LOIN DE NOUS (moehee)
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LOIN DE NOUS (moehee) | Lun 1 Juin - 20:32 Citer EditerSupprimer
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cho seong hee et ise moeko
vêtements
quand moeko entra dans le conservatoire, elle fut prise de quelques vieux souvenirs du temps ou elle fréquentait celui de Tokyo. Des sales ouvertes on entendait un piano léger, et les nombres incessants compté en boucle, par la voix très souvent féminine du professeur de danse. La japonaise monta les escaliers sur la pointe des pieds, se dirigeant vers la salle que son amie lui avait déjà montré. Seong hee, elle, ne fréquentait plus l'université de yonsei mais bel et bien, et seulement, le conservatoire de séoul. Elle deviendra une étoile, moeko en était persuadée. Le sms de son amie l'avait un peu propulser dans une espèce de sentiment en transe, entre la peur et la joie de la voir. elles n'avaient toute les deux plus eu le temps e se voir, avec leur activités respectives, et le ton employée par son amie ne lui disait rien qui vaille. Arrivée devant la pièce emplie de miroir, moeko pris le temps de regarder seong hee danser. Danser pour vivre, danser pour survivre, danser par choix mais danser pour pouvoir respirer. Elle était si belle. Par chance, l'exercice que seonghee était en train de pratiquer était encore ancré dans les souvenirs de moeko, qui posa son sac près de celui de seong hee, enlevant rapidement ses chaussures pour venir, pieds nus, rejoindre seong hee sur le plancher. Et elles dansèrent silencieusement pendant un temps. Chaque mouvements parfaitement interprétés, comme des sentiments, comme une expression de visage. Quand le piano éternisa la dernière note avant de se taire, la japonaise tourna le visage vers seong hee et lui sourit tendrement, vint la prendre dans ses bras avec douceur. « Tu m'as manquée. ça va? » demanda t-elle en posant ses deux mains sur les joues de la belle.
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cho seong hee et ise moeko
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quand moeko entra dans le conservatoire, elle fut prise de quelques vieux souvenirs du temps ou elle fréquentait celui de Tokyo. Des sales ouvertes on entendait un piano léger, et les nombres incessants compté en boucle, par la voix très souvent féminine du professeur de danse. La japonaise monta les escaliers sur la pointe des pieds, se dirigeant vers la salle que son amie lui avait déjà montré. Seong hee, elle, ne fréquentait plus l'université de yonsei mais bel et bien, et seulement, le conservatoire de séoul. Elle deviendra une étoile, moeko en était persuadée. Le sms de son amie l'avait un peu propulser dans une espèce de sentiment en transe, entre la peur et la joie de la voir. elles n'avaient toute les deux plus eu le temps e se voir, avec leur activités respectives, et le ton employée par son amie ne lui disait rien qui vaille. Arrivée devant la pièce emplie de miroir, moeko pris le temps de regarder seong hee danser. Danser pour vivre, danser pour survivre, danser par choix mais danser pour pouvoir respirer. Elle était si belle. Par chance, l'exercice que seonghee était en train de pratiquer était encore ancré dans les souvenirs de moeko, qui posa son sac près de celui de seong hee, enlevant rapidement ses chaussures pour venir, pieds nus, rejoindre seong hee sur le plancher. Et elles dansèrent silencieusement pendant un temps. Chaque mouvements parfaitement interprétés, comme des sentiments, comme une expression de visage. Quand le piano éternisa la dernière note avant de se taire, la japonaise tourna le visage vers seong hee et lui sourit tendrement, vint la prendre dans ses bras avec douceur. « Tu m'as manquée. ça va? » demanda t-elle en posant ses deux mains sur les joues de la belle.
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Re: LOIN DE NOUS (moehee) | Lun 1 Juin - 20:58 Citer EditerSupprimer
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cho seong hee et ise moeko
C’était toujours la même rengaine : à chaque note, une nouvelle pulsation. Mon corps vibrait au rythme de la musique qui envahissait l’espace. La bande son d’Amélie Poulain, film français, mythique, qui me transportait à chaque fois. J’avais donné rendez-vous à Moeko dans cette salle que nous connaissions toutes les deux. J’appréhendais son arrivée, et en même temps, j’avais tellement hâte. Hâte de lui annoncer la bonne nouvelle, hâte de lui parler de ce changement radical qu’allait prendre ma vie. Depuis le tremblement de terre, les choses étaient devenues pour le moins étranges. La plupart de mes souvenirs m’avaient été rendus, mais je restais insatisfaite devant ma vie. Il me manquait tant de choses pour être pleinement heureuse, et j’avais cherché en vain. « Dear mrs Hee », c’était comme cela que ma nouvelle aventure avait débuté. Les français semblaient avoir du mal avec les prénoms asiatiques, mais je ne leur en voulais pas, car j’étais toujours incapable de prononcer le nom de mon interlocuteur. Moeko était finalement joint à moi pour m’accompagner sur les dernières notes, et j’observais, attendrie, notre reflet dans le miroir. Nous étions belles, aériennes, elle surtout. La musique en suspens, je la gratifiai de mon plus beau sourire « Toi aussi tu m’as manquée. » il n’y avait rien de plus vrai « Je vais bien, et toi ? Merci d’être venue aussi vite … » Je me dirigeai alors vers mon sac de sport, éventré au sol, et en sorti une bouteille d'eau. Dans un coin, sous des guêtres, on pouvait apercevoir un papier blanc se détacher du fond de tissus noir.
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C’était toujours la même rengaine : à chaque note, une nouvelle pulsation. Mon corps vibrait au rythme de la musique qui envahissait l’espace. La bande son d’Amélie Poulain, film français, mythique, qui me transportait à chaque fois. J’avais donné rendez-vous à Moeko dans cette salle que nous connaissions toutes les deux. J’appréhendais son arrivée, et en même temps, j’avais tellement hâte. Hâte de lui annoncer la bonne nouvelle, hâte de lui parler de ce changement radical qu’allait prendre ma vie. Depuis le tremblement de terre, les choses étaient devenues pour le moins étranges. La plupart de mes souvenirs m’avaient été rendus, mais je restais insatisfaite devant ma vie. Il me manquait tant de choses pour être pleinement heureuse, et j’avais cherché en vain. « Dear mrs Hee », c’était comme cela que ma nouvelle aventure avait débuté. Les français semblaient avoir du mal avec les prénoms asiatiques, mais je ne leur en voulais pas, car j’étais toujours incapable de prononcer le nom de mon interlocuteur. Moeko était finalement joint à moi pour m’accompagner sur les dernières notes, et j’observais, attendrie, notre reflet dans le miroir. Nous étions belles, aériennes, elle surtout. La musique en suspens, je la gratifiai de mon plus beau sourire « Toi aussi tu m’as manquée. » il n’y avait rien de plus vrai « Je vais bien, et toi ? Merci d’être venue aussi vite … » Je me dirigeai alors vers mon sac de sport, éventré au sol, et en sorti une bouteille d'eau. Dans un coin, sous des guêtres, on pouvait apercevoir un papier blanc se détacher du fond de tissus noir.
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Re: LOIN DE NOUS (moehee) | Mar 2 Juin - 0:29 Citer EditerSupprimer
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la japonaise se détacha de son amie après lui avoir sourit une énième fois, acceptant qu'elle bouge pour aller boire. moeko la suivit, appréciant le fait d'être pieds nu sur ce sol, marchant sur la pointe des pieds pendant un ou deux mètres, s'étirant un peu. « ça va plutôt bien en ce moment. » moeko n'était pas du genre à beaucoup parler d'elle, au contraire de ce qu'on pourrait croire. Elle écoute surtout les autres, et retiens chaque détail qui pourrait faire la différence. Seong hee était belle aujourd'hui. Rayonnante malgré les traits de fatigues, quelque chose de changé sur son visage. Son amie la regardait distraitement, lui piquant sa bouteille d'eau avec un sourire une fois qu'elle ai bu. « Tu as eu de la chance, j'ai rien de prévu aujourd'hui. Heureusement que tu ne m'as pas demandé de venir demain, j'ai beaucoup trop de shootings dans la journée, je peux même pas aller en cours... Mon patron à vraiment pas gérer sur ce coup-là. » Elle haussa les épaules en souriant puis bu une autre gorgée avant de lui rendre sa bouteille. « seong hee je te connais, et tu me connais je déteste tourner autour du pot. raconte moi. » quoi, la japonaise n'en savait rien, mais il se passait définitivement quelque chose. Son regard ancré à celui de la coréenne, moeko attendait, appréhendant ses futurs paroles avec un pressentiment.
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la japonaise se détacha de son amie après lui avoir sourit une énième fois, acceptant qu'elle bouge pour aller boire. moeko la suivit, appréciant le fait d'être pieds nu sur ce sol, marchant sur la pointe des pieds pendant un ou deux mètres, s'étirant un peu. « ça va plutôt bien en ce moment. » moeko n'était pas du genre à beaucoup parler d'elle, au contraire de ce qu'on pourrait croire. Elle écoute surtout les autres, et retiens chaque détail qui pourrait faire la différence. Seong hee était belle aujourd'hui. Rayonnante malgré les traits de fatigues, quelque chose de changé sur son visage. Son amie la regardait distraitement, lui piquant sa bouteille d'eau avec un sourire une fois qu'elle ai bu. « Tu as eu de la chance, j'ai rien de prévu aujourd'hui. Heureusement que tu ne m'as pas demandé de venir demain, j'ai beaucoup trop de shootings dans la journée, je peux même pas aller en cours... Mon patron à vraiment pas gérer sur ce coup-là. » Elle haussa les épaules en souriant puis bu une autre gorgée avant de lui rendre sa bouteille. « seong hee je te connais, et tu me connais je déteste tourner autour du pot. raconte moi. » quoi, la japonaise n'en savait rien, mais il se passait définitivement quelque chose. Son regard ancré à celui de la coréenne, moeko attendait, appréhendant ses futurs paroles avec un pressentiment.
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Re: LOIN DE NOUS (moehee) | Mer 24 Juin - 12:50 Citer EditerSupprimer
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cho seong hee et ise moeko
C’était étrange, ce sentiment qui faisait vibrer mon cœur. J’étais partagée entre la joie de voir de nouvelles opportunités qui se présentaient à moi, et la tristesse de devoir quitter ces gens qui avaient toujours été là pour moi, même dans les périodes les plus sombres. Moeko en particulier était l’une de mes plus anciennes amies. En y repensant, sans elle, jamais l’Opéra Garnier ne m’aurait proposé ce poste, car jamais je n’aurais repris la danse. Je sombrais, et elle fut ma lumière dans l’obscurité. La quitter ? C’était une horreur d’y penser, mais après tout, ce n’était qu’un au revoir. Je souris doucement quand elle me parla de son emploi du temps. Il était vrai qu’à présent, elle était mannequin. Une fille magnifique comme elle, cela n’était guère surprenant. Mon sourire s’élargit toutefois lorsqu’elle me parla franchement. Oui, cela avait toujours été comme cela, nous ne nous cachions rien, et c’était la raison pour laquelle je l’avais directement contactée. « Tu ferais peut-être mieux de t’asseoir … » dis-je doucement, avant de moi-même m’installer au sol, étirant mes jambes, mon justaucorps et mes collants ne camouflant pas la douloureuse cicatrice qui se détachait sur ma jambe droite. « J’ai eu une offre d’emploi pour enseigner la danse classique à des enfants » Moeko savait que j’avais arrêté mes études. L’argent de la famille Cho me permettait de vivre aisément sans avoir à me préoccuper des rentrées d’argent, mais la japonaise me connaissait suffisamment que pour savoir que cela était très loin de me suffire « Seulement … c’est à Paris. » J’appréhendais sa réaction, mais de le dire, je me sentais à présent incroyablement légère.
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C’était étrange, ce sentiment qui faisait vibrer mon cœur. J’étais partagée entre la joie de voir de nouvelles opportunités qui se présentaient à moi, et la tristesse de devoir quitter ces gens qui avaient toujours été là pour moi, même dans les périodes les plus sombres. Moeko en particulier était l’une de mes plus anciennes amies. En y repensant, sans elle, jamais l’Opéra Garnier ne m’aurait proposé ce poste, car jamais je n’aurais repris la danse. Je sombrais, et elle fut ma lumière dans l’obscurité. La quitter ? C’était une horreur d’y penser, mais après tout, ce n’était qu’un au revoir. Je souris doucement quand elle me parla de son emploi du temps. Il était vrai qu’à présent, elle était mannequin. Une fille magnifique comme elle, cela n’était guère surprenant. Mon sourire s’élargit toutefois lorsqu’elle me parla franchement. Oui, cela avait toujours été comme cela, nous ne nous cachions rien, et c’était la raison pour laquelle je l’avais directement contactée. « Tu ferais peut-être mieux de t’asseoir … » dis-je doucement, avant de moi-même m’installer au sol, étirant mes jambes, mon justaucorps et mes collants ne camouflant pas la douloureuse cicatrice qui se détachait sur ma jambe droite. « J’ai eu une offre d’emploi pour enseigner la danse classique à des enfants » Moeko savait que j’avais arrêté mes études. L’argent de la famille Cho me permettait de vivre aisément sans avoir à me préoccuper des rentrées d’argent, mais la japonaise me connaissait suffisamment que pour savoir que cela était très loin de me suffire « Seulement … c’est à Paris. » J’appréhendais sa réaction, mais de le dire, je me sentais à présent incroyablement légère.
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