j'entends le loup le renard et le coq chanter :: feat Kazuya
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j'entends le loup le renard et le coq chanter :: feat Kazuya | Jeu 25 Juin 2015 - 21:45 Citer EditerSupprimer
Je me suis encore foutu dans la merde comme un con. Et là, je me suis vraiment lâché parce que même moi j'ai conscience que c'était une sacrée connerie. Normalement, je me fais engueuler par les profs et les pions parce que j'ai touché le cul d'une fille ou que j'ai provoqué une bataille de bouffe dans le CROUS. Mais aujourd'hui, je suis passé au level supérieur. Explication.
Hier quand je suis allé en boîte, j'ai rencontré un mec complètement déchiré mais marrant qui m'a bien kiffé et a commencé à me raconter toute sa vie. Bon, j'avoue qu'avec la musique j'entendais pas grand chose mais de ce que j'ai pigé, ce type étudie aussi à Yonsei et il m'a révélé qu'avec des potes à lui, ils ont fait une liste des 50 meufs les plus bonnes de la fac. J'ai trouvé ça oufissime et du coup je lui ai demandé si je pouvais la voir et il a accepté à une condition : comme je lui ai dit que je suis un Gumi, il a absolument voulu que je lui promette de faire entendre le chant d'un coq à toute l'université. Là encore, j'ai pas vraiment pigé ce qu'il voulait dire mais j'ai accepté et il m'a filé la liste. Et putain, ces mecs ont bon goût ! Mais c'est pas le plus important.
J'suis un mec de parole moi : quand j'dis que je vais faire un truc, je le fais. Du coup j'ai cherché toute la nuit un moyen de réussir mon défi et ce matin en me réveillant, j'ai eu l'idée du siècle. Vers 8 heures, je suis allé discretos dans la ferme Gumi pour récupérer un coq (y'a tellement de tout là dedans que j'étais sûr d'en trouver un) et après avoir galéré une bonne vingtaine de minutes pour l'attraper et le foutre dans un sac (ça courre vite ces machins ! En plus ça mord, j'ai plein de blessures de guerre maintenant tout le long des bras!), je me suis rendu dans l'aile droit, science po et tout le bordel pour rejoindre le studio radio. Mais forcément, la porte était fermée (ça aurait été trop facile sinon, pas à la hauteur d'un super agent secret comme moi). Du coup j'ai attendu que quelqu'un passe pour demander à ce qu'on m'ouvre la porte. Le problème, c'est que je pouvais pas essayer d'entuber un pion, vu qu'ils me connaissent tous (ouais, je suis célèbre partout) et qu'ils savent très bien que j'ai rien à faire de ce côté de l'université vu que je suis en arts de la scène. Finalement, un autre étudiant est passé et je me suis limite jeté sur lui pour lui demander de m'ouvrir en lui racontant des cracs, comme quoi j'avais oublié la photo du chat de ma grand mère décédé il y a 2 jours et que ça me déchirait le cœur de pas l'avoir avec moi. Le type a eu l'air de sacrément flipper et m'a ouvert avant de se tailler dare-dare.
J'avais le studio pour moi tout seul et j'étais vachement content de moi. Pourtant je savais que le meilleur restait à venir. Je me suis installé sur le fauteuil face au micro et j'ai posé le casque sur mes oreilles. Puis, je me suis raclé la gorge deux trois fois et j'ai allumé le micro. Il était 9 heures, autrement dit les ¾ des personnes de l'université devaient m'écouter à cette instant précis vu que c'était diffusé par tous les hauts parleurs de la fac. J'ai ouvert la bouche et là... j'ai lâché le rot le plus puissant du siècle sans le faire exprès. Putain. C'était pas prévu ça. Du coup, j'ai essayé de rattraper le coup et j'ai dit :
« Wooh, elle grince vachement fort cette chaise... Chers amis de l'université de Yonsei, bonjour ! Il est neuf heure et vous écoutez radio Gumi ! Nous sommes en direct et tout de suite je vous passe le tube du matin : le chant du coq ! »
Je me suis baissé et j'ai attrapé mon sac avec mon poulet furieux dedans. J'avais à peine enlevé le lien qui le tenait fermé que le coq est sorti comme une balle et a commencé à hurler comme si je venais de l'emmener à l'abattoir. Mais moi, je me marrais parce que mon plan se déroulait super bien et que rien que d'imaginer la gueule des autres en entendant ça, je m'en serai pissé dessus. Le problème, c'est que quand Cocorico a capté que j'étais là, il est passé en mode bulldozer et m'a attaqué à coup de bec et de griffe dans la gueule. Là par contre, c'était pas marrant du tout. J'ai poussé des vieux cris pas virils en essayant de me débattre et c'est au moment ou je pensais ma dernière heure arrivée que la porte s'est ouverte. Et j'en suis là : j'ai un œil de fixé sur le poulet assassin qui veut me faire la peau et un autre sur la silhouette que je distingue à peine dans l'embrasure de la porte et le seul truc que j'arrive à me dire c'est que là, je suis vraiment dans la merde.
J'entends le loup le renard et le coq chanter
Kazuya & Chung Su
Je me suis encore foutu dans la merde comme un con. Et là, je me suis vraiment lâché parce que même moi j'ai conscience que c'était une sacrée connerie. Normalement, je me fais engueuler par les profs et les pions parce que j'ai touché le cul d'une fille ou que j'ai provoqué une bataille de bouffe dans le CROUS. Mais aujourd'hui, je suis passé au level supérieur. Explication.
Hier quand je suis allé en boîte, j'ai rencontré un mec complètement déchiré mais marrant qui m'a bien kiffé et a commencé à me raconter toute sa vie. Bon, j'avoue qu'avec la musique j'entendais pas grand chose mais de ce que j'ai pigé, ce type étudie aussi à Yonsei et il m'a révélé qu'avec des potes à lui, ils ont fait une liste des 50 meufs les plus bonnes de la fac. J'ai trouvé ça oufissime et du coup je lui ai demandé si je pouvais la voir et il a accepté à une condition : comme je lui ai dit que je suis un Gumi, il a absolument voulu que je lui promette de faire entendre le chant d'un coq à toute l'université. Là encore, j'ai pas vraiment pigé ce qu'il voulait dire mais j'ai accepté et il m'a filé la liste. Et putain, ces mecs ont bon goût ! Mais c'est pas le plus important.
J'suis un mec de parole moi : quand j'dis que je vais faire un truc, je le fais. Du coup j'ai cherché toute la nuit un moyen de réussir mon défi et ce matin en me réveillant, j'ai eu l'idée du siècle. Vers 8 heures, je suis allé discretos dans la ferme Gumi pour récupérer un coq (y'a tellement de tout là dedans que j'étais sûr d'en trouver un) et après avoir galéré une bonne vingtaine de minutes pour l'attraper et le foutre dans un sac (ça courre vite ces machins ! En plus ça mord, j'ai plein de blessures de guerre maintenant tout le long des bras!), je me suis rendu dans l'aile droit, science po et tout le bordel pour rejoindre le studio radio. Mais forcément, la porte était fermée (ça aurait été trop facile sinon, pas à la hauteur d'un super agent secret comme moi). Du coup j'ai attendu que quelqu'un passe pour demander à ce qu'on m'ouvre la porte. Le problème, c'est que je pouvais pas essayer d'entuber un pion, vu qu'ils me connaissent tous (ouais, je suis célèbre partout) et qu'ils savent très bien que j'ai rien à faire de ce côté de l'université vu que je suis en arts de la scène. Finalement, un autre étudiant est passé et je me suis limite jeté sur lui pour lui demander de m'ouvrir en lui racontant des cracs, comme quoi j'avais oublié la photo du chat de ma grand mère décédé il y a 2 jours et que ça me déchirait le cœur de pas l'avoir avec moi. Le type a eu l'air de sacrément flipper et m'a ouvert avant de se tailler dare-dare.
J'avais le studio pour moi tout seul et j'étais vachement content de moi. Pourtant je savais que le meilleur restait à venir. Je me suis installé sur le fauteuil face au micro et j'ai posé le casque sur mes oreilles. Puis, je me suis raclé la gorge deux trois fois et j'ai allumé le micro. Il était 9 heures, autrement dit les ¾ des personnes de l'université devaient m'écouter à cette instant précis vu que c'était diffusé par tous les hauts parleurs de la fac. J'ai ouvert la bouche et là... j'ai lâché le rot le plus puissant du siècle sans le faire exprès. Putain. C'était pas prévu ça. Du coup, j'ai essayé de rattraper le coup et j'ai dit :
« Wooh, elle grince vachement fort cette chaise... Chers amis de l'université de Yonsei, bonjour ! Il est neuf heure et vous écoutez radio Gumi ! Nous sommes en direct et tout de suite je vous passe le tube du matin : le chant du coq ! »
Je me suis baissé et j'ai attrapé mon sac avec mon poulet furieux dedans. J'avais à peine enlevé le lien qui le tenait fermé que le coq est sorti comme une balle et a commencé à hurler comme si je venais de l'emmener à l'abattoir. Mais moi, je me marrais parce que mon plan se déroulait super bien et que rien que d'imaginer la gueule des autres en entendant ça, je m'en serai pissé dessus. Le problème, c'est que quand Cocorico a capté que j'étais là, il est passé en mode bulldozer et m'a attaqué à coup de bec et de griffe dans la gueule. Là par contre, c'était pas marrant du tout. J'ai poussé des vieux cris pas virils en essayant de me débattre et c'est au moment ou je pensais ma dernière heure arrivée que la porte s'est ouverte. Et j'en suis là : j'ai un œil de fixé sur le poulet assassin qui veut me faire la peau et un autre sur la silhouette que je distingue à peine dans l'embrasure de la porte et le seul truc que j'arrive à me dire c'est que là, je suis vraiment dans la merde.
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