IVRESSE DE SENTIMENTS (MOELEE)
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IVRESSE DE SENTIMENTS (MOELEE) | Jeu 4 Juin - 22:57 Citer EditerSupprimer
IVRESSE DE SENTIMENTS
kathaleeya malee et ise moeko
vêtements
Ivresse. Ivresse de joie, ivresse de sentiments, ivresse de toi. Ivresse de nous, ivresse de la vie. Dans ses talons Moeko ne tangue pas mais dans son esprit la brume s’installe. Elle rigole avec plaisir, rigole avec envie. Moeko en ivresse est une femme suave. Moeko en ivresse est une femme qui aime plaire, qui aime être remarquée. Son rouge à lèvre crie danger, crie volupté, et ses courbes se mêlent en un élan sauvage aux lumières des néons et au trottoir. Bien trop classe pour ressembler aux filles de joies, elle se glisse dans le monde de la nuit avec une facilité dû à l’habitude, avec une envie malsaine de sens enragés.
Ivresse des sens, absence du temps, moeko en ivresse est une femme qui ne retient pas ses envies, ses droits. Elle est d’habitude déjà bien franche, mais l’alcool joue de ses limites. Joie et non pas cadavre, elle rejoint le dortoir sans aucun soucis, laisse trainer ses talons aiguilles dans l’entrée mais bon, ce n’est pas un souci. La maison est silencieuse. C’est le week-end donc certains sont en vadrouille pour le week-end, d’autres dorment. Presque tous surement. Quatre heures du matin n’est pas une heure appropriée. Mais moeko en ivresse veux juste s’amuser, profiter de ses sens en éveils. Elle ne fait pas de bruit parce que pire que les wonsungis, c’est saru et matawa qu’il ne faut pas réveiller, pour ne pas déclencher leur hystérie. Sur la pointe des pieds, la présidente rejoins sa toute nouvelle chambre, l’ouvre à moitié et y pose son sac avant d’aller finir sa course dans la salle d’eau. Moeko en ivresse est une femme soignée, et se démaquille, se brosse les dents, prend soin d’elle. L’heure tourne à nouveau, et la japonaise retourne dans sa chambre avec un air malicieux sur le visage. La chambre, quasi plongée dans le noir si ce n’est la lumière de la lune laisse planer une ambiance tranquille. Mais Moeko au lieu de rejoindre son lit se glissa tel un chat sur les draps de sa colocataire après avoir grimpé les escaliers sur la pointe des pieds. Sa délicatesse la fit pouffer de rire, et elle vint regarder Malee avec un petit sourire naïf. Elle ne se doutait pas une seule seconde que son amie pourrait la virer, ça ne lui venait même pas à l’esprit pour être honnête. La japonaise glissa ses doigts sur le bras de malee, puis sur sa joue, se couchant à côté d’elle, son visage à quelques centimètres du siens. Moeko en ivresse était une femme suave, qui ne savait pas cacher ses envies.
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Ivresse. Ivresse de joie, ivresse de sentiments, ivresse de toi. Ivresse de nous, ivresse de la vie. Dans ses talons Moeko ne tangue pas mais dans son esprit la brume s’installe. Elle rigole avec plaisir, rigole avec envie. Moeko en ivresse est une femme suave. Moeko en ivresse est une femme qui aime plaire, qui aime être remarquée. Son rouge à lèvre crie danger, crie volupté, et ses courbes se mêlent en un élan sauvage aux lumières des néons et au trottoir. Bien trop classe pour ressembler aux filles de joies, elle se glisse dans le monde de la nuit avec une facilité dû à l’habitude, avec une envie malsaine de sens enragés.
Ivresse des sens, absence du temps, moeko en ivresse est une femme qui ne retient pas ses envies, ses droits. Elle est d’habitude déjà bien franche, mais l’alcool joue de ses limites. Joie et non pas cadavre, elle rejoint le dortoir sans aucun soucis, laisse trainer ses talons aiguilles dans l’entrée mais bon, ce n’est pas un souci. La maison est silencieuse. C’est le week-end donc certains sont en vadrouille pour le week-end, d’autres dorment. Presque tous surement. Quatre heures du matin n’est pas une heure appropriée. Mais moeko en ivresse veux juste s’amuser, profiter de ses sens en éveils. Elle ne fait pas de bruit parce que pire que les wonsungis, c’est saru et matawa qu’il ne faut pas réveiller, pour ne pas déclencher leur hystérie. Sur la pointe des pieds, la présidente rejoins sa toute nouvelle chambre, l’ouvre à moitié et y pose son sac avant d’aller finir sa course dans la salle d’eau. Moeko en ivresse est une femme soignée, et se démaquille, se brosse les dents, prend soin d’elle. L’heure tourne à nouveau, et la japonaise retourne dans sa chambre avec un air malicieux sur le visage. La chambre, quasi plongée dans le noir si ce n’est la lumière de la lune laisse planer une ambiance tranquille. Mais Moeko au lieu de rejoindre son lit se glissa tel un chat sur les draps de sa colocataire après avoir grimpé les escaliers sur la pointe des pieds. Sa délicatesse la fit pouffer de rire, et elle vint regarder Malee avec un petit sourire naïf. Elle ne se doutait pas une seule seconde que son amie pourrait la virer, ça ne lui venait même pas à l’esprit pour être honnête. La japonaise glissa ses doigts sur le bras de malee, puis sur sa joue, se couchant à côté d’elle, son visage à quelques centimètres du siens. Moeko en ivresse était une femme suave, qui ne savait pas cacher ses envies.
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Re: IVRESSE DE SENTIMENTS (MOELEE) | Ven 5 Juin - 10:08 Citer EditerSupprimer
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kathaleeya malee et ise moeko
Epuisement. Un tel épuisement, qu’elle se couchait directement une fois son travail terminé, sans prendre la peine de regarder un film ou un drama, comme elle aimait pourtant si bien le faire. Le regard vide, elle repoussa ses affaires de cours. Les gestes hachés, comme un robot, elle monta lentement jusqu’à son lit où elle tomba comme une masse. Sa tête avait à peine atteint l’oreiller qu’elle dormait, profondément, paisiblement, d’un sommeil sans rêves, d’un sommeil sans espoir ni joie. Mais au moins elle dormait. Les membres engourdis, elle se tourna sur le côté, tandis qu’un léger gémissement franchissait la barrière de ses lèvres, le tout dans un demi-sommeil qui ne tarda pas à devenir complet.
C’était toujours ainsi que se déroulaient ses week-ends. Elle se réveillait, allait au boulot, révisait, s’endormait. Souvent sans même voire sa colocataire de la journée. Moeko et son emploi chargé, Moeko et ses longues nuits de folies alcoolisés. Malee pensait que tout se déroulerait comme d’habitude, que le lendemain elle se réveillerait, déposerait un verre d’eau près de la japonaise, et repartirait travailler. Et pourtant, pourtant, alors qu’elle se serrait délicieusement dans les bras de Morphée, elle commença à rêver. Un rêve étrange, presque déstabilisant. Un contact sur sa peau, une douce chaleur, une présence réconfortante. Elle sourit. Elle dormait et elle souriait. Instinctivement, elle se rapprocha de ce corps étranger et le mouvement lui tira un gémissement ensommeillé. Sauf que le rêve devint rapidement réalité. Et alors que la chaleur de cette présence inhabituelle se transmettait jusqu’à elle, la thaïlandaise ouvrit lentement les paupières. Et sursauta. « Qui… » Moeko bien évidemment. Moeko qui la touchait, Moeko dangereuse proche, Moeko beaucoup trop proche. « Moe qu’est-ce que tu fais là ? » Voix étouffée, hésitante. « Tu t’es trompée de lit je crois ? » Elle aurait aimé rire, plaisanter. Mais elle était encore pleine de ce rêve, ce rêve si agréable. Depuis combien de temps était-elle dans ce manque d’affection quasiment permanent, à peine troublé par les chastes câlins de ses amis ? Malee voulait que Moeko parte. Malee voulait que Moeko reste. Elle lui faisait comprendre par ses paroles qu’elle devait partir. Elle lui faisait comprendre par son corps qu’elle devait rester. Elle voulait s’éloigner, la repousser, mais elle n’y arrivait pas. Ses yeux se fixèrent sur le blanc de ceux de la japonaise, rendus brillant par la lumière de la lune. Pars. Reste. Une lutte incessante.
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Epuisement. Un tel épuisement, qu’elle se couchait directement une fois son travail terminé, sans prendre la peine de regarder un film ou un drama, comme elle aimait pourtant si bien le faire. Le regard vide, elle repoussa ses affaires de cours. Les gestes hachés, comme un robot, elle monta lentement jusqu’à son lit où elle tomba comme une masse. Sa tête avait à peine atteint l’oreiller qu’elle dormait, profondément, paisiblement, d’un sommeil sans rêves, d’un sommeil sans espoir ni joie. Mais au moins elle dormait. Les membres engourdis, elle se tourna sur le côté, tandis qu’un léger gémissement franchissait la barrière de ses lèvres, le tout dans un demi-sommeil qui ne tarda pas à devenir complet.
C’était toujours ainsi que se déroulaient ses week-ends. Elle se réveillait, allait au boulot, révisait, s’endormait. Souvent sans même voire sa colocataire de la journée. Moeko et son emploi chargé, Moeko et ses longues nuits de folies alcoolisés. Malee pensait que tout se déroulerait comme d’habitude, que le lendemain elle se réveillerait, déposerait un verre d’eau près de la japonaise, et repartirait travailler. Et pourtant, pourtant, alors qu’elle se serrait délicieusement dans les bras de Morphée, elle commença à rêver. Un rêve étrange, presque déstabilisant. Un contact sur sa peau, une douce chaleur, une présence réconfortante. Elle sourit. Elle dormait et elle souriait. Instinctivement, elle se rapprocha de ce corps étranger et le mouvement lui tira un gémissement ensommeillé. Sauf que le rêve devint rapidement réalité. Et alors que la chaleur de cette présence inhabituelle se transmettait jusqu’à elle, la thaïlandaise ouvrit lentement les paupières. Et sursauta. « Qui… » Moeko bien évidemment. Moeko qui la touchait, Moeko dangereuse proche, Moeko beaucoup trop proche. « Moe qu’est-ce que tu fais là ? » Voix étouffée, hésitante. « Tu t’es trompée de lit je crois ? » Elle aurait aimé rire, plaisanter. Mais elle était encore pleine de ce rêve, ce rêve si agréable. Depuis combien de temps était-elle dans ce manque d’affection quasiment permanent, à peine troublé par les chastes câlins de ses amis ? Malee voulait que Moeko parte. Malee voulait que Moeko reste. Elle lui faisait comprendre par ses paroles qu’elle devait partir. Elle lui faisait comprendre par son corps qu’elle devait rester. Elle voulait s’éloigner, la repousser, mais elle n’y arrivait pas. Ses yeux se fixèrent sur le blanc de ceux de la japonaise, rendus brillant par la lumière de la lune. Pars. Reste. Une lutte incessante.
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Re: IVRESSE DE SENTIMENTS (MOELEE) | Sam 6 Juin - 17:21 Citer EditerSupprimer
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kathaleeya malee et ise moeko
Moeko regardait sa colocataire dormir, et imperceptiblement, sourire et se rapprocher d'elle. Moeko sourit, parce qu'elle est en manque de contact, elle qui est si tactile, elle qui à toujours besoin d'être aimée, de se sentir touchée. Moeko qui aime le contact, qui aime le pêcher du corps, moeko qui aime aimer. Le gémissement de malee tira à la japonaise un nouveau sourire et elle glissa avec douceur deux doigts sur sa tempe pour dégager son visage. Elle pouffa à nouveau de rire, tout bas, en la regardant dormir. « J'avais envie de.. te faire un câlin. » répondit la japonaise en fixant les yeux si brillants de sa colocataire. Elle chuchotait à présent, comme si il ne fallait pas briser les derniers instants de sommeil de son amie. « désolée, je t'ai réveillée... » elle fit une petite moue mais continuait à caresser la peau de la coréenne, sans vraiment y faire trop attention. Comme une douce habitude, comme un besoin normal. Moeko souriait. Moeko bougea un petit peu et se rapprochait un petit peu de malee, demandant d'une petite voix « je peux rester ? » avant de rire à nouveau, tout doucement. Moeko enleva sa main et se retourna sur le ventre, la tête posée vers malee, elle la regardait avec ce regard tout miel. Malee était belle. Malee était belle là dans son lit, à moitié endormie. Moeko n'avait jamais remarquer comme malee était belle de cette façon. Tout doucement, la japonaise approcha les lèvres du nez de la coréenne et l'embrassa avec douceur, soupirant tout doucement contre sa peau. « t'es belle. » Elle la regardait toujours, souriait doucement, et embrassa a nouveau le bout de son nez, reculant juste assez pour être toujours dangereusement proche de ses lèvres. « est-ce que tu vas me virer si je t'embrasses, là tout de suite ? » Moeko était dans un océan de douceur, d'envie, un peu d'alcool, mais ne savait toujours pas retenir ses paroles. Moeko et son hyper-vérité.
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Moeko regardait sa colocataire dormir, et imperceptiblement, sourire et se rapprocher d'elle. Moeko sourit, parce qu'elle est en manque de contact, elle qui est si tactile, elle qui à toujours besoin d'être aimée, de se sentir touchée. Moeko qui aime le contact, qui aime le pêcher du corps, moeko qui aime aimer. Le gémissement de malee tira à la japonaise un nouveau sourire et elle glissa avec douceur deux doigts sur sa tempe pour dégager son visage. Elle pouffa à nouveau de rire, tout bas, en la regardant dormir. « J'avais envie de.. te faire un câlin. » répondit la japonaise en fixant les yeux si brillants de sa colocataire. Elle chuchotait à présent, comme si il ne fallait pas briser les derniers instants de sommeil de son amie. « désolée, je t'ai réveillée... » elle fit une petite moue mais continuait à caresser la peau de la coréenne, sans vraiment y faire trop attention. Comme une douce habitude, comme un besoin normal. Moeko souriait. Moeko bougea un petit peu et se rapprochait un petit peu de malee, demandant d'une petite voix « je peux rester ? » avant de rire à nouveau, tout doucement. Moeko enleva sa main et se retourna sur le ventre, la tête posée vers malee, elle la regardait avec ce regard tout miel. Malee était belle. Malee était belle là dans son lit, à moitié endormie. Moeko n'avait jamais remarquer comme malee était belle de cette façon. Tout doucement, la japonaise approcha les lèvres du nez de la coréenne et l'embrassa avec douceur, soupirant tout doucement contre sa peau. « t'es belle. » Elle la regardait toujours, souriait doucement, et embrassa a nouveau le bout de son nez, reculant juste assez pour être toujours dangereusement proche de ses lèvres. « est-ce que tu vas me virer si je t'embrasses, là tout de suite ? » Moeko était dans un océan de douceur, d'envie, un peu d'alcool, mais ne savait toujours pas retenir ses paroles. Moeko et son hyper-vérité.
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Re: IVRESSE DE SENTIMENTS (MOELEE) | Dim 7 Juin - 13:43 Citer EditerSupprimer
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kathaleeya malee et ise moeko
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kathaleeya malee et ise moeko
« T’aurais pas pu attendre demain pour le câlin ? » demanda doucement Malee, en étouffant un bâillement. Elle chuchotait, elle râlait et pourtant elle tendit paresseusement le bras, pour accorder à sa colocataire ce câlin qu’elle réclamait. Elle recula légèrement la tête pour faire de la place à la japonaise, tout en reprenant, d’une voix plus étouffée, presque imperceptible, guère plus qu’un murmure. « Oui tu peux, mais te plains pas si je te réveille demain. » Léger sourire, puis elle ferma lentement les yeux, se préparant à dormir avec cette présente chaleureuse à ses côtés. Elle pensait qu’elles en avaient fini, elle le pensait vraiment. Elle accueillit d’un sourire le bisou de la japonaise sur son nez, pensant que ce n’était qu’une marque de gratitude. Alors elle s’apprêtait à replonger dans les bras de morphée. Et pourtant elle s’arrêta net quand elle entendit la voix de sa camarade. Elle se figea, avant d’ouvrir les yeux, surprise. Choc, pression, peur, et puis une pointe. Une pointe de ce quelque chose, ce quelque chose d’indéfinissable, d’imprévisible, d’incohérent même. Petit éclat d’un rire forcé, tandis qu’elle tentait de calmer les soudains battements de son cœur. « Qu’est-ce qui t’arrive ? T’as bu ? » Une fuite, désespérée, en prenant le premier prétexte venu. « Je suis pas comme ça. » Comme si elle y croyait, comme si Moeko allait y croire. Sa bouche disait non, mais ses yeux disaient oui, ses yeux brillant, qui luisaient, qui attendaient. Elle s’éloigna un peu, un poil, un millimètre. Mais elle n’avait pas le courage de se lever, de mettre un terme à tout ça. Elle dressait une barrière invisible entre elles deux, une barrière qu’elle espérait pouvoir voir s’effondrer. Mais elle le redoutait aussi. Un animal effrayé, voilà ce à quoi elle ressemblait le plus en cet instant. Son esprit disait non. Son corps disait oui. Son bras n’avait toujours pas bougé, reposant nonchalamment sur la hanche de Moeko, comme une entité à part, indépendante, qui refusait de l’écouter. Mais à vrai dire Malee ne l’avait même pas remarqué. Perdue dans ses pensées, perdue dans les yeux de la japonaise, son corps aurait bien pu se mettre à danser, son ventre à gargouiller, elle ne l’aurait probablement pas remarqué.
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Re: IVRESSE DE SENTIMENTS (MOELEE) | Lun 22 Juin - 18:40 Citer EditerSupprimer
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kathaleeya malee et ise moeko
Non, attendre demain aurait été une erreur parce que moeko se sentait attirée par sa colocataire, par ses bras. Parce que moeko avait envie d’affection, de douceur et d’un câlin, elle n’avait pas attendu le lendemain. Moeko ne s’arrêterais pas la ce soir, elle qui avec tant d’aisance avoue ses envies, ses pensées, alors que son amie elle se fige et se réfugie dans son océan de déni. La japonaise regardait malee avec une douce insistance, un brin de quelque chose qui les unissait pour un petit millième de seconde. « qu’est-ce qui t’arrive ? t’as bu ? » le rire de la japonaise perça le petit silence, elle souriait, elle ne disait pas non mais, oh oui qu’elle avait bu, mais pas au point d’en être totalement inconsciente. La nouvelle phrase de malee la rembruni un peu, mais la brune n’était pas du genre à tout laisser tomber comme ça. Elle était si… elle ne pouvait dire que la vérité, de toute façon. « tu veux pas… pas du tout ? » Moeko ne laissa pas malee s’échapper, et malgré le fait qu’elle ai un tout petit peu reculer, la japonaise ne quitta pas les yeux si brillant de son amie des siens. Elle n’avait pas l’intention de la laisser fuir. Moeko sentait, moeko savait. Moeko voulait surtout y croire. « Juste… un bisous. » dit-elle avec une toute petite voix, souriant tout doucement aussi. Elle remonta une main sur la joue de son amie qu’elle caressa du bout des doigts, se perdant dans la contemplation de son visage. « tu sais, c’est pas mal… » chuchota t-elle en approchant son visage du siens. « c’est juste…» petit à petit, ses lèvres se rapprochaient de celle de la thaïlandaise, qui malgré le fait qu’elle était raide et surement terrifiée à l’intérieur, ne bougeais pas. Ne reculait pas. Alors Moeko osa, au risque de la vexer, au risque que malee la rejette, ne lui parle plus pendant quelques temps, fuit un peu la chambre. Moeko osa poser ses lèvres avec toute la douceur du monde sur celles de malee. Elle l’embrassa avec tant de chasteté qu’un enfant embrasse sa mère. Sa main n’avait pas quitter sa joue, et les lèvres de moeko caressèrent celles de malee juste le temps de trois secondes. Trois petites secondes qui réussirent à faire des petits papillons dans le ventre de la japonaise. Trois secondes pour laisser la possibilité à malee de fuir. La japonaise se recula alors à nouveau d’un petit millimètre pour observer son amie.
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kathaleeya malee et ise moeko
Non, attendre demain aurait été une erreur parce que moeko se sentait attirée par sa colocataire, par ses bras. Parce que moeko avait envie d’affection, de douceur et d’un câlin, elle n’avait pas attendu le lendemain. Moeko ne s’arrêterais pas la ce soir, elle qui avec tant d’aisance avoue ses envies, ses pensées, alors que son amie elle se fige et se réfugie dans son océan de déni. La japonaise regardait malee avec une douce insistance, un brin de quelque chose qui les unissait pour un petit millième de seconde. « qu’est-ce qui t’arrive ? t’as bu ? » le rire de la japonaise perça le petit silence, elle souriait, elle ne disait pas non mais, oh oui qu’elle avait bu, mais pas au point d’en être totalement inconsciente. La nouvelle phrase de malee la rembruni un peu, mais la brune n’était pas du genre à tout laisser tomber comme ça. Elle était si… elle ne pouvait dire que la vérité, de toute façon. « tu veux pas… pas du tout ? » Moeko ne laissa pas malee s’échapper, et malgré le fait qu’elle ai un tout petit peu reculer, la japonaise ne quitta pas les yeux si brillant de son amie des siens. Elle n’avait pas l’intention de la laisser fuir. Moeko sentait, moeko savait. Moeko voulait surtout y croire. « Juste… un bisous. » dit-elle avec une toute petite voix, souriant tout doucement aussi. Elle remonta une main sur la joue de son amie qu’elle caressa du bout des doigts, se perdant dans la contemplation de son visage. « tu sais, c’est pas mal… » chuchota t-elle en approchant son visage du siens. « c’est juste…» petit à petit, ses lèvres se rapprochaient de celle de la thaïlandaise, qui malgré le fait qu’elle était raide et surement terrifiée à l’intérieur, ne bougeais pas. Ne reculait pas. Alors Moeko osa, au risque de la vexer, au risque que malee la rejette, ne lui parle plus pendant quelques temps, fuit un peu la chambre. Moeko osa poser ses lèvres avec toute la douceur du monde sur celles de malee. Elle l’embrassa avec tant de chasteté qu’un enfant embrasse sa mère. Sa main n’avait pas quitter sa joue, et les lèvres de moeko caressèrent celles de malee juste le temps de trois secondes. Trois petites secondes qui réussirent à faire des petits papillons dans le ventre de la japonaise. Trois secondes pour laisser la possibilité à malee de fuir. La japonaise se recula alors à nouveau d’un petit millimètre pour observer son amie.
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Re: IVRESSE DE SENTIMENTS (MOELEE) | Ven 31 Juil - 15:45 Citer EditerSupprimer
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kathaleeya malee et ise moeko
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Malee, elle s’était toujours cachée, camouflée dans la masse. Malee, elle n’aimait pas se faire remarquer, elle n’aimait pas qu’on la remarque, elle n’aimait pas qu’on la sonde. Mais au fond, Malee, elle avait juste peur. Elle tremblait intérieurement, parfois elle ne savait même plus de quoi, même elle tremblait tout le temps, partout. Et pour la première fois, ce tremblement devint physique, sous le regard scrutateur de Moeko, sous ce regard duquel elle ne pouvait se soustraire, ce regard si profond, ce regard qui susurrait tant de promesses. « Mo… » commença-t-elle. Elle se tut, immédiatement. Elle secoua la tête, mouvement léger, imperceptible, presque timide, un mouvement qui aurait pu dire « non », mais un mouvement qui ne disait tout simplement rien. C’était mal, ça l’avait toujours été, Malee l’avait entendu tant de fois, de tant de bouches. Malee, elle avait tant voulue changer, tant voulu se transformer, devenir une autre, plus normale. Et pourtant parfois, parfois Malee elle se prenait à rêver. Rêver que peut-être elle n’avait pas à changer. Peut-être, peut-être était-ce juste le monde, le monde qu’elle percevait, qu’elle devait changer. Peut-être était-ce juste sa mère, qu’elle devait cesser d’écouter. Et ce rêve, quand elle se trouvait en présence de la japonaise, il était presque concret, presque réel.
Pendant un instant, la thaïlandaise cesse de respirer, cessa de penser, cessa presque de vivre. Il y eut un instant de flottement. Et puis le choc, le contact, si doux, si léger, qui lui sembla pourtant la heurter de plein fouet, la faucher. Son esprit se vida, complètement. Pendant un instant, elle se surprit à avancer les lèvres, légèrement, mais Moeko se recula, soudainement. Et ce fut comme une perte, comme un manque. Malee plaqua ses bras contre son corps, comme pour combler le soudain vide qui avait pris place dans son âme, comme pour cacher, la brusque accélération de son cœur, qui s’agitait comme s’il espérait s’échapper. Un frisson. Elle ferma les yeux. Un instant, comme si elle pouvait effacer l’instant, comme si elle pouvait transformer tout ça en un rêve. Va-t’en, pars, disparaîs. « Me quitte pas. » Un murmure, elle ne savait même pas si elle l’avait prononcé, si elle l’avait rêvé. Malee, elle tremblait parce qu’elle avait peur. Peur d’être découverte. Mais surtout peur de l’abandon. Peur de la solitude. Peur du dégoût. Peur de perdre tout le monde, à cause de ce qu’elle était. Les paupières toujours closes, elle déplia son bras, doucement, calmement, et effleura cette peau, délicatement. Comme pour vérifier que ce n’était pas un rêve. Comme pour vérifier qu’elle n’était pas partie.
Pendant un instant, la thaïlandaise cesse de respirer, cessa de penser, cessa presque de vivre. Il y eut un instant de flottement. Et puis le choc, le contact, si doux, si léger, qui lui sembla pourtant la heurter de plein fouet, la faucher. Son esprit se vida, complètement. Pendant un instant, elle se surprit à avancer les lèvres, légèrement, mais Moeko se recula, soudainement. Et ce fut comme une perte, comme un manque. Malee plaqua ses bras contre son corps, comme pour combler le soudain vide qui avait pris place dans son âme, comme pour cacher, la brusque accélération de son cœur, qui s’agitait comme s’il espérait s’échapper. Un frisson. Elle ferma les yeux. Un instant, comme si elle pouvait effacer l’instant, comme si elle pouvait transformer tout ça en un rêve. Va-t’en, pars, disparaîs. « Me quitte pas. » Un murmure, elle ne savait même pas si elle l’avait prononcé, si elle l’avait rêvé. Malee, elle tremblait parce qu’elle avait peur. Peur d’être découverte. Mais surtout peur de l’abandon. Peur de la solitude. Peur du dégoût. Peur de perdre tout le monde, à cause de ce qu’elle était. Les paupières toujours closes, elle déplia son bras, doucement, calmement, et effleura cette peau, délicatement. Comme pour vérifier que ce n’était pas un rêve. Comme pour vérifier qu’elle n’était pas partie.
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Re: IVRESSE DE SENTIMENTS (MOELEE) | Mar 4 Aoû - 11:20 Citer EditerSupprimer
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kathaleeya malee et ise moeko
La réaction de malee ne se fit pas attendre et elle surprit un peu la japonaise qui retira doucement sa main quand son amie bougea pour se renfermer sur elle-même. Ce n'était pas tout à fait l'effet espéré par la japonaise, mais elle savait que ça pouvait être dur pour son amie. Néanmoins, la brune ne bougea pas d'un millimètre et laissa sa main en suspens le temps que malee bouge, retenant sa respiration alors qu'elle murmurait un faible « Me quitte pas. » Moeko reposa alors délicatement ses doigts sur la peau de malee, la caressant du bout des doigts alors que celle-ci faisait pareil sur la peau de la japonaise. Les doigts de malee sur sa peau lui procurèrent un long frisson, qui la fit sourire. Ses yeux intenses cherchant le regard de sa colocataire, moeko souffla doucement, comme pour reprendre ses esprits. « j'part pas, malee. J'suis là... et tu sais quoi ? » elle sourit avec douceur en caressant sa joue. « j'te trouve magnifique. » Moeko détaillait le visage de malee, vint dégager une mèche pour la coincer derrière son oreille avec un petit sourire. « je peux t'embrasser à nouveau? »
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La réaction de malee ne se fit pas attendre et elle surprit un peu la japonaise qui retira doucement sa main quand son amie bougea pour se renfermer sur elle-même. Ce n'était pas tout à fait l'effet espéré par la japonaise, mais elle savait que ça pouvait être dur pour son amie. Néanmoins, la brune ne bougea pas d'un millimètre et laissa sa main en suspens le temps que malee bouge, retenant sa respiration alors qu'elle murmurait un faible « Me quitte pas. » Moeko reposa alors délicatement ses doigts sur la peau de malee, la caressant du bout des doigts alors que celle-ci faisait pareil sur la peau de la japonaise. Les doigts de malee sur sa peau lui procurèrent un long frisson, qui la fit sourire. Ses yeux intenses cherchant le regard de sa colocataire, moeko souffla doucement, comme pour reprendre ses esprits. « j'part pas, malee. J'suis là... et tu sais quoi ? » elle sourit avec douceur en caressant sa joue. « j'te trouve magnifique. » Moeko détaillait le visage de malee, vint dégager une mèche pour la coincer derrière son oreille avec un petit sourire. « je peux t'embrasser à nouveau? »
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Re: IVRESSE DE SENTIMENTS (MOELEE) | Ven 7 Aoû - 15:48 Citer EditerSupprimer
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Elle avait presque l’impression d’être dans un rêve, tout lui paraissait irréel, dans cette pièce sombre, sous le faible éclairage de la lune. Et pourtant ce n’était pas un rêve. Et pourtant c’était réel, cette main sur sa peau, sa propre main qui vint, presque timidement, caresser celle de Moeko. Elle sentait le contact chaud, elle sentait les battements de son cœur, elle sentait sa respiration qui s’accélérait légèrement. Elle sentait tout ça avec une force telle que ça n’aurait décemment pas pu être un rêve. Et puis il y eut une voix. Douce. Malee rouvrit lentement les yeux. Elle savait pas. Elle savait plus. Elle ne contrôlait plus rien. Elle avait peur. Mais il y avait quelque chose, oui, une partie de son cœur, qui n’avait pas peur, elle. Qui se délectait même. Et devant tous ces sentiments contradictoires, la thaïlandaise ne savait plus quoi faire. Alors elle était obligée de déposer les armes. D’abandonner. D’accepter, pour une fois dans sa vie, de ne pas tout gérer, tout contrôler. De se laisser aller, comme elle ne l’avait plus fait depuis un trop long moment. Son regard vagabonda un instant, se posa sur celui de sa camarade. Après la question, Malee laissa s’écouler un court instant, un court silence. Et puis finalement, elle bougea, délicatement, elle franchit l’espace qui les séparait. Elle posa doucement ses lèvres sur celles de la japonaise. Et elle tremblait. Sa main glissa sur la joue de la jeune femme, sur son menton, puis tomba sur le matelas. Et elle s’écarta, un tout petit peu, et elle abrégea le baiser, les yeux brillants. Les yeux brillants de larmes, mais d’autre chose aussi. « J’ai peur Moe. » Et elle tremblait toujours. Parce qu’elle avait accepté de lâcher prise, parce qu’elle avait baissé les bras, parce qu’elle avait laissé tomber les armes, elle ne pouvait plus se contenir, plus se cacher. Elle avait peur Malee, elle avait constamment peur. Mais c’était la première fois, qu’elle laissait ces mots sortir de sa bouche.
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Re: IVRESSE DE SENTIMENTS (MOELEE) | Ven 28 Aoû - 10:39 Citer EditerSupprimer
IVRESSE DE SENTIMENTS
kathaleeya malee et ise moeko
Avec toute la douceur de l’univers, malee la regardait et s’approchait de la japonaise pour l’embrasser à nouveau. et la japonaise faisait tout les efforts du monde pour ne pas succomber à ses envies, comprenant l’énorme pas qu’était en train de faire son amie. Elle profita de ce baiser doux et furtif, de la caresse de la main de malee sur sa joue, son menton, soupira doucement contre ses lèvres avant qu’elle ne recule à nouveau. Moeko rouvrit les yeux et les planta dans le regard brillant de sa colocataire. Sa main remonta le long de son bras pour venir caresser sa peau, allant jusqu’à sa joue. Et a ses mots, une boule de tristesse serra le ventre de la japonaise, qui caressa avec douceur la joue de son amie. Elle avait peur, peur d’être ce qu’elle était, peur d’accepter ? Elle, elle n’avait jamais eu ce problème. Elle avait toujours accepté et revendiquer ce qu’elle était. devant ses parents, devant ses amis, elle ne s’en cachait pas. Et malgré toute la pression que la société mettait sur ses épaules et les scandales qu’elle fera éclater sur sa tête, moeko était fière d’être ce qu’elle était. « faut pas avoir peur… t’es pas un alien, malee. c’est pas grave, tu sais. » chuchota t’elle en regardant son amie. Mais les pensées qui s’accumulaient dans sa tête lui fit peur tout à coup, réalisant à quel point il allait être dur d’avoir une vie privée avec la popularité croissante du à son métier. Elle eu soudain peur d’infliger ça à quiconque l’entoure, et la panique passa quelques instants dans ses yeux. La brune soupira doucement, fermant les yeux pour les rouvrir à nouveau avec plus de sérénité. « tu… pourquoi t’as peur? » La japonaise vint chercher la main de malee dans la sienne, jouant doucement avec ses doigts jusqu’à poser à plat sa main au creux de celle de malee, jugeant distraitement la différence entre leur deux mains, un fin léger sur le visage alors qu’elle laissa à nouveau ses doigts se lier à ceux de la thaïlandaise.
IVRESSE DE SENTIMENTS
kathaleeya malee et ise moeko
Avec toute la douceur de l’univers, malee la regardait et s’approchait de la japonaise pour l’embrasser à nouveau. et la japonaise faisait tout les efforts du monde pour ne pas succomber à ses envies, comprenant l’énorme pas qu’était en train de faire son amie. Elle profita de ce baiser doux et furtif, de la caresse de la main de malee sur sa joue, son menton, soupira doucement contre ses lèvres avant qu’elle ne recule à nouveau. Moeko rouvrit les yeux et les planta dans le regard brillant de sa colocataire. Sa main remonta le long de son bras pour venir caresser sa peau, allant jusqu’à sa joue. Et a ses mots, une boule de tristesse serra le ventre de la japonaise, qui caressa avec douceur la joue de son amie. Elle avait peur, peur d’être ce qu’elle était, peur d’accepter ? Elle, elle n’avait jamais eu ce problème. Elle avait toujours accepté et revendiquer ce qu’elle était. devant ses parents, devant ses amis, elle ne s’en cachait pas. Et malgré toute la pression que la société mettait sur ses épaules et les scandales qu’elle fera éclater sur sa tête, moeko était fière d’être ce qu’elle était. « faut pas avoir peur… t’es pas un alien, malee. c’est pas grave, tu sais. » chuchota t’elle en regardant son amie. Mais les pensées qui s’accumulaient dans sa tête lui fit peur tout à coup, réalisant à quel point il allait être dur d’avoir une vie privée avec la popularité croissante du à son métier. Elle eu soudain peur d’infliger ça à quiconque l’entoure, et la panique passa quelques instants dans ses yeux. La brune soupira doucement, fermant les yeux pour les rouvrir à nouveau avec plus de sérénité. « tu… pourquoi t’as peur? » La japonaise vint chercher la main de malee dans la sienne, jouant doucement avec ses doigts jusqu’à poser à plat sa main au creux de celle de malee, jugeant distraitement la différence entre leur deux mains, un fin léger sur le visage alors qu’elle laissa à nouveau ses doigts se lier à ceux de la thaïlandaise.
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Re: IVRESSE DE SENTIMENTS (MOELEE) | Lun 31 Aoû - 23:56 Citer EditerSupprimer
IVRESSE DE SENTIMENTS
kathaleeya malee et ise moeko
IVRESSE DE SENTIMENTS
kathaleeya malee et ise moeko
Malee elle était habituée, à assister au bonheur des autres. A sourire de leurs joies, à sourire de les voir heureux. Malee elle aimait ça, elle était habituée à ça, à ce rôle de spectateur. Mais parfois elle aussi elle avait envie de vivre, envie d’être heureuse. Elle avait juste peur. Peur de blesser aussi. Et à cet instant précis, peur que Moeko soit malheureuse. Pourtant ces paroles, si douces, et cette main qui vint attraper la sienne. Cette douceur, cette gentillesse, cette Moeko. Son regard se fixa sur les deux mains, liées. Et elle sentit comme un petit pincement au cœur. Un petit pincement qu’elle-même aurait été incapable de décrire, d’analyser, d’expliquer. Un petit pincement qui aurait pu être bon signe. Ou mauvais signe. « Parce que je… » commença-t-elle à répondre. Mais c’était vrai d’ailleurs. Pourquoi avait-elle peur ? Parce qu’elle se voyait comme anormale ? Parce qu’elle se sentait anormale ? Parce qu’elle était anormale ? Peut-être aussi pour toutes ces choses ? Parce que toutes ces pensées qui tournaient dans sa tête, lui criant sa différence, la rendaient presque dangereuse ? Dangereuse pour elle-même, dangereuse pour les autres. Dangereuse pour Moeko. Elle avait déjà blessé tant de gens. A commencer par Hyorin. Et elle ne voulait pas que ça arrive à nouveau. Elle ne voulait plus que ça arrive. Alors elle aurait pu s’éloigner. Elle aurait voulu s’éloigner. Remettre en place la barrière. Mais il y avait cette main. Cette main qu’elle ne voulait pas lâcher. Cette main qu’elle ne pouvait pas lâcher. Elle releva le regard, lentement. Elle regarda la japonaise. Elle l’observa un instant. L’admira. « Apprends-moi. » Apprends-moi à ne plus avoir peur, à être heureuse, à accepter enfin. Parce que Malee elle admirait la jeune femme sur ce point. Elle l’admirait tellement. Elle serra la main de sa camarade dans la sienne et puis elle la leva, elle l’avança, elle la bougea. Et finalement elle l’enserra de ses deux mains, le tout reposant sur le matelas, près de son corps, près de son cœur.
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