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Turn down for what ? [Feat: Park Kwang Ho]

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Turn down for what ? [Feat: Park Kwang Ho] | Mar 30 Juin - 18:53
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Au moins, elle n'allait plus mettre des grands coups à sa manière de bitch comme elle le faisait la plupart du temps. Maintenant qu'elle venait de sortir de chez le coiffeur avec sa nouvelle coupe courte, ce n'était plus possible. Par contre ce qu'on ne comprenait pas trop, c'était ce qu'elle avait foutu avec la couleur. Elle aurait été daltonienne encore, on l'aurait excusé mais là ce qui avait l'air d'être rose bonbon, rose... ou rose saumon, ou morue ou... euh... son coiffeur c'était foutu de sa gueule. Elle était contente en plus, elle avait de nouveau les cheveux courts comme avant lorsqu'elle voulait ressembler à un mâle. Maintenant elle s'en fichait bien d'être une nana ou un mec, elle vivait sa vie comme elle l'entendait et puis elle savait qu'elle pourrait avoir n'importe quel sexe, elle serait bonne. Avec tout l'argent qu'elle se faisait ces derniers temps, elle commençait à accumuler assez pour pouvoir se faire une virée shopping en Italie mais elle avait préféré se la jouer cinquante nuances de rose chez le coiffeur, je vous jure. Elle était fière qu'on la remarque et marchait dans la rue la tête haute comme ces riches qu'elle détestait tant. La pauvre chérie commençait à passer du côté obscur de la force, enfin dans le côté vert comme les billets. C'était d'ailleurs aussi la couleur des habits de Robin des Bois, elle avait un peu son rôle en ce moment à voler les riches pour donner aux pa... pour tout garder pour elle. C'était égoïste mais depuis quand elle se préoccupait de la vie des autres ? C'était juste amusant d'observer ces petits fourmis vivre dans la hâte de la société et de les analyser mais elle n'allait pas non plus se mêler à eux. En parlant de fourmis, elle se dépêchait de rentrer à l'université à cause de l'un de ses scorpions chéri qui avait l'air malade ce matin. Il n'avait pas mangé son grillon, ce qui l'inquiétait vraiment. Il fallait dire en même temps qu'Arès -c'était son petit nom- avait essayé de bouffer l'un de ses camarades une fois alors imaginez un peu le poids de son régime par jours. Les vétérinaires n'avaient pas l'air passionné par ces bêtes-là et lorsque Ji Young était allé en voir un ce matin, il n'a rien pu lui conseiller. Et comme le coiffeur était sur son chemin, au moins elle ne s'était pas déplacée pour rien. Bon Dieu, pourquoi Arès était-il tombé malade ce jour-là, pourquoi même le vétérinaire et le coiffeur étaient voisins ? La ville est quand même mal agencée. Puis ça la gonflait de devoir retourner à l'université, elle aimait bien étudier mais les gens là-bas, tellement niais à vouloir faire ami-ami, ce n'était vraiment pas sa tasse de thé. Non, elle était plutôt café. Bien noir même. Ça n'a aucun rapport. Mais bon, elle passait devant un café et la tentation de s'y arrêter pour faire son devoir était grande. En plus le serveur n'était pas trop mal. Comme si maintenant avec sa crinière de licorne elle allait réussir à draguer. Le pays des bisounours ce n'est pas ici. On va croire que c'est un travelo ou qu'elle va à la gay pride. Elle secoua la tête, même que des mèches roses bonbons tombèrent. Il fallait qu'elle pense à son bébé. Sa voiture était garée à côté d'un cabinet de dentiste et bizarrement aucune idée lui vint en tête. Ça va, elle n'avait pas oublié de se brosser les dents. Après les cheveux de licorne, manquerait plus que l'haleine de poney.

En plus, elle commençait à avoir sérieusement faim. Elle n'avait même pas mangé le matin, elle n'avait pas eu faim à ce moment. C'était peut-être ça en fait Arès, ou alors il en avait marre de la mal bouffe. Vous aimeriez manger tout les jours et à tout les repas des grillons ? Non ? Alors compatissez à cette victime de régime alimentaire. Il était la seule chose qui donnait vraiment le sourire à Ji Young, enfin lui et ses frères et sœurs et ses congénères répugnants, les serpents. Et vous dites qu'elle attire les hommes ? Enfin personne n'est là pour le confirmer, la plupart des hommes qu'elle séduit vont confirmer après aux flics qu'elle leur a volé un objet lorsqu'il l'avait invité chez eux pour discuter -bien sûr. D'ailleurs sa voiture n'était même pas à elle mais ça elle l'a volé à son ancien boss de gang au Japon et amant. C'était vraiment une bitch sérieux. J'te quitte et en plus j'me casse avec la voiture. Elle roulait encore bien, le truc le plus pénible c'était juste quand elle essayait de trouver une place pour se garer devant l'université comme là. C'est pas qu'il n'y avait jamais de place ou alors ils se garaient comme des mer... et elle était obligée de forcer comme une brute... comme là. Encore ça serait une auto-école ici elle comprendrait mais bon si on sait pas se garer, on utilise pas une voiture. Elle regarda les voitures. La sienne était intacte, une n'avait rien non plus mais l'autre avait pris cher. Oh ! C'est pas son problème si elle était un peu beaucoup rayée et si le propriétaire n'est pas content, elle lui rayera aussi sa face pour être assortis. Elle tenta un mouvement de cheveux avant d'entrer dans l'intérieur de l'extérieur de l'université. Enfin vous avez compris... elle est dans le domaine de l'université mais toujours dehors, voilà. En passant elle mît un coup à un mec qui passait par là, elle ne se retourna pas pour savoir sa réaction. Déjà, elle n'avait même pas reconnu Kwang Ho. Enfin même si c'était le cas, elle ne se serait pas retournée pour s'excuser. Les excuses, fallait les lui arracher et encore elle préférait mourir plutôt que s'abaisser à ça. Et puis il n'avait cas pas être sur son passage. Lorsqu'une déesse passait, on s'inclinait et encore plus lorsque c'était une déesse satanique comme elle si vous ne voulez pas vous retrouver victime d'une poupée vaudou.
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Re: Turn down for what ? [Feat: Park Kwang Ho] | Lun 6 Juil - 1:12
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Comme une envie de t'pousser dans une flaque de boue


Un son des plus stridents parvient à mes tympans provenant d’un objet non identifié auquel j’offris un majestueux lancé au travers de ma chambre, s’écrasant contre le mur en face et perdant la vie dans un léger couinement mécanique. Je chouine, gémis et me tourne, enfouissant ma tête sous la couverture. « Sale con d’réveil ». Chacun de mes réveils, aussi rarement tôt soient-t-ils, sont ponctués par des râles gras d’agonies et de soupirs abattus à fendre l’âme alors que la réalité d’une nouvelle journée venait m’accabler par son cruel sadisme. Vive et aveuglante, la lumière du soleil passe outre la barrière des rideaux, venant bruler mes rétines. Un grognement m’échappe face, ce commencement identique aux précédents, autant désagréable qu’hier, aussi vainqueur que demain. Brutal, aveuglant, réchauffant parfois, mais restant pour le moins bien trop peu accueillant que les bras de Morphée. Je frotte mes yeux, rendus rouge par un manque de sommeil évident en baillant avant de tendre le bras pour attraper mon paquet de Lucky strike menthe, la coinçant entre mes lèvres et c’est d’une nonchalance évidente, presque cadavérique que mon corps se traine hors de ma chambre. Pas par exhibitionnisme, seulement par une désinvolture, un sans gêne naturel, je me déplace dans les couloirs entièrement dénudé, fermant tout de même la porte de la salle de bain à clé pour garder un semblant d’intimité.

Rentrant sous la douche, j’arque un sourcil alors que je laissais tomber ma clope au sol d’un claquement du pousse et de l’index avant d’actionner l’eau. Légères et infiniment précieuses à mon sens. Inavouable et pourtant tant de bienfaisance. Cette douce caresse me procurait frissonnement et chaleur, fermant les yeux, effaçant toute ma hargne matinale, moi si désagréable au sortir du lit. Indéniable, Elles représentaient ce que je nommerais avec certitude, la bonté même de la fraiche nature, un ruisseau dévié par la main de l’homme et se déversant, gouttes à gouttes, lentement mais sûrement sur cette peau qui est la mienne. Ce jet d’eau, semblable à un torrent de larmes chaudes savaient détendre mes muscles endoloris comme aucun autres ne pourrait le faire. Un soupire et je feins l’ignorance du reste qui m’entoure, comme d’accoutumé, bien plus que d’accoutumé avant de couper court au silence seulement entrecoupé par les gouttelettes luisants sur ma peau, abandonnant dans un dernier regard, mon reste de clope à mes pieds. Humpf. Quelqu’un finira bien par la voir et la ramasser car ce n’est très certainement pas le Roi qui s’en préoccupera.

Deux heures et demi après environ, et ce parce que j’ai trainé un bon moment –d’ordinaire, je ne suis pas plus rapide, juste un tantinet moins lent - je suis enfin prêt. Prêt à prendre la route de la fac contre mon gré.


/o/O/O/O/O/


Dans un silence uniquement brisé par la sonorité de mes pas ainsi que de mes soupirs brumeux, éjectant la fumée de la nicotine, j’atteins plus rapidement que je ne l’aurais crus, l’établissement. Observant les murs de l’enceinte d’un œil noir, je me déplace en son sein, gardant tout de même une distance envers cette prison, restant à l’air pur. Un silence, une solitude jusqu’à ce qu’un coup de coude ou je n’sais quoi me fut porté, bousculé « Oie ! Connasse ! Regarde ou tu mets les pieds ! ». Crachant à terre, je marche derrière elle, suivant ses pas « Hé l’gros thon ! T’as entendu ? T’es trop grosse pour marcher sans bousculer quelqu’un ? Fait donc un régime et j’exige des excuses ! »

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Re: Turn down for what ? [Feat: Park Kwang Ho] | Dim 19 Juil - 4:52
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Turn down for what ?
feat. Kwang Ho & Ji Young
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Elle aurait eu assez de cheveux, elle aurait fait un de ces mouvements de bitch en mettant un grand coup dans sa crinière mais là tout ce qu'elle aurait pu faire c'était rencontrer le vide. Rien que pour ça elle regrettait d'avoir coupé. Non mais. Il fallait pas déconner. Elle avait l'air de vouloir rire ? Je pense pas vraiment. Qu'est-ce qu'il foutait dans son passage, quoi ce type là elle ne lui avait pas encore mît la tête dans la cuvette des toilettes peut-être ? Elle pouvait régler ça sur le champ s'il voulait, pas de problème. C'était bien dommage qu'elle n'avait pas encore réussi à se faire une réputation de terreur, elle en avait bien besoin pour qu'on lui foute la paix et maintenant avec ses cheveux du pays des merveilles j'vous raconte même pas l'angoisse. Elle allait devoir en faire des bosses pour qu'on comprenne qu'elle ne plaisantait pas et elle allait commencer avec ce p'tit con qui s'était cru en maternelle. Elle voulait bien laisser couler l'insolence mais pas plus de cinq secondes. Ji Young la nana qui avait que la peau sur les os, traitée de grosse. Le seul truc de gros chez elle c'était son égo et puis c'était tout. Elle avait eu envie de parler comme une racaille sur le coup, un truc bien sale en japonais mais le pauvre petit ne devait pas être assez cultivé pour connaître cette belle langue. La seule chose qu'il avait l'air de cultiver c'était sa bêtise.

La jeune fille se retourna et sans vraiment se retenir, ni même songer à le faire, elle le gifla. T'es excuse tu te les mets où je pense p'tit con, t'as cru que t'étais dans une cour de récréation ? T'es pas le seul ici alors tu bouges un peu ton cul pour laisser passer les gens qui ont quelque chose à foutre de leur vie et tu t'écrases un peu. Elle l'attrapa par le col. Non mais c'était qu'il était impoli celui-là ! Ji Young était certainement l'un des dernières personnes qu'il fallait agresser surtout en la traitant de thon. D'ailleurs, partie dans son élan elle avait même pas fait attention que c'était Kwang Ho. Bah, ça ne l'étonnait pas dans un sens. Il était quand même drôlement gonflé de la traiter de thon lui. Puis entre nous... c'est pas moi qui a le plus besoin de faire un ravalement de façade, t'as vu ta tronche s'il te plait. Autant s'en prendre à lui comme ça si elle ne se mettait pas à insulter sa mère ou à le mettre à terre directement. Il lui faisait pitié comme ça, elle avait pas envie de lui faire mal et de l'entendre pleurer après c'était pas la peine. En plus elle parlait même pas de ses performances au lit, elle pourrait franchement mais elle était trop classe pour faire ça. Elle ne prévoyait même pas de le maudire par la suite sur plusieurs génération, ou de l'envoyer brûler en enfer, non, elle se défendait juste alors au final elle pouvait même faire ce qu'elle voulait de lui. Légitime défense.

Elle le lâcha pour lui mettre un coup de pied dans le genou. Un peu exagéré vu la situation ? Mais c'est de Ji Young qu'on parle ! Personne ne la rabaisse comme ça voyons. Elle lui aurait bien craché dessus si elle n'était pas un minimum respectueuse envers les plus faibles qu'elle. Il n'y pouvait rien s'il était idiot après tout, c'était une maladie très grave sans remède et il était en phase terminale, elle ne lui en voulait pour ça. Alors maintenant tu rentres jouer aux voitures dans ta chambre et tu laisses les grandes personnes faire leur vie sans traîner dans leurs pattes, sinon la prochaine fois je te le fais comprendre en te faisant boire l'eau des toilettes, d'accord ? Elle lui mît une tape sur l'épaule. Tu vas t'en remettre, t'as un autre genou de toute façon
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Re: Turn down for what ? [Feat: Park Kwang Ho] | Dim 19 Juil - 20:36
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I'll kill you, bitch


Un silence de mort, comme un vent glacial, vint s’abattre alors que la gifle, sèche, brutale, vive claque ma joue y délaissant une légère marque. M’ennuyant jusqu’à présent, j’aurais pas pensé croiser cette chienne et pour sûr que mon poing le lui rendra au centuple, pourtant, à mesure que son venin sort de ses lèvres tandis que je restais là, présent devant elle, un sourire sadique ornant le rosé de mes lèvres. Sans émettre le moindre son, je lève le menton avec supériorité, baissant d’autant plus les yeux sur elle afin de la regarder, lui démontrant, de ce fait, qu’elle n’était rien d’autre qu’un vulgaire insecte. Une femelle, tout au plus. Une drogue dure, cependant. Un met délicat que je prenais plaisir à baiser avec vivacité. « M’écraser ? Jamais, baby, et puis de toi à moi, t’avais pas l’air de vouloir que j’bouge mon cul l’autre jour. Tu te rappelles ? Et tu voudrais que je m’écrase ? Jamais. »

Seo Ji Young. Aussi baisable que chieuse, elle savait rendre une journée unique par sa frêle existence et son parfum des plus enivrants. Et, je l’observe, toujours dans un silence presque religieux. Une chevelure rosée, présentement courte, entourant son visage au teint de porcelaine, et bien que je la préférais longue, ça lui va pas si mal. Ses lèvres fines, venant assaillir ma personne d’insultes. Ses iris sombres transpirant la haine. Une beauté sauvage pour une fille sauvage. Violente, aussi. Elle m’arrache de force une grimace lorsque son pied touche mon genoux et ses paroles se déversant telle une pluie grossière contrastant avec ses airs princières. Une attitude aussi sexy que désagréable. Mais j’compte bien vaincre cette pseudo-guerre et par là, l’harceler jusqu’à l’obliger à reconnaître ma royauté. Prenant son col entre mes mains, je dépose un baiser sur son front avec dureté. « Si tu continu sur cette lancée, sale pute, c’est toi qui va boire l’eau des chiottes ! Ça t’plairait pas ? La gueule plongée au plus profond de la merde, là où se trouve ta place ». Ma langue passe sur le pourtour de mes lèvres tel l’animal que j’étais. « Jouer aux voitures ? C’est pas ce que tu disais la dernière fois. Aurais-tu oublié ? Aurais-tu oublié, je cite…. ». Donnant à ma voix une tinte plus aigüe, c’est dans des gestes théâtrales que je continu, la voix basse, moqueur, comme un secret entre elle et moi «…Oh oui, bébé ! Mon Roi ! Baise-moi plus fort ! Comme ça ! J’aime quand tu m’fais ça ». Un rire gras m’échappe. Vraiment, aucune classe mais c’est si bon, si jouissif. « Et question ravalement de façade, j’pense que tu devrais plus t’en préoccuper que moi. Tu t’es pas encore vue, mochetée ? Baleine ! Et c'est quoi ces ch'veux ? Tu t'es cru au cirque, le clown ? ». Parce qu’on critique pas mon visage. Susceptible ? Trop. Bien trop. « Et, tu sais ce que je fais aux clown de ton genre ? Je les étrangles ! ». Nul ne peut rire de moi. Nul ne doit se permettre ceci, car ici, c’est moi l’alpha.

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Re: Turn down for what ? [Feat: Park Kwang Ho] | Mer 22 Juil - 21:09
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   feat. Kwang Ho & Ji Young
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Ji Young avait ce don pour s'en prendre aux gens, le cœur d'un telle colère mais son air froid et impassible, ses paroles calmes et menaçant. Elle en avait de la repartir, les mots c'était bien mais les actions encore mieux et elle venait vite aux mains. Elle était sûre de cette manière de prendre vite le dessus, si ce n'était pas en rabaissant la personne. Elle était très observatrice, trouvait facilement les points faibles et ainsi les exploiter. C'était une calculatrice machiavélique et on ne pouvait pas la lui faire à l'envers. Cependant elle ne fréquentait pas assez Kwang Ho pour pouvoir donner un verdict. Elle savait de lui qu'il était exactement comme elle, supérieur au monde et forcément, lorsqu'il ne s'agissait pas de coucher ensemble, ça causait des frictions. Ils régnaient néanmoins différemment. Elle cherchait surtout à comprendre les gens pour mieux les faire descendre et faisait comprendre en les humiliant qu'elle était supérieure. Non, en effet tu le bougeais pas vraiment ton cul. J'avais l'impression de coucher avec un poisson mort. Elle fit mine de frissonner de dégoût. T'écrases pas, ça va te retomber dessus. C'est pas moi qui va avoir des problèmes. Elle était rancunière, qu'il s'étonne pas si quelques malheurs lui tombaient dessus.

Autant d'habitude ses baisers ne la dérangeait pas mais aujourd'hui elle trouvait ça désagréable, limite narguant en se vantant presque de cette proximité qu'il y avait quelques fois entre eux. Même si elle venait du bas-fond des quartiers japonais, elle avait rencontré tellement d'individus grossiers qui lui faisaient penser à Kwang Ho pour le coup. C'était si désagréable et pourtant même elle se modérait dans les insultes. Toujours avec un minimum de classe alors qu'elle était capable de devenir un vrai bonhomme. Et cette place comme il disait, avec les merdes, elle y avait déjà goûté, oh oui et ça ne remontait pas à si longtemps. Elle connaissait trop bien ce statut pour avoir pu être en train de crever dans les rues à se prendre des coups de pied sans raison et ce n'était pas cet imbécile qui allait le lui rappeler. C'était pour ça, qu'à présent elle se trouvait supérieur. Parce qu'au fond, extrêmement enfui au fond, elle avait goûté à l'infériorité, à la vie avec des machos et il n'en valait pas plus la peine. C'était des mecs comme ça qui lui donnaient des envies de meurtres. Je suis vraiment une pute ? Mais t'as vu ta tronche ? Si j'en étais vraiment une, à des mecs comme toi j'vous ferais payer des sommes astronomiques pour juste me voir en sous-vêtements ! En plus c'était pas drôle, parce que ses premiers revenus en arrivant en Corée c'était en couchant avec des hommes. Elle le regarda tenter de l'imiter avec une grimace de dégoût. Elle était vraiment pas comme ça. Elle éclata de rire. C'était certainement pas avec moi, ou juste dans tes rêves. Les seuls bruits que je pouvais faire c'était pour te faire plaisir, pour pas que tu te sens trop nul et reste un pigeon avec qui je vais quand je m'ennuie, parce que sinon j'ai vraiment pas de quoi me vanter de t'avoir dans mon pieux. En vrai c'était qu'il était un bon coup, mais elle n'allait pas le féliciter alors qu'elle se faisait insulter.

Il commençait sérieusement à la gonfler, en plus à s'en prendre à ses cheveux, fallait pas abuser non plus. C'esr le phénomène de foire qui parle ? Ferme-la ! Elle l'attrapa par l'oreille et tira pour le forcer à se baisser, élevant un peu son genou en menaçant de lui casser le nez cette fois. Tu sais pourquoi tu fais ça au clown ? Parce que t'as jamais pu aller au cirque. T'étais tellement con qu'ils t'ont pris pour la bête curieuse et dès que t'étais sur scène, tu faisais pleurer les enfants. Je suis si moche que ça ? Tu crains tellement alors que les gens "normaux" veulent pas de toi ? Tu dois pas être aussi supérieur que ça alors, sinon tu serais avec des purs canons. Finalement, t'es autant un insectes que les autres. Autant essayer de grogner plus fort que lui.
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Re: Turn down for what ? [Feat: Park Kwang Ho] | Ven 31 Juil - 1:10
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I'll kill you, bitch


J’arque un sourcil, tiquant à l’insulte tandis que vexé par ses mots, le goût amer de l’humiliation m’emplissait la bouche, y délaissant un parfum des plus acres. « Me cherche pas, cochonne ! Tu devrais éviter d’oublier à qui tu t’adresses, car si tu m’fais chier, tu risquerais de te retrouver morte au fond d’un caniveau ». Mes lèvres s’élargissent dans un sourire carnassier alors que mon regard brillé d’un feu sadique « Imagine le spectacle ! ». Me rapprochant de son corps, je pose une main sur son fessier avant de la rapprocher brutalement contre moi, susurrant à son oreille « Pendue à un arbre par ta putain de langue de vipère ! »

La haine. Un serpent au venin foudroyant, mêlant à la fois plaisir et destruction. Il est ce que nous sommes, ma belle. Et entre tes baiser et tes gémissement à mi-mots, il te consume, présent à l’appel à chacune de tes caresses sur mon corps, à chacun de mes gestes sur le tiens « Et sache que ce jour-là, ce sera une très belle journée pour moi ». Mes mains de part et d’autres de ses hanches courent jusqu’à ses seins alors qu’elle parle de sommes astronomiques à me faire payer « Ohhh ! Vraiment ? Si t’es pas contente de ma gueule, bébé de mon cœur, comment ce fait-t-il que tu m’chauffe pour que j’te prenne dans les positions les plus intimes ? Laisse tomber tes grand airs, on sait tous les deux que t’es une cochonne ! Une chienne en chaleur qui mouille quand j’la touche ! ». Je mord ma lèvre inférieur tandis que je vins chatouiller son bas-ventre de mon index, faisant glisser mes doigts dans sont bas, dégrafant son p’tit bouton gênant  « Tu sais très bien que quoi que tu pourras dire, tu pourras jamais te convaincre que j’suis un mauvais coup. Mais, t’arrive pas assez à réfléchir pour le comprendre seule, c’est pour ça que j’te l’explique. Vois-tu comme je suis gentil avec les salopes de ton espèce ? »

Douce animosité que voici. Come on, come on, baby, que ta colère soit aussi nettement clair que la haine qui t’anime et c’est ainsi qu’à trop en chercher, on fait rager la lionne. Oreille tirée vers le bas par ses jolies petites mains, je grimace, tentant de me défaire de sa faible poigne, pourtant fortement enragée « Lâche-moi ou j’te jure que j’vais te refaire le portrait ! ». Et elle tente de grogner plus fort que moi, la garce ! Tant bien que mal, cependant. Attrapant son poignet, je tire afin de la faire lâcher prise sur mon oreille qui s’faisait tirer durant sa tirade. « Alors, j’vais t’expliquer une bonne chose, tache donc de t’en souvenir ». Je porte sa main à mes lèvres pour y planter mes canines acérés, mordant ses doigts avec ténacité jusqu’à en laisser des marques « Tu vois ta main ? La prochaine fois que tu m’tire l’oreille, j’te jure que je f’rais pas que la mordre ! J’te la briserais avant de l’arracher et j’en ferais des brochettes pour la Saint-valentin ! T’as pigé ? ».

L’attrapant par la crinière, je l’emmène plus loin,  à l’abri des regards indiscrets pour la coller contre un mur. Tch. A croire que la couronne du vainqueur reviendra à celui qui saura trouver les mots les plus cruels « J’suis une bête de foire ? Vraiment ? Pour qui te prends-tu exactement ?!T’es rien ! Tu parles de supériorité sans savoir ce que c’est ! Tu n’es que de la merde sous ma godasse, rien de plus ! De la boue que l’on écrase sur un paillasson ! Tu parles de supériorité mais t’es complètement invisible, ma pauv’ fille ! Et, c’est pour ça que tu t’es tartiné la couleur de Candy sur la tête, c’est pour qu’enfin, les gens te vois. Mais, j’vais te dire une chose, ma grande. ». Effleurant sa cuisse lentement, j’attrape une de ses mains pour lui offrir un tendre baiser sur ses doigts blessés. Rapprochant mon visage du sien, j’écarte ses quelques mèches pour lui murmurer au creux de l’oreille « Personne ne te vois car tu fais partie de ces gens remplaçables. Tout le contraire de moi ». Taquinant son intimité à travers le tissu de ses vêtements, un bref rire gras m'échappe « Et j'suis sûr que ça t’excite quand j'suis cruel avec toi. Avoue ! T'es comme tous les autres. t'aime être une victime »

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Re: Turn down for what ? [Feat: Park Kwang Ho] | Ven 7 Aoû - 17:29
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   feat. Kwang Ho & Ji Young
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Ji Young arqua un sourcil, à moitié convaincu par ses mots et du coup assez amusée. Elle avait fréquenté des mecs beaucoup plus menaçant et puisqu'elle arrivait à lui faire baisser son caleçon plus vite que son ombre, il était loin de lui faire peur. Elle avait déjà été retrouvée une fois à moitié morte dans la rue, et si elle avait eu la chance une fois d'être retrouvée, elle doutait que cela se reproduise alors elle ne ferait plus jamais l'erreur d'être la jeune fille en détresse. C'est pour ça qu'elle préférait mordre avant d'être mordue. Se laissant tirer contre lui, elle leva les yeux au ciel à ses mots. Que des mots et pas assez dans le caleçon pour le faire. La tête de Ji Young était tellement recherchée que ces types qu'elle fuyait ne laisserait personne d'autre que lui faire du mal alors de toute manière, Kwang Ho prendrait cher. Même s'il mettait ses menaces à exécution, elle s'en fichait, ce n'était pas elle qui se retrouverait la tête dans une assiette avec une pomme dans la bouche. Et en attendant, c'était lui qui avait la main posée sur ses fesses alors elle se demandait qui était le plus cochon des deux. Elle se savait irrésistible mais il pouvait voir un peu de retenue tout de même.

Ji Young grimaça de dégoût à ses mots, à ses gestes. Ce qu'elle détestait ces riches en chien qui se jetaient sur elle mais au moins, ils avaient des manières et de la classe. Aucun ne parleraient de la sorte à Ji Young, c'était même impensable de parler d'une telle manière à une femme. Mais pourtant lui le faisait, et en public. Elle le repoussait à chaque fois, levant de plus belle les yeux au ciel, agacée. Tout ça pour un simple coup d'épaule et il finissait par lui parler de leurs performances sexuelles ? Si seulement une météorite pouvait lui tomber sur la tronche qu'il se taisait un peu, elle serait tellement heureuse. Ça lui provoquerait un sacré fou rire ça. En même temps il était pas si dur à chauffer, peut-être même la simple présence de Ji Young le rendait tout fou, c'était pas si dur que ça. Et puis si lui faire penser être un dieu au lit lui permettait de passer le temps lorsqu'elle s'ennuyait, le tout en prenant du plaisir, pourquoi arrêter ? Dans un sens ils se comprenaient si bien et c'était probablement pour ça que cela causait des frictions le plus souvent. C'était comme en math, en additionnant deux négatifs, le résultat était négatif non ? C'est sûr, elle n'allait pas faire croire qu'il avait une sale gueule parce que si c'était le cas, elle l'aurait regardé de haut en bas avant de le snober la première fois qu'elle l'avait vu. Le mec ténébreux c'était ton truc. Et les p'tits cons aussi apparemment. Enfin en matière de mecs, elle avait eu que des merdes, la preuve, le dernier avait tellement envie de la tuer que s'il la retrouvait, elle s'imaginait déjà sa tête accrochée en haut d'une cheminée. Après un dernier soupir, Ji Young lâcha enfin. Oh mais ferme ta gueule, tu m'saoûles sérieux.

C'était que franchement, il la gavait, déjà elle n'avait pas que ça à force et puis il comprenait rien. De toute façon il était comme les gamins, il avait toujours raison, quoiqu'elle puisse dire. Alors elle se murait dans son silence habituel. Parce que Ji Young n'était pas vraiment du genre à parler de trop en temps normal, elle mordait plus qu'elle ne grognait mais puisqu'il était son plan cul, elle n'avait pas eu trop envie de l'égratigner et préférait l'atteindre dans sa fierté. Puisqu'il ripostait aussi fort, c'était que ça marchait et même lorsqu'elle lui tira l'oreille. Ses menaces la firent sourire. Elle espérait qu'il se sentait humilié d'être pris pour un gamin, parce que c'était ce qu'il était dans le fond. Mais elle hallucina carrément quand elle sentit ses dents et accessoirement sa bave sur ses mains. Il... ne la mordait pas quand même ? Il n'aimait pas la vie à ce point-là ? Parce que là, il ne devait même pas espérer repartir d'ici sans avoir quelque chose de casser. Si Ji Young le regardait charcuter sa main sans broncher, dans sa tête elle se voyait déjà prendre sa revanche dans une ruelle sombre et le laisser en sang dans un futur proche. Ce n'était pas ses dents de lait qui allait lui faire mal, mais franchement, elle ne l'avait pas imaginé aussi taré. Mais il est vraiment pas fini celui-là, fit-elle d'un ton calme. Elle regarda autours d'elle, avec un air normal. C'est rien, c'était son chien qui faisait ses dents. Une fois qu'il la lâcha, elle essuya sa main contre ses vêtements. C'est bon, elle alla avoir la rage. Et la prochaine fois il allait lui pisser dessus pour marquer son territoire ou ça se passait comment ? Non parce que sinon, si c'était une question de marquage de territoire, elle voulait qu'il aille faire tatouer avec son adresse et aussi qu'il porte l'un de ses soutifs hein.

Yah Park Kwang Ho je t'exploser ta face de singe ! Bah fallait pas être un Wonsungi après tout. Déjà qu'elle lui faisait plein de jeux de mots avec ça. Elle agrippa sa main alors que celle-ci tenait fermement des cheveux et le suivit malgré elle. Ji Young l'écoutait jusqu'au bout sans l'interrompre, avec un air de pitié. Elle avait de la pitié pour son ignorance mais elle ne lui en voulait pas après tout il ne savait rien. Sa main s'aventura un peu trop bas et elle repoussa celle-ci en la frappant. Même s'ils étaient à l'abri des regards, en extérieur... Ses mots ne la blessaient pas et pourtant elle devrait être atteinte par son venin. Elle était loin de chercher à être remarquée. Elle s'en contrefichais de ça, de ce qu'on pensait de son physique. Elle voulait être adulée parce qu'elle serait crainte, l'admiration et le regard des autres, elle n'en avait rien à faire. Ji Young voulait utiliser les gens pour son bon plaisir, pour ne plus avoir à vivre de trahison et vivre confortable, rien de plus. Pourquoi tu gaspilles de la salive alors que j'en ai strictement rien à foutre ? Elle était à l'attente du coup fatal qu'elle lui mettrait à vrai dire, ce qu'elle préparait. Et celui-ci était simple mais douloureux. Après ses mots, elle se contenta de lui administrer un coup de pied à cet endroit si sensible entre les jambes. Ji Young le laissa ressentir la douleur, en la savourant de son côté puis pris un air vraiment choqué. Oh... Alors tu les as toujours... Je suis désolée, je pensais que tu avais perdu tes couilles en t'en prenant comme ça à une femme. En fait, finalement, je suis pas désolée. J'espère que t'as mal et que tu vas la fermer un peu. Tu sais pas qui je suis non plus alors ne dis pas des choses alors que tu as pertinemment tord. Tu penses être plus visible que moi ? Mais avant que tu m'adresses la parole je ne savais même pas qui t'étais parce que t'es rien ici, t'es qu'un p'tit merdeux de plus au milieu de ces gamins. Si t'étais vraiment quelqu'un, tu serais pas à pourrir ici mais dans une prestigieuse école, à moins que tu sois trop con pour être accepté. T'es irremplaçable pour qui ? Ta famille qui n'a pas le choix de t'aimer ? Tes potes là, ils en ont rien à battre de toi et dans quelques années tu seras seul à te débrouiller et personne ne sera là pour toi, tu vaux pas mieux que les autres. Et t'es plus excitant dans le noir quand on voit pas ta sale gueule. À part la dernière phrase, tout était réfléchi, jamais Ji Young ne parlait dans le vide. Il se pensait supérieur tout comme elle, mais à sa différence c'est que Ji Young avait conscience des choses et ouvrait les yeux sur le monde. Peut-être parce qu'elle avait sûrement vécu. Mais ce qui était sûr, c'est que plus jamais elle allait se laisser mal mener par un homme.
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Re: Turn down for what ? [Feat: Park Kwang Ho] | Mar 8 Sep - 22:06
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I'll kill you, bitch


Elle était l’épine dans son talon, le bourreau que le destin lui avait choisi, bien malgré lui et c’est lentement mais sûrement qu’il ne pouvait la voir, la toucher, la posséder, sans se rendre compte que peu à peu, c’était lui-même qui lui appartenait.


Les yeux rivés sur son corps digne d’une enfant d’Aphrodite, plus particulièrement sur ses formes fermement harmonieuses au premier abord (et d’autant plus baisable, de plus près), je me délectais de cette vision si envoutante qu’elle m’offrait. Si seulement je pouvais la faire mienne un seul instant. Si seulement je pouvais la dominer, la soumettre à moi, la rendre plus douce qu’un petit chaton sans défense. Mais je sais que quoi qu’il arrive, elle trouvera le moyen de titiller ma patience, la rendant à vif, cherchant par tous les moyens de me pousser jusque dans mes derniers retranchements, comme en cet instant à la fois si détestable et excitant. Alors, je la pousse avec violence contre le mur, me rapprochant irrémédiablement de son corps. Ainsi collé contre elle alors que le mur dans son dos la bloquait, l’empêchant d’outrepasser à mon jugement des plus impitoyables et pourtant, des plus pathétiquement désespérés afin de me faire respecter de cette salope.

Et, j’étais comme qui dirait, décontenancé par ra répartie, bien que blessante, mais n’en restant pas moins assez étrange, faiblarde. « Pas fini et face de singe ? Vraiment ? T’as pas d’autres insultes, ma belle ? » Mes lèvres s’étirent dans un sourire sardonique tandis que mes mains viennent se poser de part et d’autres de son crâne, la tête à présent penchée sur le côté « non parce que c’est vraiment pitoyable, hein ! J’espère que t’en ai bien conscience ou alors, t’es p’têtre bien aussi conne que c’que je pensais ? Après tout, pourquoi serais-tu différente des autres femelles bonnes à écarter les cuisses et à recevoir en elles ce pourquoi elles sont faites ? Simplement, donner du plaisir. Aurais-je donc oublié de prendre conscience que tu n’es rien ? Juste une vulgaire putain ? ». Conscience, oui. Car, c’était là, tout le problème de nos rapports autant verbaux qu’intimes. Mi-bêtes, Mi-humains, nous ne pouvons agir non sans oublier de se complaire dans notre monde, note bulle depuis laquelle, elle et moi n’étions que le nombril du monde. Les Roi observant la populace depuis notre piédestal.

Ses plaintes infantiles, ses allusions grotesques ne me faisaient, avec le temps nul mal bien que la rage ne cessait de grimper, comme au premier jour comme si plus que ses mots, cette façon qu’elle avait de m’observer de haut, avec toute la royauté qui la possédait, de cette élégance que nul autre femme ne pourrait se vanter. Elle était unique. Elle était mon égale.
« Je ne sais pas ce que j’aime le plus chez toi. Ta façon si puérile de réagir ou ce regard de chaton mécontent que tu me lance. Ça t’as pas plus que j’te bouffe un doigt,  hein, Connaaaaasse ? T’sais quoi ? Tu m’fais chier ? Enfaite, tu voudrais pas juste fermer ta grande gueule et que j’te baise dans ce coin tranquille, là ? »  Dans un sourire narquois, je pose ma main sur ses fesses et la rapproche brutalement de mon corps, la décollant du mur. Ainsi serré, mon membre durci contre son ventre, sans laisser de doute sur l’origine de la bosse qui se formait entre mes cuisses et du désir qui m’animait par sa faute.

Son parfum aux effluves arrogantes, le souvenir de ses baisers à la saveur interdite, me conforte dans la pensé que je goûterais à ce corps exquis encore une fois. Et, elle serait l’esclave de mes désirs. « Tu aimes quand j’te traite mal, n’est-ce-pas, mon éternelle soumise ? Car, après tout, si tu t’es pas encore barrée, c’est parce que t’as envie que j’te saute, non ? ». Une insulte de si mauvais goût, comme d’un coup fatal avant le vrai, le dernier, l’ultime.

Quant bien même, elle parle sans maîtriser son sujet, faut croire qu’elle n’a pas totalement tord, la gueuse sur, au moins, deux points. Moi, inscrit dans une prestigieuse école ? AH ! Si elle savait ! Tch. Mon grand-père ne lâcherait pas un centime de plus pour moi, lui qui selon ses dires : S’occupe bien assez de mon éducation physique, caractérielle et intellectuelle. Ce fils de pute me forge à son image depuis bien trop d’années et nuls écoles, aussi prestigieuses soient-elles, ne pourrait égaler son enseignement mais ça, elle le sait pas. Humpf. J’en viendrais presque à le remercier…mais enfaite non, j’crois pas, au vu des coups que j’me prends dans la gueule, de ses poings. Et mes potes ? Potes ? C’quoi ça ? Ça s’mange ? Des esclaves, que diable ! Des subalternes, au mieux ! Non, enfaite si, j’en ai qui s’comptent sur les doigts d’une main. Une main et demie, tout au plus.

Désirant poser mes lèvres sur les siennes pour un baisé sauvage, je ne m’en abstiens plus comme la bienséance l’aurait souhaité –mais depuis quand nous respections les normalités qui faisaient la civilisation ?-, alors, je la ferme et me relève tout en m’appuyant sur elle, pour qu’enfin, je puisse succomber à mes envies, refusant de lui laisser la victoire car je sais que son souhait n’est autre que de réussir là où tous ont échoué : me ramener plus bas que terre comme une vulgaire merde.  Come on come on baby, sache avant tout que le vainqueur ne sera pas celui que tu crois. Pour ça, que les lèvres collés lentement sur les siennes, je ricane un bref instant avant de me calmer aussi rapidement, « C’était à pisser d’rire, darling ! ». Ouvrant ma braguette afin de me laisser aller sur ses fringues, je la maintiens à nouveau contre ce mur pour éviter que, prise d’envie de cesser ce jeu, elle ne puisse pas partir. « J’ai comme l’envie de marquer mon territoire, j’espère que ça ne te dérange pas ? ». Car après tout, le plus drôle venait de commencer et fier de moi, j’en ronronnais de plaisir comme l’aurait fait un chat devant ses croquettes

« Dis-moi une chose, Seo Ji Young, d’où te vient cette haine ? Si, j’avais vraiment tord dans ce que je dis, tu ne réagirais pas aussi violemment à moins, bien sûr, que tu vienne d’une autre planète. Et, si c’est vraiment le cas. » Une baffe magistrale vint rougir sa joue « J’espère qu’une soucoupe volante viendra te chercher ! » L’enfonçant un peu plus dans le mur, je la prends à la gorge, crachant ma salive sur son doux visage « Peut-être bien que je parle sans te connaître, peut-être bien que j’en dis plus que la vérité mais toi ! Toi qui pense que je ne devrais pas en dire sans en savoir plus, pour qui tu te prends à déblatérer de fausses vérités ? Qui es-tu, exactement pour m’insulter ainsi ?! Tu ne sais pas qui je suis, et encore moins de quoi je suis capable.? J’aime bien baisé avec toi, et je sais que c’est réciproque donc ça me chagrinerais si je devais t’enfoncer une balle entre les deux yeux parce que vois-tu, je suis pas très fan des cadavres et j’ai franchement pas envie, pour me rappeler du bon vieux temps, de devoir profaner tes restes ! A moins que ce soit ce que tu cherches, sale pute morbide ?!» C'était peut-être pas la chose la plus censée que j'ai pu dire depuis le début de cet entretien...mais qu'importe, dans le feu de l'action, je ne fais que me venger verbalement. Pour l'instant, du moins. «Tu penses que je suis un gamin ? Tu penses que je suis de ses gars qui parlent beaucoup et n’agissent pas ! Tu parle de ma famille ? TU OSE PARLER DE MA FAMILLE ? Qui t’es pour te permettre d’insinuer tout ça sous mon nez ? Tu n’es que de la boue sous ma chaussure, la merde collé à mon cul que je torche avec du papier lotus ! T’es quedal ! Crois-tu vraiment que personne ne sache qui je suis ? Tout le monde, le sais ! Je suis Park Kwang Ho, le Roi. Un des types les plus détestés et craints et pour ta gouverne, dans quelques années, je prendrais le rôle du chef d’une des mafias les plus importantes de la Corée alors, t’avise plus jamais d’me rabaisser sinon, je ferais de ta vie, un véritable enfer. »

On dit que la conscience nait de nos remords, pourtant, dans notre pseudo-union, nul de besoin de demander pardon ou permission, seulement de prendre, arracher ce que l’autre possède, ici, la fierté. Fringante. Eternelle. Nuisible. Amer. Rien que cela ?
Cruelle et abjecte. Dégueulasse et puante, aussi.

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