cc c mwa #nojoke
ahn dewei - feng bobo
vêtements + La déchéance. C’était la déchéance. C’est encore encore la déchéance. Mon dieu mais, comment ça allait se passer. dans ta tête, les phrases filaient à une vitesse qu’on ne pourrait imaginer. Pour la première fois de ta vie, tu allais rencontrer ton cousin. Ton vrai cousin. Celui dont tout le monde parlait. Celui dont personne n’avait voulu. Celui qui était parti vivre en Corée du sud et que personne n’avait revu. Cela te stressait beaucoup. Énormément même. Tu avais un papier dans la main, écrit de la main de ta mère “cher dewei, voici ta cousine, bobo. feng. oui, tu dois apprendre ton vrai nom de famille seulement maintenant, sûrement. mais sache que notre famille se prénomme Feng. Je te la confie puisqu’elle est incapable de se tenir comme une enfant normale ici. J’espere que tu sauras la comprendre et lui montrer le bon chemin. Bien à toi, ta tante, Feng Mingyue.” C’était une grosse blague.

Tu as pris vingt ans avant de trouver cette putain d’université, et maintenant que tu y étais, on venait te dire que les dortoirs étaient séparés de celle ci. Et c’est reparti pour un tour. Tu as pris le métro, le bus, ça t’a pris bien une heure pour arriver devant le bâtiment/domaine, tu ne sais pas trop à quoi ça ressemble, en fait. Mais l’intérieur a l’air d’être aussi bordélique que ta chambre à Hongkong. Tu as regardé le papier où étais noté l’adresse, puis tu as reposé tes yeux le bâtiment. Tu as soufflé et tapé du pieds. Tu as jeté ta cigarette, l’a écrasé avec violence et tu t’es décidée à rentrer. Tu regardais attentivement le numéro des chambres et quand tu es arrivée devant celle de ton cousin tu t’es arrêtée pendant une minute. Tu as respiré. Tu as toqué. Tu as re-toqué. La porte s’est ouverte, tu ne savais même pas si la personne qui t’avait ouverte était ton cousin mais tu lui as foutu la lettre de ta mère dans les main avec un regard de tueuse à gage et de gamine suffisante. Tu est rentrée, tu as posé ta valise et tu t’es plantée au milieu de la pièce. ”c’est où que je suis censée dormir dans ce foutoir ?”

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ahn dewei - feng bobo
Allongé dans mon lit tranquillement, la musique sur les oreilles et les yeux à moitié fermé, je profite du peu de temps de calme avant qu'Aidan ne rentre des cours. Bien entendu, la fac était aujourd'hui passé à la trappe mais plus rien ne me perturbait désormais, j'aspirais simplement à profiter de mon existence pourrav et c'était tout. L'envie de m'aérer l'esprit me prend soudainement et je me redresse, quittant mon lit pour enfiler un jogging confortable. Passer la journée dans mon plumard m'avait abruti un peu plus encore, j'avais envie de voir du monde, pourquoi pas Sunah tient. Je ne l'avais pas revu depuis le soir ou j'avais dû aller la chercher dans un night club. J'attrapais une veste à l'arrache et l'enfilait tout en passant mes baskets sans même prendre la peine de les attache. Tirant une cigarette de mon paquet, je me la colle au bec, ferme la fenêtre et vais pour sortir lorsqu'en ouvrant la porte je tombe sur une jeune femme me plaquant une feuille sur le torse. Je la regarde rentrer dans la chambre, incrédule et ôte mes écouteurs avant de lire le mot finalement.

Je m'étouffe avec ma salive des les premiers mots, recrachant ma cigarette qui s'échoue à mes pieds puis attrape la chose pour qu'elle me regarde. «  C'est quoi ce bordel ?! » je lui demande tout en  balançant la lettre à sa figure. Ni bonjour ni merde, j'ai pas le temps pour ça, j'aimerais juste qu'on éclaire ma lanterne. «  Bobo je crois ? T'es priée de quitter ma piaule, de remballer ta valise ta lettre ton corps et de retourner chez ta mère. » C'était simplement la plus grosse blague du siècle, celle là on ne me l'avait jamais faite encore. «  Je ne sais pas qui tu es, mais tu te trompes de Dewei. Et puis Feng ? Sérieusement ? T'es pas gâtée avec ce nom de famille. » La sympathie n'était pas mon ami, la politesse non plus d'ailleurs. Je la fixais quand même de haut en bas sans vraiment savoir si je devais rire ou pleurer face à cette tornade qui venait à peine de faire irruption dans ma chambre mais .. Ouais non, ce n'était simplement pas possible. Une cousine ? Et puis Feng quoi.

j'espère que t'apprécies mon gif hahahaha

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ahn dewei - feng bobo
vêtements +  Il a ouvert la porte et les larmes te sont montées aux yeux. Arrêtes, gamine, pleure pas, ça sert à rien. Pourquoi ? Ce gars, c'était peut-être toi plus tard. Un regard et tu l'avais cerné, sûrement l'effet du lien du sang. Cet homme, sentait la perdition. Il sentait la violente fragilité. Et soudainement tu as eu peur.Tu voulais rentrer à la maison. Maintenant. Mais encore une fois tu as fais la dure et t'es entrée comme une furie en te plantant avec ta valise au milieu de la pièce et quand il s'est mis à gueuler tu as allumé une cigarette. Encore. C'était ta façon de montrer que t'en avais rien à foutre. T'écoutais, mais t'en avais rien à branler de ce qu'il pouvait te raconter. Tu savais que tu allais rester ici, même lui ne l'avait pas choisi.Il menaçait déjà ta carapace alors que tu ne le connaissais que depuis vingt secondes. Il fallait que tu réagisses face à cette menace.

Figure toi que j'aimerais bien rentrer chez "ma mère", moi aussi. Mais je suis obligée  de rester là. Tu choisis pas toi non plus, je suis désolée et sache que c'est une façon de parler, mais t'as pas le choix, t'es mon responsable légal. Tu pensais que tu allais t'amuser rien qu'en entrant dans sa chambre. Tu pensais que tu allais tomber sur un énième con. Mais là, tout a tourné au dramatique quand tu as vu cet homme perdu. Tu avais le coeur qui se serrait et tu ne savais pas pourquoi. Comme si un lien s'était déjà créé et qu'il était destructeur. Alors ? Tu as laissé un petit silence, souligné d'un sourire en coin qui en disait long sur la peur qui te hantait. La peur de te faire démasquer. Il était pas con, tu pouvais voir qu'il savait les choses. Ca fait quoi de se dire qu'on a été complètement rejeté alors que certain ont été gardé ? Ca fait quoi d'avoir comme nom si ridicule, Feng ? Par "certains" tu parlais de toi. Et cette question te trottinait dans la tête avec insistance aussi. pourquoi lui ? pourquoi pas toi ? C'était peut être le destin si aujourd'hui ils étaient face à face.