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    :: Défouloir :: 2015

KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave.

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KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Ven 5 Juin 2015 - 2:07
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KeJi
“& Godamn. I'm so freaking loving you. & This freaking luv isn't done”
A
llongée dans la moitié de Cadillac que Kouji avait réussi à faire entrer chez nous, par je ne sais quel miracle, je faisais tourner mon téléphone entre mes doigts. Plongée dans le silence et l’obscurité de notre appartement je laissais mes pensées vaquer ici et là. Surtout là, près de lui. Je fixais la photo géante que j’avais accroché dans notre salon, une photo de lui entrain de dormir. Son visage est si serein. Ses traits si doux. J’ai su que j’étais amoureuse de lui le jour où j’ai prit cette photo. Alors je l’ai accroché là, aux yeux de tous pour ne jamais oublier à quel point mon cœur s’était mit à tambouriner dans ma poitrine quand mes yeux se sont posés sur lui, endormi. C’est lui. C’était là toute la certitude que mon cœur avait. C’est lui et personne d’autre que je voulais aimer … Après toutes ces années, après tant de patience de sa part, il était toujours là, à m’aimer comme un fou … et je lui rendais bien. Trop, trop peut-être oui. Je fermais les yeux en ravalant mes larmes. A un moment donné, peut-être qu'on finit par accepter que le rêve est devenu un cauchemar ... on essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve, on se persuade qu'il vaut mieux ne pas rêver du tout... Les plus solides d’entre nous, les déterminés, s’accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu’on se retrouve en face d’un rêve tout neuf qu’on n’avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l’espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c’est d’être encore capable de rêver. Rêver d’avoir ce que l’on désir … Le désir parfois, peut vous briser le cœur, vous anéantir. Le désir peut faire de votre vie en enfer. Le désir de vivre, le désir d’aimer. Moi ça m’a rendu plus forte. Le désir de l’avoir. Le désir de le rendre heureux mais de ne pas savoir comment faire … oui ce désir là me tue.  Il m’a dit qu’il suffisait que je l’aime. Il m’a dit qu’il suffisait que je reste … mais quand je reste j’ai envie de le détruire. Mais quand je suis loin j’ai envie de l’aimer. Quand je m’en vais il me manque. Bon sang il me manque à en crever si vous saviez … mais quand il est là, putain quand il est là j’étouffe. Parce qu’il m’aime comme j’aime la vie. Parce qu’il pourrait crever pour moi, moi qui ait peur de la mort. Moi qui refuse de mourir. Mourir pour lui ? Est-ce que j’en serais capable … ? Lui qui m’assure pouvoir crever pour me sauver … J’ai honte de moi. Je ne le mérite pas. Je ne le mérite pas et pourtant je suis incapable de le laisser partir … comment le pourrais-je ? Je n’y arrive pas. J’ai déjà essayé … Oui, c’est vrai, j’ai déjà tenté de faire la gueule pendant deux jours de suite, au final ça c’est soldé par un retour en force. J’ai couru chez nous quand le manque m’a coupé le souffle et je lui ai sauté au cou. A l’instant même où ses bras se sont refermés sur moi je me suis sentie vivante. Est-ce que c’est moi qui déraille ? Putain c’est quoi mon problème ? J’ai tout pour être heureuse. Tout. Un homme qui m’aime. J’ai repris mes études et par-dessus tout, je suis guéri. Alors quoi ? Pourquoi j’ai ce gout amer dans la bouche. J’ai mal au cœur. Et je sais que rien ne pourra me guérir si ce n’est sa présence. Je frissonne en me redressant. J’ai froid sans lui. Sortant de notre cocon je lui envoi rapidement un sms : viens. Il saura, il saura qu’il faut venir à la maison. Dans notre bulle à nous. Je mordille ma lèvre, maintenant je suis impatiente, moi qui ait hésité à lui envoyer. Je n’allume pas la lumière, je suis sensible ce soir, j’ai mal au crâne. Je l’attends … je porte son gros pull avec une simple culotte en coton. J’ai des chaussettes et quand je regarde mon reflet je me dis qu’il doit vraiment m’aimer pour être aveuglé par tant de laisser aller. Je m’étire avant d’entrer dans le couloir qui mène à notre chambre. Je longe le mur en laissant mes doigts caresser le papier peint doux sous mes doigts. J’ai le cœur qui frémit et le corps qui frissonne. Oui, je suis impatiente. Il me manque. Cet idiot me manque. J’ai un sourire presque niais qui ourle mes lèvres quand je pense à lui … et je me laisse tomber en arrière sur notre lit en poussant un soupire. Kouji … ma tête est pleine de lui. Je regarde mon téléphone pour voir l’heure tourner. Il va arriver. Parce que je sais, je suis persuadée qu’il a tout lâcher pour se précipiter à l’appartement parce que je lui ai demandé. Je me blottis dans son coussin à cette idée et je l’attends … je l’attends avec la ferme intention de lui donner un cap pour ce soir.


               
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Sam 20 Juin 2015 - 20:51
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KeJi
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L
e mac de yeri, branché sur les hauts parleurs de notre chambre, balançait la musique (peut-être un peu trop fort) et nous dansions tous les deux dans la chambre, enfin, surtout moi. Fergie m’envoutait de sa belle voix avec son dernier tube, un peu pop, un peu rap, un peu reggae, bref un mélange de tout ce que j’aimais. En rigolant, je finis par m’affaler sur mon lit, rampant sur le ventre jusqu’à la table de nuit ou refroidissait une pizza. Attrapant une part, je discutais avec yeri de tout et de rien. Je n’étais pas souvent là en ce moment, plus occupé dans l’appartement avec ma douce, en cours ou avec les copains. Ma douce, ma toute belle, Kelea. Ce prénom qui hante ma tête, qui est partout dans mon corps, mon cœur, mon esprit. Mes mots. Je parle de Kelea tout le temps, je pense à elle tout le temps. Je vis pour elle, je meurs pour elle. Kelea, kelea, kelea. Inlassablement, je regarde mon téléphone désespérément sans nouvelles d’elle. Je fais tous les efforts du monde pour la laisser voler, libre, pour la laisser à ses désirs, pour la laisser vivre la vie qu’elle entend. Mais moi à côté, moi je ne vis que pour elle, que pour sa liberté, son sourire, son rire, ses yeux dans les miens. Et puis son souffle dans mon cou, et puis ses doigts sur ma peau, et puis nous. Je repose mon téléphone en soupirant doucement, puis finalement essais de la chasser (un petit peu, tout petit peu) de mes pensées. Yeri est remontée se percher dans sa mezzanine, elle bouquine je crois, peut-être qu’elle révise, je ne sais pas. Moi, j’attrape une bd et je plonge mon nez dedans pour retourner suivre les aventures fabuleuses du monde fantastique. Mais partout j’imagine Kelea, partout je la vois, elle et son caractère, ses cheveux, la douceur de sa voix la nuit et son rire énergique le jour. Dans chaque personnage, je l’imagine. En héroïne, en vilaine, en petit caractère rigolo, en folle amoureuse. Aux bras du héros. Et quel héro je suis me dira-t-on, oh oui… Un petit sourire vient se jouer de mes lèvres en pensant à tout ça. Et le son de mon portable me sort de ma rêverie et je me fige en lisant le sms. Viens. Si simplement. Si simplement que ça pourrait en être blessant. Mais moi, moi je me jette en dehors de mon lit, glisse dans un gros pull en coton pour ne pas sortir nu et enfile avec empressement les grosses baskets qui trainent dans la chambre. Je trébuche, manque de tomber mais me rattrape in extrémis en pouffant de rire. Mais je n’ai pas le temps de rire, pas le temps de m’attarder parce que ma belle à moi me réclame. Parce que kelea m’appelle, parce qu’elle a besoin de moi. Alors je cours, alors je fonce jusqu’au parking, monte sur la vieille bécane un peu pourrie, un peu sale mais qui roule alors tout vas bien. Et je traverse la ville à toute vitesse, en n pensant qu’à elle, encore. Encore. Ma toute belle. Son visage me hante, ses yeux m’appellent, son corps m’envoute de loin, et je l’imagine dans toute les positions de faiblesses possibles, et je l’imagine rampant par terre, en boule dans le lit, mal en point. N’importe quoi qui pourrait lui causer du tort. Et la boule dans mon ventre se creuse, tord mes tripes, fait mal à mon crâne tellement j’crèverais de pas être arrivée à temps. Une seconde, j’imagine qu’elle se foute de moi, comme elle aime me charrier, mais la pression est trop forte. Alors à toute vitesse, je monte quatre à quatre les escaliers, ouvre en trombe la porte de l’appartement qui claque derrière moi, et mes cheveux courts mais long me barrent un peu le visage. « Kelea ? » Ma voix résonne dans l’appartement plongé dans le noir. Pièce après pièce, jusqu’à distinguer le corps de ma déesse dans le lit. Je me laisse tomber contre la porte en soupirant doucement, naïf de ses tours. Je suis si facilement perturbé par elle. « bébé ça va ? » Mais je me doute que oui, à la voir là, blottie dans nos coussins. Alors ni une ni deux, j’enlève mes chaussures qui traineront encore dans le passage (désolé mon amour), et grimpe dans notre grand lit. Ma main droite remonte avec douceur le long de sa jambe, et puis tant que j’y suis, autant l’embrasser alors je m’y penche et y dépose mes lèvres avec envie, remontant sur ses hanches que je découvre en soulevant rapidement son pull. Puis je tombe tout près de sa tête, la mienne reposant sur ma main alors que l’autre vient dégager ses cheveux pour voir son visage. « amour de moi. » que je dis tout doucement, venant chercher ses lèvres avec douceur. Ma main venant caresser sa joue. « J’ai laissé une pizza quatre fromages, de la musique et mes bds pour venir ici aussi vite que j’ai pu, genre, presque plus vite que superman. J’te manquais trop ? » Un léger sourire ravageur sur les lèvres, à s’en croire mignon presque.


               
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Dim 21 Juin 2015 - 22:26
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KeJi
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I
l m’a manqué. A en crever. J’en frissonne d’entendre la porte de l’appartement et je dois me faire violence pour ne pas courir à lui. je sais que de nous deux je suis la plus têtue, je suis celle qui cause toutes nos engueulades. Je suis le feu quand il est la glace. Il aura beau vouloir me résister il finit toujours pas fondre devant moi. je masque mon sourire dans mon coussin en l’entendant m’appeler. Comme toujours j’ai l’impression de ne pas avoir entendu sa voix depuis une éternité. Comme toujours je la trouve plus grave que d’habitude. Je l’ai pourtant vu cette semaine. Au bout de ce couloir, en compagnie de ses amis. Je les entendu rire, discuter, et j’ai passé mon chemin sans même lui accordé un regard. Il n’existait pas tant que je refusais de le regarder. Il ne vivait plus si je le décidais. Et je l’ai blessé. Son sourire à disparut. C’est pas ta copine qui vient de passer ? Si c’est moi. Sa copine, sa femme, son amour. Celle qui l’ignore parce qu’elle en a décidé ainsi. Et c’était ce pouvoir que je détestais. Et c’était ce pouvoir que je convoitais. Et c’était ce pouvoir que je voulais. Je le blesse. Je le tue. Je me tue. Mais je l’aime. Je l’aime dans mes sourires, je l’aime quand je pense à lui. Je l’aime quand je le repousse. Je l’aime quand je le déteste et quand je le veux. Je l’aime à la folie. La vraie. Celle qui brule mes sens. Il approche. Il est essoufflé. Inquiet ? Il a cru qu’il m’était arrivé quelque chose ? ca va bébé ? Je ne me tourne pas, je fixe le mur, impatiente de le sentir contre moi. Quand je l’entends retirer ses chaussures je me tourne vers lui. J’esquisse un sourire amusée en le sentant remonter le long de mes jambes. Je frissonne en souriant. J’aurais aimé pouvoir rester sérieuse. Mais j’en suis incapable quand je le vois arborer cette expression d’imbécile heureux. Amour de moi. Je mords ma lèvre doucement alors qu’il vient m’embrasser. Je n’ai toujours pas dit un mot. C’est toujours ainsi. Quand je suis face à lui après si longtemps  (6 pauvres petits jours) je savoure d’abord sa présence et la beauté de son visage. Je frémis à sa main sur ma joue et retiens un faible soupire de bien être. Enfin. Il est là. Enfin, je peux l’avoir. Je me maudis d’être aussi cruelle avec lui. Je me maudis de l’aimer. Je me maudis d’être aussi dingue de lui. Ma folie n’a pas de limite, ma folie le consume, elle me consume. Mais je l’aime … bon sang je l’aime à en crever. Je l’écoute et sa remarque me fait me redresser sur un coude. « Parce que c’est un sacrifice de laisser un morceau de pizza et une pauvre bd pour venir me voir ? Tu préférais peut-être rester en tête à tête avec ta coloc ? » J’affiche un air sérieux, presque vexé. Un air pincé et un air déçu sur le visage. Je fais mine de me relever avant de me laisser tomber lourdement sur lui en affichant toujours mon air sérieux où une pointe de malice perce dans mon regard. « Dommage pour toi. Ta femme te retient prisonnier. » Je suis jalouse, je suis dure, je suis égoïste. Mais cet homme est à moi. Cet homme m’appartient, son cœur, son corps. Son bonheur, son malheur. Je viens l’embrasser à en perdre le souffle. Ses lèvres m’ont tellement manqué, le gout de sa langue, la chaleur de son corps contre le mien. Je gémis de bien être et me pressant contre lui. Je savoure son étreinte, notre baiser. Je suis bien. Si bien. Je caresse sa joue avant de me redresser, les deux mains sur son torse. Je joue. Je souris. Je fuis. Je saute du lit en riant et en m’éloignant de lui. « Non, tu ne m’as pas manqué. » lançais-je avec une moue adorable. Il sait que je mens. Il sait qu’il m’a manqué. Mais jamais je ne lui ferais le plaisir de lui dire. Je disparais dans le couloir avant de lui jeter mon pull par l’entrebâillement de la porte. En sous vêtement je l’attends, assise sur le mini bar de notre cuisine. Je le fuis pour le faire venir. Je l’attire. Je veux qu’il vienne. Qu’il n’oublie jamais à quel point je peux l’aimer quand je le vois me courir après. Je veux qu’il me désire. Qu’il m’aime. Qu’il déplace toutes les montagnes du monde pour moi. Je veux qu’il m’aime en grand. En grand. « Et moi ? Je t’ai manqué ? » Mon ton léger trahis pourtant mon envie pressante de l’entendre me le dire … Je ne donne pas beaucoup, je donne à ma manière. Il sait qu’il a mon cœur mais peut-être qu’il l’a oublié ? Moi je n’oublierais pas que j’ai le sien entre les mains. C’est vrai, parfois il m’arrive de le faire tomber. Parfois même intentionnellement … Mais je le ramasse toujours. A ma manière. Je prends une pause décontracté, mais mon regard lui cri d’approcher. C’est juste comme ça que je l’aime. A ma manière.


               
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Lun 22 Juin 2015 - 16:59
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KeJi
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E
lle m’a manquée. A en crever. Sa peau, son parfum, son sourire, sa façon si délicieuse de me rejeter pour mieux me montrer qu’elle m’aime. Sa tendresse si furieusement violente, sa violence si délicieusement tendre. Kelea, kelea, kelea. Sa peau sous mes doigts, comme la première fois, et son regard qui jour après jour, me fait tomber amoureux d’elle encore un peu plus. Et mon amour, et son amour de la vie qui me rend si faible face à ses envies. Je l’aime putain je l’aime si fort. Sa vox n’est pas encore venu chatouiller mes oreilles mais putain, son corps me cri de l’embrasser, de l’aimer, de la posséder, comme toujours. Et ses lèvres, et nos saveurs qui se mélangent, et nos soupires qui m’ont tant manqués. Je presse avec plaisir mes lèvres contre les siennes, caressant sa joue du bout de mon pouce. Heureux. Avec l’envie que rien ne gâche se moment, si tendre et pourtant si court. A l’entendre râler, je ne peux pas m’empêcher de rire un peu. Et merde, encore une fois, ma toute belle arrivera à me rendre dingue rien qu’en lui parlant. « Dis pas de conneries, t’es milles fois mieux qu’elle. Dix mille fois, cent-mille fois ! » Quand elle bouge, je refuse d’enlever ma main de sur sa peau, et bien qu’en étouffant un rire en la sentant s’écraser contre moi, je me mets complètement sur le dos, mes deux mains remontant dans le creux de ses reins. « Merde alors. Je suis complètement à ta merci…» Et elle m’embrasse, avec sa sauvagerie, avec sa sensualité, avec ses petits gémissements que j’aime tant. Soupirant contre ses lèvres, je remonte une jambe contre son corps, la pressant contre moi avec possession. Je suis à elle. Elle est à moi. Elle est à moi beaucoup plus qu’elle ne l’accepte. Mes doigts s’emmêlent dans ses cheveux avant qu’encore une fois elle ne rompe nos retrouvailles. Mes yeux lui crient je t’aime à chaque seconde qui passe, mon corps lui appartiens. Mon corps, mon cœur. Moi tout entier, moi qui la dévore du regard, moi qui l’étoufferais d’amour si je ne voulais pas tant la garder en vie. Moi qui crèverais pour elle. Elle qui caresse ma joue avec douceur, moi qui ferme les yeux. Complètement drogué d’elle, complètement dépendant d’elle. Mais quand elle fuis, ma main qui suis son mouvement n’arrive pas à l’arrêter et je gémit de tristesse, de frustration, me retournant dans le lit pour me retrouver sur le ventre, la regardant fuir à la porte. Un sourire sur mes lèvres, je lève les yeux aux ciels en l’entendant, riant avec douceur. Non. Ça veux dire oui. Qu’elle me rend dingue, dingue d’elle, dingue de nous. Quand le pull atterrie à l’entrée de la chambre, je le suis du regard, un regard de braise, un regard qui imagine sa belle, son amour, courir dans le couloir presque nue. Et son corps, et sa voix, et son rire. Je passe mes deux mains dans mes cheveux en me mordant la lèvre inférieure. Si dépendant d’elle que ça pourrait en devenir mortel si ça ne l’est pas déjà. Me relevant, je marche à quatre pattes jusqu’au bout du lit, passant dans le couloir en passant au dessus du vêtement. Je passe juste la tête à la porte de la cuisine, la regardant avec envie. Toujours ce sourire si amoureux, toujours cette envie furieuse de l’aimer. L’aimer toujours plus. Mon pull trop grand tombe sur mon épaule. Mes yeux la dévorent du regard. Est-ce qu’elle me désire rien qu’un centième de combien je l’aime ? J’approche alors, un peu comme un prédateur, beaucoup comme la proie qui se fait encore une fois attraper dans les filets. Les filets de la sensualité, les filets de l’amour, de l’ivresse des sentiments. « tu m’a manquée. » Arrivé à sa hauteur, je glisse mes doigts sur ses cuisses, que j’écarte juste un peu pour pouvoir me glisser entre ses jambes, et mes mains, elles, remontent sur ses fesses. D’un geste vif, je l’attire à moi, remontant une main dans son dos, mes lèvres viennent capturer les siennes avec envie, avec beaucoup trop de passion. « tu m’as terriblement manquée » que je chuchote sur ses lèvres avant de mordiller sa lèvre inférieur. « Beaucoup trop pour vivre sans toi. » Et mes paroles contre ses lèvres, et mon souffle cours, et son corps contre le miens. « mon amour. » Une affirmation si sur que personne pourrait le renier. Mon amour pour elle, mon amour pour son amour. Mes baisers descendent dans son cou, que je mordille à un endroit, un petit peu, descendant sur son corps si terriblement tentant. « t’es tellement belle. » Jamais je ne me lasserais de le lui dire. Jamais je ne me lasserais de l’aimer. Mon amour, mon entité. Je me suis demandé pourquoi elle m'a si longtemps ignoré. Beaucoup trop de fois pour ne pas en souffrir. J'ai hésité à le lui demander, mais je ne le ferais pas. elle accepte de m'avoir près d'elle aujourd'hui, et je ne ferais rien pour faire en sorte qu'elle me rejette à nouveau. C'est si bon d'être près d'elle. si bon de pouvoir sentir son coeur battre contre mon corps. Sa respiration dans mon cou, ses yeux dans mes yeux. Elle, avec moi. 


               
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Lun 22 Juin 2015 - 18:54
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KeJi
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J
e revis, je revis dans ses bras, sous ses caresses, sous ses regards. La vie me paraitrait si fade sans lui. Il est ma réalité, ma vérité. Il fait de moi la fille que je suis réellement au fond de moi. Avec lui je suis naturelle, je suis celle que je peux enfin être. Finis les faux semblant, finis les airs de princesse avec lui. Je suis moi. Moi qui suis dure, moi qui suis cruelle, mais moi qui suis douce. Il n’y a que pour lui que je fais le petit déjeuné au lit, il n’y a que lui qui a le droit à mes massages, il n’y a que lui pour qui je suis prête à foutre mon confort en l’air s’il me laisse me réfugier dans ses bras. Ouais, il n’y a que lui qui mérite mes efforts mais en contrepartie j’ai besoin de son amour. De beaucoup d’amour. D’un amour exclusif. J’ai besoin de lui pour ne pas crever putain. Mais j’ai l’impression qu’il ne le remarque pas. Il t’aime plus que tu ne l’aimes. Tu joues avec lui. T’es cruelle avec lui. Tune  le mérites pas. Il est trop bien pour toi. Ouais, il est trop bien pour toi. Je sais. Je sais que cet homme pourrait être heureux ailleurs, qu’il pourrait trouver une femme qui ait un caractère plus posé, qui soit plus douce avec lui, qui soit moins exigeante, moins … cruelle. Putain, ouais. Il pourrait trouver quelqu’un de mille fois de mieux que moi, mais jamais il ne pourrait trouver quelqu’un qui l’aime plus que je ne l’aime. Je ne le montre pas, pas assez, pas comme il faut, mais je l’aime, je l’aime tellement que j’en deviens détestable. Mais c’est dans la haine que je me sens le plus à l’aise. Est-ce que ca fait de moi quelqu’un de fou ? Si c’est le cas alors je suis folle, folle de lui. Je lui ai manqué et cette simple phrase m’arrache un sourire et mon regard devient brûlant quand je croise le sien. Approche, approche Kouji. Mon regard glisse sur son épaule dénudé et je le trouve terriblement canon … je lâche un petit couinement alors qu’il se glisse entre mes cuisses pour m’attirer à lui. Je frissonne en le fixant, j’ai envie de lui … et je sais que lui aussi. C’est comme avoir besoin de l’autre, de son corps, de son cœur, de son âme. Je veux le manger, le dévorer, le savourer. Je veux faire un avec lui. Être sienne jusqu’à ce que ce ne soit plus suffisant. Je suis gourmande, j’en demande toujours plus. Toujours plus. Son amour, sa vie. j’ai besoin de plus, de beaucoup plus. je veux tout. Tout ce qu’il a offrir, je veux qu’il ne l’offre qu’à moi. Qu’on s’aime en grand, qu’on s’aime de façon démesurée. Je veux qu’on s’aime de façon unique. Si unique que personne ne pourrait comprendre. Je frissonne sous ses caresses et je lâche un gémissement la tête en arrière quand je le sens glisser ses lèvres sur ma peau. Putain. Je grogne en soupirant d’aise. Il faut que je lui résiste. Me redressant légèrement je viens l’embrasser en liant nos langues sensuellement. Je suis belle, je suis belle à ses yeux, aux yeux de son monde. Je souris dans notre baiser, je savoure sa présence avant que la boule dans mon ventre et cette rage qui boue en moi depuis des jours ne refasse surface. Je me détache de lui en tirant légèrement sur ses cheveux en arrière. « Stop. » lâchais-je dans un souffle, souffle qui me manque. Je le fixe. Je suis si petite dans ses bras, face à lui, contre lui. Pourtant je me sens si grande et si forte. Je le repousse doucement en fuyant à nouveau. Je contourne le bar pour me mettre derrière et nous séparer. Je m’y accoude en me penchant en avant, le fixant. Je souris, de ce sourire qui n’annonce pas toujours quelque chose de bon. Je laisse mes doigts trainer sur le plan de travail alors que mon regard est ancré au sien. J’ai mal au cœur quand je le regarde. Pour cette présence féminine dans sa vie. Alors j’ai envie de lui faire payer. Il donne sa vie pour moi. Mais il rit avec d’autres. Comment suis-je supposée le supporter ? Je le fixe en ouvrant la porte du frigo et sort une bouteille de thé au fruit rouge. Je la bois tranquillement. Ma jalousie revient, elle revient quand je vois cette fille boire à la bouteille, MA bouteille de thé rouge. Levant mon regard vers Kouji je renverse le contenu de la bouteille par terre, sans un mot, un sourire malsain aux lèvres. J’ai mal au cœur Kouji, as-tu la moindre idée de ce que ça fait ? Oh oui, tu dois savoir, tu savoir à quel point ca fait mal. Je laisse tomber la bouteille au sol et marche dans le jus de fruit, salissant tout sur mon passage. « Tu m’aides ? » lançais-je presque innocemment l’ignorant. Il m’a manqué, mais maintenant qu’il est là, j’ai envie de le faire souffrir. Je me tourne vers lui et reprend « tu m’aides à ranger mes affaires ? Je vais emmener le reste à ma chambre universitaire. » Je lâche l’info comme si de rien n’était. « Tu pourras profiter de l’appartement avec Lily comme bon vous semble. » Je souris, presque heureuse de faire ca pour eux. Quelle bonne actrice je fais. Je serre mon poing discrètement en enchainant «  J’ai déjà fait mes cartons, il manque plus que les objets à emballer. Je te laisse nos photos j’en  aurais pas besoin. » Ma voix tremble, et l’émotion me rattrape. J’ai la rage Kouji. Parce que dans ta perfection, tu t’es autorisé la seule chose qui m’est insupportable. Mais je te laisse faire. Je te laisse faire jusqu’au jour où tu me perdras. Dans ma folie, ton regard semblait plus brillant et ton visage plus meurtrit encore. Et moi je trouvais ca jouissif. Jouissif à m’en détruire.


               
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Lun 22 Juin 2015 - 19:31
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“& Godamn. I'm so freaking loving you. & This freaking luv isn't done”
C
’est si bon. Si bon de la retrouver, si bon de l’aimer. C’est le bonheur, la jouissance extrême, l’envie malsaine de n’appartenir qu’à elle, qu’elle n’appartienne qu’à moi. C’est si bon, de la sentir contre moi, d’entendre ses soupirs, pour moi, ses bras, pour moi, ses gémissements, pour moi. Et moi qui si naïvement arracherais la lune pour elle, cueillerait toute les étoiles, tuerait pour elle, crèverait pour elle .Et moi qui, depuis le jour ou mes yeux se sont posés sur elle, n’appartiens qu’à elle. Putain que c’est bon, de sentir ses doigts sur ma peau, d’entendre sa voix dans le creux de mon oreille, de gouter encor et encore à sa peau. J’en ai tellement besoin, j’en ai besoin pour vivre putain. Elle joue avec ma vie, mon cœur, comme avec un rien. Elle à conscience qu’elle est mon souffle et s’amuse à me laisser suffoquer loin d’elle. Elle aime le mal autant que je l’aime elle, elle aime crever de nous autant que j’aime vivre pour notre amour. Ma bien-aimée. Ma dulcinée. Mon entité. Doucereuse, délicieuse, enchanteresse, malsaine. Et mes doigts sur sa peau, dans ses cheveux. J’ai cru avec tant de force qu’on pourrait s’aimer, aimer l’autre avec tant de voracité que faire l’amour de façon démesurée ne suffirait pas à nous combler. J’ai cru que ce soir, nous ne serons qu’un. J’ai cru que ce soir elle m’aimerait avec douceur, avec sensualité. Qu’elle m’aimerait sans mal. Mais kelea aime la douleur autant que je l’aime. Beaucoup trop. Elle joue avec mon cœur jour après jour et son stop sonne comme un supplice à mes oreilles. Je gémis en laissant ma tête revenir en arrière sous ses doigts, fermant les yeux. Mon cœur cri au secours. Il ne veut pas être séparé d’elle, et pourtant… pourtant je n’arrive même pas à la retenir près de moi. Moi qui suis fort, moi qui suis grand, je ne suis qu’un jouet entre ses doigts. Stop, si simplement que j’en arrête tout mes gestes. Elle fuit encore, et je ne sais pas si elle voit toute la douleur dans mes yeux, tout le manque qui s’installe dans mon corps. Kelea mon amour, mon souffle, ma vie. Et putain que ça fait mal au cœur, et putain que j’ai envie de l’aimer, de passer mes doigts sur ses courbes, sur ses fesses que si gracieusement elle met hors de portée. Et son regard m’arrache un soupire. Aie putain, j’ai mal au cœur quand elle me regarde comme ça. Pourquoi souffre-t-elle comme ça en me regardant ? Je meurs putain. Mes yeux suivent le thé jusqu’au carrelage par terre, mes yeux suivent la flaque qui se forment puis s’accrochent aux chaussettes de kelea qui marche dedans. « bébé… » Sa voix résonnes et moi, moi comme un chien devant son os, comme un prince devant le donjon, je déplacerais les montagnes pour l’aider, mais sa phrase fait tellement mal au cœur, aux tripes putain. « kelea… » ma voix est plus sombre, mes yeux plus tristes. Pourquoi, pourquoi encore une fois. Je contourne le bar lentement, comme si j’approchais d’un animal sauvage, comme si, encore, elle allait fuir. Fuir loin de moi, me laisser à la froideur de ses paroles et à la rage de ses yeux. « dit pas n’importe quoi. » J’ai mal au cœur putain, quand elle essais de détruire petit à petit tout ce que je construis pour elle, pour nous, pour notre amour. Et j’ai mal putain, quand je suis obligé de rusé, de feinter, de me jeter presque sur elle pour réussir à l’attraper sans qu’elle ne se sauve, encore. Alors je la tiens la dans mes bras, avec force, reposant ma tête contre la sienne, mes bras autour de son corps. Corps que j’aime, cœur que j’aime. « bébé… s’il-te-plait, pas ce soir. S’il-te-plait. » Et je passe mes doigts sous son menton pour lui faire relever la tête. « j’aime que toi. Que toi. Je m’en fou de lily. T’as pas le droit de me dire ce genre de trucs. Je t’aime. » Et je me dit surement que plus je le lui dirait, plus elle l’acceptera, plus elle comprendra que jamais personne ne me séparera d’elle. Mon entité. Mon amour. Et nous deux, moi pieds nus et elle dans ses chaussettes, et le jus. « cap ou pas cap de m’embrasser la tout de suite et de me faire un vrai câlin ? » Tentant le tout pour le tout. Je sais, de toute façon, elle ne peux refuser un cap, jamais. Jouons de ce jeu malsain pour essayer d’apaiser les tensions, jouons de nous pour arrêter de jouer avec l’amour.


               
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Lun 22 Juin 2015 - 19:59
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KeJi
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J
’ai envie de le repousser. Son toucher me débecte et son étreinte m’étouffe. Je le déteste à cet instant. Je le déteste de me faire l’aimer à ce point. Je le déteste qu’on souffre. Parce que c’est lui. c’est de sa faute, ça sera toujours de sa faute. Le poids de la culpabilité est trop lourd à porté, le poids des responsabilités me fait crever. Alors c’est lui, lui le responsable, celui qui me fait mal, celui qui me tue, celui que j’aime et qui me mets à genoux devant lui. Je fléchis. Je suis faible. Putain Kouji qui t’as donné le droit de devenir ma faiblesse ? Hein, qui t’a donné le droit d’être celui pour qui je donnerais ma vie ? T’avais pas le droit de me faire ça … t’avais pas le droit de me rendre aussi dingue de toi … t’avais pas le droit de faire moi … ce qui je suis aujourd’hui. Je suis libre. Mais ma liberté se résume à toi. Parce que je ne veux que toi. Il n’y a que toi. Tu comprends ça ? Je ne voulais pas de tout ça. Putain non je ne voulais pas de toutes ces conneries. Je ne voulais pas crever sans toi. Je ne voulais pas devenir ta vie et te tuer par mon absence. Et si je crève vraiment hein ? Et si demain je ne suis plus là. Tu vas faire quoi ? Crever aussi ?! Parce que maintenant c’est foutu. Parce que maintenant je te détesterais de ne pas réussir à vivre sans moi et je te haïrais de réussir à vivre sans moi. Alors on fait quoi ? ON fait comment ? ON s’aime et puis voilà. On verra demain ? On ne posera pas de questions. On vivre d’amour et d’eau fraîche ? Putain, conneries, ce sont des conneries tout ça ! On crèvera comme les deux abrutis qu’on est devenu ! Parce qu’on est faible. Et moi je suis faible sans toi. Et je suis persuadée que sans toi ma maladie m’aurait emporté. Parce que t’es devenu ma raison de me battre. De me lever le matin. Et ca, t’en as même pas la moindre idée. Je me débats quand je sens ses bras autour de mon corps. je me débats avec la furieuse envie de le repousser. De le mettre à genoux comme je le suis. Putain Kouji, t’as pas la moindre idée de ce que ca me fait à l’intérieure. Je pars en fumée. Mais je reste stoïque, mais je souris, mais je joue les femmes fortes, alors tu vois rien. Tu ne vois rien ? Vraiment ? Je serre les dents et je le maudis, je le maudis d’utiliser un cap pour me forcer à rester. Il n’aime que moi. mais je le sais putain, je le sais. Je le sens, je le vois … mais ca n’empêcher que ca me fait mal. Ca me fait mal de lui voir lui donner la clé de chez nous. Ce ma fait mal de la voir porter ses fringues, l’air de rien, comme si c’était la chose la plus naturelle qui soit. ça me fait mal de les imaginer aussi à l’aise l’un avec l’autre … on dirait …. On dirait deux âme sœur. Mes yeux se remplissent de larmes. Des larmes que je contiens. J’ai juste la rage Kouji. La rage de toi. je me jette contre son torse pour le serrer contre moi. Ouais, cap. Je suis cap. Mais au fond de moi je le déteste. Je le déteste de ne pas être foutu de voir que cette relation qu’il a avec sa Lily me fait gerber. De l’imaginer se plaindre de moi. De la voir se balader chez moi comme si ce n’était que chez lui. de la voir souiller mon cocon avec Kouji. Cet appartement c’est notre refuge. C’est notre endroit. Et je le vois là … à rire avec elle. Alors ok, tant pis. On ne peut pas toujours avoir la même vision des choses. Cette fille est assez importante pour lui pour qu’il lui file sa clé. Notre clé. Je me hisse sur la pointe des pieds pour l’embrasser. Pour l’embrasser à bout de souffle et le punir, et le retenir, et l’aimer. Putain. L’aimer. Je me recule en mordillant sa lèvre inférieure. Si mes yeux étaient brillant de larmes, ils sont désormais sec. Mais à l’intérieure … Ca fait mal. Il veut un cap ou pas cap. J’arrive à peine à parler, mais mon regard en dis long. Sans m’aider des mains et juste avec mes pieds je retire mes chaussettes. J’ancre mon regard au sien et je piétine rageusement le sol avant d’enfouir mon visage contre son torse. Non, je n’ai rien de doux. Je n’ai rien de tendre. J’ai envie de pleurer. Mais ma fierté m’en empêche. J’ai envie de partir. Mais le cap m’en empêche. J’ai envie de l’aimer. Mais ma jalousie gâche tout. Je serre son pull dans mes poings frêles et déglutit. « J’ai froid. » murmurais-je lentement. « Je peux aller chercher un pull ? » chercher un pull loin de toi. loin de tes bras. Parce que j’étouffe. J’étouffe de t’aimer comme ça. Mais je sais … je sais qu’à l’instant où tu me lâcheras, ça sera pire. Comme si, me noyant, je reprenais soudain une bouffée d’oxygène. Ca brule putain. Ca brule. Je la déteste. Je le déteste.


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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Lun 22 Juin 2015 - 22:44
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KeJi
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C
’est si dur de la garder près de moi que j’accepte jouer le lâche et utiliser un cap, pour la faire rester dans mes bras. Et même si elle a envie de me frapper, de me dégager, moi je suis juste un petit peu rassuré de la savoir toujours près de moi. Et même si son baiser n’as rien d’une caresse, et si ses caresses ne sont pas douces, au moins, elle est encore là, tout près de moi. Le temps que je me rachète, le temps que je répare son cœur, le temps qu’elle m’aime à nouveau avec amour. Le temps que je trouve les mots, le temps qu’elle voit dans mes yeux. Je la sens si brute dans le creux de mes bras, sur mes lèvres, j’en perds le souffle, j’en perds le sourire. Mais je baisse les yeux sur elle, sur elle qui piétine et qui se cache contre moi comme une enfant. Je ne résiste pas à l’envie de l’enlacer si fort, de la tenir contre moi avec trop de possession. Mon amour. Mon amour qui souffre, et moi qui ne veux pas comprendre pourquoi. moi, même si tout son corps crie rage, le miens souffle tendresse, et j’enlève une de ses mèche que je replace avec amour derrière son oreille, en la dévorant du regard. Ma sauvage. Et elle me demande si elle peut fuir. Elle me demande la permission de s’enfuir loin de moi ? un petit sourire viens se peindre sur mon visage, et même qu’un petit rire quitte mes lèvres alors que j’embrasse son front avec douceur. Moi, j’ai pas peur de sa rage. Moi je l’aime, sa rage. Moi je l’aime, ma sauvage. Mais j’enlève mes bras d’autour d’elle, juste pour attraper ses petits poings et la faire lâcher mon pull. Pull qui, comme il est trois fois trop grand, à largement la place de s’étirer quand je tire dessus pour le passer au-dessus de la tête de mon amoureuse (avec moi dedans), pour la confiner dans la chaleur de mon corps, dans la chaleur de mon pull, dans la chaleur de mon cœur. « je vais te réchauffer alors » que je lui dit tout doucement. Parce que quand ma princesse s’énerve, il faut absolument que j’arrive à être son pilier, et quand sa colère se tourne vers moi, il faut que j’ai assez de cran pour tout encaisser sans fléchir, sans lui montrer que mon cœur pleure des fois, quand elle pleure elle aussi de l’intérieur. Alors elle à l’intérieur de mon pull, colle contre ma peau, ça me fait du bien. Et je glisse mes mains (qui sont dans les manches) sous le pull pour venir dégrafer sons soutien-gorge, en a regardant avec un petit sourire malicieux. « mon cœur… » elle lève la tête alors je peux embrasser ses lèvres tout en laissant son sous-vêtement tomber à terre. Je peux l’embrasser, peut-être (surement que je la force un peu) qu’elle se laissera faire un petit peu. Elle est obligée de toute façon, de rester tout près de moi. « parle moi. » dis-moi, met des mots sur ta colère, dis-le une fois pour toute pour que je puisse dire que je ferais tout pour toi, tout pour ton sourire, que tout ce qui te chagrine disparaitra. « parle… ou pleure. Ou crie. Mais parle-moi, s’il-te-plait. » Et nos corps l'un contre l'autre, et nos chaleurs, s'il-te-plait mon amour. De mon pied nu, je viens pousser un peu sa cheville pour qu'elle lève le pied, regardant nos jambes en souriant, comme un imbécile heureux qu'elle dirait, et j’essaie de la faire monter sur mes pieds pour qu'elle n'ai plus froid du bas. pour qu'elle soit encore plus contre moi. toute à moi.


             
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Lun 22 Juin 2015 - 23:30
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KeJi
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I
keep pushing you, in equal measure, loved and hated. J’ai la nausée. La gerbe. J’ai envie de m’enfuir loin. Loin de ça. Loin de ma peine. Loin de ma colère. Et si on me traite de princesse capricieuse et égoïste ils ne savent pas eux à quel point ça fait mal. A quel point ce qu’une princesse capricieuse et égoïste peut ressentir. La frustration. La rage. La colère. J’ai envie de le frapper. Là, en plein cœur parce qu’il n’avait pas le droit de faire ça. Il suffirait que je lui parle. Il suffirait qu’il récupère la clé. Il suffirait qu’il … s’excuse. Et je pourrais passer à autre chose, dans l’ordre logique des choses. Je pourrais simplement lui dire que ca m’a fait de la peine et nous réconcilier sur l’oreiller. Oui, on pourrait agir comme un couple normal et vivre pleinement notre amour. Mais toutes mes émotions sont exacerbées. Ma colère et ma haine. Ma frustration et ma rage. Je pourrais lui pardonner sa maladresse, ce seul faux pas qu’il a commis jusqu’ici. Mais non, j’en suis incapable. Je suis incapable d’agir avec logique, avec maturité. Quand je souffre j’ai besoin de faire souffrir. C’est ma médication à moi. Quand j’ai la rage … quand j’ai la rage d’avoir mal. J’aimerais parfois lui dire. Oui, j’aimerais lui demande pourquoi. Pourquoi tu as fait Kouji ? Cet appartement je te l’ai proposé. C’était un pas pour moi, un grand tu sais. J’aurais simplement pu rester chez moi. Retourner chez ma mère et t’y accueillir autant de fois qu’il le fallait. Mais non, j’ai préféré nous créer un cocon. A notre image. Un appartement qui n’appartiendrait qu’à nous. Un appartement qui serait à toi, et à moi, à nous. Tu sais,  ce nous que j’ai longtemps refusé. Ce nous que j’ai longtemps dénigré. Ce nous que j’ai finalement accepté, ce nous que j’ai finalement montré au reste du monde. Ce nous dont je suis si fière … Ouais, c’était peut-être qu’une suite logique pour toi, mais pour moi c’était l’expression la plus sincèrement de mes sentiments pour toi. Notre château. Mon prince et sa princesse …  Moi, moi qui t’aime d’amour, mais qui te rage de haine. Il a fallut que tu donne nos clés à ton amie. Parce qu’elle a grandit avec toi. Parce qu’elle partage tout dans ta vie. Elle a partagé ta vie, ton lit, ton cœur. Elle a été là avant moi. le passé est le passé je ne pourrais jamais le changer, mais je suis ton présent. Je suis ton futur. Et je refuse que cette fille soit là … avec toi, avec nous. Je voulais t’avoir seulement pour moi, alors oui, aujourd’hui je le supporte plus …  Il me garde contre lui. Il me dit qu’il va me réchauffer. Il fait passer son pull autour de mon corps pour nous y loger tous les deux. Je ne résiste pas. Je me laisse faire. Sans force. Je relève la tête docile. Il est tendre, comme toujours. Il veut me ramener à lui. Mais je suis loin. Je suis trop loin. Je suis incapable de lui parler et pourtant j’ai le cœur gros. Je déglutis. Il m’embrasse, retire mon soutient gorge et moi je suis une poupée de chiffon qui reste docile. Mon regard est noir. Mon expression sans vie. Parle. Parle ou pleure. Voilà bien là les seules choses que je serais jamais capable de faire face à lui. Serrant les dents je détourne mon regard. Je grimpe sur ses pieds sans bouger. Je le laisse me tenir contre lui. C’est comme si je pouvais sentir sa peur panique de me perdre. Et comme si, avec un sourire malsain, j’étais heureuse de le voir aussi mal. Son torse contre ma poitrine me fait frissonner. Il est brulant. Il est toujours brûlant quand moi je suis froide. Je suis toujours froide, toujours depuis ma maladie. Comme si mon corps n’arrivait jamais à se réguler seul. Je relève mon visage à nouveau vers lui, résolument silencieusement. Le cap ne m’oblige pas à rester contre lui. Alors je me débats, face à sa poigne, et je finis par lâcher rageusement. «  Tu peux me traiter d’égoïste, tu peux me détester d’être possessive, mais c’est de ta faute. » si près de lui je peux sentir son souffle. « Fallait pas me faire tomber amoureuse de toi. » Je sais que ces mots lui plairont, mais je sais aussi que la suite va lui faire mal, et c’est pour ca que je plante mon regard vacillant et intense dans le sien « Tu ne sais pas à quel point je peux détester ça … » détester quoi ? Être ainsi avec lui ? Ou l’aimer ? Surement un peu des deux … Mais je déteste avoir mal au cœur chaque fois que ça te concerne. Putain, j’ai le souffle court. Je veux m’enfuir mais son pull me retiens prisonnière comme dans un filet. « Je déteste ça » m’écriais-je subitement en voulant l’éloigner de moi. Ma voix se casse. Alors que je viens frapper son torse «  T’avais pas le droit de faire ça ! » Je trébuche, me retiens à lui, au plan de travail. « Cap ou pas cap de me laisser partir …? » lâchais-je d’une voix blanche, le cœur tambourinant, en miette. Je suis l’extrême quand il est la sagesse. Je suis la folie quand il est le calme. Je suis la panique quand il est l’amour. Alors réponds moi … cap ou pas cap de ma laisser partir … de ton pull, de cet appart … de ta vie ? Non, jamais. Mais je veux qu’il ait peur. Je veux le voir hésiter. Je veux le voir paniquer à l’idée de me perdre. Je veux qu’il soit comme moi. Qu’il est mal. Qu’il ait peur. Je veux être la seule Kouji … la seule. « Cap ou pas cap de me laisser partir …? »


             
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Mar 23 Juin 2015 - 17:54
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KeJi
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A
h, si seulement mon moi du futur avais eu la gentillesse de prévenir le moi qui est entrain de donner la clé de son appartement à son ami de ne surtout pas le faire, la vie aurait été plus simple à cet instant, dans notre présent. Ah, si je pouvais deviner les pensées des femmes pour enfin comprendre ce qui la rend si folle de rage, si folle de tristesse. Ah, si seulement j’avais pu être parfait jusqu’au bout. La dans le creux de mes bras, un tout petit bout de femme, si fort, si sauvage, si rude avec moi, qui piétine mon cœur avant de le ramasser et de l’embrasser avec douceur, les larmes aux yeux de lui avoir fait du mal. Si seulement j’avais pu ressentir sa douleur, et y mettre des mots. Moi qui ressemble tant à un aveugle à ses yeux, moi qui ne comprend pas sa haine. Moi, moi tout ce que je peux faire c’est la serrer contre moi, essayé de ne jamais perdre mon sourire et la douceur de mes yeux quand je la regarde. Et je me plonge dans l’océan de noirceur de ses prunelles, y plonge poings et pieds liés, face à elle. Mais enfin elle explose. C’est toujours mieux que l’ignorance, c’est toujours mieux que ses regards-scies. Pétrifié et en même temps, je ne peux simplement pas le laisser paraître, je refuse de bouger mes mains du creux de son dos quand elle martèle mon corps, avec ses mots, avec ses poings, ses pieds sur les miens qui font mal un peu parce qu’elle pique tout beaucoup, mon amour. Ma délicieuse. Et sa voix résonne, ses paroles cheminent directement jusqu’à mon cœur pour s’y planter avec douleur. Aie mon cœur, aïe tu nous fais mal. Je remonte une main sur sa joue. Sa joue froide et pourtant je sais qu’elle brûle de rage, et nos souffles s’entremêlent alors qu’elle déverse ses mots tout en moi. La faire tomber amoureuse de moi ? Un léger sourire s’esquisse sur mes lèvres, mais bientôt, il devient façade pour empêcher le chagrin de se lire dans mes yeux. Moi, moi je suis le roc, je suis le pilier pour ma douce. Je doit toujours l’être, sans jamais relâcher mes efforts. Je serait peut-être fatigué à la fin de notre vie, mais j’aurais vécu tout ce qu’il y as à vivre avec elle, j’aurais fait en sorte qu’elle continue à aimer la vie, même si je suis jaloux qu’elle l’aime autant. Qu’elle l’aime plus que moi. « bébé… » je souffle doucement contre ses lèvres, ne pouvant me résoudre à casser le contact de nos yeux, nos regards si intense. Sa voix crie dans mes oreilles et par reflexe, la main dans son dos la retiens, avec tout l’amour du monde, avec toute la possession de l’univers. Elle la retient contre moi avec l’énergie du condamné. Avec l’énergie du soldat qui s’en va à la guerre, qui ne la reverra peut-être jamais. C’est l’effet de son cap ou pas cap, c’est la tempête dans mon cœur qui rugit, qui ne peux être cachée par un masque. J’ai si peur. Peur de la perdre. Et ma gorge est si nouée que je ne peux pas répondre à sa question, tant qu’elle la reformule. Encore. Comme une autre flèche en plein cœur, une flèche pleine de tristesse. « cap. » un mot mortel, un mot qui fait les larmes, un mot qui n’empêche pas mes yeux de se mouiller un peu, bien que les sillons sur mes joues ne se versent pas. Je dis cap mais je la retiens avec beaucoup trop de ferveur. Je dis cap mais je ne pense pas cap. Je dis cap mais je la tiens si fort contre moi qu’elle ne peux pas s’échapper, pas partir. « part pas. » deux petits mots qui auraient pu être une bien longue phrase, tournée en pleins de sentiments, de belles putains de paroles pour l’adoucir. Si dur, si court. Part pas. Part pas putain, jamais. Jamais. « dis moi ce que j’ai fait… dis le moi kelea. » ma main toujours sur sa joue lui fait relever un tout petit peu la tête, mais elle doit pas être bien tellement je la tiens si proche de moi. « Part pas. Épouse-moi. » Les mots que si souvent je prononce, les mots qui n’attendent toujours que la même réponse. Un tout petit oui suffirait, une insulte avec un rire m’irait. Tout mais pas la solitude. Je caresse du pouce sa joue et embrasse son front rapidement, mais si doucement, comme une toute douce étreinte, avant d’accepter de retirer mes bras. Mais je retire aussi mes bras des manches et me laisse glisser au sol, sortant du pull. Je pose un genou au sol et, une main accroché au tissu, je la regarde, avec tout l’amour du monde. « Épouse-moi. Épouse-moi. Épouse-moi. Part pas. Je t’aime. » Lis mes yeux, kelea, lis l’amour.


             
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