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    :: Défouloir :: 2015

KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave.

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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Mar 23 Juin - 18:30
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KeJi
“& Godamn. I'm so freaking loving you. & This freaking luv isn't done”
C
ap. Un simple mot qui m’arrache une plainte que j’étouffe en pinçant mes lèvres. Il est cap. Cap de me laisser partir. Mon regard se brouille de larmes que je retiens de toutes mes forces. Il est hors de question que je pleure devant lui. Il est hors de questions que je faiblisse. Pas comme ça, pas devant lui. Je sens la poigne de ses bras se refermer sur moi et ça fait mal. Il refuse de me laisse partir. Il me retient, il s’accroche, il m’accroche à lui. Il m’emprisonne. Et moi … moi je m’accroche à lui sans même m’en rendre compte. Je me tiens à lui avec la rage du désespoir. J’ai envie qu’il me garde, qu’il me jette. J’ai envie qu’il m’aime. Qu’il me quitte. J’ai envie qu’il soit heureux. Mais je ne veux pas qu’il le soit sans moi. Parce que demain, ouais, demain si je crève, et qu’il se tourne vers le monde ; qu’il ouvre les yeux. Qu’il se rende compte qu’il était mieux sans moi. Qu’il se sent libéré d’un poids. J’en crèverais. J’en crèverais une deuxième fois. Et il est là, à me regarder comme si j’étais la seule chose dont il avait besoin pour vivre. Je le regarde me fixer, débordant d’amour, de panique, d’envie. Pourquoi reste-t-il aussi aveuglé par l’amour qu’il me porte ?! Pourquoi ne peut-il pas … me fuir ?! Je ne serais pas celle qui partira en premier Kouji alors fait le … fait le pour toi. Fait le avant que je ne disparaisse. Et je me sens soudain faible. Faible face à la vie. Face à lui. J’ai envie d’éclater en sanglot. J’ai envie qu’il me garde contre lui et qu’il me répète encore et encore qu’il n’aime que moi. Qu’il n’a besoin que de moi. si j’ai attendu avant de donner mon corps et mon cœur à un homme c’est que j’attendais l’homme de ma vie … a-t-il réalisé qu’il était le mien ? Qu’il était l’homme que j’aime ? Une main le repousse et l’autre s’accroche à sa nuque pour qu’il ne me laisse jamais m’enfuir. Et ses mots … ses mots sont comme un coup de massue. Un coup de poing au ventre qui me sonne. Je suis tellement surprise que je cesse de me débattre. Que mon regard s’écarquille alors que je le fixe. Épouse-moi. Il me le dit … si souvent. Comme si cette bague autour de mon doigt pouvait être la réponse à nos peurs. A nos craintes. Putain Kouji, ouvre les yeux. La seule chose qui me fait peur dans ce monde c’est de te perdre. C’est de crever et te laisser, c’est de vivre et te blesser. C’est brusquement que je me revois, cette semaine, me lever du sang plein la bouche. C’est brusquement que je revois une mèche de cheveux dans le creux de ma paume cette semaine. C’est brusquement que mon mal de ventre ravive ma mémoire. Parce que c’est brusquement que je nous revoie nous plonger dans cet enfer qu’est l’hôpital. Et je refuse de lui dire. Et je refuse d’y croire. Je suis guérit, c’est tout. Et je le vois, à genoux devant moi, vaillant. Supportant ma rage et ma colère. Supportant ma fureur sans ciller. Il s’éloigne et je gémis. Faiblement. Il s’agenouille. Il me le redemande. Une fois, deux fois, trois fois. Il veut m’épouser. Hideki Kelea. Comment peut-il me demander ça maintenant ? Comme un secours. Je tremble. Et si au fond de moi j’ai envie de me jeter contre lui pour l’embrasser et le supplier de ne jamais me quitter c’est ma rage qui parle. C’est ma peur panique. J’ai la trouille putain. J’ai la trouille Kouji. Mes doigts se referment autour de son poignet lentement. Ses doigts cramponnés au tissu, à genoux devant moi. Je resserre ma poigne et l’arrache, avec une lenteur déconcertante. Je le fais lâcher le tissu, le visage toujours un brin choqué. Le regard remplie de larmes dans ce pull dix fois trop grand pour moi. Je le lâche brusquement, je serre les dents et plante mon regard dans le sien. Et sans prévenir je le repousse. Je le repousse assez fort pour qu’il tombe au sol. J’ai envie de le frapper je crois. Parce que c’est moi que je veux blesser. Parce que c’est moi que je veux détruire. Parce qu’il est ma faiblesse. La seule chose qui peut m’achever. Mais j’en suis incapable. Le frapper est au dessus de mes forces. Je me contente de ce geste violent pour l’âme. De le repousser. De le repousser quand il me cri son amour. Attrapant rageusement la clé suspendue au mur de la cuisine comme à son habitude je lui jette au visage. « Tu as dit cap. Tu n’as pas le droit de revenir sur tes mots. Tu as dit cap …. Alors je pars. » Ma voix est blanche. Je suis énervée, déboussolée, perdue. « Il n’aurait du y avoir que deux clés Kouji ! » Je ne veux pas parler, je veux pas lui dire. Je ne veux pas qu’on en discute. Je ne veux pas accepter le fait d’être jalouse de cette poupée sans expression. Non, je ne veux pas me dire que cette fille … que cette fille à tout ce que j’ai. Je ne veux pas me dire que la seule chose qui nous différencie aujourd’hui c’est que Kouji veut m’épouser moi. Comment est-ce que je suis supposée accepter de partager l’homme de ma vie ?! Je pâli à vu d’œil et je vacille un instant avant de quitter la cuisine sans un regard pour l’homme que j’aime. Ma folie va trop loin. Je l’aime mais je suis incapable de me raisonner. Ca fait trop mal. Alors rageusement, j’arrache les derniers vêtements de ma penderie pour les ranger dans un sac, gênée par ce pull trop grand pour moi … Oui, je le veux idiot … Yes, I Do.


             
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Mar 23 Juin - 20:07
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KeJi
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E
ntend le si souvent que t’en crèverais, entend le si souvent que quand t’ouvres les yeux le matin, c’est les premiers mots que tu entends, les premiers auxquels tu penses. Épouse-moi, épouse-moi maintenant, épouse-moi demain, fait le, sois mienne, je serais tiens. Moi j’ai su en un clignement de cils que kelea était la femme de ma vie. J’ai jamais douté, j’ai jamais abandonné. Kelea, mon unique. Elle me repousse mais elle me retient, c’est là toute la difficulté de notre relation, depuis quelques temps. Oh mon amour, aime moi simplement. Et dans tes yeux je veux y lire le bonheur, l’amour pour moi, comme celui que tu portes à la vie. Ses doigts sur ma peau, comme un choc électrique, mais moi, oh que je dois être fort devant elle. Je ne dois pas flancher, je dois juste…. Juste l’aimer comme toujours, l’aimer comme si c’était le dernier jour. Qu’importe ses gestes, qu’importent ses paroles, kelea est mon souffle, ma vie. Certains me pense inconscient de vivre autant pour une seule personne, moi je souris en répondant que je l’aime simplement. Elle est si belle, dans mon pull, ses cheveux tombant en cascade autour de son visage. Mais les larmes bouillent sa vue et ça fait tant de mal dans mon cœur. Moi je ne veux pas qu’elle pleure à cause de moi, je veux qu’elle pleure pour mieux m’aimer après. Je veux qu’elle pleure pour se libérer. Mais kelea est forte, kelea n’est pas une petite fille facile. Je me retrouve fesse par terre devant kelea. Devant ma toute puissante, ma grande fragile. Mes yeux n’ont pas quittés les siens, comme aimantés, encrés dans les siens. Les siens si noirs, si triste. Ça fait tellement mal au cœur putain, de nous voir comme ça. J’ai besoin d’amour, mon amour, je n’ai besoin que du tiens. Je tourne le visage tout juste assez tôt pour ne pas me prendre la clé en pleine figure, clé qui retombe entre mes jambes. Je la regarde quelques secondes, sans comprendre. Ah, que mon cerveau d’homme fait mal son travail, des fois. « non ! » ça sort des tripes, c’est normal, c’est un supplice de l’entendre dire ces mots-là, c’est si douloureux de l’imaginer partir. Et enfin la sentence parle d’elle-même. Putain que j’suis con. C’était donc ça. Je ferme les yeux avec la lenteur du condamné, l’entendant partir rageusement dans le couloir, dans notre chambre. Dans notre amour, qu’elle piétine de sa rage. « putain, j’suis trop con… » j’peux pas m’empêcher de le dire. T’es con kouji, un pauvre con qui à rien compris aux femmes finalement. Assis la sur le carrelage de la cuisine, la flaque de jus à mes pieds, mes pieds qui collent d’ailleurs. Mais en entendant les cintres se bousculer dans l’armoire, c’est comme… c’est comme le coup de feu du départ. Moi, je me relève rapidement, laissant tout en plan. La clé, le jus, le début de mes larmes qui brouillent ma vue. Ne pas pleurer. Etre fort. L’aimer sans qu’elle ne se doute que mon cœur pleure des fois à l’intérieur. L’aimer de tout mon être, mon corps, ma vie. Vivre pour l’aimer. L’aimer pour vivre. A la porte de la chambre je m’arrête « mon amour. » un chuchotement. J’ai peur, peur de ne pas savoir quoi dire, comment le faire. Parler mille fois, raconter mille mots pour lui dire ? Non, ça ne servirait à rien. Ça ne ferait qu’attiser sa colère, que nous foutre dans la haine. Alors sur la moquette, mes pieds crissent et je m’approche tout doucement d’elle. « J’aurais jamais dû donner la clé à lily, je suis désolé. » peut-être que je suis désolé, ça aurait suffi comme mot, mais kelea a besoin de l’entendre. Kelea à besoin d’entendre à quel point je l’aime. Tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes. « J’aurais jamais dû faire ça. Je n’ai pas mesuré l’ampleur de mon geste. Je suis désolé. » Se fondre en excuses ? Encore ? tu vaux mieux que ça kouji, tu sais qu’elle t’aime. « J’suis pas cap. » De te laisser partir, mon ange, je vis pour toi, moi. « Elle aurait jamais dû avoir accès à notre chez nous. » Bien sûr, kouji. Donner la clé de ton appartement à ton ex alors que c’est la femme de ta vie qui vit dedans ? Sois encore plus bête, tu pourras peut-être la perdre à jamais. Mes yeux cherchent son regard mais ils ne voient que son dos. Moi ? Moi je grimpe doucement sur le lit, me couchant dedans, sur le ventre, et je cherche son visage, cherche à la voir. J’attrape au passage le fringue qu’elle jette avec rage dans son sac. « J’suis pas cap mon bébé. Reste avec moi. » je t’aime, je t’aime, je t’aime. Lis-le dans mes yeux, encore, inlassablement. S’il-te-plait.


             
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Mar 23 Juin - 21:17
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KeJi
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J
e continue de jeter encore et encore mes fringues dans ce sac. Mes larmes me brouillent la vue. Mes gestes sont saccadés, ils sont durs, ils sont brusque. Je ne compte pas partir. Je n’en suis pas capable, mais je veux qu’il ait peur, qu’il imagine pendant une seconde ce que sa vie pourrait être sans moi. je veux qu’il souffre, qu’il en est le souffle coupé, que cette seconde le mette à genoux. Je veux qu’il se rende compte de ce que je ressens quand je le vois avec cette fille. Je veux qu’il comprenne que ma vie est une torture de l’imaginer heureux sans moi, avec elle. Je veux qu’il sache, qu’il réalise. Oui, je veux qu’il se souvienne que lui et moi c’est à la vie, à la mort. Mais il ne sait pas, lui, à quel point je me déteste de ne pas être assez bien pour lui. il ne sait pas, lui, à quel point je me déteste de ne pas l’aimer comme il m’aime. D’aimer la vie, la liberté, d’aimer ça au point de vouloir me bruler les ailes. Je jette mes t-shirts, mes pulls, les siens aussi je crois, dans mon sac. Je ne le vise même plus, les vêtements s’échouent dedans et à côté. Il ne se rend pas compte, lui, je crois, de la rage que je ressens quand je vois les autres nous juger. Je m’en contre fou de leur avis, mais je sais que leur avis rejoint le mien. Et je suis morte de trouille qu’un jour ce soit ton avis Kouji. Que tu me quittes … parce que j’aurais été trop dur avec toi, une fois de trop. Je veux retrouver notre amour. Celui qu’on avait avant ma maladie. Celui où nous étions heureux. Je veux revenir à ces jours où on se foutait de tout tant qu’on était ensemble. Je veux retrouve ma vie avec toi. Mais tout à voler en éclat et je ne sais pas comment tout recoller. Aide moi … mon amoure, aide moi.  Il entre dans la chambre et moi, hostile, toujours de dos, je ne daigne pas lui accorder un regard. à vrai dire j’ai le souffle court, la peur au ventre. J’attends, je tends l’oreille. Il ne me rejoint pas, il ne me touche pas. je n’arrive pas à savoir ce qu’il fait mais je ne refuse de me retourner. « J’aurais jamais dû donner la clé à lily, je suis désolé. » A ses mots un sanglot silencieux s’échappe de mes lèvres. Je plaque ma main sur mes lèvres et m’accroche à la porte de mon armoire. Je déteste la façon qu’il a de prononcer son prénom. Ça brule mon esprit. Ca brule mon cœur. Je baisse la tête avec un sentiment de lassitude qui m’envahit soudainement. Je suis fatiguée. Et je l’écoute, s’excuser, encore et encore, m’aimer, réaliser son erreur, réaliser son faux pas. Je l’écoute incapable de bouger. Son pull  recouvre à mes cuisses, il ne voit pas que je tremble ? « Elle aurait jamais dû avoir accès à notre chez nous. » Non … « Elle n’aurait pas du … » murmurais-je faiblement avant de recommencer à remplir mon sac. Je fuis son regard, me cache derrière mes cheveux. Il n’est pas cap. Il n’est pas cap de me laisser partir et c’est tout ce dont j’ai besoin d’entendre. Je lâche un t-shirt, face à lui, et enfouis mon visage dans le creux de mes mains. J’ai à peine le courage de rejoindre le lit et je me laisse tomber au sol, en tailleur, dos à lui, m’adossant aux rebords du lit. Juste à sa hauteur. D’une main par-dessus mon épaule je cherche son bras que je viens lover autour de moi. J’enfouis mon visage dans son avant bras et j’éclate en sanglot. De longues minutes je crois. Il sait qu’il ne faut pas parler, ne pas poser de questions, ne rien dire … Juste me laisser évacuer mon mal être. Après ça, oui, après ça je pourrais l’aimer. Je serre son bras contre moi et de ma main libre viens chercher sa nuque pour qu’il enfouisse son visage dans le creux de mon cou et qu’il l’embrasse. Qu’il l’embrasse pour m’apaiser. Je commande, encore, de nos disputes, de nos réconciliations, de ma haine, de son amour. Je le presse contre moi en tremblant, sanglotant, silencieusement. Ne pas lui faire face me rassure, je ne veux pas voir à quel point me voir pleurer le plonge dans une détresse que je ne saurais apaiser. Et parce que je ne peux plus le supporter, parce que je ne peux pas résister je me tourne brusquement vers lui, trébuchant sur ce pull trop grand pour moi et vient l’embrasser. Maladroitement, mes lèvres couvertes de larmes. Je renifle et viens trouver ses lèvres que j’aime tant. Je l’embrasse passionnément, je l’embrasse avec fureur et peur. Je l’embrasse à moitié sur le lit, à moitié au sol. Je dois sûrement lui faire mal, mais le besoin de lui est trop fort. Je lui pardonne son faux pas. Je le pardonne s’il continue de m’aimer. S’il réalise à quel point ça m’a fait mal … je veux juste qu’il …. Soit là. Et qu’il me retienne. Et il me retient. Son cap … il n’en veut pas. Et moi j’aime …  et moi je l’aime. Je le lâche à bout de souffle. Il a roulé sur le dos, je crois que c’est moi qui l’ai poussé, je n’ai conscience de rien, pas même de mes larmes sur ses joues. Et comme un électrochoc un pourquoi vient me vriller le ventre. Pourquoi lui a-t-il donné ? Je me redresse en titubant, reculant jusqu’à heurter l’armoire. « Pourquoi … ? » murmurais-je la voix chevrotante … « Pourquoi t’as fait ça … ? » Et ca revient, à la charge, comme un coup de fouet douloureux. Parce que je dois savoir, parce que mon esprit lui, a déjà sauté à la conclusion. Et cette conclusion est douloureuse … c’est minablement que je lui demande, apeurée de sa réponse «  C’est parce que pour toi c’est naturel qu’elle soit là ? Dans ta vie … ? Parce que t’imagines pas une vie sans Lily ? » Je n’ai rien d’agressif, non, là, ca fait juste mal. Je me cramponne  à mon armoire, le dos droit, et le regard ancré au sien … Ne mens pas Kouji. Ne mens pas parce que je le verrais … je le saurais …


             
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Mer 24 Juin - 18:06
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KeJi
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M
on amour rejoins le sol, j’ai peur qu’elle se fasse mal, j’ai envie de crier de faire attention, de venir la tenir dans mes bras mais elle me tourne le dos, elle fuit encore un peu. Laisse là souffler kouji, laisse là souffler. Elle cherche mon bras, que j’empresse d’approcher d’elle, ma tête se posant juste à côté de la sienne, admirant sa nuque, son oreille, ses cheveux si doux. Ses larmes, c’est le pire des supplices. Ne pleure pas mon amour, pas à cause de moi. C’est la pire souffrance pour moi. Elle tire mon bras et je me laisse faire, venant poser ma tête contre la sienne, le cœur en bouillis de l’entendre pleurer si chaudement. Ma main agrippe un peu sa peau alors qu’elle se cache contre moi. Mais enfin, elle se libère de toute sa détresse, sa colère, sa haine. Avec douceur, j’embrasse sa joue tout près de mes lèvres, et mon souffle lui chatouille peut-être un peu la peau, mais je n’ose pas bouger, je ne veux pas bouger. Pas briser la confiance qu’elle essais d’avoir à nouveau, se réfugier près de moi. Un long soupire saccadé par les pleurs que je retiens moi aussi sort de mes narines, et je ferme les yeux, caressant sa peau du bout des doigts. Mon autre main vient caresser avec douceur et beaucoup trop d’amour sa tête. Mon bébé pleure. A cause de moi. Sa main dans ma nuque me fait frissonner de bonheur. Elle à besoin de moi encore, elle veux bien que je l’aime. Elle essais de me pardonner, à sa manière. Sa peau sous mes lèvres est froide mais, mais moi j’aime tellement sa froideur, sa douceur. Le parfum de ses cheveux, de sa peau. Je l’embrasse avec douceur, avec pression, avec envie, avec tristesse. Pardonne-moi, mon amour. Mais ma toute belle se tourne brusquement, ce qui me fait redresser un peu la tête. Je cherche son regard, je cherche à lui donner toute la force que je peux lui transmettre mais je me perd sur ses lèvres, elle qui m’embrasse avec tant d’empressement. C’est vital, pour nous. Nous qui sommes si fusionnels. Notre amour trop fort pour supporter le confinement de notre cœur. Je répond a ses baisers avec force et douceur, un mélange qui se répand pour enlever toute le sel de ses larmes entre nos lèvres. Ma main auparavant dans ses cheveux viens rapidement essuyer sa joue alors que je soupire contre ses lèvres, sa peau. Mes yeux sont fermés si forts, et dans la seconde qui viens, les ouvre pour la regarder. Ma belle si ravagée. Mais en se relevant, comme si elle avait vu un fantôme, mon corps suis sa route, ma main refuse de lâcher son bras mais encore une fois elle fuit loin de moi. Mon bras pend le long du lit alors que, la tête à l’envers, je la supplie de revenir vers moi. Ma main se redresse un peu pour essayer de l’attraper mais ma sauvage à encore une fois mis la distance entre nous. Un nouveau soupire de frustration et de tristesse transperce mes lèvres. Ses mots sont si… tristes. Elle est encore si saccagée par ma faute. Ses mots viennent planter une flèche en pleins dans mon cœur et mon regard est incapable de lâcher le siens, lui qui essaye tant de s’accrocher à mon amour. Je ne réponds pas tout de suite, je cherche mes mots. C’est dur, à expliquer. Mais je me sens si désorienté. Comment lui dire ? Comment lui expliquer. « tu sais… » Commençais-je doucement, fermant les yeux le temps de retrouver mon calme et ma force. Celui qu’elle aime, moi, son pilier. « mon amour… » j’inspire un grand coup et finalement me redresse dans le lit, une jambe en tailleur, l’autre retombant le long du lit. La distance entre nous est courte mais, elle l’a instaurée. Et je respecterais ses besoins. Mais j’ai tellement besoin de tes bras, mon amour. « et si j’allais chercher un bon chocolat chaud bébé ? » Un doux sourire se peint sur mes lèvres et je relève les yeux vers elle. J’encre mon regard au siens. Lis la douceur, mon amour, lis l’amour. Je te dirais tout. Je veux juste… « On s’assoit au salon et je te raconte tout, qu’est ce que t’en dis ? je vais tout te raconter. » Lily, elle n’est pas juste une première fois, pas juste un ancien amour transformé en amitié. C’est plus profond, et… kelea doit comprendre. Kelea doit accepter. « tu veux bien ? » Je tends ma main vers elle, ne l’ayant pas lâché du regard. Kelea, mon amour. Je veux juste qu’on se couche dans la cadillac, que tu boives un truc réconfortant en t’appuyant contre moi comme à nos habitudes. Mon amour, rend ce moment moins dur pour toi. Accepte-moi.


             
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Mer 24 Juin - 20:53
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KeJi
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t moi j’attends. J’attends sa réponse. Cette réponse qui devrait être si simple. Non. Ce non qui devrait sortir de ses lèvres. Mais il hésite. Il cherche ses mots. Et plus le temps passe et plus ca déchire mon cœur. Bébé … tu ne devrais pas hésiter. Tu ne devrais pas avoir besoin d’elle dans ta vie. Tu ne devrais pas … Ce n’est pas qu’elle. C’est un tout. Mais ce tout se noie sous les traits de Lily. C’est elle la cause de mes tourments ; c’est elle qui fait de l’homme de ma vie, un cœur à se partager en deux. Il n’aime que moi. il n’y a que moi et pourtant … et pourtant quand je lui demande s’il peut imaginer sa vie sans Lily il tourne autour du pot. Il gagne du temps. Il cherche ses mots. Une excuse ? Une explication ? Parce que la seule chose de compliquée dans cette histoire c’est d’accepter l’amour qu’il lui porte. C’est d’accepter cette fille dans nos vies. C’est de le prendre lui, et son passé. C’est de l’accepter lui, et ses amours du passé. J’aimerais jouer les filles cruelles, celle qui s’amuse à garder ses ex dans sa vie, ce genre de filles qui utiliseraient la jalousie de Kouji pour lui montrer à quel point ca fait mal. A quel point ca fait mal de voir cette fille avec qui il est resté trois ans. Ouais, à quel point il aime cette fille … un chocolat chaud ? La Cadillac ? Il veut quoi ? Que je l’écoute me parler de cette fille ? Mais je sais déjà ce que tu vas me dire Kouji. Que oui tu l’aimes, que oui tu as besoin d’elle dans ta vie mais que non, ça n’a rien à voir avec nous. Que non, tu ne l’aimes pas comme tu m’aimes … mais ca change quoi ? Ca ne change rien. Elle est là. Et ce simple fait me tue. Ton amitié avec elle me tue. Et je suis sûrement la fille la plus égoïste du monde. Et je suis sûrement la fille la minable qui soit mais je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à supporter cette relation qu’il m’impose. Parce qu’elle fait partie du passé. Parce qu’ils ont ce je ne sais quoi en commun. Je le regarde tristement avant qu’un rire désabusé ne s’échappe de mes lèvres. « J’ai compris Kouji. » murmurais-je mes bras retombant mollement le long de mon corps. Je me détourne pour faire face à l’armoire. Je fais quoi ? Je continue de déballer mes affaires comme une hystérique ou j’abandonne pour ce soir ? Son hésitation vient de m’achever. C’est un coup à cœur ouvert. Une blessure fatale. Je souris, de ce sourire fataliste et piquant. Lentement je me penche pour ramasser les cintres un à un. Je suis épuisée. Je suis vidée. Mes émotions passent de tout au tout en un quart de secondes. Et moi, sa réponse m’a sonné. Il m’a mise KO. Je range inutilement un à un les cintres. « Ne vient pas. » murmurais-je prête à sentir ses mains sur mon corps. Je ne veux pas. J’essuie mes joues et mon nez sur la manche de son pull. Pull qu’elle a peut-être déjà mis. Qui c’est. Je me détourne vers le sac que je me mets à vider. Un à un les t-shirt retrouve leur place. « M’aide pas. » lui lançais-je si bas que j’ai eut du mal à articuler. Je déglutis la gorge serrée. Je range mes vêtements, je les range jusqu’à ce que le moindre de mes gestes soient trop lourd. Trop dur. Mes bras retombent à nouveau le long de mon corps et je serre mon t-shirt dans les mains, si fort, que mes jointures deviennent blanches. « Je n’ai pas envie que tu m’expliques Kouji. Pas ce soir. Je ne le supporterais pas. » Mes phrases sont hachées. Mes mots sortent difficilement de mes lèvres. Je finis par me tourner vers lui, le visage sans expression avec cette innocence et cette fragilité que je déteste tant. La couleur noisette de mes yeux les rends presque brillant. « J’ai compris bébé … » murmurais-je d’un ton plus doux mais douloureux. « Mais tu pourras pas me forcer à l’accepter. Je la déteste. Je déteste ce qu’elle représente pour toi. Et quand bien même je suis au dessus de tout. Et quand bien même tu ne pourras jamais l’aimer comme tu m’aimes … le fait est qu’elle est là. » Je déglutis en poussant mon sac du lit. Je retire son pull difficilement et le lui donne doucement. Je préfère porter mes vêtements. J’enfile mon gros pull en me détournant. Meurtrit de ma propre jalousie. « Je veux un chocolat viennois. » murmurais-je simplement en me dirigeant vers la salle de bain d’un pas las. J'abandonne. J'y arriverais pas plus pour ce soir. Je ne sais pas ce qui lui fait le plus mal. De me voir pleurer, de me voir lui hurler dessus et le repousser, ou bien de me voir distante, triste, absente, fatiguée et lointaine. L’ignorant presque. C’est quoi qui fait le plus mal Kouji ? Ma tristesse, ma haine ou ma douleur ? Je ne veux pas réfléchir de son point de vu. Je ne veux pas me dire que le choix lui est impossible. Je veux juste crever tellement ce poids sur mon cœur me blesse. Mais je n’ai aucun droit de lui demander de choisir. Je ne le ferais pas. Je resterais ainsi. Jusqu’au jour où je le supporterais plus … titubante, je passe de l’eau sur mon visage, mordant ma langue pour retenir ces larmes qui menacent de couler à nouveau.


             
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Jeu 25 Juin - 13:59
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“& Godamn. I'm so freaking loving you. & This freaking luv isn't done”
E
Ses mots sont comme un supplice. Oh non, pitié mon amour, laisse moi parler, laisse moi te faire comprendre… accepte lily aussi simplement que tu acceptes ma sœur. Mon regard de la lâche pas du regard et mon cœur, putain que ça fait mal dans mon cœur. C’est le sentiment le plus inhumain, c’est ce qui fait le plus mal. C’est la douleur de l’indifférence. Moi, je retiens mon souffle, mes larmes, mon soupire, tout ce qui pourrait lui montrer que je faiblis parce qu’à ses yeux moi, je suis un homme fort. Je suis un roc. Je suis son roc. Je n’ai pas le droit de plier. Mais ça fait tellement mal quand tu me regarde avec ses yeux là. Ton cœur vide, mon amour, est la plus tragique des visions. Je me relève pour aller l’aider mais elle me stoppe tout de suite avec sa phrase, courte et tranchante, que j’en retombe assis sur le lit. Laisse-moi approcher. Et je la supplie du regard, ce regard qu’elle fuit. Elle ne me regarde même plus. « bébé… » sa voix est si … loin. Ses bras si mous. Son cœur si vide. Et tout ça, à cause de moi. N’ai-je pas raté là toute la quête de ma vie. La rendre heureuse. A cause de moi, elle pleure. Ses prunelles rencontrent enfin les miennes, et malgré la tristesse, malgré la douleur, elle est si belle. La plus merveilleuse créature de l’univers, la à même pas un pas de moi. Intouchable. Je plonge mon regard dans ses yeux tristes quand elle m’explique, et bien sur que je comprends mon amour. J’ai merdé, mais comment puis-je réparer ? Choisir entre elle ou toi ? Est-ce que cela satisfera t-il ton besoin exacerbant de possessivité ? Je ne peux pas, malheureusement. Mes yeux glissent sur son corps en toute innocence lorsqu’elle se déshabille. « kelea, je… » mais elle à fait l’effort de tendre les mots vers moi, je le reconnais. Un chocolat viennois. Quand elle repasse près de moi pour aller à la salle de bain, je ne peux pas empêcher mon bras de venir toucher sa peau, du bout des doigts, mais sans la forcer à rester. Juste assez pour la toucher. Juste un peu, pour me donner du courage. « d’accord mon cœur. » murmurais-je alors à qui voulait bien l’entendre. Je reste quelques secondes assis sur le lit, las de tout ça, incapable de bouger, d’esquisser un mouvement. C’est si dur, de rester fort. Ça fait tellement mal au cœur, putain. Je l’aime. Je l’aime. Je l’aime. Pourquoi souffre t-on comme ça ? J’inspire longuement avant de me relever, passant mes deux mains dans mes cheveux. « bon, aller. » murmurais-je pour moi-même en passant dans le couloir, me dirigeant d’un pas à peu près sur vers la cuisine. L’appartement est un peu froid ce soir, alors ma peau frissonne. Je prépare avec tout l’amour du monde son chocolat, tout comme elle l’aime, à juste température. Pas trop chaud, pas trop froid. Doux, sucré, pas trop à la fois. Je m’applique comme si je faisais la plus belle des peintures, je m’applique comme si, en goûtant son chocolat, elle goûterait mon amour pour la première fois. Une fois prêt, je me dirige vers le salon en silence, posant le chocolat sur la table basse près de la portière droite de la cadillac. Elle n’est pas là, alors je me dirige vers la salle de bain, restant sur le pas de la porte. Ma tête repose contre le bois et mes yeux la couvent du regard. « bébé… » dit-je doucement, pour ne pas l’effrayer. Je l’aime si fort putain, est-ce que tu le vois dans mes yeux, mon cœur ? « ton chocolat est prêt. » j’essais de sourire parce que malgré tout, je suis son soleil, je me doit de la réchauffer. A jamais. « bébé, je peux te faire un câlin ? » j’approche doucement dans son dos, et puis je m’arrête juste à quelques centimètres d’elle, juste assez pour que, si dans un élan de tristesse et d’affection, elle se retourne pour me sauter dans les bras, je soit prêt à la tenir. A la porter. A la soutenir. « s’il-te-plait… juste… mais juste si t'as envie... » je murmure en baissant la tête vers elle. Baisse la tête comme un chien pris en flagrant délit, kouji. Fait toi pardonner, encore. Aime la toujours plus fort.


             
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Jeu 25 Juin - 16:08
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KeJi
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ccorde-lui ça Kelea. Il en a besoin. Il ne peut pas tenir s’il est tout seul. Mais je suis là moi. Non, toi, tu te reposes sur lui, tu t’appuies sur lui comme si jamais il ne pouvait craquer. Mais je suis là quand même …  Je fais des efforts, je change, je change pour lui …. et je l'aime. Alors pourquoi il a besoin des autres ? Pour être fort, pour toi. Tout ce qu’il a toujours fait ce n’était jamais que pour toi. Toi et toi seule Kelea. Pour moi ? Quoi répondre à ça ? Cette impression qui pèse sur mon coeur, la culpabilité, le dégout ... Je déteste ça … La fille dans le miroir me regarde avec des yeux triste et une expression de désaroi peinte sur le visage. Accrochée au rebord du lavabo je fixe les gouttes glisser sur mon visage et perds mon regard sur les trainées noirs de mes joues. mon maquillage coule. je ne ressemble plus à grand chose. je déglutit en attrapant une serviette pour m'essuyer. je renifle minablement. je suis la seule à m'enfoncer dans mon malheur. Je pourrais avoir le choix d'être heureuse, je pourrais faire le choix de l'accepter, de le comprendre mais je me sens bafouée. je me sens trahis. Parce que je le cru. Parce qu'il m'a dit que j'étais au dessus des autres, parce qu'il m'a dit que j'étais son ange, parce qu'il m'a dit que j'étais la femme de sa vie ... Et moi bêtement je l'ai cru. Etmoi bêtement j'ai cru à ses mensonges. Et moi bêtement je l'ai cru quand il me disait que c'était lui et moi contre le reste du monde. Et moi, bêtement, je l'ai cru quand il m'a dit qu'il m'aimait, encore, encore et encore. il m'aime ? il m'aime. il m'aime à en crever. mais il en aime aussi une autre. putain. pourquoi m'a-t-il dit qu'on serait tous les deux. Hein ?! Pourtant m'a-t-il fait croire que notre histoire serait la plus belle ? Il me l'a dit. Et je l'ai cru. Et je me suis mise à l'aimer, à l'aimer comme il disait m'aimer. et je serais prête à faire le pire des sacrifices pour lui. et je serais prête à donner ma vie pour lui ... et il se dit prêt à faire pareil, mais choisir entre moi et sa meilleure amie il n'en est pas capable. il n'est ps foutu de faire ce choix, même hypothétique. "Idiote." il t'a trompé, avec ses beaux mots, avec sa belle gueule. il t'a promis de l'amour. il te l'a offert. mais tu ne t'attendais pas à ce qu'il y ait autre chose. à ce qu'il y ait quelqu'un d'autres. Tu t'es mise à l'aimer comme il disait t'aimer. Et aujourd'hui tu l'aimes tellement que si tu devais choisir entre lui et ta famille, entre lui et ton monde, entre lui et tes amis, tu n'hésiterais pas une seule seconde. pas une. parce que c'est lui, c'est lui ta famille, c'est lui ton monde, c'est lui ton meilleur ami. c'est lui ton confident. c'est lui ta dose d'adrénaline. c'est lui ta dose de vie. je déglutis le coeur meurtri en me démaquillant. je serra la lingette dans mon point en imaginant mon frère, en imaginant Kyung, en imaginant Judas, en imaginant Oppa, en imaginant Han Soo, tout ces visages, toutes ces personnes que tu serais prête à sortir de ta vie si Kouji n'avait besoin que de toi. Parce que c'est comme ca que ut l'aimes. parce que tu pensais que c'était comme ca qu'il t'aimait. parce que c'est ce que tu as cru. parce que c'est ce que tu t'es persuadée. j'étais été conne. j'étais été la pire des connes. je jette rageusement la lingette dans la poubelle en reniflant, détournant mon regard rougi du miroir. Il veut faire de moi sa femme. il veut faire de moi sa vie. mais sur nos photos elle sera là. Elle sera là à ses côtés, pour ce jour important dans sa vie. Elle sourira heureuse pour lui, heureuse pour nous. Mais elle sera là. quand moi j'aurais voulu n'avoir Kouji que pour moi. "Fallait pas me dire que j'étais ta vie si tu l'as partage avec d'autres ..." murmurais-je douloureusement. Je déglutis en fermant les yeux. Imaginant Lily partageant tous ces jours important de la vie de Kouji où je n'étais pas. tout ceux du passé et tout ceux du présent qu'elle vit avec nous. Et si ça présence peut être jugé de raisonnable, elle m'étouffe. elle est toujours là. partout où je vais. j'essuie à nouveau mes joues alors que l'image de Kouji apparait dans le miroir. Je lui fais tellement de mal. Je m'en veux pour ça. Vraiment, mais je n'arrive pas à chasser ma peine. Je n'arrive pas à prendre sur moi, à sourire, comme si finalement, tout ça n'était qu'une simple crise de jalousie passagère. Il s'approche, il veut un câlin et moi je suis incapable de lui donner.  Je reste de longue seconde à observer son reflet dans le miroir, sa tête baissée vers moi, il supplie, il supplie de me prendre dans ses bras. Je me tourne doucement vers lui et le fixe. Je lui en veux. beaucoup tu sais mon amour ... Parce que j'ai toujours cru que de nous deux tu serais celui qui m'aimerait de façon déraisonnable. J'ai toujours cru que tu serais celui qui m'aimerait le plus. Et j'avais tort. J'avais tort et je me retrouve à cette place que j'ai toujours détesté. Alors bravo ... Bravo mon amour. Je t'aime. Tu vois, tu as gagné. Tu peux faire de moi ce que tu veux. Ce que tu veux. C'est comme ça que je t'aime. C'est comme ça que je pensais que tu m'aimais. Je me hisse sur la pointe des pieds et dépose délicatement mes lèvres sur les siennes. Un doux baiser qui contraste avec la tempête qui ravage mon coeur. Je me détache, incapable de lui donner ce qu'il veut réellement. " Le chocolat va refroidir. " murmurais-je comme excuse avant de m'éloigner de lui. et avant de quitter la salle de bain je lui dis d'une voix faible " Laisse moi du temps ... " pour accepter et ce n'est pas dit qu'un jour j'y arrive mais ... tu vois, je t'aime comme ça. Je t'aime même si je dois en souffrir. Je suis fatiguée ce soir. je voulais juste qu'on retrouve notre monde, notre bulle. Je voulais qu'on soit heureux comme avant mais quelque chose vient de se casser en moi. " Je retournerais au dortoir dès demain. J'ai des examens importants cette semaine, les pyo sont plus près de l'école. " De 5 minutes à peine. Mais c'est une distance que je creuse entre mon homme et moi. Remontant le couloir le visage fermé, je grimpe dans notre demi voiture et me saisie de ma tasse de chocolat au passage, recouvrant mes jambes de la couverture et je l'attends. je l'attends sans savoir si je pourrais me blottir contre lui ou juste le sentir près de moi. Parce que si je pouvais abandonner ma fierté, mon coeur, ma jalousie, mes blessures rien qu'une seconde, j'irais me réfugier dans ses bras et je le supplierais de me serrer fort ...

             
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Sam 27 Juin - 16:27
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KeJi
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A
Kelea se retourne et ses yeux sont si rouges. Et si tristes. A cause de moi, et seulement à cause de moi. Quelle horreur, ça sonne comme un cauchemar dans mes pensées. Ses lèvres viennent avec délicatesse embrasser les miennes, et malgré la douceur de ses lèvres, je sens la froideur de son coeur. Une main douce, presque futile, viens caresser sa joue, tout doucement alors qu’elle s’esquive, encore, comme si ma paume était flamme, comme si mon toucher était acide, comme si mes yeux étaient laser. Oh mon amour, pardonne moi. Je ferme les yeux lorsqu’elle se détourne de moi, retenant avec beaucoup de difficulté un soupire hoqueté, pour ne pas être faible. Je tiens mes épaules pour ne pas me relâcher, et me retourne, m’adossant au lavabo en la regardant fuir encore une fois. Laisse lui du temps, kouji, voyons. Moi, je la suis doucement, silencieusement, alors qu’elle s’explique piteusement. Non, kelea, c’est pas les examens. Tu me fuis, c’est évident. Encore. Je pince mes lèvres à les faire blanchir avant de laisser un petit son sortir de ma gorge. « mh… » Que faut que je m’y reprenne à deux fois pour pouvoir sortir un son parce que j’ai la gorge trop serré, parce que la première fois mon mhh, il était muet. Muet comme moi, en pleur comme mon cœur. D’une main distraite, du bout des doigts, je touche le papier peint en remontant le couloir derrière elle, comme son ombre. Et elle s’installe et moi, à l’entrée du salon je suis incapable d’aller la voir. J’ai encore peur de la forcer, j’ai encore peur qu’elle ne fuit alors je ne monte pas dans la voiture, sous les couvertures, dans ses bras, mais je contourne le tout et viens m’asseoir sur la table basse, et je pose ma tête contre mon bras sur le rebord de la voiture, ce qui aurait été la fenêtre, et je la regarde sans vraiment la regarder dans les yeux, détaillant son cou, son épaule, la forme de ses jambes sous la couverture. Je laisse mon autre bras retomber contre la portière, laissant ma main près de son bras, à quelques millimètres à peine, n’osant la toucher. J’ose rien dire non plus. Y’as quoi à dire dans ces cas là ? « bébé… » Un tout petit chuchotement encore. « tu veux que je parte ? » laisse la souffler, on à dit..

             
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Dim 28 Juin - 15:03
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KeJi
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J
e fixe cette photo de lui que j'aime tant. Du noir et blanc. Son visage si serein et si doux. Je trempe mes lèvres dans le chocolat mais le cœur n'y est pas. Je n'ai pas faim, je n’ai pas soif. J'ai simplement accepté qu'il m'en fasse un pour ne pas le blesse d'avantage. Pour lui faire comprendre que j'acceptais de revenir vers lui. Que je ne voulais pas gâcher notre soirée plus que je ne le faisais déjà. Le liquide me parait brulant et froid. Je l'avale doucement sans vraiment le vouloir. Kouji arrive, ses pas feutrés sur le sol me font frémir. Je ferme les yeux prête à le sentir grimper dans notre cocon. J'attends, j'attends avant de le voir contourner la carrosserie pour s'asseoir sur le table basse. Je ne lève pas mon regard vers lui. Pourquoi je n'arrive jamais à lui faire comprendre ce que je veux vraiment : qu'il s'éloigne quand il me prend dans ses bras, qu'il me colle quand il s'éloigne. Je lève mon regard vers lui en le sentant frôler mon bras de sa main. J'ai le cœur qui va éclater. J'ai même plus la force de pleurer, je veux simplement qu'il soit là. Je veux qu'on arrête de s'embrouiller, j'ai les nerfs, et ma rage s'est évanouit aussi vite qu'elle m'a bouffé. Elle a laissé place à une lassitude douloureuse, à une fatigue accablante. Je sais qu'il m'aime, et ce soir je vais me contenter de ça. Je lui fait mal; Je le blesse. Je le tue, à petit feu, comme je crève. Presque imperceptiblement je glisse mon bras à lui, pour frôler ses doigts, pour frôler sa douceur. Je retiens un sursaut quand il m’appelle, coupable, prise sur le fait. Je relève mon regard vers lui et sa question finit de m'achever. Je le fixe tristement en murmurant d'une voix si basse que j'en ai le cœur meurtrit "Tu crois vraiment que c'est ce que je veux ...?" Je me redresse et pose la tasse à côté de lui. "Bien évidemment que non bébé ..." lâchais-je dans un soupir plaintif. J'attrape sa main et l'attire à moi. Bien sûre que non je ne veux pas que tu partes ... Toutes mes larmes, toutes mes crises ne sont que la démonstration maladroite et douloureuse de mes sentiments et j'aurais beau te haïr, j'aurais beau te détester, je refuserais toujours de te voir partir. Parce que ma rage ne pourra jamais égaler mon amour pour toi ... Je le tire un peu plus et le fait grimper dans notre demi cadillac et vient m'asseoir à califourchon sur lui. Ses joues sont creusées, son regard si triste, ses lèvres si rougies ... Se mord-t-il les lèvres pour ne pas céder à l'émotion ? Je viens l'embrasser avec douceur pour chasser cette douleur apparante. "Mon amour ..." Je me redresse légèrement, courbée, la tête touchant presque le plafond de notre refuge. Je croise son regard et je dégluti. Je suis trop sanguine, trop impulsive, trop irréfléchi. J'agis au grès de mes émotions. Et si ma tempête doit tout détruire sur son passage, je la laisserais faire. Mes mains nouées dans sa nuque glisse le long de ses épaules et suivent les courbes de son torse que je griffe doucement. Le silence de notre appartement devient moins tranchant et nous enveloppe doucement. Mes doigts fins et manucurés bute sur son jean alors que je relève mon visage vers lui. C'est quand la dernière fois que nous avons fait l'amour ? Moi qui passe mon temps à le fuir et lui faire payer sa moindre maladresse. Déglutissant le cœur battant, j'hésitais, la peur au ventre. Je relève mon regard vers lui en tremblant. " Je te dégoute Kouji ? " Lâchais-je le cœur gros. Depuis que je suis malade, enfin que je l'étais, notre libido à considérablement baissée. Parce que j'étais fatiguée, parce que le traitement tuait ma libido, parce que j'étais fragile. Oh bien sûr ça nous ait arrivé de le refaire, de le refaire avec envie mais ... J'ai l'impression d'être sale. De n'être qu'une pauvre poupée fragile qu'il n'ose plus manipuler. J'ai envie de vivre, de brûler mes ailes quand je lui fais l'amour, mais il y a toujours cette retenue qui m'effraie ... Et s'il trouvait mieux ailleurs ...? Ailleurs chez cette fille ? Je fais sauter les boutons de son jean un à un sans quitter son regard. J'ai l'impression de revivre ma première fois ... La même appréhension que je cachais pourtant derrière une assurance déroutante. Me penchant vers lui pour l'embrasser, je lâchais un soupire chaud pour réveiller quelques envies en lui. J'ai besoin de sentir qu'il me désire toujours ... que l'amour qu'il me porte peut tout surmonter. Tout. Je soupire contre ses lèvres avant d'onduler presque timidement sur son bassin. Qui pourrait croire que la fille sûre d'elle que je suis en permanence, pourrait se senti aussi timide et démunie face à son homme ... ?

             
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | Mar 28 Juil - 16:51
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KeJi
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O
h mon amour, n’oublie jamais que je t’aime. Son geste emplie mon cœur de pouvoir. Elle à esquisser un tout petit geste pour que nos peaux se touchent et ça me suffit pour sourire, malgré la question que je viens de lui poser. Mes doigts caressent avec douceur la peau de son bras alors que je relève le regard vers le siens, contemplant son visage. Son cœur, ses yeux, sa voix me font me sentir encore plus mal. Elle à l’air de tellement souffrir que ça pourrait me faire crever… Et sa voix si douce et pourtant si meurtrie, qui me transperce. « je sais pas mon amour… » que je répond alors qu’elle reprend, elle dit que non, que je ne doit pas partir. La tasse à côté de moi nous embrouille les narines d’une délicieuse odeur de chocolat, qui pourtant aujourd’hui ne nous fait aucun bien. Mes doigts se lient aux siens quand elle m’attire à elle. Mon premier reflexe est de vouloir la prendre dans mes bras mais elle tire un peu plus, et je comprends. Alors de mes grandes jambes, j’enjambe la porte de la cadillac et la voit se pousser alors je prends sa place en refusant de la lâcher du regard. Oh mon amour, je déteste quand nos soirées sont emplies de cette tristesse… Ses lèvres contre les miennes m’apaisent alors que mes bras remontent le long de son dos pour la serrer un instant contre moi, avant qu’elle ne bouge à nouveau. Ma tête s’est reposée contre son torse quelques secondes avant que je n’accepte de me reculer pour la contempler à nouveau. Un petit sourire vient se perdre sur mes lèvres alors que je ne veux que l’aimer, que la voir sourire, rire, que la voir aimer. M’aimer moi. « bébé, tu sais que je t’aime… » Murmurais-je en réponse à son amour. Je ferme à demi les yeux pour profiter entièrement du contact de ses doigts sur moi, suivant leurs gestes dans mon esprit, mes mains caressant avec douceur le bas de son dos. Et ses quelques mots buttent sur mon cœur comme des éclats de verres alors que je ré ouvre les yeux, étonné, secouant déjà la tête de gauche à droite alors que mon murmure se transforme en parole. « oh non, mon amour… non non non non non. » Ses lèvres m’empêchent de continuer alors que je sens mon jean se déboutonner. Un soupire chaud se mêle au siens, ses lèvres contre les miennes, son regard ancré au miens. Une envie débordante d’amour lacère mon ventre, mon cœur, et ça se voit dans mon corps, mes yeux, mais mes doigts glissent sur les siens, que je stoppe avec douceur. « mon amour… » mes yeux cherchent son regard et un réel sourire d’amour et de douceur viens embrasser ses lèvres alors que mes mains remontent les siennes sur mes joues. Ses mais sur mes joues, mes mains sur ses mains, ces gestes que j’aime tant répéter à l’infini. « kelea… je t’aime tellement que je pourrai en crever. Je t’aime le matin, le midi, le soir, je t’aime quand tu boudes, quand tu pleures, quand tu souris, quand tu dors. Je t’aime… » à chaque mots, je me redresse un peu pour venir l’embrasser. Une fois, deux fois, trois fois, nos lèvres se touchent avec cette pudeur d’un nouveau départ, jusqu’à ce que du bout de la langue, je cherche à l’embrasser plus sensuellement, plus amoureusement. Mes mains lâchent les siennes pour venir entourer son corps de mes bras. Corps que je serre contre moi avec une jalousie maladive, avec une envie de la posséder pour moi toute seule pour l’éternité. Nos corps si proches me font l’effet d’une nouvelle bombe au cœur. La chaleur emplie doucement la cadillac alors que je me détache d’elle de quelques millimètres seulement, cherchant son regard. « je t’aime. Et j’ai envie de toi. J’ai envie de toi comme au premier jour. J’ai envie que tu m’aimes… » Remontant un bras dans sa nuque, je la soulève un petit peu pour la faire basculer sur le côté, la couchant sur la banquette en venant embrasser son cou avec amour. Chuchotant dans son oreille. « tu sais… tu me manques tellement quand t’es loin de moi… »

             
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Re: KeJi ❥ I'm sick of this, but I can't leave. | 
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