TENUE † Voilà, j’étais enfin revenue de mon pèlerinage aux Bahamas, à me dorer la pilule après tous ces évènement loufoques. Notre guerre ultime pour sauver nos animaux. J’aurais volontiers fait p’ter la caisse du Jeong s’il m’avait privé de mon Willy Wonka. Cet espèce de barjo chauve et bedonnant qui me donne constamment la gerbe. Même le William Peel à un meilleur goût. Je me remettais doucement de ma cuite dans l’avion : c’est dingue à quelle point les hôtesses aiment m’offrir des minis fioles de Martini quand je suis dans la première classe. Je me jetais carrément sur mon sachet de cacahuètes pour en prendre une poignée. Ca faisait quand même du bien de revenir à la maison. M’enfin, le campus était toujours le même, puant et plein de gens relous avec des prénoms à dormir debout et des fringues has-been. Heureusement que les Gumi étaient là pour relever le niveau, même si mon Bokal s’était fait la malle dans l’espace-temps, j’avais quand même réussi à me bouger le derche pour venir au pique-nique de la frat’. Après avoir fait l’étoile pendant deux heures sur le toit du dortoir, j’avais comme un début de sciatique et le seul de moyen de vaincre la douleur, c’était un grand shot de tequila. D’ailleurs, c’est tout ce que j’amenais au pique-nique : des cacahuètes, des clopes et une bouteille de tequila. J’suis persuadée que Willy a besoin d’un petit remontant. D’ailleurs, à peine je franchissais le grillage de notre ferme que mon Wistiti me sautais dessus pour me chourrer une clope dans mon paquet. « Wesh, calmos Will, il m’en reste que trois, j’ai zappé d’acheter un nouveau paquet. » Je sortais une cigarette tandis que Willy -très bien éduqué- allumait nos deux clopes ensemble. « Bon, ils sont où les bleus ? » Lui demandais-je dans un murmure. Je trébuchais sur une capote rouge usée. « Ouah, goût framboise. Pas mal. » puis je tirais une longue taffe sur ma clope avant de rejoindre le petit attroupement au loin. J’apercevais la crinière blonde de Reeva. De loin, j’voyais deux zigotos entrain de balancer des boulettes de pain sur notre vice-présidente. Je renifle d’un air nonchalant en m’approchant un peu plus près. « Yo les gonzs.[/color][/b] » Dis-je en fixant Jae Mi et Chung Su d’un regard qui se voulait aussi neutre que l’anus d’un hamster. Alors que je balance des cacahuètes sur les deux garçons, j’aperçois une langue qui me semble familière : « Sors pas t’as langue comme ça KingKong, je risque d’arroser les plantes après. » Je lance un clin d’oeil à la belle KongMee puis me laisse mollement tomber parterre en sortant ma bouteille de tequila. « Qui a soif ? »

Mots : Prout, Anus, Blondasse, Karaoke & Cornichon.

Journée fabuleuse. Je plaisante. Les bleus, ces sales traitres organisaient un pique-nique pour fêter l'ouverture de notre nouvelle ferme. Oui NOTRE ferme, je l'ai dis, que Dieu m'en sois témoin. Vous croyez qu'ils m'auraient dit : « Viens avec nous ô grand et puissant Bok, nous allons faire un goûter dans notre toute nouvelle ferme, ferme pour laquelle tu t'es battu et sacrifié ! Grâce à toi nous avons récupéré nos animaux, tu es notre héros, le meilleur d'entre nous tous, surtout comparé à Hyojin !» Pensez-donc. Ils n'ont rien dit du tout. Ils ont cru qu'une simple soirée karaoké ça suffirait et qu'ensuite ils pouvaient se débarrasser de moi aussi facilement. Mais j'avais pas besoin d'invitation, j'étais déjà là, caché derrière un buisson et je les observais de loin. Sapristi ! Le wannabok était là! J'aurais dû m'en douter, et avec Chungsu en plus J'ai agrippé mon balai, et je l'ai serré fort. Très très fort. Au bout, il y avait Angus, furieusement accroché aux poils. Même si le monstre n'a pas voulu lâché sa proie, il était hors de question que je vienne sans mon chat. Parce qu'en plus d'avoir un compte à régler avec Mont d'Or, Truchement de L'inadvertance manquait cruellement à ma pauvre petite boule de poil. Non mais regardez-moi ces gros nuls, qui s'amusaient sans moi à jeter des miettes de pain dans les cheveux de Reeva ! Moi aussi j'veux faire ça  C'en est trop ! D'un bond de lièvre – toujours – je suis sorti de ma cachette, et j'ai déboulé vers eux tout en brandissant mon balai en l'air (Angus avait l'air d'adorer).  « TAYOOOOOOO !! » Première cible, King Kong. J'ai couru tout autour d'elle, la main collé au cucul. Le but : capturer un prout. Une fois la chose faite, je l'ai collé contre le visage de la bisonne tout en me marrant tel le demeuré. Deuxième proie, le wannabok.   « Toi, là ! » J'ai voulu sauter sur lui, mais Angus avait lâché son balais pour déchiqueter son froc. Vue ignoble sur le Chenipan de Jamie. J'hurle. Il ne me reste plus qu'à improviser. J'ai enfoncé un cornichon dans son anus et je me suis essuyé les mains dans les cheveux de Chungsu.  « HIIIII ELLES SONT TOUTES MOOOOOITES C'EST DÉGUEU !!» Pour ma propre survie, j'ai décidé de laisser la blondasse italienne tranquille, et je n'avais plus d'idées pour m'occuper de Lexy.  « C'EST QUI LUI ? » j'ai pointé du doigt un gars inconnu au bataillon, mais qui venait probablement de filmer tout ça avec son téléphone.  « T'es un nouveau c'est ça ?? Fais gaffe, parce qu'une fois que tu les quittera, ils t'oublieront aussi vite que leur ancien président !» Puis j'ai pleurniché comme un gros glandu sur l'épaule de Lexy.

J’avais bossé toute la nuit, jusqu’au petit matin non stop pour un projet qui ne verra sans doute jamais le jour pour un manque de budget. Pourtant, je restais persuader que c’était un bon avertissement si on le modulait un peu pour qu’il rentre dans les critères demandés. Bref. J’avais à peine dormi deux heures que c’était déjà l’heure du rendez-vous fixé avec les gumihos pour honorer la nouvelle ferme pour nos compagnons à deux et quatre pattes, voire même à trois ou cinq pattes. Jamais je ne raterais un rendez-vous tel que celui-ci, même si je ne m’étais pas douché et que je devais sentir sous les aisselles faisant fuir tous moustiques à cinq kilomètres à la ronde. C’était l’occasion de revoir nos amis poilus. D’ailleurs, à peine avais-je posé un pied sur le nouveau gazon tout propre, que Mont D’or mon loup me sautait dessus, me faisant tomber à la renverser. Le choc me fit voir le monde comme dans un kaléidoscope, au point qu’il fallut un moment avant de me rendre compte que je subissais un assaut de lèches sur le visage. « Mont d’Or, mon tout beau, t’es gentil, mais j’aimerais me relever. » riais-je tout en lui gratouillant sous le museau et lui caressant la tête. Une fois debout, l’animal m’accompagnait à chaque pas, tournant autour de moi, la queue ballotante, aussi vite qu’une de ces jeunes femmes avec leur robe à mousseline à volants qui décollent quand elles dansent. Déjà, j’entendais les cris des Gumihos qui se chamaillaient. Il n’avait pas attendu pour s’amuser avec un rien. Les premiers que j’aperçus, c’était le bokal et Lexy. Une pointe de jalousie de le voir ainsi dans ses bras me piquait au vif. Depuis cet écart que j’avais eu avec ma fiancée dans les souterrains de l’école, j’étais devenu quelque peu possessif avec elle, sans pour autant le monter. Fallait pas rêver non plus. Puis, d’où j’étais, le pantalon rouge qu’elle portait lui moulait le boule à la perfection. Il y avait une infime ressemblance avec celle de Nabilla. Enfin, je trouvais. J’arrivais discrètement avant de lui donner une fessée en guise de bonjour. « Ca fait un baille qu’on t’avait pas vu dans le coin prézidiot. » Je regardais la pagaille aux alentours. Jaemi avec un cornichon dans le fion. Angus entrain de de déchiqueter les vêtements de Chungsu. « Et bah t’as fait une entrée remarquée à ce que je vois. » J’étais bien content d’être arrivé après lui. J’ose meme pas imaginé ce qu’il aurait pu me faire. Au loin, j’aperçus Kong Mee et Reeva que je saluais d’un grand signe de la main. Une journée comme les autres chez les gumi en somme.

Mots : Plume, ampoule, prestidigitateur, perroquet et chips.