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I'm looking right at the other half of me » #Nayi

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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Ven 3 Juil - 16:43
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C'

est étrange, mais dans le bon sens du terme. Je me sens vraiment bien lorsque je suis avec lui et j'attend chaque jour avec impatience que les cours se terminent pour que l'on puisse enfin se retrouver au dortoir. En peu de temps je suis devenu totalement dépendant de sa personne et être dans ses bras est clairement le paradis. Ses lèvres qui parcourent mon torse font frissonner ma peau et j'en oublie tout le reste. Le chien, à quel point il m'a fait peur avec ses messages, plus rien de tout ça ne compte maintenant. Je ne suis pas certain de vraiment bien comprendre mais je ne m'en inquiète absolument pas, tant que je suis avec lui tout va bien. Seulement, sans que je n'en connaisse la cause, il se décolle de moi pour s'allonger sur le matelas. Je le fixe alors avec un air interrogateur. Il n'a pas l'air bien et ma mâchoire se serre, est-ce que j'ai dit quelque chose que je n'aurais pas dû ? Est-ce que ma réaction n'était pas celle qu'il attendait ? Je l'ignore, mais une chose est certaine, quelque chose le tracasse. « Est-ce que tout va bien ? » Mon regard ne se détache pas du sien pour essayer de comprendre la raison de ce changement soudain d'humeur. Je le laisse me prendre dans ses bras et embrasse son cou comme pour le réconforter. Il prend enfin la parole et ses mots m'intriguent, alors je relève mon visage vers le sien, attendant la suite, quelque peu curieux. Finalement il me donne la cause de son état et je me fige malgré moi.

J'aimerais pouvoir dire que plus personne ne se sert de moi mais c'est totalement faux, et il le sait aussi bien que moi. Ne sachant quoi répondre, je serre un peu plus sa main, comme si ce simple contact allait m'aider. « Hein ? » Je ne peux pas. Je ne peux pas lui mentir, mais lui dire la vérité est quelque chose d'interdit. Si je lui avoue que je suis toujours sous contrat de propriété, ils vont s'en prendre à lui. C'est clairement stipulé sur ce foutu bout de papier, comme je suis protégé par l'État, si j'ose dire à quelqu'un que je sers toujours d'esclave cette personne sera réduite au silence éternel. C'est trop dangereux, et je refuse de le mêler à toutes ces histoires de mafia. Angoissé à l'idée qu'il se mette à insister sur le sujet, je reste silencieux, cherchant comment échapper à cette situation délicate en me redressant à mon tour. Ses derniers mots sont rassurants mais je ne peux quand même pas lui dire la vérité, c'est impossible. Pour masquer ma peur, je lui offre un léger sourire, comme si j'étais détendu. « Qu'est-ce que tu racontes, pourquoi tu parles de ça d'un coup ? Tu ne dois pas t'inquiéter pour ça, parfois je fais les devoirs de quelques personnes de ma classe mais c'est tout, rien de grave tu vois ? » Je me déteste de lui mentir de la sorte, vraiment, mais c'est pour sa sécurité. Je sais qu'au moindre faux pas, Kwang Ho s'en prendra à mes proches et je refuse de les mettre en danger, même si pour ça je dois mentir. « Ne pense plus à ça, tu te fais du souci pour rien.. »


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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Ven 3 Juil - 17:15
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Je savais au fond de moi qu'il ne faisait que mentir, certainement par peur ou je ne sais quoi, cependant, je n'aimais pas ça. Je connaissais bel et bien la vérité et il s'en doutait, donc pourquoi essayer d'éviter ça ? Pourquoi me mentir à ce sujet là ? Si il pouvait mentir sur ça, dieu seul sait sur quoi il pouvait ou peut encore me mentir. Ne faisait-il pas confiance ? Ne m'aimait-il pas ? C'était quoi le problème ? Pourquoi me cacher ça en sachant que j'aurais très bien pu l'aider. Certes, je n'ai pas savoir qu'il est l'objet des autres, ça me met hors de moi, mais pourquoi me le cacher, je ne suis pas un monstre, pas avec lui en tout cas. J'accepte le fait que chacun possède ses secrets, je ne suis pas blanc comme neige non plus, mais je n'ai pas forcément de le lui dire, les bruits de couloirs le font à ma place. J'étais en mauvaise posture, je ne savais pas quoi faire. Il était là, face à moi, se voulant être rassurant, souriant, alors que je brûlais intérieurement, le fixant progressivement avec la plus grande colère que j'avais enfoui au fond de mon âme. « A quoi ça te sert de me mentir ? » Le regard dévié, je venais à me lever du lit, enfilant à nouveau mes chaussures tout en attrapant mon haut qui trainé sur le lit.

Après l'avoir enfilé, mes yeux venaient à se poser sur mon cadet. J'étais en colère, peut être même blesser par ce comportement, il n'avait pas à me cacher ce genre de chose et encore moins à me mentir à ce sujet là en sachant que je connais déjà la vérité. « Ca te plait tellement de jouer les larbins pour les autres que t'oses me le cacher ? » Ma colère faisait petit à petit son apparition, mon regard devenant noir et agressif alors qu'au fond de moi, mon coeur était en peine face à cette situation plutôt délicate. « Je suis là pourquoi au juste ? Je te sers à quoi ? A remplir tes trous dans ton emploi du temps quand tu te fais chier c'est ça ? » Le ton de ma voix se faisait plus imposant, laissant ainsi voir le fait que j'étais clairement hors de moi. Je ne contrôlais plus rien, ni lui, ni moi, ni même mes émotions. J'étais comme un lion en cage, tournant dans la chambre, tête baisser, marchant presque en tapant des pieds avant que je ne fasse valser les affaires présentes sur l'un des bureaux de la pièce. « C'est quoi ton putain de problème ? T'as pas assez confiance en moi pour me dire les choses clairement ?! » Ma voix s'élevait à nouveau, raisonnant jusque dans le couloir de l'étage. Cela aurait été quelqu'un d'autre, la tête de cette personne aurait finit droit dans le mur, hors aillant simplement Yibo en face, je me devais de garder un minimum de colère en moi, la seule solution était donc de me défoulé sur divers objets présents dans la pièce. « Je t'ai laissé une chance de me dire la vérité et tu oses mentir ? Quand on aime quelqu'un, on lui ment pas ! On lui cache rien et quand on a un soucis on va voir cette personne pas une autre ! »
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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Ven 3 Juil - 18:07
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L

a vérité est que je suis toujours sous contrat. Lorsque je suis venu pour la première fois en Corée il y a plus d'un an, j'ai rencontré celui qui allait être mon maître dans ce pays, il m'a fait signer un document dans cette langue que je ne comprenais même pas à l'époque et m'a piégé. Depuis que je me suis enfui, l'État surveille mes relations, s'assure que personne ne me fait du mal et que je suis bien libre, mais ils ignorent que Kwang Ho continue de faire ce qu'il veut de moi et me fait aussi clairement comprendre que si j'en parle à quelqu'un ou que je le dénonce, je vais tout perdre. J'ai déjà été torturé et je n'ai plus peur de la douleur, mais je ne peux pas cautionner que l'on s'en prenne à ceux que j'aime et c'est pour ça que j'ai toujours gardé le silence au sujet de ce contrat. Alors évidemment je n'en parlerais pas à Nathys, c'est hors de question. J'aimerais, mais j'ai bien trop peur qu'il ne lui arrive quelque chose de mal par ma faute alors je mens et prie intérieurement pour qu'il change rapidement de sujet. Mais bien sur, ça n'arrive pas. Il a de toute évidence compris que je dissimulais la vérité derrière ce faux sourire et je le regarde se rhabiller sans oser faire quoi que ce soit. J'ai vraiment honte d'avoir fait ça, mais je n'avais pas le choix, il ne peut pas me blâmer pour avoir menti, il ignore tout ce que cela implique. Je le laisse parler, gardant la tête baissée et ma lèvre inférieure prisonnière entre mes dents. Je ne sais pas quoi dire ou quoi faire, à cause de moi mon aîné est en colère et ça me fait vraiment mal de le voir ainsi.

S'il savait seulement dans quelle position délicate je me trouve, s'il savait à quel point le fait de m'afficher avec lui me fait peur tout simplement parce que je crains que Kwang Ho nous voit et s'en prenne à lui. Il ignore tout ça et se permet de m'engueuler et de me reprocher de lui mentir, pire encore, il remet en question ma confiance et mon amour pour lui et ça me met hors de moi. La tête toujours baissée, je sursaute en entendant divers objets tomber avant de finalement croiser son regard noir, ce qui assombrit un peu plus le mien. Mon coeur recommence à battre trop fort, mais cette fois-ci c'est à cause de la colère et ses derniers mots m'achèvent. « C'est bon tu as fini de me faire des reproches ? » Furieux, je me relève d'un coup et le pousse contre un mur, appuyant mon avant-bras contre sa gorge sans forcer, juste pour l'immobiliser. « Tu ne sais rien, rien du tout ! Comment tu peux te permettre de me dire tout ça ? Écoute moi bien, tu peux me reprocher beaucoup de choses, mais je veux plus jamais t'entendre dire que je te fais pas confiance ou même que je t'aime pas, c'est clair là ?! » Je ne donne jamais d'ordres, c'est bien la première fois que j'agis ainsi mais l'entendre douter de moi a suffi à me rendre fou de rage et je refuse catégoriquement de devoir encore entendre ce genre de choses. « Et si tu te mettais à ma place pour une fois hein ? C'est trop te demander ? T'es pas foutu de réfléchir deux secondes et te dire que peut-être si je dis rien c'est parce que je peux pas ?! »


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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Ven 3 Juil - 18:32
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On dit que la vérité peut être blessante, pour moi elle n'est que destructrice. Ses mots ne sont rien à mes yeux, ils ne sont rien pour la simple et bonne raison qu'il est trop tard de se justifié maintenant. Je lui ai laissé une occasion de tout me dire et il ne l'a pas saisie. Sa colère est compréhensible, certainement tout comme la mienne, mais je ne supporte pas le mensonge, et encore moins dans ce genre de situation. A ce moment précis, ma raison s'est enfuit, la seule chose qui me pousse à ne pas lever la main sur lui est certainement l'amour que je lui porte. Bien qu'il m'est énormément blessé et déçue, je ne peux m'empêcher de le regarder avec ce regard amoureux, bien que colérique. Ces mots me font sourire, ironiquement bien sûr, son geste me vole un rire sarcastique alors que je croise son regard avec provocation. « Tu t'ai jamais dit qu'en devenant son chien, tu redevenais le mien par la même occasion ? » Je restais calme, immobile mais surtout prisonnier par son bras. Je ne voulais pas décroché mon regard du sien, et bien qu'avec ses mots, je lui faisais clairement comprendre que je travaillais avec son maître, je tentai d'être ne serait-ce encore plus clair. « Celui qui te tiens avec un simple papier, c'est mon patron. T'es le petit ami de son bras droit et t'as rien vu. »

Je prenais conscience une nouvelle fois de son erreur et une fois de plus, la déception venait à se lire dans mon regard. Une légère montée de colère venait à me montrer violent face à lui, le repoussant de toute mes forces avant d'attraper soudainement son cou entre l'une de mes mains. Reculant doucement jusqu'au lit, le jetant en suite dessus, je venais à lui adresser un regard méprisant avant de me mettre à sa hauteur. « Prend conscience du fait que tu accordes plus d'importance à un papier, un contrat, plutôt qu'à ton petit ami. » Relevant son visage et croisant à nouveau son regard, je l'observai attentivement avant d'approcher mon visage du sien, j'aurais pu céder et l'embrasser, mais au lieu de ça, je me redresse, le regardant à nouveau avant d'attraper la petite chienne pour venir la déposer à côté de mon cadet. « C'est dur de retrouver la confiance après ce genre de chose. » Un faible sous-entendu, marquant ainsi le fait qu'il avait clairement perdu la confiance que j'avais pour lui. Après ces quelques mots, je m’éloigne clairement de lui pour attraper quelques affaires, les glissants dans un de mes sacs qui trainé non loin, devenu ainsi muet, essayant de chercher le calme au fond de moi.

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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Ven 3 Juil - 19:12
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Ç

a me rend dingue, le simple fait qu'il doute de moi suffit à me plonger dans une colère noire. J'aimerais qu'il comprenne que si je me tais c'est dans son intérêt, parce qu'il est la personne qui compte le plus à mes yeux et que je ne veux pas le voir souffrir par ma faute. Je suis bloqué, et je sais que cette discussion ne va pas bien se terminer parce que quoi qu'il arrive, il ne comprendra pas. Je refuse de l'impliquer dans cette affaire avec la mafia, c'est bien trop dangereux mais comment vais-je pouvoir lui expliquer ça ? À défaut de pouvoir lui dire la vérité, je la sous entend, essayant de lui faire comprendre que je n'ai pas le droit de parler. J'aurais aimé lui dire ça plus calmement mais ses mots m'ont bien trop blessé et ma seule défense, c'est la violence. Je me déteste d'avoir parlé ainsi, de le maintenir bloqué contre ce mur mais je ne contrôle plus rien. Mon regard ne se détache pas du sien et ma mâchoire reste serrée, je ne répond même pas à ses premiers mots puisque je ne les comprend pas. Quoi, il veut de nouveau se servir de moi ? Quelque chose d'autre me perturbe, comment connaît-il mon maître ? Je n'en ai parlé à personne, à moins qu'il ne m'espionne et m'ait vu lui obéir, il ne peut pas savoir ça. Finalement ses nouveaux mots me font comprendre la situation et je me fige brusquement. « Quoi ? » C'est un associé de Kwang Ho ? Impossible, je refuse de le croire. Jamais je n'accepterais le fait que l'homme que j'aime et ce monstre qui se sert de moi comme esclave travaillent ensemble. Toute ma colère disparaît pour laisser place à de l'incompréhension et je le fixe sans savoir quoi dire, totalement perdu. Il profite de cette occasion pour me repousser et faire pression sur ma gorge avant que je ne puisse me défendre et le simple fait qu'il ait osé faire ce geste me fait bien plus mal qu'être ainsi privé d'air.

Il bosse avec cet enfoiré et il ose me reprocher d'avoir des secrets. C'est trop, il connaît mon passé, il sait que la mafia me fait peur et pourtant il en fait lui-même parti et ne m'a rien dit. Pire encore, il ne comprend rien. Il n'arrive pas à voir qu'il est la personne la plus importante pour moi et que j'ai menti pour lui. Je le fixe sans oser bouger, parce que je sais très bien que si nous en venons aux mains, tout ça va très mal finir. Je suis chacun de ses gestes du regard, ignorant totalement le chiot et l'observe prendre ses affaires. Non, il ne peut pas m'abandonner. Paniquant, je me redresse et le rejoint rapidement, balançant son sac plus loin avant d'attraper sa main. « Non attends, tu fais quoi là ? T'as pas le droit de m'en vouloir tu m'entends ? Je croyais que.. J'ai pas le droit de parler de ce contrat, si je te l'avais dit on était morts tous les deux mais bordel essaye de comprendre ! » Je me rappelle alors de ses mots et serre les dents, encore trop secoué pour pouvoir accepter le fait qu'il travaille vraiment avec lui. « Tu bosses vraiment pour lui ? T'es du côté de cet enfoiré qui me traite comme un esclave ?! Je vais être clair, ce contrat, je peux pas y renoncer. Si je fais ça il me renvoie en Chine et tous ceux que j'aime vont souffrir, comment tu peux m'en vouloir pour ça ? » Je suis terrorisé rien qu'en pensant au fait que si d'autres l'apprennent, Su Nah, Ba Go et bien d'autres vont payer à ma place. Terrorisé à l'idée de voir Nathys partir et égoïstement, terrorisé d'imaginer devoir retourner là bas où ils me tueront. Sans même m'en rendre compte, mes joues s'inondent de larmes et je refuse de lâcher sa main. « Tu as dit que tu m'abandonnerais pas... S'il te plait essaye de me comprendre, j'avais tellement peur qu'il t'arrive quelque chose.. »



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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Ven 3 Juil - 21:15
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La situation était plutôt délicate. Il bossait pour une pourriture et je bossais pour cette même pourriture, au fond, ce n’est pas vraiment ce qui me dérange. Ce qui me gêne réellement c'est le fait qu'il continue à se vendre comme étant un larbin, je ne supporte pas l'idée de voir quelqu'un l'utiliser à tort et à travers pour son plaisir. J'espérai qu'il arrête ça après s'être mis avec moi, mais au final, je vois et surtout, je comprends que ce n'est pas le cas, ça me déçoit en plus de me faire énormément de mal. Il disait ne pas vouloir me le dire pour me protéger ? Sérieusement, me protéger de quoi ? Je n’avais pas besoin d'être protéger, je pouvais faire ça de moi-même. « Je n'ai pas besoin de cette protection ! C'est pas moi qui a un putain de contrat sur la tête en guise d'avis de recherche ! » Je le fixais avec un sentiment de haine, de colère et de déception avant de lui tourner le dos pour reprendre mon sac qu'il venait d'expédier de l'autre coter de la pièce. « Tu crois que j'ai payé le chien comment ? Et nos sorties ? Nos nuits à l'hôtel, tu crois que c'est qui qui payes tout ça ?! Tu crois que faire quelques courses dans la semaine me paye tout ça sérieusement ? Je fais des boulots de merde pour essayer de t'offrir une vie meilleure que celle que t'as eu là-bas et tu me remercie en cachant toute cette putain de vérité ! » Je n'arrivais pas à me calmer. Plus cette conversation continuait, plus je devenais fou. Impossible de voir la fin de tout ça, impossible de trouver le juste milieu entre cette colère et l'amour que je pouvais avoir. Sans perdre une minute de plus et après avoir saisie le sac, je reviens jusqu'à mes affaires et les glisses à l'intérieur, restant silencieux et évitant de croiser son regard.

Une fois mon sac bouclé et prêt à partir, je sens sa main se poser sur la mienne, je relève alors mes yeux vers lui et vois les larmes dévalées ses joues alors qu'il me supplie de ne pas l'abandonner. A ce moment-là, mon cœur venait à se brisé, voir cette image était insupportable et j'étais bien conscient qu'il souffrait à cause de moi. Je viens essuyer ses larmes à l'aide de ma main libre avant d'appuyer ma tête contre la sienne. « Je t'aime, c'est évidence. Je t'aime comme jamais je n'ai aimé, mais tu m'as déçu et je n'accepte pas. J'ai besoin de temps. » Mon front appuyer contre le sien, je viens déposer mes lèvres contre les siennes durant un court instant avant de m'écarter et prendre finalement mon sac. « Tu aurais dû me le dire quand je te l'ai demandé, et à vrai dire, je ne devrais même pas te demander quelque chose, c'est à toi de me dire ce qu'il se passe si vraiment tu as confiance en moi, ce qui n'est pas le cas, sinon tu l'aurais fait. » Je le faisais souffrir tout en me détruisant moi-même intérieurement, retenant quand même mes larmes pour éviter de partir dans un torrent sans fin. J'aurais très bien pu le prendre dans mes bras et le serrer contre moi, mais c'était au-dessus de mes forces, je n'y arrivais pas, pas maintenant en tout cas. « Je t'aime et je serais prêt à crever ou même tuer pour toi, mais je pense pas que tu ais conscience de ça.. »


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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Ven 3 Juil - 22:11
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J

e ne sais plus quoi faire. D'un côté s'il s'éloigne de moi au moins il sera en sécurité mais je suis incapable de le laisser s'en aller. C'est vraiment égoïste j'en suis conscient, à cause de mon comportement puéril il pourrait s'attirer des problèmes parce qu'en restant avec moi, sa tête aussi est mise à prix. La raison de cette dispute est pourtant simple, pour moi, sa vie compte bien plus que la mienne et je ferais tout pour qu'il ne lui arrive rien et de son côté c'est l'inverse. Seulement il est inutile de se battre pour savoir lequel de nous deux et le plus en danger, surtout que nous sommes plus ou moins à égalité dans ce domaine. Si les chinois me retrouvent, ils le tueront lui aussi parce qu'ils savent que c'est ce qui me ferait le plus souffrir. Pourtant malgré la situation, je ne regrette pas de lui avoir caché la vérité, je sais que c'était la seule chose à faire. Il ne se rend pas compte de l'immense réseau impliqué. On ne peut pas leur échapper ou même essayer de se cacher. Ce fameux soir au bar je lui avais pourtant dit tout ça, j'avais précisé que jamais je ne pourrais être libre, que ce cauchemar ne pourrait jamais prendre fin. Mais ses mots me font vraiment mal, savoir qu'il se résigne à travailler dans ce genre de milieu juste pour moi me détruit de l'intérieur. Je l'aime plus que tout, mais je ne n'aurais pas dû le lui montrer. Si j'avais gardé ce rôle de suiveur, si nous ne nous étions pas rapprochés rien de tout ça ne serait arrivé. Il a raison, lui se fait du mal pour moi, et en retour je ne lui apporte rien de bon, rien du tout. Mais je ne peux pas, je n'y arrive pas. Le laisser partir semble être tout simplement impossible pour moi, et je me déteste pour ça.

Il a toujours fait ce qu'il y avait de mieux pour moi, et là, quand je peux enfin bien agir à mon tour, je n'y arrive pas. Le mieux serait qu'il s'en aille, et pourtant ma main serre fermement la sienne et ma vue devient floue à cause de l'assaut de toutes ces larmes. Je le supplie du regard et sens mon chagrin doubler d'intensité à la suite de ses premiers mots. Il veut partir. Il va s'en aller. J'écoute chacun de ses mots qui sont comme des couteaux sans savoir quoi répondre. C'est faux, tellement faux. Je lui fais totalement confiance, je ne suis qu'un un gamin trop terrorisé qui n'a pas eu le courage de lui dire la vérité par peur des répercussions. De toute façon maintenant c'est trop tard, il veut partir. Je ne peux pas le laisser s'en aller, parce que ses derniers mots m'inquiètent. Et si il s'en prenait à Kwang Ho ? Je sais qu'il y pense, mais jamais je ne le laisserais faire. S'il va là bas, c'est un aller simple. Totalement paniqué, je le serre fort dans mes bras et me fixe un objectif simple : ne pas le lâcher tant que je n'aurais pas la certitude qu'il n'ira pas le voir. « S'il te plait pars pas.. Je suis tellement désolé, pardon je te jure que je te fais confiance c'est que.. J'ai vraiment peur, ils vont nous trouver et.. » Je suis incapable de terminer ma phrase, incapable d'imagine ce qui va arriver s'ils nous retrouvent. « Je t'aime, je t'en supplie pars pas. J'ai conscience de tout ça et c'est ce qui me fait peur.. tu es la seule personne qui compte vraiment pour moi, je veux pas te perdre à cause d'une de mes erreurs » Mes mains s'accrochent au tissu de son haut dans son dos et je garde mon visage caché dans le creux de son cou, trop honteux pour oser croiser son regard. « Pardon pardon pardon je t'aime plus que tout ne m'abandonne pas, tu as promis..»


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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Ven 3 Juil - 22:44
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La situation était plutôt compliquée et tordue. Le fait d'être le bras droit de ce chien n'était qu'un prétexte pour avoir plus d'argent, mais désormais, on pouvait clairement comprendre que mon statut de bras droit allait clairement être utile pour une toute autre raison qui est Yibo. Comme on dit "il faut savoir être proche de ses amis, mais plus encore de ses ennemis". Je n'avais jamais considéré Kwang Ho comme tel, cependant, avec Yibo au milieu, ça changeait toute la donne. On distribue à nouveau les cartes et on débute une nouvelle partie, au final l'un de nous perdra gros, et peut être même la vie si cela en était question. Je n'aurais aucune pitié à m'en prendre à lui, je n'hésiterai pas à lui tranché la gorge non plus si j'en avais l'occasion. Yibo n'est pas un objet, certes, mais il m'appartient corps et âme. Je refuse voir quelqu'un d'autre que moi avant des droits sur lui, Je refuse qu'un autre que moi puisse le touché, c'était déjà écœurant à imaginer. Il était à moi, seulement à moi. Au fond, Yibo avait raison, je n'avais pas le droit de l'abandonné, j'avais promis le soir même où l'on avait échangé notre premier baiser, c'était une façon de lui dire combien je l'aimais déjà à ce moment-là. Dans tous les cas, comment pourrais-je le surveiller ou prendre soin de lui si je ne restais pas avec ? Difficile. Je laissais donc mon sac, écoutant chacun de ses mots avec attention tout en le laissant faire.

Je venais finalement à faiblir, laissant l'amour que j'avais pour lui être plus fort que le reste. Sans même un mot, je glissais mes bras sous ses cuisses, le portant ainsi contre moi tout en me dirigeant jusqu'au lit. Une fois à la hauteur de ce dernier, je pris soin d'allonger mon cadet avant de prendre place à ses côtés. Un dernier mouvement, un dernier geste avant que je ne prenne la parole, mes bras venant l'entourer et le serrer contre moi, caressant son dos lentement pour calmer ses pleurs. « Tu me laissera jamais partir petit voyou.. » Ce n'étais pas une question, mais bien une affirmation, cela dit, ça n'était pas déplaisant de savoir ça, bien au contraire. J'aurais très bien pu prendre mon sac et partir pour la nuit, trainé dans les rues ou je ne sais quoi, cependant, ça n'aurait jamais été aussi bien que de rester là, avec lui dans mes bras. « Je t'aime tellement que même ta petite chienne pourra jamais t'aimer autant que ça ! Parole de Nathys ! » Je cherchais son sourire, par n'importe quel moyen. Je savais qu'il souffrait par ma faute et le voir comme ça me rendait fou de rage, mais cette fois, plutôt que d'exploser comme un animal enragé, je préférai m'en remettre à mon humour à deux sous. Si mes mots n'avait aucun impact sur lui, autant utilisé la méthode de fourbe. Mes mains glissaient lentement sous son haut, remontant jusqu'à son bas ventre avant que je ne vienne chuchoter contre son oreille. « Ne m'en veux pas, c'est pour ton bien. » Sans même lui laisser le temps de répondre ou comprendre, je venais à chatouiller sa peau, cherchant ainsi de force son rire. Aux grands mots, les grands moyens.


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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Sam 4 Juil - 0:08
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J

e suis vraiment prêt à tout pour l'empêcher de s'en aller, parce que je sais que s'il franchit cette porte, je ne le reverrais plus jamais. Je le connais bien, je passe mon temps à observer et analyser les gens et surtout lui. Je sais parfaitement quelles sont ses intentions, il veut s'en prendre à Kwang Ho mais je ne peux pas le laisser faire. Pas parce que je veux défendre ce type non, mais parce que je sais que c'est bien trop dangereux. Admettons que Nathys réussisse à le mettre hors d'état de nuire, au final il se retrouvera avec tout un réseau mafieux contre lui. Hors de question de le laisser prendre un tel risque, surtout par ma faute. Mais j'ignore comment faire pour le convaincre de rester, je sais qu'il est très difficile de le faire changer d'avis mais je n'abandonnerais pas, jamais. Alors je le garde fermement contre moi, l'empêchant ainsi de bouger et lui offre milles excuses et supplications. Je suis totalement désespéré et refuse catégoriquement de céder. Non, il ne quittera pas cette chambre, c'est absolument hors de question. Il peut me détester s'il en a envie, continuer de me crier dessus, me faire toutes les reproches du monde, même me donner un bon coup bien mérité; j'accepterais sans broncher. Mais il doit rester ici, loin de mon maître. De toute façon c'est clair, je ne céderais pas, pas cette fois. Le stress augmente au fil des secondes où le silence s'installe et j'ai peur d'entendre sa réponse. Finalement il ne dit rien et je le laisse me soulever, restant bien accroché à lui au cas où il voudrait en fait me faire lâcher prise pour pouvoir partir. Je le laisse faire, sans prêter attention au reste ou même à où il m'amène. Lorsque je me retrouve contre le matelas, mes doigts s'agrippent à son haut comme pour le supplier une fois de plus de rester, ce qu'il fait, heureusement.

Je laisse aller mon chagrin une fois blotti contre son torse et laisse toutes mes larmes sortir pour évacuer tout ce stress et cette peur. « Jamais. » Au moins il l'a compris. En aucun cas il ne partira, je ne le laisserais jamais faire une telle chose. J'ignore ses mots suivants, bien trop occupé à tenter de me calmer, m'imprégnant de son parfum que j'aime tant. Je suis terrorisé, parce que maintenant plus que jamais je me rend compte que le perdre est bien trop simple. On se dispute souvent, bien trop souvent et maintenant c'est encore plus compliqué. Nos vies dépendent d'un simple bout de papier, et le simple fait d'imaginer que les chinois s'en prennent à lui par ma faute suffit à me faire paniquer. Et ses nouvelles paroles me font frissonner. Est-ce qu'il va partir ? S'en aller en disant que c'est pour mon bien ? Je n'ai pas le temps de réagir que déjà ses doigts frôlent ma peau et je m'agite dans tous les sens sans pouvoir me contrôler, mon rire se mêlant étrangement avec mes pleurs et je tente en vain de repousser ses mains, avant d'enfin réussir après de longues secondes de torture. J'essuie mes yeux brûlants et certainement rougis avant d'enfin oser le regarder dans les yeux. « Je suis vraiment désolé, j'ai jamais voulu tout ça. Je t'aime tu sais ? Plus que tout au monde et je veux pas te perdre.. » Je joue instinctivement avec ses mains, les fixant en luttant encore pour retrouver mon calme. « Je te promets que je te dirais toujours la vérité maintenant, mais s'il te plait en échange tu dois promettre de ne pas vouloir te venger de mon maî- de Kwang Ho. J'ai peur, ne fais pas ça d'accord ? Tu dois promettre. »



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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | Dim 5 Juil - 12:17
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i'm looking right at the other half of me
#NAYI


J'ai peut être été trop dur dans mes propos, trop violent dans mes gestes. Je m'en voulais, intérieurement. Je ne disais rien, mais je m'en voulais réellement d'avoir agis ainsi envers lui. Mon impulsivité fait partie de moi, ce n'est pas quelque chose que je contrôle forcément et il le savait très bien. Je sais pas comment allait évoluer cette histoire, je ne sais pas non plus si cette histoire de contrat est bonne pour nous deux. Je ne sais pas si j'arriverai à supporter le fait qu'il soit l'esclave d'un homme, dieu seul sait ce qui pourrait lui arriver. Tout m'effraie, je perds mes moyens, je perds même pieds. Dans ma tête, il n'y a que le chaos et à ce moment précis, je ne sais pas si on arrivera à s'en sortir lui et moi. Je veux me battre pour garder cette relation hors de l'eau, éviter de tout faire couler à cause d'un stupide papier, le soucis étant que je ne suis pas patient et que ma jalousie fera vite son apparition. J'ai légèrement perdu confiance en lui aujourd'hui, mais j'avais encore moins confiance aux autres. Si je lui promettait de ne pas touché à Kwang Ho, c'était aussi lui promettre que je n'interfèrerais pas dans ses affaires, hors ce qui était plutôt compliqué en vu de mon statut auprès de l'autre chien. Un choix compliqué. Laisser la personne qu'on aime faire ce qu'il a toujours fait, ou démolir celui qui l'utilise et risquer de perdre la personne qui nous fait sourire et nous rend heureux quotidiennement ? Au fond, j'avais pas vraiment le choix.

Un long soupir venait à m'échapper alors que je venais déposer mon regard sur mon cadet. Ses mots étaient plutôt rassurant, bien qu'évident pour moi, je n'avais pas réellement besoin qu'il me dise tout ça pour le savoir, cependant, sa façon de jouer avec mes mains était plutôt suspecte. Il avait l'air anxieux, peut être même à cause de moi et de ce que je pensais faire au jaune lorsque j'allais croiser son chemin. « Ne t'en fait pas pour ça. » Un faible mensonge. Je n'allais pas user de la violence sur lui, du moins pas encore, j'attendrais simplement le moment où il dérapera et osera lever la main sur mon cadet, après tout, si cela arrive, je serais forcément aux premières loges, n'est-ce pas ? « Parlons d'autre chose tu veux bien ? La soirée avait plutôt bien commencé avant que je me lance sur ce sujet, je m'en veux un peu. » Un baiser de volé avant de lui offrir un tendre sourire, cherchant à m'excuser du mieux que je le pouvais pour lui avoir gâcher cette soirée. Encore une fois, je venais sécher ses dernières larmes avant de caresser sa joue de façon délicate. « Je t'aime petit ange, plus que tout au monde. »
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Re: I'm looking right at the other half of me » #Nayi | 
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