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HWANBAE + why are you here ?
Hwang Bomi
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Re: HWANBAE + why are you here ? | Sam 19 Sep - 19:11 Citer EditerSupprimer
Son meilleur ami était à l’hôpital ? Quel dommage ! Je lui conseillerai bien d’aller le voir à défaut de rester avec moi mais la jeune femme risquait de péter les plombs. Bon sang, c’était carrément tentant mais malheureusement je ne pus échapper qu’un simple soupir. Ma tête tapait trop fort au point de me demander si les médecins s’étaient vraiment chargés de mon cas… Aish. Je me souvenais des paroles tenues par l’infirmière. Ce n’était pas un cauchemar… C’était la réalité pure et dure. C’était un peu lassant de faire des efforts. J’étais en colère et je n’avais pas envie d’entendre des mots positifs ou alors qu’on me rappelle ma situation. En vérité, j’étais sûrement trop chiant mais que faire ? Si les gens autour de moi étaient à ma place, comment se comporteraient-ils ? Je fermis doucement les yeux et me laissai le temps de souffler quelques instants. Cette situation était étrange. Je ne parlais pas de Bo Bae. Notre relation l’était depuis plusieurs mois maintenant. Mais, mes symptômes ne frappaient pas en continuité. Mes pensées devaient avoir une influence sur ma douleur. Souvent, quand on se concentrait sur nos maux, on souffrait encore plus. Enfin je crois… Puis, la voix de Bo Bae s’éleva de nouveau. « J’en sais rien et je m’en fous. Je ne pense pas être en condition pour regarder la télévision. » J’avais juste envie de dormir, de faire passer ces douleurs à la tête. Mais il est vrai que cette télévision pourrait s’avérer utile quand je me retrouvais seul. Car j’allais devoir oublier… Oublier que ma jambe était entourée d’un plâtre qui me rappelait sans cesse : c’est fini pour toi. Combien de temps j’allais devoir rester ici ? J’allais devenir fou-allié et la future visite du médecin ne me rassurait pas du tout. Si mes souvenirs étaient intacts quant à la venue du grand manitou, c’était également le cas des paroles de l’infirmière. Toutefois, le contraire s’appliquait pour les causes. Ces foutues causes qui m’obligeaient à rester coincé ici pendant quelques jours. Voire moins, voire plus. Celles qui avaient blessées mon meilleur ami. « Je ne m’en souviens quasiment plus… Je suis juste allé boire un verre avec Jin Hyun. Ça a dû déraper. » Je ne pouvais pas trouver d’autres explications. « Ou alors j’ai une autre raison de m’inquiéter ? » ironisai-je. Est-ce que j’en avais pas marre de me répéter ? Mais quand tout allait bien, on pouvait tout se dire n’est-ce pas ?
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Son meilleur ami était à l’hôpital ? Quel dommage ! Je lui conseillerai bien d’aller le voir à défaut de rester avec moi mais la jeune femme risquait de péter les plombs. Bon sang, c’était carrément tentant mais malheureusement je ne pus échapper qu’un simple soupir. Ma tête tapait trop fort au point de me demander si les médecins s’étaient vraiment chargés de mon cas… Aish. Je me souvenais des paroles tenues par l’infirmière. Ce n’était pas un cauchemar… C’était la réalité pure et dure. C’était un peu lassant de faire des efforts. J’étais en colère et je n’avais pas envie d’entendre des mots positifs ou alors qu’on me rappelle ma situation. En vérité, j’étais sûrement trop chiant mais que faire ? Si les gens autour de moi étaient à ma place, comment se comporteraient-ils ? Je fermis doucement les yeux et me laissai le temps de souffler quelques instants. Cette situation était étrange. Je ne parlais pas de Bo Bae. Notre relation l’était depuis plusieurs mois maintenant. Mais, mes symptômes ne frappaient pas en continuité. Mes pensées devaient avoir une influence sur ma douleur. Souvent, quand on se concentrait sur nos maux, on souffrait encore plus. Enfin je crois… Puis, la voix de Bo Bae s’éleva de nouveau. « J’en sais rien et je m’en fous. Je ne pense pas être en condition pour regarder la télévision. » J’avais juste envie de dormir, de faire passer ces douleurs à la tête. Mais il est vrai que cette télévision pourrait s’avérer utile quand je me retrouvais seul. Car j’allais devoir oublier… Oublier que ma jambe était entourée d’un plâtre qui me rappelait sans cesse : c’est fini pour toi. Combien de temps j’allais devoir rester ici ? J’allais devenir fou-allié et la future visite du médecin ne me rassurait pas du tout. Si mes souvenirs étaient intacts quant à la venue du grand manitou, c’était également le cas des paroles de l’infirmière. Toutefois, le contraire s’appliquait pour les causes. Ces foutues causes qui m’obligeaient à rester coincé ici pendant quelques jours. Voire moins, voire plus. Celles qui avaient blessées mon meilleur ami. « Je ne m’en souviens quasiment plus… Je suis juste allé boire un verre avec Jin Hyun. Ça a dû déraper. » Je ne pouvais pas trouver d’autres explications. « Ou alors j’ai une autre raison de m’inquiéter ? » ironisai-je. Est-ce que j’en avais pas marre de me répéter ? Mais quand tout allait bien, on pouvait tout se dire n’est-ce pas ?
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Re: HWANBAE + why are you here ? | Lun 21 Sep - 21:42 Citer EditerSupprimer
« J’en sais rien et je m’en fous. Je ne pense pas être en condition pour regarder la télévision. » Il aurait tout aussi bien pu me dire ta gueule que l’effet aurait été le même. Je ravale mon ego qu’il vient de froisser et fixe mes pieds qui se cramponnent au bord de la chaise. J’aimerais savoir ce qu’il a vécu, mais je sais que quoiqu’il puisse en dire, ça ne sera jamais aussi pire que la réalité. Je l’imagine se faire tabasser et mon cœur se serre. J’ai jamais cessé de vouloir le protéger, mais à croire que c’était quelque chose qui m’était désormais interdit. Pourquoi est-ce que je le pourrais quand je l’ai empêché de le faire pour moi … ? Enfoncée dans mon fauteuil je ne pensais pas que sa remarque puisse finir aussi cinglante. Voilà à quoi notre relation ressemble depuis des mois. Un simple jeu de ping pong à celui qui jouera au plus con. J’ai pleuré, j’ai gueulé, j’ai tenté de le secouer mais sa fierté, son ego de mâle froissé me donne toujours tort. Et aujourd’hui j’ai cru qu’on aurait pu repartir de bon pied. Mais finalement il agit toujours de la même façon. Et moi putain, j’ai juste envie de le frapper avec ce coussin. Je m’en fou qu’il est finit par se faire tabasser, avec son arrogance à la con et son caractère de merde ça ne m’étonne même pas. Je pousse un soupir agacée en me levant brusquement du fauteuil. « Au moins je vois que t’es toujours aussi con. » maugréais-je en contournant le lit. « Je sais même pas pourquoi j’ai accouru ici comme une dingue morte de trouille. » j’attrape mon sac que je passe sur mon épaule « Je comprends pourquoi ça a mal tourné ta soirée. » lui lançais-je d’un regard blasé et agacé. « Je vais te chercher une infirmière histoire qu’elle te file à manger, tu seras peut-être plus aimable après ça. Fais moi signe quand t’en auras marre d’agir comme un gamine Hwan Baek. » J’ouvris la porte à la volée en la faisant claquer malgré moi contre le mur et sortie dans le couloir pour me calmer. Je repris mes esprits et passa une main sur ma nuque avant de me mettre en quête d’une infirmière qui pourrait lui apporter de quoi manger. Cet abruti ouvre moins sa bouche quand il mange. Et peut-être qu’on pourra se comporter comme deux adultes.
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Re: HWANBAE + why are you here ? | Dim 4 Oct - 0:38 Citer EditerSupprimer
Nos efforts ne suffisaient plus. Il était impossible pour moi d'être de bonne humeur. Ma condition ne me le permettait pas et puis cette discussion avec Bo Bae, '' ma meilleure amie '', ne menait pas à grand chose. Au fond, un rien pouvait nous énerver. J'en étais conscient. J'étais terriblement chiant avec elle mais pour moi, tout était légitime. Je m'étais senti exclu, trahi et peut-être qu'elle avait aussi des raisons de m'en vouloir. Je lui parlais plutôt mal même si je me trouvais plus tendre. En effet, je pouvais me montrer méchant très souvent. Je l'avais été avec elle, une fois. Désormais, je tentai d'adoucir mes pensées et mes mots. Malheureusement, une simple histoire de télévision pouvait l'agacer. Si une remarque aussi puérile avait le don de la retourner, alors, il était préférable de s'arrêter maintenant. Ne connaissait-elle pas ce Hwan lourd et chiant ? Elle n'avait peut-être pas eu la chance de le croiser bien souvent. Depuis le début, celui-ci était de son côté mais les choses avaient changé... Au point de sentir une grosse part de sa vérité dans ses propos. Je me faisais peut-être des films mais vu sa réaction suivante, il serait complètement idiot de penser le contraire. On ne pouvait plus rire de rien et j'étais le premier à me montrer frustré à ce sujet. Je faisais le malin. Je ne savais faire que ça maintenant. Même marcher risquait de devenir un supplice dans les semaines à venir. Bo Bae ne me laissa pas en placer une. Peut-être que c'était mieux ainsi. Elle était venue ici parce que je lui manquais, cela me paraissait évident ? Mais, difficile de l'exprimer à un zombie comme moi. Ah ah. Ou alors... La jeune femme essayait de se donner bonne conscience. Plus rien ne pouvait me surprendre venant d'elle. Elle s'était peut-être sentie obligée à cause de l'appel passé par mon meilleur ami. « C'est bien. Tu arrives enfin à comprendre quelque chose. » me moquai-je, dans ma barbe. Si la tristesse et la douceur avaient été ses moyens préférés pendant un certain laps de temps, la demoiselle semblait changer de plan. Sauf que rien ne pourrait fonctionner. J'étais comme elle. Braqué, dérouté par la tournure de notre relation. Je ne pouvais pas rester calme ! Elle m'embrouillait l'esprit, je m'embrouillais l'esprit ! Et puis merde, le personnel n'avait qu'à me donner des comprimés pour me faire dormir. Au moins, endormi, je ne dérangerai plus madame et j'aurais plus aucune obligation envers elle. Pas besoin de recoller les morceaux. Pas besoin de faire semblant. Pas besoin de m'emporter encore et encore. Plus de colère. La liberté. Si j'étais devenu un fardeau à ses yeux, elle n'avait qu'à débarrasser le plancher. Je pourrais me débrouiller tout seul, envahi par des sentiments de culpabilité pour avoir blessé mon meilleur ami, d'amertume et de colère pour avoir sûrement provoqué la perte de confiance de ma meilleure amie et de regret pour avoir détruit mon identité entière. Je deviendrais mon fardeau, celui qui n'a pas su s'arrêter à temps. Celui qui ne le saura jamais. Ne prenant pas la peine de la regarder, le claquement de la porte resta un son horrible à entendre. Elle qui avait l'habitude de faire preuve de douceur, voilà qu'elle faisait tout pour me défoncer le crâne. Crâne d'un gamin d'après ses dires. Malheureusement pour Bo Bae, ce n'était pas deux trois carottes dégueulasses qui allaient me faire changer. Ça serait un véritable comble. Je fermais alors les yeux, profitant de ce silence pour me détendre un peu. On devrait mettre un terme à tout ça. Son image de moi s'était noircie et inversement. Pourquoi on continuait à se faire du mal ? On n'avait qu'à laisser tomber. Ce n'était pas un raisonnement d'adultes, ça ? Un vieux couple de mariés demandait le divorce quand l'entente n'était plus là. Alors quelle était la différence avec les amitiés de longue date ? Je me sentais horrible de penser ça et puis,on avait sûrement assez essayé ? Même après des mois, ma colère restait étroitement similaire... Au bout de quelques minutes, la porte s'ouvrit de nouveau. « Bo Bae. On devrait peut-être arrêter tout ça ? »
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Nos efforts ne suffisaient plus. Il était impossible pour moi d'être de bonne humeur. Ma condition ne me le permettait pas et puis cette discussion avec Bo Bae, '' ma meilleure amie '', ne menait pas à grand chose. Au fond, un rien pouvait nous énerver. J'en étais conscient. J'étais terriblement chiant avec elle mais pour moi, tout était légitime. Je m'étais senti exclu, trahi et peut-être qu'elle avait aussi des raisons de m'en vouloir. Je lui parlais plutôt mal même si je me trouvais plus tendre. En effet, je pouvais me montrer méchant très souvent. Je l'avais été avec elle, une fois. Désormais, je tentai d'adoucir mes pensées et mes mots. Malheureusement, une simple histoire de télévision pouvait l'agacer. Si une remarque aussi puérile avait le don de la retourner, alors, il était préférable de s'arrêter maintenant. Ne connaissait-elle pas ce Hwan lourd et chiant ? Elle n'avait peut-être pas eu la chance de le croiser bien souvent. Depuis le début, celui-ci était de son côté mais les choses avaient changé... Au point de sentir une grosse part de sa vérité dans ses propos. Je me faisais peut-être des films mais vu sa réaction suivante, il serait complètement idiot de penser le contraire. On ne pouvait plus rire de rien et j'étais le premier à me montrer frustré à ce sujet. Je faisais le malin. Je ne savais faire que ça maintenant. Même marcher risquait de devenir un supplice dans les semaines à venir. Bo Bae ne me laissa pas en placer une. Peut-être que c'était mieux ainsi. Elle était venue ici parce que je lui manquais, cela me paraissait évident ? Mais, difficile de l'exprimer à un zombie comme moi. Ah ah. Ou alors... La jeune femme essayait de se donner bonne conscience. Plus rien ne pouvait me surprendre venant d'elle. Elle s'était peut-être sentie obligée à cause de l'appel passé par mon meilleur ami. « C'est bien. Tu arrives enfin à comprendre quelque chose. » me moquai-je, dans ma barbe. Si la tristesse et la douceur avaient été ses moyens préférés pendant un certain laps de temps, la demoiselle semblait changer de plan. Sauf que rien ne pourrait fonctionner. J'étais comme elle. Braqué, dérouté par la tournure de notre relation. Je ne pouvais pas rester calme ! Elle m'embrouillait l'esprit, je m'embrouillais l'esprit ! Et puis merde, le personnel n'avait qu'à me donner des comprimés pour me faire dormir. Au moins, endormi, je ne dérangerai plus madame et j'aurais plus aucune obligation envers elle. Pas besoin de recoller les morceaux. Pas besoin de faire semblant. Pas besoin de m'emporter encore et encore. Plus de colère. La liberté. Si j'étais devenu un fardeau à ses yeux, elle n'avait qu'à débarrasser le plancher. Je pourrais me débrouiller tout seul, envahi par des sentiments de culpabilité pour avoir blessé mon meilleur ami, d'amertume et de colère pour avoir sûrement provoqué la perte de confiance de ma meilleure amie et de regret pour avoir détruit mon identité entière. Je deviendrais mon fardeau, celui qui n'a pas su s'arrêter à temps. Celui qui ne le saura jamais. Ne prenant pas la peine de la regarder, le claquement de la porte resta un son horrible à entendre. Elle qui avait l'habitude de faire preuve de douceur, voilà qu'elle faisait tout pour me défoncer le crâne. Crâne d'un gamin d'après ses dires. Malheureusement pour Bo Bae, ce n'était pas deux trois carottes dégueulasses qui allaient me faire changer. Ça serait un véritable comble. Je fermais alors les yeux, profitant de ce silence pour me détendre un peu. On devrait mettre un terme à tout ça. Son image de moi s'était noircie et inversement. Pourquoi on continuait à se faire du mal ? On n'avait qu'à laisser tomber. Ce n'était pas un raisonnement d'adultes, ça ? Un vieux couple de mariés demandait le divorce quand l'entente n'était plus là. Alors quelle était la différence avec les amitiés de longue date ? Je me sentais horrible de penser ça et puis,on avait sûrement assez essayé ? Même après des mois, ma colère restait étroitement similaire... Au bout de quelques minutes, la porte s'ouvrit de nouveau. « Bo Bae. On devrait peut-être arrêter tout ça ? »
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Re: HWANBAE + why are you here ? | Jeu 8 Oct - 15:23 Citer EditerSupprimer
J’avais pris le temps de me calmer dans le couloir. De réaliser qu’il venait de se faire tabasser, qu’il aurait surement de séquelle. Il fallait que je prenne sur moi, que je sois clémente et compréhensive. Que j’encaisse sa colère, son caractère de merde qui ne faisait que me blesser. Je n’étais pas ne reste, j’agissais surement jamais comme il le fallait avec lui mais putain c’était dur d’accepter de tirer un trait sur notre histoire. Il est où le Hwan Baek qui riait en me voyant débarquer sur son terrain de basket. Celui qui m’invitait à un pic nic pour fêter mon anniversaire. Celui qui dépassait une somme folle dans une robe de princesse juste pour me voir sourire. Ce même Hwan Baek pour qui j’ai passé tous mes dimanches à me lever aux aurores pour l’accompagner à ses compétitions, celui pour qui je criais le plus fort perdue dans la foule, dans les gradins. Celui que j’ai motivé, que j’ai poussé vers le haut quand tout le monde ne voyait que par son frère … de toute évidence cette Bae et de Hwan Baek on disparut dans les méandres de nos disputes. Et moi je ne sais plus quoi faire. Assise dans le couloir j’ai le sentiment âcre de n’être qu’une étrangère pour lui, qu’il n’a plus besoin de moi … comment peut-il rester aussi buté et têtue ? J’ai merdé mais est-ce que ça vaut de me sortir de sa vie comme il le fait … ? Plus rien n’a d’importance à ses yeux. Il se renferme sur lui. Il me repousse encore et encore … et moi je suis là, à lui courir après. C’est fatiguant, c’est frustrant. J’ai envie de lui hurler dessus, mais juste pour qu’il me remarque. Je n’ose ni pleurer, ni rire devant lui. Je n’ose plus rien montré j’ai l’impression de l’étouffer, quand bien même je le laisse respirer. Ma simple présence semble l’énerver. Il me manque putain … il me manque tellement … je serre mon poing sur ma poitrine pour chasser ce nœud qui pèse et qui m’empêche de respirer. Je ravale mes larmes, j’ai assez pleuré pour lui. Serrant les dents je me dirige vers la fontaine pour me passer un peu d’eau sur le visage. Qu’est-ce qu’on devient tous les deux Hwan Baek ? Je sors enfin pour trouver une infirmière et me saisit d’un plateau repas et d’un autre oreiller au cas où. J’ai pris sur moi pour chasser mon agacement et plaque sur mon visage un sourire. Je pensais que ça suffirait, mais de toute évidence j’avais tort. Ses mots me frappèrent en plein cœur. Un coup de poing aurait été moins douloureux. Je mets quelques instants avant d’entrer dans la chambre, vacillante, je ferme les yeux pour chasser la peine. J’entre finalement dans la chambre en affichant un sourire factice. « Tiens ! j’ai réussi à te trouver un autre oreiller, il a l’air plus douillet que l’autre ! » assurais-je enjouée faisant mine de ne pas avoir entendu. Je dépose le plateau sur la table de chevet avant de déposer l’oreiller juste à côté de lui et me détourne rapidement. « Dans l’armoire tu dois avoir une autre couverture ! Les nuits sont pas très chaudes il parait. » j’ouvre la porte rapidement tentant de combler le moindre silence pour l’empêcher de répéter sa phrase. Je fais semblant de ne pas avoir entendu et pourtant mes mains tremblent, mon regard fuit le sien et je continue sans cesse de fouiller. « J’aurais juré qu’elle m’avait dit.. ha ! j’ai trouvé ! » je sors une couverture avant de la déplier et de la secouer un peu avant de lui mettre sur les jambes. Je la remonte sur son ventre, toujours en ignorant son regard. Mes gestes sont saccadés, un peu maladroit mais je tente de faire bonne figure. Je ne veux pas l’entendre me dire ça. Je coince la couverture sous le matelas pour être sûre qu’il soit confortablement installé. S’il te plait ne dis rien … pas ça … Hwan Baek s’il te plait.
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Re: HWANBAE + why are you here ? | Mar 13 Oct - 17:08 Citer EditerSupprimer
On souffrait tous les deux. N’importe qui pourrait le remarquer. La jeune femme avait du mal à me regarder tout comme moi. Plus rien n’était normal entre nous. On discutait un peu, c’était un léger progrès mais ce n’était clairement pas suffisant. Abandonner, c’était compliqué mais nous avions tout essayé pour remonter la pente. Je peinais à lui redonner toute ma confiance, je peinais à lui parler de ma vie parce qu’elle avait trouvé bon de plus le faire de son côté. Je l’accusais d’avoir détruit notre amitié, je l’accusais d’une multitude de choses. Bo Bae n’allait plus tenir parce que j’étais quelqu’un d’obstiné et de brisé. Encore plus depuis cet accident. Je savais que je n’étais pas non plus blanc comme neige… Mais toute cette histoire. On faisait semblant d’être toujours ces personnages d’il y a quelques mois. Là où j’ignorais tout ou là où elle ne souffrait pas de problèmes personnels. Sauf que je ne savais pas faire semblant quand je me sentais trop concerné, trop impliqué dans une histoire. Je me fichais des autres, de leurs pensées et critiques. Cependant, je ne pouvais pas réduire Bo Bae à un tel rang de personnes. Elle m’avait beaucoup aidé quand j’étais adolescent et j’en serais éternellement reconnaissant bien que je lui avais beaucoup donné également. Toutefois, je trouvais ça idiot de continuer pour cette raison. Celle-ci s’étant légèrement effacée à chaque coup dur et coup bas. Certaines amitiés n’étaient pas là pour durer éternellement. C’était regrettable mais je ne voulais plus penser : Bo Bae est ta meilleure amie. Bo Bae a toujours été là pour toi ? Alors au nom de notre amitié, on devait continuer à souffrir ? Pour cette raison, j’étais obligé de continuer de l’aimer ? Non. On ne pouvait plus s’imposer de tels caprices car il est clair que nous n’avions plus la force de rester aveugle bien longtemps. Mais, encore une fois la brune trouva bon de parler d’autre chose. Je retins un rire nerveux alors que la demoiselle mettait tout en œuvre pour me donner un peu plus de confort. Ça m’irritait tellement. Je pris tout de même son oreiller pour le poser plus près de moi. Puis, la jeune femme déposa la couverture sur moi. Je profitais de cette proximité pour reprendre – à son plus grand dam, sûrement - : « Sache juste un truc. Pour entretenir une amitié, il faut être deux. Tu préfères ignorer ma question ? Tu ne veux pas donner ton avis qu’il soit bon ou mauvais ? Tant pis pour toi. J’y mettrai un terme tout seul. Cela ne changera rien au fond. Tu me détesteras sûrement toute ta vie mais je m’y ferai parce que si je continue comme ça, je vais devenir fou. »
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On souffrait tous les deux. N’importe qui pourrait le remarquer. La jeune femme avait du mal à me regarder tout comme moi. Plus rien n’était normal entre nous. On discutait un peu, c’était un léger progrès mais ce n’était clairement pas suffisant. Abandonner, c’était compliqué mais nous avions tout essayé pour remonter la pente. Je peinais à lui redonner toute ma confiance, je peinais à lui parler de ma vie parce qu’elle avait trouvé bon de plus le faire de son côté. Je l’accusais d’avoir détruit notre amitié, je l’accusais d’une multitude de choses. Bo Bae n’allait plus tenir parce que j’étais quelqu’un d’obstiné et de brisé. Encore plus depuis cet accident. Je savais que je n’étais pas non plus blanc comme neige… Mais toute cette histoire. On faisait semblant d’être toujours ces personnages d’il y a quelques mois. Là où j’ignorais tout ou là où elle ne souffrait pas de problèmes personnels. Sauf que je ne savais pas faire semblant quand je me sentais trop concerné, trop impliqué dans une histoire. Je me fichais des autres, de leurs pensées et critiques. Cependant, je ne pouvais pas réduire Bo Bae à un tel rang de personnes. Elle m’avait beaucoup aidé quand j’étais adolescent et j’en serais éternellement reconnaissant bien que je lui avais beaucoup donné également. Toutefois, je trouvais ça idiot de continuer pour cette raison. Celle-ci s’étant légèrement effacée à chaque coup dur et coup bas. Certaines amitiés n’étaient pas là pour durer éternellement. C’était regrettable mais je ne voulais plus penser : Bo Bae est ta meilleure amie. Bo Bae a toujours été là pour toi ? Alors au nom de notre amitié, on devait continuer à souffrir ? Pour cette raison, j’étais obligé de continuer de l’aimer ? Non. On ne pouvait plus s’imposer de tels caprices car il est clair que nous n’avions plus la force de rester aveugle bien longtemps. Mais, encore une fois la brune trouva bon de parler d’autre chose. Je retins un rire nerveux alors que la demoiselle mettait tout en œuvre pour me donner un peu plus de confort. Ça m’irritait tellement. Je pris tout de même son oreiller pour le poser plus près de moi. Puis, la jeune femme déposa la couverture sur moi. Je profitais de cette proximité pour reprendre – à son plus grand dam, sûrement - : « Sache juste un truc. Pour entretenir une amitié, il faut être deux. Tu préfères ignorer ma question ? Tu ne veux pas donner ton avis qu’il soit bon ou mauvais ? Tant pis pour toi. J’y mettrai un terme tout seul. Cela ne changera rien au fond. Tu me détesteras sûrement toute ta vie mais je m’y ferai parce que si je continue comme ça, je vais devenir fou. »
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Re: HWANBAE + why are you here ? | Dim 18 Oct - 20:13 Citer EditerSupprimer
Fallait que je tienne, fallait qu’il se sorte ça de sa tête. Il ne peut pas faire ça. Je veux dire … Hwan Bae c’est depuis une éternité que ça dur. Il n’a pas le droit de me jeter de sa vie pour une erreur. Il n’a pas le droit, non il n’a pas le droit et j’ai beau me répéter ça ne change rien au fait qu’il le prend ce droit et qu’il d’accord … qu’il est d’accord pour tout foutre en l’air. Qu’il est entrain de rompre avec moi. C’est comme ça qu’on dit en amitié ? Il rompt avec moi. Je suis en pleine rupture amical et putain ça fait mal. Ca fait tellement mal. Je pourrais me mettre à hurlé, à me tenir à lui, à le supplier de ne pas faire ça je sais que ça ne changera … je le sais parce que je l’ai déjà fait … parce que ça l’a pas retenu. Parce que maintenant qu’il est cloué à ce lit d’hôpital il prend le choix de faire le ménage dans sa vie. Et je fais partie de ces choses dont il veut se débarrasser. Est-ce que ça fait mal ? Oui. Un mal de chien. Je n’ose pas le regarder parce que je sais qu’il déteste me voir pleurer. Mais après tout maintenant qu’est-ce que ça peut faire ? C’est la dernière fois qu’il va me voir. C’est la seule chose qu’il veut au fond de lui. Et je suis dégoutée, et j’ai même plus la force d’être en colère. Je suis figée, à l’écouter parler, me jetant de sa vie aussi simplement que ça. Et les larmes roulent silencieusement sur mes joues. Et je repense à la peur panique que j’ai ressentie en arrivant, la peur de l’avoir perdu. Finalement … j’avais raison. J’étouffe un sanglot dans le creux de ma main en fermant les yeux. Je n’arrive pas à me retenir. J’arrive plus à faire semblant. Ca fait trop mal de te perdre Hwan Baek et si je suis persuadée que c’est ma faute, je sais aussi que c’est la tienne. D’être aussi con et borné pour rejeter une des femmes qui t’a aimé le plus dans ta vie. J’ai menti. Mais je t’ai aimé. Et je t’aime encore. Et si tu le remarque, ça ne te fais rien. Est-ce que notre histoire doit vraiment finir comme ça ? Aussi douloureusement ? Qui sait peut-être que j’arriverais à t’oublier ? Même moi je n’arrive pas à croire à ce mensonge. Tremblante, je me redresse et me tourne vers lui. Son regard me parait si dur. Je m’avance vers lui et vint déposer un baiser sur sa joue. Joue que je baigne de larmes. Si tu veux me détester alors déteste moi, si tu veux me sortir de ta vie, accorde moi au moins ces dernières secondes. Déglutissant difficilement je dépose un baiser sur son front en murmurant « Je t’aime … » Idiot. Si c’est la dernière chose que je peux te dire alors ça sera ça. J’ai cessé depuis longtemps de m’excuser. J’ai cessé depuis longtemps de te supplier. Et je ne veux plus être ce poids sur ta vie. Si tu décides d’être heureux sans moi, je n’ai pas d’autres choix que d’accepter. Et ça crève mon cœur, qui ira s’en inquiéter ? J’aurais voulu lui dire prends soin de toi, guéris vite, courage, reste fort … mais les mots restent bloquer dans ma gorge. Ils sont de trop. Il veut juste que je parte. Simplement. J’attrape ma veste et mon sac et hésite un instant avant de le regarder. Finalement je baisse les yeux. Je ne supporterais pas de le voir insensible à mon chagrin. Dès l’instant où je me détourne un nouveau sanglot séchappe de mes lèvres. Accélérant le pas je quitte la chambre brusquement sans me retourner. Parce que c’est mieux ainsi. Parce que le Hwan Bae c’est fini …
Fallait que je tienne, fallait qu’il se sorte ça de sa tête. Il ne peut pas faire ça. Je veux dire … Hwan Bae c’est depuis une éternité que ça dur. Il n’a pas le droit de me jeter de sa vie pour une erreur. Il n’a pas le droit, non il n’a pas le droit et j’ai beau me répéter ça ne change rien au fait qu’il le prend ce droit et qu’il d’accord … qu’il est d’accord pour tout foutre en l’air. Qu’il est entrain de rompre avec moi. C’est comme ça qu’on dit en amitié ? Il rompt avec moi. Je suis en pleine rupture amical et putain ça fait mal. Ca fait tellement mal. Je pourrais me mettre à hurlé, à me tenir à lui, à le supplier de ne pas faire ça je sais que ça ne changera … je le sais parce que je l’ai déjà fait … parce que ça l’a pas retenu. Parce que maintenant qu’il est cloué à ce lit d’hôpital il prend le choix de faire le ménage dans sa vie. Et je fais partie de ces choses dont il veut se débarrasser. Est-ce que ça fait mal ? Oui. Un mal de chien. Je n’ose pas le regarder parce que je sais qu’il déteste me voir pleurer. Mais après tout maintenant qu’est-ce que ça peut faire ? C’est la dernière fois qu’il va me voir. C’est la seule chose qu’il veut au fond de lui. Et je suis dégoutée, et j’ai même plus la force d’être en colère. Je suis figée, à l’écouter parler, me jetant de sa vie aussi simplement que ça. Et les larmes roulent silencieusement sur mes joues. Et je repense à la peur panique que j’ai ressentie en arrivant, la peur de l’avoir perdu. Finalement … j’avais raison. J’étouffe un sanglot dans le creux de ma main en fermant les yeux. Je n’arrive pas à me retenir. J’arrive plus à faire semblant. Ca fait trop mal de te perdre Hwan Baek et si je suis persuadée que c’est ma faute, je sais aussi que c’est la tienne. D’être aussi con et borné pour rejeter une des femmes qui t’a aimé le plus dans ta vie. J’ai menti. Mais je t’ai aimé. Et je t’aime encore. Et si tu le remarque, ça ne te fais rien. Est-ce que notre histoire doit vraiment finir comme ça ? Aussi douloureusement ? Qui sait peut-être que j’arriverais à t’oublier ? Même moi je n’arrive pas à croire à ce mensonge. Tremblante, je me redresse et me tourne vers lui. Son regard me parait si dur. Je m’avance vers lui et vint déposer un baiser sur sa joue. Joue que je baigne de larmes. Si tu veux me détester alors déteste moi, si tu veux me sortir de ta vie, accorde moi au moins ces dernières secondes. Déglutissant difficilement je dépose un baiser sur son front en murmurant « Je t’aime … » Idiot. Si c’est la dernière chose que je peux te dire alors ça sera ça. J’ai cessé depuis longtemps de m’excuser. J’ai cessé depuis longtemps de te supplier. Et je ne veux plus être ce poids sur ta vie. Si tu décides d’être heureux sans moi, je n’ai pas d’autres choix que d’accepter. Et ça crève mon cœur, qui ira s’en inquiéter ? J’aurais voulu lui dire prends soin de toi, guéris vite, courage, reste fort … mais les mots restent bloquer dans ma gorge. Ils sont de trop. Il veut juste que je parte. Simplement. J’attrape ma veste et mon sac et hésite un instant avant de le regarder. Finalement je baisse les yeux. Je ne supporterais pas de le voir insensible à mon chagrin. Dès l’instant où je me détourne un nouveau sanglot séchappe de mes lèvres. Accélérant le pas je quitte la chambre brusquement sans me retourner. Parce que c’est mieux ainsi. Parce que le Hwan Bae c’est fini …
Hwang Bomi
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Re: HWANBAE + why are you here ? | Ven 23 Oct - 17:42 Citer EditerSupprimer
Je venais de lui briser le cœur. J’étais au courant, bien évidemment. Après tant d’années, certaines choses demeuraient inchangées. Malgré tout, je ne comptais pas m’excuser. Au fond, je lui renvoyais l’ascenseur comme un homme totalement fier. Quelques mois plus tôt, Bo Bae avait réussi à me faire du mal en me cachant tous ces secrets. Pardonner était un acte difficile à réaliser. J’avais essayé mais voir son visage ne cessait de m’énerver. Nos chemins devaient se séparer et moi, j’étais l’homme qui s’était servi du couperet. D’ailleurs, je ne comprenais pas comment on avait réussi à tenir aussi longtemps. Bo Bae était une amie de longue date. A mon avis, c’était la seule raison plausible. On avait sûrement fait des efforts mais ils étaient vains. Se sentait-elle toujours bien à mes côtés malgré ces disputes incessantes et insupportables ? Je ne pouvais pas le croire. Son regard parlait beaucoup pour elle. Il m’arrivait de me tromper dans mes interprétations mais je ne voyais plus le sourire qu’elle avait arboré lors de nos parties de basket improvisées depuis des mois maintenant. Je ne voyais plus son regard angélique qu’elle faisait pour obtenir quelque chose de moi. Je ne voyais plus cette sublime femme avec qui j’avais mangé à des kilomètres de la Corée du Sud. En fait, j’avais l’impression qu’il ne s’agissait que de rêves complètement juvéniles. Désormais, le voile de la colère avait créé une frontière entre nous. Frontière qu’elle dépassa à l’instant-même. Ses lèvres déposèrent un tendre baiser sur mon front. Cette sensation était étrange. Peut-être qu’elle deviendra un jour amère mais je savais, en même temps, que je venais de prendre la meilleure décision pour nous deux… Ou pour moi. Je ne pouvais plus parler pour elle depuis longtemps. Elle était devenue bien grande depuis au point de rester autonome et seule dès qu’un problème frappait à sa porte. Ou alors, elle se suffisait d’autres personnes comme soutien. C’était vexant mais nécessaire pour boucler la boucle. Tournant la tête, je regardai mon ex meilleure amie partir de la chambre. Impassible car c’était plus facile ainsi ou car je ne ressentais rien à l’instant-même. Plus aucun signe de dégoût, de tristesse, ni de colère. Désormais, je n’étais plus qu’un homme qui devait retrouver un sens à sa vie. Sans cette gamine à la tenue peu soignée… Celle qui fut la première à tendre sa main vers moi.
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Je venais de lui briser le cœur. J’étais au courant, bien évidemment. Après tant d’années, certaines choses demeuraient inchangées. Malgré tout, je ne comptais pas m’excuser. Au fond, je lui renvoyais l’ascenseur comme un homme totalement fier. Quelques mois plus tôt, Bo Bae avait réussi à me faire du mal en me cachant tous ces secrets. Pardonner était un acte difficile à réaliser. J’avais essayé mais voir son visage ne cessait de m’énerver. Nos chemins devaient se séparer et moi, j’étais l’homme qui s’était servi du couperet. D’ailleurs, je ne comprenais pas comment on avait réussi à tenir aussi longtemps. Bo Bae était une amie de longue date. A mon avis, c’était la seule raison plausible. On avait sûrement fait des efforts mais ils étaient vains. Se sentait-elle toujours bien à mes côtés malgré ces disputes incessantes et insupportables ? Je ne pouvais pas le croire. Son regard parlait beaucoup pour elle. Il m’arrivait de me tromper dans mes interprétations mais je ne voyais plus le sourire qu’elle avait arboré lors de nos parties de basket improvisées depuis des mois maintenant. Je ne voyais plus son regard angélique qu’elle faisait pour obtenir quelque chose de moi. Je ne voyais plus cette sublime femme avec qui j’avais mangé à des kilomètres de la Corée du Sud. En fait, j’avais l’impression qu’il ne s’agissait que de rêves complètement juvéniles. Désormais, le voile de la colère avait créé une frontière entre nous. Frontière qu’elle dépassa à l’instant-même. Ses lèvres déposèrent un tendre baiser sur mon front. Cette sensation était étrange. Peut-être qu’elle deviendra un jour amère mais je savais, en même temps, que je venais de prendre la meilleure décision pour nous deux… Ou pour moi. Je ne pouvais plus parler pour elle depuis longtemps. Elle était devenue bien grande depuis au point de rester autonome et seule dès qu’un problème frappait à sa porte. Ou alors, elle se suffisait d’autres personnes comme soutien. C’était vexant mais nécessaire pour boucler la boucle. Tournant la tête, je regardai mon ex meilleure amie partir de la chambre. Impassible car c’était plus facile ainsi ou car je ne ressentais rien à l’instant-même. Plus aucun signe de dégoût, de tristesse, ni de colère. Désormais, je n’étais plus qu’un homme qui devait retrouver un sens à sa vie. Sans cette gamine à la tenue peu soignée… Celle qui fut la première à tendre sa main vers moi.
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