Vous avez quatre heures ~ (RP LIBRE)
Invité
Invité
Vous avez quatre heures ~ (RP LIBRE) | Sam 18 Juil - 0:22 Citer EditerSupprimer
Le cours de philosophie du vendredi après-midi est certainement le cours le plus insupportable que je doive donner. Un petit regard sur ma montre. Il est actuellement quinze heures trois. Le cours aurait du commencer il y a trois minutes et la moitié de l’amphithéâtre est vide. Tant pis. Je commence. Ce n'est pas moi qui ait un examen à passer à la fin de ce semestre de toute manière. Après avoir fait un peu le tri sur le bureau, j'attrape une craie près du tableau et écrit les mots suivants « Doit-on tout faire pour être heureux ? » ceci est la dissertation qu'ils m'ont rendu il y a à près deux semaines et que je viens tout juste de corriger. Autant dire que les notes ne volent pas très haut puisque la meilleure note est de 12,5 mais c'est un bon début. Ordinairement ça ne dépasse jamais 11. Oui je suis un professeur très exigeant je ne m'en cache pas mais nous sommes à Yonsei. Je suis censé avoir devant moi les futures élites du pays. Et pour le moment je ne vois que de puérils élèves, dont la moitié sont là par dépit. L'autre moitié doit sans doute être là pour le professeur que je suis. Arrogant ? Non. Simplement lucide. Une bonne partie des filles présentes dans mon cours ne font même pas partie de cette promo. Mais puisque cette salle a la capacité d'accueillir un bon nombre d'élèves je ne vois pas pourquoi elles se priveraient. «Professeur, vous avez nos copies ? » demande soudainement une voix féminine. Je me retourne et m'adresse à tout le monde en répondant ironiquement «Oui, et je suis fier de vous ». «Alors...Pour les mémoires de poissons rouges assises en face de moi, la question écrite au tableau était le sujet auquel vous deviez répondre il y a deux semaines. Les notes s'élèvent de 1 pour ceux qui ne m'ont l'a pas rendu jusqu'à 12,5 pour la meilleure copie. » Un brouhaha commence à se faire entendre au moment où j'annonce l'échelle des notes. Et allez, ça gueule comme d'habitude. « Monsieur, vous pourriez parler dans le micro s'il vous plaît ? Je n'ai pas entendu la meilleure note, 12,5 ou 15 ? » demande encore une autre élève. Je me retiens de lever les yeux au ciel et me racle la gorge avant de répondre « J'ai dit 12,5, et non, je ne parlerai pas dans un micro. Taisez-vous ça ira mieux.» Que ce soit pour une question d'hygiène ou non. Je n'ai pas envie d'entendre ma voix résonner dans tout l'amphi. S'ils veulent m'entendre, ils n'ont qu'à se mettre plus bas, comme a fait cette brochette d'étudiantes suivant mes cours depuis le début de l'année, et même l'année dernière pour certaines. «Nous allons donc corriger à l'oral ce sujet...Est-ce que quelqu'un veut bien m'expliquer les termes du sujet avant de commencer le débat ?» je balaye alors la salle du regard, guettant les bras qui se lèvent un à un. Qui vais-je bien interroger ? Non pas lui, il dit toujours des conneries, pas elle non plus. Ah tiens...peut-être Jihae...Non. Vu le 6 que je lui ai mis, elle risquerait de l'avoir mauvaise... « Vous, au troisième rang...voilà» C'est fou ce qu'il peut y avoir comme fille dans cette promo. Ça en devient presque dérangeant. Au moment où l'étudiante commence à répondre à ma question, une sorte de bourdonnement se fait entendre au fond de la salle. Je soupire un instant et fusille presque du regard les fautifs. « Vous trois vous sortez... » Calme. Yusuke. Calme. Dans une heure et demi c'est terminé.
© charney
** Ce rp étant libre, tous ceux qui ont un lien avec moi ou non peuvent y répondre ! C'est histoire de faire une sorte de "cours" ouvert inrp pour les professeurs et élèves :)
Invité
Invité
Re: Vous avez quatre heures ~ (RP LIBRE) | Sam 18 Juil - 12:01 Citer EditerSupprimer
La japonaise n'était présente que pour une seule raison : elle avait entendu le sujet de philo dans le dortoir des wonsungi, alors que jihae se plaignait, et avait étudier la question pour elle-même. Elle n'avait certes pas prit la peine d'écrire ses pensées, mais c'était une question qu'elle se posait souvent. Doit-on tout faire pour être heureux ? Moeko s'était assise au dans les premiers rangs, tout à gauche, dans l'ombre d'un pilier, et regardait le professeur de philosophie décidément très désespéré, et elle se demandait encore comment des gens pouvaient venir à ses cours. Une main tenant sa tête, elle attendait patiemment qu'il veuille bien expliquer son point de vu, ce qu'il finirait par faire si ses élèves finissaient par se tare. Il donna la parole à une fille. Mon regard dériva sur l'étudiante, ce regard un peu hautain et snob qui dit regardez-moi si vous voulez, mais ne me parlez pas. La brune releva la tête, sortis son ordinateur portable de son sac et l'ouvrit sur une page de journal qu'elle était en train d'écrire. Autant s'occuper intelligemment jusqu'à ce que le cours de license ai un quelconque intérêt. Moeko préparait son master, était égérie de Vogue, mais trouvait quand même le temps de s'intéresser à ce qu'elle aimait : les questions compliquées.
Mâchant discrètement son chewing-gum, ne faisant pas de bruit pour ne pas déranger son cours, moeko écrivait son article en prêtant une oreille distraite à la réponse de l'élève en question. elle releva finalement les yeux pour étudier la réaction du professeur. Curieuse de nature, la brune détaillait tour à tour l'étudiante, puis le professeur.
Mâchant discrètement son chewing-gum, ne faisant pas de bruit pour ne pas déranger son cours, moeko écrivait son article en prêtant une oreille distraite à la réponse de l'élève en question. elle releva finalement les yeux pour étudier la réaction du professeur. Curieuse de nature, la brune détaillait tour à tour l'étudiante, puis le professeur.
© charney
Invité
Invité
Re: Vous avez quatre heures ~ (RP LIBRE) | Lun 20 Juil - 13:40 Citer EditerSupprimer
Tiens donc, qu'est-ce que Moeko faisait ici? Je regardai la présidente de mon frangin du coin de l’œil, l'autre sur le GNS de mon père. Je surveillais ses exploits. De mon père, hein. Moeko, je ne connaissais pas grand chose d'elle. Mis je savais qu'elle ne suivait pas ce cours. Je souris. Étrangement, ceux qui suivaient vraiment ce cours le faisait en dehors de leur cursus officiel. A croire que ceux qui se décidaient à ne faire de la philo n'y comprenaient rien et ne s'y intéressaient pas. En même temps, ils ne pourraient pas faire la même dans mes cours de physique. Moi, j'étais là officiellement, mais optionnellement. La philo ne faisant pas partis de mon cursus de théologie, je m'y était inscrite de mon plein gré. Histoire de voir autre chose. Enfin, comment comprendre le rapport des hommes à Dieu, si on ne comprenait leur rapport à tout le reste du monde. Il fallait être logique deux secondes les enfants.
La voix du prof s'éleva. Je le regardai d'un air suspicieux. C'est cela oui, fais-toi passer pour un mec bourru. Je sais que t'es un psychopathe moi. Je souris à moitié à cette pensée. Je n'étais pas sur que ce soit une blague. (Oui je me faisais des blagues à moi-même.) Je passai mon téléphone en mode avion, et le laisser tomber au fond de mon sac. J'en sortis un beau stylo rose à plumes et un cahier. Je récris l'intitulé du sujet. Je souris à nouveau. Pas étonnant que je n'avais pas eu une bonne note à ce devoir. J'étais un peu trop peu patiente avec la psychée humaine en réalité. Le cours commença. J'écoutai, le bec cloué. Je ne voulais pas me faire remarquer. Pour une fois. Je ne voulais pas que le prof m'interroge. Et bah si... AH! JE LE SAVAIS SALE PSYCHO! Arhem... bon ça devait plutôt être le stylo rose qui m'avait grillé. Quelle idée. J'ouvre le bec. - Eh bien... Aaah... saloperie d'étudiants! Je les regarde partir en fronçant le nez. - Donc... déjà il y a le verbe "devoir" qui... bah qui moi m'échappe un peu puisque qu'on à toujours le choix. C'est vrai on est pas obligés d'être heureux. Même si ça conduis au suicide. Mais je me passai de l'exprimer à voix haute. - Et puis il y a "tout faire", qui sous entendrait que la faim justifie les moyens, non? Tout, même si c'est, entre guillemets, répréhensible ou blessant pour autrui. Et enfin "être heureux", ça... Je fis un geste vague de la main. - C'est très abstrait, subjectif, et soumis à un tas de variables comme état je trouve. Voilà.
La voix du prof s'éleva. Je le regardai d'un air suspicieux. C'est cela oui, fais-toi passer pour un mec bourru. Je sais que t'es un psychopathe moi. Je souris à moitié à cette pensée. Je n'étais pas sur que ce soit une blague. (Oui je me faisais des blagues à moi-même.) Je passai mon téléphone en mode avion, et le laisser tomber au fond de mon sac. J'en sortis un beau stylo rose à plumes et un cahier. Je récris l'intitulé du sujet. Je souris à nouveau. Pas étonnant que je n'avais pas eu une bonne note à ce devoir. J'étais un peu trop peu patiente avec la psychée humaine en réalité. Le cours commença. J'écoutai, le bec cloué. Je ne voulais pas me faire remarquer. Pour une fois. Je ne voulais pas que le prof m'interroge. Et bah si... AH! JE LE SAVAIS SALE PSYCHO! Arhem... bon ça devait plutôt être le stylo rose qui m'avait grillé. Quelle idée. J'ouvre le bec. - Eh bien... Aaah... saloperie d'étudiants! Je les regarde partir en fronçant le nez. - Donc... déjà il y a le verbe "devoir" qui... bah qui moi m'échappe un peu puisque qu'on à toujours le choix. C'est vrai on est pas obligés d'être heureux. Même si ça conduis au suicide. Mais je me passai de l'exprimer à voix haute. - Et puis il y a "tout faire", qui sous entendrait que la faim justifie les moyens, non? Tout, même si c'est, entre guillemets, répréhensible ou blessant pour autrui. Et enfin "être heureux", ça... Je fis un geste vague de la main. - C'est très abstrait, subjectif, et soumis à un tas de variables comme état je trouve. Voilà.
© charney
Invité
Invité
Re: Vous avez quatre heures ~ (RP LIBRE) | Sam 8 Aoû - 23:43 Citer EditerSupprimer
Je sens que le cours va rapidement devenir monotone. Je pourrais simplement leur donner leurs copies après tout. Appeler tous leurs noms, un par un, attendre qu'ils viennent chercher leurs travaux ; cela pourrait largement prendre une heure. Mais je préfère corriger un temps soit peu ce sujet. Afin qu'ils ne viennent pas me demander pourquoi ils ont des notes si médiocres. C'est en partie ma faute, je pourrais, leur mettre à chacun un ou deux points de plus, mais ça serait mentir sur leur niveau. Les coréens ne sont pas forcément doués pour réfléchir. Je ne les traite pas d'imbéciles, loin de là, mais il suffit d'analyser leurs test aux examens. Des QCM, des QCM ah et encore des QCM. Il suffit simplement d'apprendre par cœur, et de cocher la bonne réponse. Un idiot avec une bonne mémoire, aura toujours de bonnes notes après avoir appris son bouquin par cœur. Ce n'est pas ce que je veux. Je veux leur apprendre à réfléchir. Et c'est ça qu'ils ne semblent pas avoir saisi. La moitié de leurs copies ne comportent que trois ou quatre pages. On ne peut pas, on ne peut définitivement pas rendre un devoir de philosophie de trois pages en licence. Pourtant je leur ai bien dis au début de l'année : Un devoir qui ne dépasse pas quatre pages, c'est d'office en dessous de la moyenne.
Je suis un prof que l'on qualifie d’exécrable. Je ne vais pas dire que je ne le suis pas, ça serait nier l'évidence. Mais je pense être un bon prof quand même. Même si selon certains élèves, cet adjectif ne me sied pas totalement. Les fesses posées sur le bord du bureau, j'écoute alors cette étudiante que j'ai interrogé. Ce qu'elle dit est pas mal pour un premier avis. Je hoche furtivement la tête tandis qu'elle parle, plus pour lui faire comprendre que je la suis, plutôt que pour confirmer ses dires, ni bon, ni faux. «Mmh...Donc pour vous, de ce que j'ai compris la fin justifie les moyens ? C'est-à-dire que quelqu'un faisant tout pour être heureux le sera automatiquement, c'est ça ? On notera que ce «'tout faire » comme vous l'avez si bien dit peut être répréhensible surtout s'il atteint la liberté de quelqu'un. Exemple : on ne tue pas quelqu'un même si ça peut nous donner du plaisir, c'est bien ça ? » je demande à la jeune femme, et à la classe entre autre, afin que d'autres mains ne se lèvent pour animer le débat. «Vous avez aussi soumis l'idée que la notion du bonheur, être heureux donc, était abstraite. Vous avez en partie raison. Mais est-ce que vous, mademoiselle, êtes heureuse ? Et si oui, faites-vous tout pour l'être ? Pour vous, qu'est-ce que c'est être heureux ? » Je l'assaille de questions mais il n'y a que comme ça que le sujet peut avancer. Je m'adresse en particulier à elle, mais les autres étudiants savent qu'ils peuvent interagir.
Je suis un prof que l'on qualifie d’exécrable. Je ne vais pas dire que je ne le suis pas, ça serait nier l'évidence. Mais je pense être un bon prof quand même. Même si selon certains élèves, cet adjectif ne me sied pas totalement. Les fesses posées sur le bord du bureau, j'écoute alors cette étudiante que j'ai interrogé. Ce qu'elle dit est pas mal pour un premier avis. Je hoche furtivement la tête tandis qu'elle parle, plus pour lui faire comprendre que je la suis, plutôt que pour confirmer ses dires, ni bon, ni faux. «Mmh...Donc pour vous, de ce que j'ai compris la fin justifie les moyens ? C'est-à-dire que quelqu'un faisant tout pour être heureux le sera automatiquement, c'est ça ? On notera que ce «'tout faire » comme vous l'avez si bien dit peut être répréhensible surtout s'il atteint la liberté de quelqu'un. Exemple : on ne tue pas quelqu'un même si ça peut nous donner du plaisir, c'est bien ça ? » je demande à la jeune femme, et à la classe entre autre, afin que d'autres mains ne se lèvent pour animer le débat. «Vous avez aussi soumis l'idée que la notion du bonheur, être heureux donc, était abstraite. Vous avez en partie raison. Mais est-ce que vous, mademoiselle, êtes heureuse ? Et si oui, faites-vous tout pour l'être ? Pour vous, qu'est-ce que c'est être heureux ? » Je l'assaille de questions mais il n'y a que comme ça que le sujet peut avancer. Je m'adresse en particulier à elle, mais les autres étudiants savent qu'ils peuvent interagir.
© charney
Contenu sponsorisé