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KeJi

“& Godamn. I'm so freaking loving you. & This freaking luv isn't done”

’ai envie qu’il me fasse l’amour. J’ai envie qu’il me possède et qu’il me fasse vibrer. J’ai envie de vivre dans ses bras. J’ai envie de lui, avec cette pudeur qui se fane. J’ai envie de lui comme d’une femme de son homme. Je ne veux pas juste de la douceur, je veux de la passion. Celle qui nous animait quand nous sortions tout juste. Je veux qu’il agisse avec moi comme jamais il n’a été avec d’autre. Je voulais mettre de côté ses envies de douceur et d’amour. je voulais le feu brûlant du désire. Je le laissais mener la danse pour sentir chacun de ses gestes, chacun de ses regards, de ses baisers qui se faisaient de plus en plus chaud. Et ses je t’aime qui me font gémir. Et mon corps qu’il serre entre ses bras avec force. C’est là où je veux aller. C’est contre lui, c’est dans ses bras. Et je veux me consumer. Et je veux pouvoir me laisser aller. Mes doigts qui caressent sa peau connaissent par cœur ses tatouages. Et j’ancre mon regard dans le sien en frémissant. Je me sens si timide entre ses bras mais j’ai comme cette folie qui veut sortir. Je veux le voir amoureux, je veux le voir le regard brillant de désire. Je veux qu’il se perde dans la même folie que moi. J’attrape son visage de mes deux mains tremblantes et je lui murmure, les lèvres contre les siennes, «  Mais je t’aime déjà Kouji … je t’aime à en crever. » Mon souffle se perd dans le baiser que je lui offre. Je l’empêche de répondre, je l’empêche de parler en l’embrassant sensuellement. Et il me donne ce dont j’ai besoin, et il assouvit mes désirs, il assouvit mes suppliques. Et si la douceur nous caractérise toujours, il y a cette force nouvelle dans notre échange, il a ce feu que je lui communique, il y a cette force qu’il me donne, qui me fait frémir. Il me fait l’amour et moi je me perds,  et moi je me souviens que cet homme est le mien. Et moi je me souviens que chacun de ses baisers ne seront jamais que pour moi. Et que nos corps qui ne font plus qu’un seront accroc l’un à l’autre jusqu’à la fin des temps. Et qu’importe la maladie. Et qu’importe le temps qui passe. Et qu’importe si demain n’existe plus. Il sera à moi à jamais. Je serais à lui pour toujours. Mes cris de plaisir résonne dans notre Cadillac qui est le cocon de notre amour, notre repère, notre refuge. C’est notre tout. Notre bulle. Ici personne ne peut nous atteindre, et moi je peux atteindre les étoiles et ce ciel qu’il me fait voir. Et parfois c’est moi qui le guide, c’est moi qui lui fait goûter au charme de se laisser aller. Je lui fais voir mon monde, avec une pudeur désormais disparu. Je suis sa femme. Et c’est ce que je veux qu’il comprenne. Et s’il le sait, je ne me lasserais de lui répéter. Je veux qu’il en subisse l’overdose. Une overdose d’amour. Mes lèvres s’emparent dans sienne quand mon corps tremble de plaisir. Je m’effondre sur lui le souffle court. J’ai la tête qui tourne. Et le sourire aux lèvres. Je me glisse contre lui, contre ce corps moite qui m’appartient. J’embrasse son torse en balayant mon souffle court que je cherche maladroitement. Je me presse contre lui en relevant mon visage vers lui. « Kouji … ? » je l’appelle doucement en glissant ma main sur sa joue pour lui faire baisser le regard vers lui. « Tu as décidé d’aimer la pire femme qui soit sur cette terre … mais je t’aime. » Ces mots que j’avais si souvent du mal à prononcer son devenu avec lui l’expression sincère de ce que je peux ressentir pour lui. J’ai appris à ne plus en avoir peur. J’ai appris à en être heureuse. Courbaturé de cet espace si étroit je refuse pourtant d’en sortir pour garder cette impression. La peau brûlante de Kouji contre moi. Son cœur encore fou que je peux sentir sous mes doigts. J’ai envie de rester ici toute ma vie. La tête posée sur son torse je reprends doucement mes esprits « Merci d’avoir … insisté pour entrer dans ma vie bébé » murmurais-je alors pour la première fois en trois ans. J’aurais fait l’erreur de ma vie en passant à côté de lui. et aujourd’hui je le réalise plus que jamais … mes yeux me piquent et je lutte un instant pour rester éveiller mes les caresses de Kouji sur mon corps me berce et je sombre doucement dans un sommeil bien mérité. Un sourire aux lèvres je reste blottit contre mon homme en m'endormant.

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