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Enfantillages. | Jeu 9 Juil 2015 - 23:32 Citer EditerSupprimer
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an & tasyr, étincelle et dynamite
Il avait cette habitude qui ne dérogeait pas. Assis sur la banquette au fond de la salle, un sorbet à la pomme dans la main droite et les doigts de la gauche tapotant frénétiquement le bois de la table, il était ce fantôme, cette personne si différente et pourtant invisible. La capuche sur la tête, le regard dans le vide, le garçon serra son pot en songeant une fois de plus qu'il ne gagnait rien à venir ici. Un sorbet n'était qu'un sorbet, un plaisir dont il n'avait pas besoin. La chaleur de la pièce n'était que de la chaleur, un luxe qu'il ne pouvait accepter sous peur d'y prendre goût. Les voix n'étaient que des voix, annihilant son sentiment de solitude qu'il ne devait pourtant oublier. Pourtant, il était ainsi fait de ses habitudes, et Tasyr venait ici chaque après-midi, aux alentours de seize heures, pour oublier un instant qu'il était différent, et se plonger dans la banalité du monde qui faisait de lui quelqu'un de si commun, de si banal, de si invisible. A cette pensée, le garçon esquissa l'ombre d'un sourire, une pauvre ébauche emplie d'amertume, et passa une main blanche dans ses cheveux dont le jais contrastait, en ébouriffant le sommet. Il était propre, il sentait bon, mais ça n'était encore une fois qu'une façade visant à soustraire aux yeux de tous la profonde saleté de son âme. Le grand enfant porta une nouvelle cuillerée à sa bouche en plissant ses yeux en demi-lune, prenant le temps de laisser fondre la glace sous la chaleur de son palet. Ses pupilles dilatées par ce plaisir simple balayèrent la pièce bruyante, avant de se poser sur l'évidente place libre à ses côtés. Est-ce qu'il allait un jour reprendre le cours d'une vie normale, et oublier cet épisode difficile ? Sans doute pas ; on apprend à vivre avec son passé, on l'ancre dans son sang et son âme pour fusionner avec, mais il ne disparaît pas totalement. Le diablotin dégradé pencha la tête sur le côté : il s'était trouvé une vocation de philosophe ces jours, débattant de la météo, du sens de la vie et de la religion. Cherchant vainement le moyen d'égratigner cette solitude, blesser cette chienne, la tuer à feu vif. Finalement, ses orbes chocolatées se portèrent sur un petit corps, un corps léger et fragile, un corps plein de vie et encore inaltéré, un corps innocent, et le coin de sa bouche s'étira vers le haut. Il aimait les enfants, encore plein d'énergie. Et celui-ci, le visage arrondi, eut néanmoins le mérite de le pousser à une nouvelle réflexion : ses traits semblaient familier, mais il ne parvenait à savoir d'où, et ce furent les pensées qui occupèrent son esprit le temps de déguster la fin de son sorbet.
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Re: Enfantillages. | Ven 10 Juil 2015 - 0:28 Citer EditerSupprimer
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L'enfance, c'est le temps de l'innocence. C'est l'époque de la vie où tu aimes tout le monde et où tu crois que tout le monde s'aime. L'enfance, c'est la blancheur de l'existence. Elle avait un léger sourire sur les lèvres en voyant la fille de son frère s'extasier pour un morceau de glace, ses yeux rieurs s'emplissaient d'étoiles alors que la douceur sucrée envahissait son palet. C'était écœurant, désolant. C'était la misère de son cœur en un simple sourire, un simple rire. Cette enfant faisait ressortir toute sa noirceur. Et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir cette chaleur, tout près du cœur en la voyant rire et encore s'épanouir de la vie. C'était la raison principale pour laquelle elle s'occupait de miah. Même si elle avait la mort en son sein, elle savait que le bonheur était juste là, sa symphonie frappait si fort dans ses tympans, c'était les battements de cœur de cette infante qu'elle tenait au creux de ses bras. Elle inspirait doucement, ses poumons s'emplissant alors d'une odeur particulière, celle de chocolat, du lilas, et surtout de l'espoir. C'était l'odeur de Miah. Mais elle devait s'y faire, s'y complaire, elle n'était et ne serait jamais sa mère. Et c'était cette blessure dans l'âme qui lui faisait le plus mal. Et elle regardait ses pommettes rosées, cette innocente infante. C'était plus qu'un chagrin, c'était un crève-coeur qu'elle s'autorisait, parce que dans cette intime débâcle, elle entrevoyait un provisoire espoir. Parce qu'en vérité, dans cette ignoble réalité, il n'y avait plus de chimères, ni d'espoir, son prince des ténèbres avait été rongé par les flammes. Et il ne lui restait plus que la mort en son sein, qui murmurait au creux de ses entrailles toute la saleté de son âme.
Puis Miah riait, elle ne pût alors s'empêcher de tourner la tête vers l'objet de sa nouvelle attention. Et ses orbes glacées se firent happer par un tourbillon chocolaté. Une interrogation muette naquit alors au creux de ses prunelles. Il était seul, presque isolé et délaissé. Pourquoi n'y avait-il personne à ses côtés ? Cet enfant qu'elle avait bercé et consolé, qu'elle avait enjôlé de tendresse, il semblait à présent aussi sale qu'elle, comme si le Diable avait finalement dévoré toute l’entièreté de sa candeur, de sa pureté et de son innocente clarté. Elle se pinçait les lèvres, réprimant un haut le cœur. Malgré le désamour qu'elle lui portait, elle savait que personne ne méritait d'être ainsi dévoré et froissé. Elle se levait alors, l'innocence au creux de ses bras, et elle s'installa aux côtés de l'enfant maudit. « Tasyr ? » souffla-t-elle. Elle ne savait pour quelles stupides raisons elle s'avançait ainsi vers lui. Peut-être parce que mêmes les méchants rêvaient l'amour.
Puis Miah riait, elle ne pût alors s'empêcher de tourner la tête vers l'objet de sa nouvelle attention. Et ses orbes glacées se firent happer par un tourbillon chocolaté. Une interrogation muette naquit alors au creux de ses prunelles. Il était seul, presque isolé et délaissé. Pourquoi n'y avait-il personne à ses côtés ? Cet enfant qu'elle avait bercé et consolé, qu'elle avait enjôlé de tendresse, il semblait à présent aussi sale qu'elle, comme si le Diable avait finalement dévoré toute l’entièreté de sa candeur, de sa pureté et de son innocente clarté. Elle se pinçait les lèvres, réprimant un haut le cœur. Malgré le désamour qu'elle lui portait, elle savait que personne ne méritait d'être ainsi dévoré et froissé. Elle se levait alors, l'innocence au creux de ses bras, et elle s'installa aux côtés de l'enfant maudit. « Tasyr ? » souffla-t-elle. Elle ne savait pour quelles stupides raisons elle s'avançait ainsi vers lui. Peut-être parce que mêmes les méchants rêvaient l'amour.
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Re: Enfantillages. | Ven 10 Juil 2015 - 1:03 Citer EditerSupprimer
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Il n'avait jamais été bien frileux, supportant la morsure du froid avec une facilité déconcertante, presque élégante. Néanmoins, le gel de son coeur le tuait comme un fin venin, à peine discernable, mais toujours présent ; chaque soir comme un sabbat dont les cercles dansés se restreignaient toujours un peu plus à l'étouffée. Plus tôt, il aurait pensé pouvoir supporter, il aurait rit devant cette facilité banale, les gens n'étant que des gens, et plus encore de simples combles, des meubles dans une vie. Plus tôt, l'arrogant petit prince aurait tapé dans ses mains et essuyé les larmes perlant de ses yeux, les gens n'étant que des gens, des instruments pour combler l'espace, dont on se débarrasse avec aisance. Plus tôt, la vipère n'était qu'un lézard qui se pensait dragon, et qui n'avait encore compris à quel point l'absence pèse sur des épaules trop frêles, à quel point les piliers soutiennent la maison, jusqu'à l'importance d'un sourire au matin. Plus tôt, l'enfant avait tout cela, c'est pourquoi l'adulte qu'il se tuait à devenir n'en avait pas saisi la valeur. Cette enfant l'envoûtait, captivait son regard par le moindre de ses gestes, soustrayait des sourires par sa litanie rieuse, véritable sérénade à l'espoir. Cette enfant était un pieu en plein organe, et pourtant, Tasyr qui ne la connaissait nullement se surpris à penser pouvoir le lui offrir encore palpitant sur un plateau d'argent, jalousant sa cruelle innocence. Qu'était-il advenu de son innocence, à lui ? A quel moment avait-elle seulement fui son propre égoïsme. Cette enfant, comme tant d'autres, ce bambin qu'il couvait de ses yeux impures était une immondice, une pureté trop parfaite pour être, et le syrien la maudit de nombreux sourires imparfaits et gercés. Son sourcil gauche s'arqua, le droit se baissa, offrant à la juvénile une moue suspicieuse ; son regard perçant détaillait le plus fin de ses traits encore grossiers. L'enfant prince ne pouvait affirmer connaître une créature si différente, et il l'affirmait pourtant follement. Elle était auréolée d'un quelque-chose qui la différenciait, qu'il avait rencontré dans sa vie auparavant.
La banquette s'affaissa sous un poids nouveau, tirant le garçon de sa soigneuse étude. Il pencha la tête, la cuillère raclant le fond du pot de glace, et porta la dernière trace de pomme à sa bouche tout en gonflant les joues. Il savait que l'enfant était un bien précieux, et chaque rose a son épine. Ses propres ongles, bien que courts, crissèrent sur le bois de la table, et le garçon détourna les yeux pour se soustraire à l'examen minutieux d'une ennemie passée. Ses souvenirs semblaient vouloir le hanter et le narguer, lui rappelant alors chaque chose qu'il eut perdu. Tasyr posa son menton dans le creux de sa main, papillonnant de ses longs cils charbonneux un instant en claquant de sa langue contre son palais. « An. » cingla-t-il d'une voix monotone et distante. Elle n'était pas de ces personnes qu'il portait fièrement au creux de sa poitrine, pour cause d'avoir un instant éphémère dérobé le coeur d'une personne bien plus chère, du moins le songeait-il. Et il ne parvenait à réprimer ses idées lorsqu'il voyait l'européenne, les suppositions et souvenirs ne l'ayant jamais tant quitté. Si peu quitté par ailleurs qu'au moment où il fit face au nouveau sourire de l'enfante, son visage se crispa dans une expression tendue ; dès lors, il voua à la gamine une haine infondée et pourtant profonde, malsaine et incommensurable. Celle du transit, de l'épris.
La banquette s'affaissa sous un poids nouveau, tirant le garçon de sa soigneuse étude. Il pencha la tête, la cuillère raclant le fond du pot de glace, et porta la dernière trace de pomme à sa bouche tout en gonflant les joues. Il savait que l'enfant était un bien précieux, et chaque rose a son épine. Ses propres ongles, bien que courts, crissèrent sur le bois de la table, et le garçon détourna les yeux pour se soustraire à l'examen minutieux d'une ennemie passée. Ses souvenirs semblaient vouloir le hanter et le narguer, lui rappelant alors chaque chose qu'il eut perdu. Tasyr posa son menton dans le creux de sa main, papillonnant de ses longs cils charbonneux un instant en claquant de sa langue contre son palais. « An. » cingla-t-il d'une voix monotone et distante. Elle n'était pas de ces personnes qu'il portait fièrement au creux de sa poitrine, pour cause d'avoir un instant éphémère dérobé le coeur d'une personne bien plus chère, du moins le songeait-il. Et il ne parvenait à réprimer ses idées lorsqu'il voyait l'européenne, les suppositions et souvenirs ne l'ayant jamais tant quitté. Si peu quitté par ailleurs qu'au moment où il fit face au nouveau sourire de l'enfante, son visage se crispa dans une expression tendue ; dès lors, il voua à la gamine une haine infondée et pourtant profonde, malsaine et incommensurable. Celle du transit, de l'épris.
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Re: Enfantillages. | Ven 10 Juil 2015 - 2:01 Citer EditerSupprimer
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Il semblait éperdu dans un brouillard entre peurs paniques et angoisses. Un petit prince au cœur vide de bonheur et aux yeux anormalement creux de candeur, elle voulait simplement l'étreindre. Elle voulait enjôler ce mal-aimé, ce déserté. Alors, malgré ce ton cinglant, claquant, elle ne put s'empêcher de lui sourire tendrement. Elle avait le cœur émietté de le voir si abandonné, si fané. Elle ne pouvait que remarquer l'absence à ses côtés. Et alors qu'elle serrait contre elle l'infante, l'innocente, elle esquissait un geste vers l'enfant maudit, posant ses doigts frêles sur sa joue blanche et glacée. « Il n'est pas là, n'est-ce-pas ? » soupira-t-elle. Purement futile et inutile, il avait la senteur de l'abandon, de l'affliction. Le rire de Miah résonnait à nouveau à ses oreilles, et elle savait combien il était tortueux d'entendre la joie, le bonheur, alors qu'eux-mêmes, ils n'y auront jamais le droit. Une symphonie de merveilles tintant alors comme un funeste requiem, lancinant et éprouvant. Ils sentaient le souffre, le malheur et le désespoir, noyant alors la douce odeur de lilas, ce parfum d'espérance que portait miah. Et dans ce tourbillon chocolat, elle comprenait qu'il avait mal à l'âme, qu'il crevait de cette indolente souffrance qui l'éclatait en milles sanglots la nuit. Non, elle ne lui murmurerait pas des rêves au creux de l'oreille, elle laisserait le Diable lui faire mal, lui déchiqueter l'âme, mais un court instant, elle voulait partager avec lui ce petit bout d'illusions et de mirages, miah. Le bambin tendait les bras vers lui, cet enfant maudit, ce prince tristement infortuné et damné. Pourtant, dans ses yeux chocolats, elle lisait la haine, le mépris et le désarroi. Ses yeux de poudre bleutée tentaient vainement de comprendre son absurde fiel. Le venin débordait assurément de son cœur et elle n'avait aucune peine à le distinguer, prêt à s'écouler sur l'imprudente infante riant au creux de ses bras. Elle pinçait ses lèvres, réprimant un léger grognement, elle était prête à froisser tout ce qui restait de lui s'il venait à tâcher son innocence, à souiller sa pureté. Elle distinguait alors l'aubier du désastre, cette âme félonne rongeant alors la candeur de son âme. Et brusquement, elle se levait, non, il ne pouvait certainement pas la toucher, au risque de la briser. Et là, elle l'apercevait, le petit prince capricieux a qui elle refusait un nouveau jouer, une nouvelle poupée, mais elle ne pouvait pas le laisser la souiller de son cœur charbonneux et pernicieux. Alors, d'un souffle malfaisant, d'une supplique satanique, elle tentait de le briser, de le froisser, de l’entacher en premier. « Tu ne le méritais pas. » Aimer sans être aimé, pleurer sans être consolé, le voir partir sans pouvoir le retenir, tu es condamné.
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Re: Enfantillages. | Lun 27 Juil 2015 - 17:28 Citer EditerSupprimer
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an & tasyr, étincelle et dynamite
« Il n'a jamais été vraiment là, j'y croyais simplement. » Enfant, le garçon n'était qu'une chenille qui aspirait à devenir papillon. Il rampait sur le sol froid d'une vie qu'il ne comprenait pas, étreignait d'un corps chétif et blanc un million de rêves et d'aspirations ; brisé, éteint, il fut. Petit, il avait désiré voler de ses propres ailes colorées, voir le monde de plus haut, être plus beau. Il avait enlacé mille secrets et desseins imaginés. Adulte, il s'était redressé et n'avait plus qu'un genoux à terre, il avait grandi dans la posture de la supplication, les mains tendues vers une chienne de vie qui n'avait jamais voulu de lui. Il avait pourtant décroché la lune pour elle, devenu papillon de nuit ; mais rien ne se passe jamais tel que l'on le planifie. Tasyr avait alors compris ce qu'impliquait d'être majestueux Phalène Ondé, le sacrifice de la vie : on ne vivait guère, et chaque lumière n'avait qu'unique rôle de bourreau, brûleur d'ailes et de liberté, pour ramener aussi bas que terre. Assassin, déformé, mal-branlé, mal-aimé, abîmé. Détruit, démoli, anéanti par deux orbes pures et innocentes rivées dans les siennes, par des traits familiers mais non-identifiés, par une femme trop près, par celui qui le hantait. L'envie de tendre sa main blanche à l'enfant lui était insoutenable, tout autant que le désir furieux et grondant d'enserrer son cou d'enfant. Il la haïssait ; dieu qu'il les détestait tous.
Pourtant, bien qu'en adulte meurtri et paranoïaque, bien qu'en garçon peu confiant en lui et en l'amour des autres qu'il ne méritait pas, Tasyr n'avait ni le cœur ni les épaules à supporter des mots pareils. Elle était une vipère fourbe, un félin sournois, une sorcière vénéneuse. Elle n'avait aucun droit de l'évoquer dans ces circonstances, elle, An, elle qui lui appartenait encore, elle à qui il était encore sien. Elle qui lui était si supérieure, si femme, elle pouvait combler le moindre de ses désirs, elle qui n'était pas un homme. « Peut-être bien. » L'aura de confiance brillant dans ses yeux disparu instantanément, et le syrien se redressa sur la banquette, esquissa quelques pas, renversa son dessert, s'accroupit face à cette déesse de la discorde. Il montra ses crocs en une grimace, et sa tête bascula vers l'arrière dans un hurlement silencieux contenu par un maigre soupire. Le papillon se mourrait depuis longtemps, et bientôt seul resterait un amas de cendres. « Peut-être bien qu'il a toujours été à toi au fond. Mais j'ignorais qu'il voulait un enfant. »
Pourtant, bien qu'en adulte meurtri et paranoïaque, bien qu'en garçon peu confiant en lui et en l'amour des autres qu'il ne méritait pas, Tasyr n'avait ni le cœur ni les épaules à supporter des mots pareils. Elle était une vipère fourbe, un félin sournois, une sorcière vénéneuse. Elle n'avait aucun droit de l'évoquer dans ces circonstances, elle, An, elle qui lui appartenait encore, elle à qui il était encore sien. Elle qui lui était si supérieure, si femme, elle pouvait combler le moindre de ses désirs, elle qui n'était pas un homme. « Peut-être bien. » L'aura de confiance brillant dans ses yeux disparu instantanément, et le syrien se redressa sur la banquette, esquissa quelques pas, renversa son dessert, s'accroupit face à cette déesse de la discorde. Il montra ses crocs en une grimace, et sa tête bascula vers l'arrière dans un hurlement silencieux contenu par un maigre soupire. Le papillon se mourrait depuis longtemps, et bientôt seul resterait un amas de cendres. « Peut-être bien qu'il a toujours été à toi au fond. Mais j'ignorais qu'il voulait un enfant. »
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