncées dans ses poches, la capuche sur la tête si enfoncée que je l’ai à peine reconnu. Lui à qui je donnais de la bouffe sans même le connaitre. On a toujours eu cette relation. D’aide et de dépendance. Jusqu’à aujourd’hui. Et je le revois, assis dans son fauteuil, le kurss encore en travaux, à me fixer sans que je sois capable de déchiffrer son regard, mon sac à mes pieds il m’a proposé un deal. Je pensais signer un pacte avec le diable. J’ai signé avec un ange. Avant qu’Hadès soit jeté aux enfers par les siens. Le temps a filé sans que je ne réalise et aujourd’hui je le vois ralentir brutalement comme si demain tout allait disparaitre. Alors quand il approche je ne veux pas fuir. Avec toutes les douleurs qu’on a partagé. Perdue dans le passé. Perdue dans notre avenir. Frissonnant je le laisse m’attirer à lui sans protester, et même, je m’accroche à lui avec force. Quand il me serre dans ses bras moi j’éclate en sanglot. Et contre son corps je tremble, incapable de contrôler les soubresauts de mon corps, les spasmes qui creusent mon ventre contre le sien. Et je gémis contre lui. Et mes larmes se perdent dans son cou parce qu’il sait … il sait la rage qui m’habite, il sait combien j’ai envie de me perdre dans ses bras et il sait aussi que jamais je ne le ferais. Et surtout … il sait que c’est cette douleur-là qui m’achève le plus. J’aime Shin, à ne pas en douter, mais personne ne pourrait comprendre la façon dont je tiens à Kan. Comme deux fous. Deux fous accrocs. Et je pleure, à coup de gros sanglots, contre son corps. Et je pleure pour l’amour qu’on n’aura pas. Et je pleure pour la passion qu’on ne vivra pas. Et je pleure parce que je le perds. Parce que j’ai tout gâché. Parce que j’ai peur et la boule dans mon ventre me donne envie de vomir et j’ai le cœur fou et le visage ravagé de larmes. Et quand je me redresse, c’est mon front que je colle au sien, et mes mains qui tremblent viennent encadrer son visage, et on s’en fou si on est sale, parce que de toute façon … « T’as promis de jamais partir. » lâchais-je dans un couinement, la voix cassée. « T’as promis » répétais-je si faiblement, dans un murmure douloureux, « Je partirais pas. » et je veux l’entendre me le dire. et je veux qu’il me rassure. Je veux qu’il me bouffe de tout son être. Je veux qu’il me prenne dans ses bras jusqu’à n’en plus finir. Détestez-moi pour ce que je suis. Vous ne pourrez jamais le faire autant que moi.
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