Décidément, j'avais hérité de l'âme la plus pure de ce pays, je sais pas si je dois en être ravis ou énervé ? Cela dit, d'un côté, qui dit pur, dit aucune relation sexuelle, donc en un certains sens, il m'appartiendrait du tout au tout, ça c'est cool, j'ai pas besoin de me demander si je suis un meilleur coup que son ex ou pas parce que au final, je suis son premier. Je cache pas que ça devenait de plus en plus compliquer de se retenir autant, cela dit, j'avais pas vraiment le choix. C'était bien la première fois que je restais autant de temps sans avoir consommé un arrière train, c'est l'effet que procurait Yibo, un changement intensif, impossible d'y échapper. Cependant, ma vraie nature était toujours présente, bien que caché par l'amour que je lui portait, après tout, j'étais un mec et un mec, ça possède certains besoin, enfin sauf Yibo, c'est un cas à part ce gosse. Je me demande parfois si il sort pas directement de la tête de Jésus tiens. Sa pureté et son innocence n'a aucune limite croyez-moi. « Putain bébé... » Son innocence peut vous tuez, clairement. Elle peut aussi défoncé le meilleur moment de votre vie en l'espace de quelques secondes seulement, comme quoi, son pouvoir est assez puissant, faut se méfier de ce gosse, sérieusement.

On est toujours attiré par ce qu'on ne peut avoir, Yibo en était l'exemple, pour moi du moins. Cette innocence préservé, cette façon de me pousser à bout en si peu de temps, tout ça était un ensembles de choses que j'aurais aimé gardé dans ma vie, mais malheureusement, je suis bien le contraire de tout ça, c'est pour cette raison que l'on se complète si bien d'ailleurs. A ce stade de la soirée, j'aurais très bien pu lui offrir sa première fois, mais non, il faut qu'il panique. Comment il fait pour paniqué en étant avec moi ? Je lui fait peur ? Je suis pas assez doux dans mes gestes ? Trop brusque ? C'est quoi le soucis exactement ? « Arrête de paniqué bébé, ça sert à rien. » Ouais bon, il pouvait paniqué, mais quand même, je suis pas un bandit, enfin pas pour ça. J'allais pas le faire souffrir à en appeler la mort, bien que cela serait agréable pour mes oreilles, ça voudrait qu'il prendrait bien son pied. Trêve de plaisanterie, un soupir relâché, un mouvement de roue pour me glisser à ses côtés, la tête tourné vers lui tout en abordant un regard plus que sérieux. « T'as besoin d'un cours d'éducation sexuelle je crois. Faut savoir que c'est pas la cigogne qui apporte les gosses, ça vient des spermatozoïdes que t'as dans ton paquet trois pièces entre les jambes tu vois ? Puis parfois, faut vider tout ça, sinon ça fait mal, donc y a deux solution: soit tu t'enfermes dans les chiottes pour faire le travail de toi même, soit quelqu'un le fait à ta place et dans ce cas là, c'est ce qu'on appelle une fellation. PUIS APRÈS Y A L'ACTE LE PLUS MERVEILLEUX DU MONDE, C'EST DE FAIRE L'AMOUR AVEC SON PETIT COPAIN. » Long monologue qui au final, ne servait strictement à rien parce qu'il n'allait comprendre que quarante pourcent de ce que je venais de dire. Décidément, je ne savais réellement plus quoi faire de ce garçon, à moins de l'embarquer dans un club d'échangiste pour le laisser en simple spectateur pour comprendre, je vois pas comment faire.

J'étais conscient de son innocence et de son manque de pratique, pourquoi lui en aurais-je voulu si tout avait foiré ? Ça n'avait aucun sens. Je sais que ce genre de chose n'est pas simple pour tout le monde, il suffit de voir mon propre exemple. J'ai finis par me faire ma première nana à quinze ans après avoir bu un verre de trop, c'est passer comme une lettre à la poste et pour elle aussi, alors que j'étais quand même assez chaud niveau alcool, donc je n’ose même pas imaginé la douceur que j'aurais en étant sobre. Je ne suis violent dans mes gestes seulement après réclamation, pas avant. Je n'étais pas idiot, je connaissais très bien sa situation et lui faire peur était la dernière chose à faire, cela dit, bien que cette soirée aurait se terminé de façon torride, ses questions avaient clairement coupées mon envie, de ce fait, je resté à ses côtés à le regardé longuement. Apparemment, il n'avait rien compris à ce que je lui avais dit, c'était plutôt désolant, autant pour lui que pour moi qui avait gaspillé de la salive pour rien. Il finira bien par comprendre un jour, je le sais, il lui faut juste du temps, tout comme moi j'en ai eu en arrivant dans ce pays.

Il avait conscience de m'avoir coupé dans mon élan, de ce fait, il a fini par s'incruster sur mon bassin, cherchant à caresser mon torse. C'était plutôt plaisant, sans compter la vue que j'avais de là où j'étais, cela dit, bien qu'il cherchait à se faire pardonner, j'avais comme une envie de le taquiné et bien évidemment, c'était sans compter que j'allais profité de la proximité de ses lèvres pour les saisir immédiatement, glissant sans aucune gêne ma langue entre ses lippes, venant ainsi provoquer sa jumelle alors que mes mains remontaient lentement ses cuisses. Je ne voulais rien dire pour le moment, laissant mon cadet réagir à mes actes futurs avant de finalement être fier de moi. Mes mains traçaient un chemin jusqu'à sa taille avant de glisser à l'intérieur de son pantalon ainsi son boxer. Pauvre enfant, il n'avait pas idée de la chose dans laquelle il se laissé embarquer. Sans même me soucier de sa réaction, je prenais un malin plaisir à laisser mon bassin s'activer sous le sien, belle provocation, peut-être qu'il comprendra de cette façon. Après avoir profité de cet échange plutôt brûlant, je romps délicatement le baiser et le fixe, le regard désireux tout en portant un fin sourire sur les lèvres. « Cours de pratique numéro un ? » De nature taquin et joueur, je me réjouissais de ce moment plutôt anodin. Tout en stoppant mes mouvements de bassin, je venais à lui volé un énième baiser avant de rire légèrement. « T'es rouge bébé, mais vraiment rouge.. On croirait presque tu as mangé un piment, c'est pas le cas pourtant.. » Et oui jeune homme, à trop vouloir jouer avec Satan, on finit par se faire posséder sans même s’en apercevoir. Ne joue pas trop avec le feu chaton, tu pourrais finir brûler sans même t’en rendre compte.

FONCE OU CRÈVE ? Voilà ce que je me disais actuellement dans ma petite tête. J'ai jamais été doué pour exprimer de l'amour à quelqu'un, j'ai jamais été réellement romantique non plus, j'ai jamais fait l'amour avec amour justement, donc même si je ne le montrais pas, je restais quand même stressé et apeuré à l'idée de passer à l'acte de cette façon. Bien que j'avais envie de lui faire l'amour, une partie de moi voulait tout arrêter et le préserver encore un peu car au final, perdre sa virginité, ça change une personne et j'avais peut être peur de ça aussi. J'étais peut être pas prêt à le voir changer maintenant, j'étais peut être pas prêt à lui retiré sa plus grande part d'innocence. Il ne connait rien à tout ça, c'est limite si il connait la définition du mot sexe s'il vous plait ! J'étais pas du genre à me soucier de ce genre de chose envers quelqu'un, normalement je fonce sans même me préoccuper du bien de la personne, cependant, Yibo n'est pas n'importe qui. J'ai beau être le plus gros connard de ce pays, je n'en reste pas moins un mec amoureux qui a peur de détruire la seule personne qu'il aime. Je suis bien trop fier pour lui dire ces même mots, bien que ces derniers temps je me force à les lui dire, juste pour le rassurer et lui prouver que je ne suis pas là juste pour une simple passade.

J'aurais pu inverser nos positions après l'avoir entendu prendre un ton presque suppliant, cependant je venais à le laisser faire, je ne voulais pas m'engager de suite dans ce genre de chose avec lui, pas maintenant du moins. Peut-être plus tard. Déglutissant bruyamment, je viens à saisir son visage entre mes mains et le force à croiser mon regard légèrement perdu. Pour la première fois de ma vie, je me sentais faible et impuissant. « Faut pas faire ça, pas maintenant en tout cas. » J'aurais pu continuer à l'embrasser, lui retirer ces vêtements et par la suite lui faire l'amour sur ce lit, mais j'en été incapable, la dispute précédente était mon démon actuel. Je ne lui en voulais pas, je voulais juste faire ça d'une autre façon, c'est alors que tout en venant lui voler un tendre baiser, je viens à m'exprimer calmement contre ses lèvres. « Je veux pas faire ça de cette façon, pas avec toi. Je veux faire ça dans de meilleure condition et pas de la même façon que j'ai fait pour les précédents tu comprends ? » Il était unique à mes yeux et je me devais de lui offrir sa première fois d'une meilleure façon que celle qui aurait pu arriver ce soir. Je m'en voulais de lui faire ça maintenant, alors que lui-même me disait être prêt, j'avais l'impression d'avoir joué avec lui et d'avoir été trop loin, pourtant, je faisais ça simplement par respect, mais surtout par amour. « Je te mangerai bientôt, promis, à un moment où tu t'y attendras même pas chaton ! » Un fin sourire forcé sur mes lèvres et un autre baiser de voler, je venais le serrer dans mes bras tout en baladant mes mains sur la peau nue de son dos. « Ne m'en veux pas bébé. »

J'avais l'impression de le trahir d'une certaine façon, c'était plutôt blessant, autant  pour moi que pour lui au final. J'avais envie de lui, c'était clair dans ma tête et dans mon corps, cependant, je ne voulais pas agir avec lui comme un véritable affamé, comme je l'ai toujours fais jusqu'à présent. J'avais besoin de lui offrir quelque chose d'inoubliable tout en m'offrant à moi-même une nouvelle façon de faire. Je n'ai pas envie de lui offrir comme souvenir de première fois, un simple lit et une dispute, c'est plutôt désolant comme situation et comme façon de faire. J'avais conscience que ma façon d'agir actuellement envers lui n'était pas la plus parfaite, loin de là, cependant, je n'avais pas vraiment le choix. Ou plutôt si, je l'avais le choix, mais j'ai préféré choisir la solution la plus adéquate face à sa situation à lui. Le fait qu'il ne connaissait rien à tout ça n'était pas réellement une barrière, j'aurais très bien pu le calmer et tout lui montré pendant l'acte, mais j'étais bien trop déçu par mon comportement, donc à quoi bon continuer. J'avais joué avec lui, comme avec tous les autres, et bien que ce soit amusant, ce petit jeu avait pousser la chose un peu trop loin, le déstabilisant et le forçant inconsciemment à passer à l'acte dès aujourd'hui, chose que je ne cherchais pas réellement.

C'est dans cette ambiance plutôt lourde et pesante, peut-être même gênante que la soirée allait se terminée. Connaissant Yibo, il allait certainement paniqué, se demandant surement ce qu'il avait fait de mal et c'était sans compter qu'il allait certainement se braquer ou même s'énerver, mais tout ça serait certainement logique en vue de la situation. Ma déduction n'était pas si mauvaise que ça, à deux ou trois points près, il venait de réagir comme je venais de le dire, bien qu'il avait commencé à être compréhensif, il s’est vite emballer par la suite, chose qui a finalement réussi à me faire rire. Je l'écoute finalement déballé tout plein de soi-disant faits qui aurait causé mon arrêt précédent, sourire aux lèvres et mes bras autour de lui, je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il n'était qu'un idiot. Après l'avoir laisser terminer son petit monologue, je viens à me redresser, m'asseyant sur le lit et le forçant à rester contre moi. « Arrête de paniquer tu veux ? T'as rien fait de mal idiot, je veux juste faire ça dans de meilleure condition et faire l'amour après une dispute comme ce n’est pas trop mon délire tu comprends ? » Faisant une faible moue, je viens à lui voler un rapide baiser avant de tirer ses cheveux en arrière, le fixant tout en souriant. « Je me fiche que tu connaisses rien à ce sujet, c'est pas important pour moi, puis t'es normal gueule d'ange, plus normal que moi en tout cas. » Ma main glissant de ses cheveux à sa joue, je venais caresser cette dernière avant de l'embrasser amoureusement, essayant de le rassurer de cette façon bien que je me doutais que cela ne suffirait pas forcément. « J'ai pas envie que tu sois comme tout le monde, ça te rendrait banal. Puis si tu aurais été comme tout le monde, je ne serais jamais tombé amoureux de toi idiot, c'est ce que tu veux ? » Je venais à pincer légèrement son bas ventre, souriant toujours face à lui avant de le reprendre dans mes bras, caressant délicatement son dos du bout de mes doigts. « Je t'aime comme tu es, t'as pas besoin d'être comme les autres, crois-moi. T'es parfait à ta manière et ça me suffit amplement. »

Je n'ai plus de famille, ça tout le monde le sait, cependant, malgré tous les défauts que ce jeune chinois peut avoir, il est devenue ma seule et unique famille, c'est certainement la raison qui me pousse à autant prendre soin de lui, le protéger, l'aimer de cette façon. J'ai perdu beaucoup de personne sur ma petite route, la vie m'a jamais réellement épargner et Yibo a été comme une bouffée d'air frais pour moi, une sorte de bénédiction, dans tous les sens du terme. Il est venu à moi comme Jésus est venu à Marie, pur, innocent et légèrement con au point de se faire planté un couteau dans le dos par Judas, mais ça c'est une autre histoire, les cours de religion, on y repassera dans quelques années. Certains, pour ne pas dire la majorité, des personnes sur ce campus, pensaient que je me servais de lui comme petite objet sexuel ou je ne sais quoi d'autre. D'après certaines rumeurs, on en vient même à se demander si je n'essayerai pas de faire de lui une nana, c'est pour dire à quel point les on dit n'ont pas de limites. Pour ma part, je n’éprouve pas le besoin de me justifier. En tout cas pas envers eux, si j'ai des comptes à rendre sur n'importe quel sujet, c'est certainement à Yibo que je dois le faire et non à quelqu'un d'autre. Il n'a jamais réellement su ce qui c'était passer dans ma vie, il connait les grandes lignes, comme tout le monde, mais je n'ai jamais réellement voulu lui raconter tout ce dont j'avais vécu dans les moindres détails. Je craignais certainement qu'il prenne peur et s'éloigne de moi plus qu'autre chose et dans ce cas-là, ça serait clairement la fin pour moi. Sans lui, je ne suis plus rien et il le sait, encore ce soir, je lui ai clairement fait comprendre ce qu'il en était. Cependant, je savais qu'un jour où l'autre, je devrais parler de tout ça avec lui, mais pas maintenant. J'ai confiance en lui, ça ne fait aucun doute, mais notre relation vient déjà d'être fragilisé au sujet d'un contrat, alors si je devais y ajouté les déboires de ma vie, je n'ose même imaginer comme cela pourrait se terminé.

Insouciant. Voilà ce qui le décrivait le mieux, insouciant. Ce n'était pas réellement un défaut, mais plutôt un fait adorable sur sa personne. Pour lui, ne pas être comme les autres était handicapant, ce que je comprends tout à fait, cependant à mes yeux, ça lui portait une part d'originalité, lui évitant d'être banal et de se fondre dans la masse. J'aimais cette innocence, son manque de savoir sur certains sujets, sa maladresse, tout ça faisait partie de sa personne et je l'aimais ainsi. Tout ça a fait que j'ai rapidement été attiré par lui et non par un autre homme, buvant ou dealant de la drogue dans les coins de rues, offrant son derrière avec facilité juste par plus plaisir sexuel, tout ça, c'est quelque chose de fatiguant à la longue, mais n'aillant pas connu tout ça, du moins pour l'instant, Yibo se sentait exclu et anormal, alors qu'au fond, il était certainement l'être le plus normal que je pouvais connaitre à l'heure actuellement. « T'as plus le droit de m'appeler hyung depuis le jour où l'on s'est mis ensembles tête de noeux. » C'est avec un large sourire sur les lèvres, montrant ainsi que je ne faisais que le taquiné, que je viens m'emparer délicatement de ses lèvres, l'embrassant amoureusement avant de rompre ce doux contact pour m'adresser à nouveau à lui. « Je t'aime aussi gueule d'ange. Plus que n'importe qui sur cette planète, parole d'espagnol ! » Tapotant légèrement ses fesses, je viens à observer la chienne qui gambadait sur le lit, ayant réussi à échapper à son bon maitre, jouant à son aise avec les oreillers, aboyant par moment en guise de mécontentement. « Tiens. Elle est aussi susceptible que toi. Décidément, j'ai bien choisis. » Un petit pic sans grande méchanceté, et il le savait très bien sinon, je n'en rirais certainement pas. « J'ai pas faim moi, mais si toi tu as faim, on y va. Je surveillerai tes arrières comme ça. »