Il fait chaud, il fait vraiment chaud, à tel point que je donnerais n’importe quoi pour me retrouver à buller devant mon ventilateur. Mon corps m e parait plus lourd et l’air étouffant de la ville m’accable. Et j’ai beau avoir passé les deux derniers jours caché dans le dortoir à fuir la chaleur je me retrouve bien vite à m’ennuyer. Et par ce beau temps j’ai fini par avoir envie de nettoyer la cadillac qui me sert de voiture. Elle appartient à mon père mais j’ose lui piquer le temps qu’il soit au Japon. Et une aussi belle voiture se doit d’être parfaite, j’avais donc décidé, malgré le soleil haut dans le ciel, de la bidouiller. Laver son moteur, la désencrasser, la laver histoire de la voir brillante. Le t-shirt coincé sous l’elastique de mon soutient gorge, j’essuyais mes mains pleins de cambouis sur mon ventre ruisselant de sueur pour aller plus vite. Mon mini short était encore trop long pour la chaleur et je m’arrosais régulièrement le visage pour ne pas chopper d’insolation. La crème que j’avais mis pour me protéger du soleil devait très certainement ne plus servir à rien désormais mais j’avais au moins la conscience tranquille. M’étirant pour calmer les tiraillements dans le creux de mon dos je poussais un soupire en souriant, satisfaite,  du boulot que j’avais accompli. C’est mon père qui allait être dingue en voyant à quel point j’avais bichonné son petit bijou.  Deux pyo passèrent à côté de moi en me saluant, il faut dire que j’empiétais pas mal sur le terrain de notre propriété. Je leur rendis leur sourire en agitant mes doigts et chercha du regard au loin Noriko malgré moi. Depuis qu’elle était revenue je trouvais que les Pyo avait ce je ne sais quoi de plus qui rendait notre fraternité plus qu’attrayante. Et même si nous avions, au Japon, partagé bien plus qu’un plat de sushi, il n’en restait pas moins que la jeune fille était une très bonne amie à moi. Et j’étais, dans un premier temps VRAIMENT choquée de la voir débarquer à la Yonsei aussi NORMALEMENT HABILLEE, et dans un second temps très très heureuse. Ce n’est pas souvent qu’on peut avoir ce genre de plaisir. Ma bouteille d’eau vide depuis de longue minutes me faisait de l’œil mais j’avais pas le courage de monter à l’étage chercher de quoi contré ma déshydratation. Je suis procrastinante.  Je replongeais la tête sous le capot et recommençais à nettoyer tout ce que je pouvais, bougeant en rythme sur la musique que crachait les enceintes que j’avais branché à mon téléphone.

J'adorai ce bruit. Même s'il ne faisait pas partis de la multitude de ceux qui avaient bercés mon enfance, celui-ci restai l'un de mes favoris. C'était principalement pour ça que je privilégiais toujours mon skate, Rin, à tout les autres moyens de transport. Même Migi et Hidari (respectivement droite et gauche en nippon) mes deux rollers, qui me permettaient d'aller quand même un peu plus vite. Mais non, le bruit des roulettes d'un skate sur le bitume, il n'y avait que cela de vrai. Je rentrai donc au dortoir des Pyobeom sur mon fidèle Rin, la paille de mon milk-shake dans le bec. Comme d'habitude. Les gens entre le centre et l'ouest de la DC devaient se dire que je ne faisais que ça de ma vie. Ce qui n'était pas totalement faux en fait. Mais je variais des fois! Genre là, c'était un milk-shake à la cerise. La veille, c'était à la banane. T'as vu ça. Au moins moi, je m'hydratais. Et j'avais une casquette! Nickel pour le temps qu'il faisait. Mais bon, comme tout le monde le sait, je n'avais jamais été raisonnable, donc tout ça n'étais que pur hasard. J'avais décidé de me saper comme ça parce que j'en avais envie, et j'avais pris à boire parce que j'en prenais toujours un au même endroit quand j'allais dans le centre. Non, non, je ne commençais pas à devenir raisonnable. Ce serait trop triste.

Je descendis de ma planche en arrivant dans la zone rose, la récupérant dans une main sans m'arrêter. Et sans tomber. J'étais une pro kestuveu. Il ne me fallut pas très longtemps pour repérer la jolie Sunah, la tête dans le capot d'une américaine. Enfin, je reconnu ses fesses en premier. Que voulez-vous. Pour ça aussi j'étais une professionnelle. Je m'approchai d'elle sur la pointe des pieds, posai doucement mon skate à l'envers sur le sol et vint appuyer mes fesses légèrement sur le capot à côté d'elle. Mon milk-shake toujours à la main, je buvais, relookant les fesses de Susu du coin de l'oeil, attendant sagement qu'elle me remarque. Pour le coup, j'avais, presque, été raisonnable, en évitant de lui faire volontairement peur. Histoire d'éviter qu'elle s’assomme sur le capot. Ce serait bête quand même.

Le bruit familier du Skate qui roule sur l'asphalte me fit sourire. je ne relevais pourtant pas la tête attendant de voir ce que le jeune fille déciderait de faire. Et ce n'est non sans plaisir que je la sens venir se poser à côté de moi. La voiture s'affaisse légèrement quand elle s'appuie contre et je finis de visser un boulon qui me donne du fil à retordre. Ca ne me prends que quelques secondes puis je finis par me relever en m'essuyantle front, écrasant au passage une trainée de cambouis sur ma peau luisante. Esquissant un sourire ravi je me tournais vers mon amie. " Hey Babydoll, ça va ? " lui lançais-je avant de venir planter un baiser sur sa joue. Dire que ca faisait des années que je l'avais rencontré, enfin disons deux ou trois. Une soirée, au Japon et la voilà qui débarque dans ma vie comme une tornade. Je n'ai jamais rien trouvé de si exaltant chez la gente féminine, qui ferait de moi une femme à femme, mais je dois avouer qu'à l'instant où je l'ai vu elle m'a séduite avec son charme et sa façon si naturelle de vivre sa vie. Elle se fou de tout, tout du moins en apparence, elle vit comme elle l'entend, portant les vêtements qu'elle veut, colorant ses cheveux de la façon qu'elle souhaite. Elle a se free-spirit qui me séduit. J'aimerais pouvoir être comme elle mais je crois que je manque d'audace. Alors je vis à travers elle, je voyage à travers ses yeux et ma liberté je la rêve comme la sienne. Je lui souris amusée avant de lui piquer ce qu'elle tient entre les mains. " Tu m'en voudras pas si je t'en pique ? " Banane, j'adore. Mes lèvres se perdent sur la paille alors que je lève un regard taquin vers le sien. Je souris tout en buvant une gorgée et frissonne au goût frais. Ca fait franchement du bien par cette chaleur ! M'amusant à lécher la commissure de mes lèvres en la regardant j'affiche un sourire faussement innocent avant de m'étirer. " T'as passé une bonne journée ? T'arrive à survivre avec cette chaleur ? J'ai l'impression de fondre au soleil, un vrai supplice " Je levais les yeux au ciel avant de m'éventer un peu. Mes doigts noircis se perdirent à nouveau sur mon ventre et dans le creux de mes reins pour écraser les gouttes de sueur qui perlent sur ma peau.

Je souris à la belle Su Nah quand elle se redressa. Houla... Belle S Nah en effet. Je déglutis difficilement. Grand dieu ce que les filles pleines de cambouis étaient hautement placé dans la liste de mes nombreux fantasmes. Et Su Nah aussi d'ailleurs. Enfin Su Nah et ce qu'elle représentait. La petite hétéro trop mignonne qui flanche. J'aimais bien le concept. Nan et puis c'était surtout le regard qu'elle avait posé sur moi à mon arrivée Yonsei qui avait attiré mon attention sur elle. Elle s'en était bien sortie au final. Cela faisait deux ans que j'étais là, et elle n'y était toujours pas passé. Heureusement pour elle. Ou peut-être malheureusement en fait. Qui sait? Je la laissai m'embrasser la joue. Et me piquer mon milk shake. J'ouvris la bouche pour protester. Par réflexe, je protestai toujours, même quand j'étais d'accord, on ne sait jamais. L'esprit de contradiction, m'voyez. Mais au lieu de râler, je souris de toutes mes dents. Elle était trop chou avec sa paille dans la bouche. Encore plus que d'habitude. Pffff... Et elle le savait en plus la saloperie. Je secouai la tête et récupérai le milk shake, comme on confisque une sucette à une petite fille pas sage. - Je survis oui. Je viens de passer l'aprèm au centre commercial, comme c'est climatisé c'est tranquille. Mais ça vrai que je commence à chauffer. Je retirai ma casquette et m'essuyai le front. Grands dieux. Je bus un peu de milk-shake et lui tendis à nouveau. Profitant de ma main tendue à nouveau libre, je touchai le ventre de Su Nah du majeur et de l'index, et le balayai de droite à gauche pour récupérer de la crasse noire. Et hop, je me traçai des peintures de guerre sur les pommettes. Je fantasmais aussi sur les gonzesses en peintures de guerre avec une coiffe d'indien. Enfin ça c'était un autre sujet. Je touchai le bout de nez de ma camarade de mon index sale pour le noircir. - T'es toute sale ma belle. J'haussai les sourcils malicieusement. Je ris et retirai mon sac pour y ranger ma casquette et fouiller à l'intérieur. J'en sortis une bouteille d'eau. - Tiens! Tu vas avoir une peau de mamie sinon! Et ce serait fort dommage. Tu m'étonnes. No way que je touche une fille avec une peau de crapaud. Manquerait plus qu'elle se transforme en prince quand je l'embrasse. Ce serait moche.

C’est toujours un plaisir de la voir, c’est vrai, j’adore trainer avec elle. Et quand bien même il y a parfois une certaine tension entre nous ça ne fait que rajouter du … challenge à nos entrevues. Parfois il m’arrive d’avoir envie de craquer, puis après je me dis que ça gâcherait tout. Et puis je me cache derrière l’idée que je ne suis pas ce genre de fille, celle qui test sa bisexualité parce que c’est un effet de mode. Mais je dois avouer que devenir norikosexuel ne me dérange pas le moins du monde. Et bon sang elle sait faire de ces trucs avec sa langue … le simple fait d’y penser me donne chaud. Vraiment chaud. Elle me confisque son milk shake et j’affiche une boue boudeuse bien vite remplacé par un sourire amusé. J’attrape un torchon pour mes mains que j’essuie et fais craquer ma nuque. Quand elle approche pour prendre de la crasse sur mon ventre je lâche un petit rire amusée en suivant ses gestes du regard. « En tout cas toi ça te va très bien ! » lui assurais-je devant ses peintures de guerre. Ça la rendait sexy je dois avouer, et ses cheveux lâché comme ça lui donnait un petit côté sauvageonne des plus appréciable … la laissant noircir le bout de mon nez je louchais sur son doigts avant de rejeter la tête en arrière dans un râle de fatigue. «  M’en parle pas … j’aurais donné tout ce que j’ai pour aller avec toi au centre commercial cli-ma-ti-sé. » Tout mon corps protestait de cette chaleur et j’allais finir par véritablement fondre au soleil. C’était presque à se demander si l’hiver ne me manquait pas … Au moins le printemps alors. La pluie me manque, genre vraiment, moi qui adore pouvoir rester dessous, j’étais bien servie en cet été caniculaire. La jeune japonaise me sortit une bouteille d’eau qu’elle me tendit pour que je puisse me débarbouiller. Je l’attrapais surtout pour la boire d’une traite. « Laisse princesse j’ai beaucoup mieux ! » lui lançais avec un sourire pervers en coin. Contournant la voiture je tirais alors un sceau remplie d’eau clair que je n’avais pas encore utilisé pour laver la voiture. C’était censé me servir pour l’extérieure mais dans un cas comme celui-ci, il me semble que mon corps passait prioritaire ! J’attrapais une éponge propre pour commencer à me laver le visage et envoya quelques gouttes d’eau sur la japonaise avec un rire taquin. Puis je finis par lui tendre mon éponge. « Tu m’aides ? Ca a du mal à partir. » enfin pas vraiment et elle doit sûrement le voir à mon regard, mais c’est plus fort que moi. Rester sage quand la japonaise est dans le coin ce n’est pas dans mes habitudes. Je retire mon haut pour rester en soutient gorge et me tourne vers elle. « Tu fais mon ventre, je fais mon visage. » lançais-je avec un sourire si enjoué que je ne pensais même pas qu’elle puisse dire non, ou vouloir faire autre chose que nettoyer mon ventre crassouille.

Hé, hé, moi tout m'allait très bien! Je passai un main dans mes cheveux, en mode "parce que je le vaux bien". Ce qui n'était pas faux. En tout cas, j'étais ravie de voler à son secours grâce à ma bouteille d'eau. Si elle ne s'était pas nettoyée avec, au moins, ça lui éviterait de tomber dans les pommes. Oui parce que ça peut avoir l'air sympa comme ça, d'avoir une jolie fille qui te tombe dans les bras, sauf qu'en vrai... c'était nettement moins sexy. Et j'en parlais d'expérience! Nan, nan. En vrai il aurait fallut que je la colle en position latérale de sécurité et que j'appelle les secours. Vraiment rien de sensuel là-dedans. Sauf éventuellement le secouriste, mais ce serait vraiment un coup de chance. Anyway. La belle Su Nah avait bue, donc pas de catastrophe en perspective. Elle était sexy même quand elle buvait en fait. Ou alors c'était juste le contexte qui déformait tout. Non. Elle était vraiment jolie. J'allais poser mon milk shake le temps qu'elle aille chercher son... truc. Je me retournai et la vie revenir avec un seau d'eau. - Ah oui en effet, c'est plus efficace. J'eus brusquement envie de lui vider sur la tête. Histoire qu'elle soit toute mouillée. Les filles mouillées étaient vraiment irrésistibles, sans mauvais jeu de mots. Avec son haut blanc en plus... Et quand elle me demanda de l'aider, je dû vraiment me retenir, et me concentrer sur l'éponge pour l'attraper. Mais hop, son haut disparut soudain. Je clignai des yeux. Son ventre? Okay... - A vos ordres, princesse. Je lui rendis son regard, secouant doucement la tête, et m'approchai d'elle. Elle allait vite passer à la casserole à ce rythme là. Dire que c'était à moins de temporiser cette séance de drague intensive. Ce n'était pas commun. Je m'accroupie devant elle, plongeai l'éponge dans l'eau et l'essorai un peu avant de frotter le ventre de Sunah. Je me mise délicatement à la tâche, mes doigts dépassant de l'éponge pour profiter un peu de sa douce peau. Si elle me cherchait, elle allait me trouver. Je fixai son ventre sans lever les yeux vers sauf au moment ou je passai un doigt sur son nombril pour le décrasser, pour voir sa réaction. J'eus un petit sourire en coin. Les réactions à cela variaient beaucoup d'une personne à l'autre. La sienne m’intéressait particulièrement.

Accroupie devant moi je lui trouvais un certain charme que je ne pouvais pas nier. Je souris en coin en sachant pertinemment que je jouais avec le feu et c’était bien ce qui me plaisait. Je ne cherchais pas à me moquer d’elle, bien au contraire, j’avais envie qu’elle joue le même jeu que moi, qu’elle ressente dans le creux de son ventre ce que je ressentais aussi. Comme une envie d’adrénaline. Avec Noriko ça a toujours été ça. Et jamais je ne pourrais me passer de ça. Pas pour l’instant en tout cas, et c’était déjà un miracle qu’on est pu tenir aussi longtemps … Que j’ai pu tenir aussi longtemps … Lorgnant sur son visage si près de mon ventre je du me faire violence pour ne pas la relever et l’embrasser. Un peu de décence voyons … à la place je m’étais lavée puis essuyée les mains et je m’amusais à dégager son visage. Par mèche je pris soin de lui faire une queue de cheval que je tenais dans le creux de ma paume et quand elle releva le visage vers moi en titillant mon nombril je du retenir me souffle. Mes lèvres entr’ouverte je le regardais avec un regard surement trop  brillant pour l’occasion. Elle me troublait et si je continuais sur ce chemin-là, j’allais finir par me faire prendre à mon propre jeu. Tirant doucement sur ses cheveux pour lui faire garder la tête en arrière, ou tout du moins relevé vers moi, je reculais d’un pas pour m’adosser à la voiture. Je me penchais en avant, assez pour ne pas la faire tomber ni lui faire mal et murmura d’une voix basse. « T’es plutôt douée. » Oh elle savait pertinemment que je ne parlais pas de ce nettoyage bidon de mon ventre. Je fis sauter le premier bouton de mon short et cala mes pieds de chaque côté de son corps. Appuyé en équilibre contre la voiture je fis monter la crasse qui me restait jusqu’à la limite de mon soutient gorge avant de planter mon regard dans le sien et d’en essuyer sur la galbe rebondi et apparente de mes seins. « Oops. » Je fis claquer ma langue derrière mes dents avec un petit rire amusée et lui fis suivre des yeux mon doigt taquin qui passait de mon ventre à mes seins. « J’en ai vraiment partout c’est dingue ça. » Remontant jusque dans le creux de mon cou je penchais la tête en arrière avant de pousser un soupir d’aise, l’air de rien. « Ma guerrière veut-elle bien m’aider ? » promis je resterais sage, promis je la laisserais faire sans rien tenter de plus. Rien de plus qu’elle ne voudrait pas dirons-nous. Plantant mon regard dans le sien je du réprimer un frisson et patienta sagement avec une pointe d’impatience.

Mon sourire s'agrandit. Sa réaction était des plus significatives. Je m'y attendais en même temps. Ce n'était pas très gentil de faire de genre d'expérience. Mais ce n'était pas nouveau que j'étais vilaine. Cependant, je me mordis discrètement l'intérieur de la lèvre pour éviter de m'emballer trop vite. Aaah... les cheveux... Pas les cheveux... C'était l'un de mes points faible. Pas forcément sexuellement parlant. Mais ça avait toujours eu tendance à me... détendre. Et à me faire du bien. Non. Ce n'était pas le moment de ce laisser. Sinon ça aillait "mal" finir. Je la regardai faire, comme hypnotisée. Je secouai lentement la tête, comme pour nier la situation et éviter que mon esprit ne s'embourbe trop dans son jeu. C'était assez compliqué. Je sentis descendre ce poids dans mon bas ventre. Une sensation que je ne connaissais que trop bien. L'horreur. Je souris. - Tu te crois maligne, jeune fille? Il était hors de question que je perde à son petit jeu. Que je cède en première. Hors de question. Mon honneur en dépendait presque. Mais plus que ça, si je cédais, ça ne serait pas que pour avoir un petit baiser. Ou même un bien plus intense et langoureux. Les capots d'Américaines et les banquettes arrières me donnaient toujours beaucoup d'idées. La raison voudrait donc que j'arrête tout cela, avant que cela parte en vrille. Sauf que je n'avais jamais été raisonnable. Je n'avais peur de rien. Et j'estimai que Sunah connaissait les risques de son comportement. Enfin... Je pris soin de rincer mon éponge avant de me relever. L'eau fraîche du seau sur mes doigts m'aida à garder les pieds sur terre. Je me relevai face à Su Nah, tout près d'elle. Pas assez pour se toucher, mais assez pour que le moindre geste de l'une effleure l'autre. Je passai ma langue entre mes lèvres avant de planter mon regard dans le sien, le menton un peu levé. D'où elle imaginait prendre l’ascendant sur la situation? Je commençai à passer doucement l'éponge sur le haut de sa poitrine. Regardant alternativement ses seins à croquer et ses beaux yeux. Sans un mot. Et puis, je passai un doigt sous le pont entre les deux armatures de son soutien gorge, et tirai dessus avec autorité, pour décoller les baleines de sa peau. Je souris, et sans baisser les yeux, je passai l'éponge dans les creux sous les seins de Sunah. L'endroit le plus sexy chez une fille. Je laissai mon auriculaire traîner derrière l'éponge, le laissant courir sur la peau de ses seins. Ma propre peau commençai à me tirailler de partout. Je luttais comme je pouvais contre mon corps. Je me concentrai sur ma respiration, un peu forte à vrai dire. Je baissai les yeux, pressai l'éponge entre ses seins pour faire couler l'eau sur son ventre. Je souris, regardai autour de nous. J'approchai mon visage du sein. - Sais-tu qui si je n'avais pas un minimum de respect pour ta personne... Je laissai ma phrase en suspens, pour éviter des mots trop crus à mon goût. Je préférai tirer un peu plus sur son soutien gorge avant de le lâcher, pour le faire doucement claquer sur sa peau.

Je suis le stéréotype même de la pure hétéro qui test ses limites et qui les dépassent avec un certain plaisir. Pas avec n’importe qui cela dit. Jusqu’ici Noriko a toujours été mon pêché mignon, s’il m’arrive  parfois de lorgner sur quelques fesses et courbes féminines, il n’en reste pas moins que la japonaise est la seule que j’arrive à imaginer dans mon lit. Est-ce peut-être parce qu’il y a déjà été, et comme un souvenir ardent, je revois son corps contre le mien et ses courbes si fines se presser contre les miennes. Faire l’amour avec une fille a quelque chose de déroutant au premier abord, comme un jeu, comme une nouvelle sensation. Et on aura beau dire ce qu’on voudra, quand bien même ce qu’on les hommes entre les jambes est très utile, deux femmes savent très bien se donner du plaisir sans gêne. Et les subterfuges utilisés sont tout à faire grisant. Et j’évite souvent d’y repenser pour ne pas traverser le couloir et la plaquer au mur pour l’embrasser. Je n’ai pas franchement peur du regard des autres. J’ai appris à vivre avec et je m’en fou clairement de ce que les gens peuvent penser. Et si je me retiens de caresser ses hanches alors que j’en crève d’envie ce n’est pas parce que je ne veux pas qu’on nous surprenne mais parce que c’est beaucoup plus amusant et excitant de résister à la tentation. Et parce que nous savons, elle comme moi, où nous irions si on se laisser aller. Qui a dit que la pudeur était une barrière ? Je lui souris innocemment avant de mordre mes lèvres en la regarde faire. Et quand elle passe son doigt sous mon soutient gorge j’ai déjà l’envie pressante qu’elle me l’arrache. Mais elle n’en fait rien, sagement, trop sagement pour moi, elle passe l’éponge délicatement sur ma peau. Je lâche un souffle rauque sans pouvoir me retenir et mord ma lèvre que je laisse glisser lentement entre mes dents. Mon regard ne lâche pas son visage que j’observe à la dérobée. Sais-tu qui si je n'avais pas un minimum de respect pour ta personne... Elle fait claquer l’élastique de mon soutient gorge et ça a le don de me réveiller. Je papillonne des yeux pour me sortir de la transe dans laquelle je glissais lentement. J’avais chaud, et mon bas ventre s’enflammait lentement mais sûrement. Putain, j’avais de lui bouffer les lèvres. Là tout de suite, mais au lieu de ça je me contentais de pencher la tête sur le côté et de lui susurrer « Et si je n’ai pas envie que tu aies de respect pour moi. » J’arque un sourcil amusé et me décolle de la voiture en me collant à elle. Mes deux mains glissent le long de ses avant-bras que je griffe doucement. J’ai encore la sensation de son doigt glissé sous la galbe de mes seins innocemment. Je peux sentir son souffle banane contre mes lèvres alors que j’attrape l’éponge en m’écartant soudainement. « C’est à moi ça mademoiselle. Merci de ton aide ~ » Je m’éloigne d’un pas, juste comme ça, comme si je n’avais pas envie de lui sauter dessus. En me détournant je souffle un bon coup puis je me penche vers le sceau dont je me saisit. J’ai encore une voiture à laver moi. mais avant ça je dois pouvoir retrouver mes esprits. Plongeant la tête dans l’eau je me mouille complètement le visage et les cheveux avant de la ressortir d’un geste sec. Mes cheveux lourds d’eau claque dans le creux de mes reins alors que je les aplatis sur le haut de ma tête. « Ca fait un bien fou ! » lui lançais-je avant de l’arroser légèrement «  Tu devrais essayer. » Approche Noriko, j’ai encore des surprises pour toi, lui criais mon regard que je glissais le long de son corps l’air de rien.

Si elle ne voulais pas que je... Je fermai la bouche et cessai de respirer. Espèce de... Je la laisse venir contre moi, serrant les cuisses. Nom d'une pipe... Mes nerfs me brûlent. Me lancent. Les pauvres chats ont rarement étaient ainsi mis à l'épreuve. Je souffle doucement, sentant ses griffes sur mes bras. Mes yeux papillonnent. Je me vois l'attraper, la retourner, la plaquer contre la voiture et lui mordre le cou, pendant qu'une de mes mains passe sous son soutien gorge et l'autre descend dans sa petite culotte. Mais je n'en fais rien. Pendant que mon ventre hurle, je referme mes mains dans le vide. Espèce de garce. J'allais reculer quand elle se défila. Je fermai les yeux, essayant de penser à tout autre chose. Ce n'était pas simple. Je basculai ma tête en arrière et soupirai. Les quelques gouttes que je reçu des cheveux de Sunah me firent l'effet d'une claque. Je me rendis compte que mon corps brûlait littéralement. Je lui souris vaguement avant de ma détourner d'elle pour retirer mon haut. Je constatai alors que j'étais luisante de sueur. Entre la chaleur et Sunah... J'avais perdu 2 litres d'eau au moins. Je passai une main sur ma nuque trempée, sentant une gouttelette dévaler le long de ma colonne vertébrale. Je passai la langue être mes lèvres desséchées. J'allais mourir à ce rythme-là. Il restait juste à déterminer si c'était la déshydratation ou la frustration qui allait avoir ma peau. Je soupira et  m'essuyai la nuque à l'aide de mon top puis le passai dans mon propre soutien gorge, sous mes propre seins. S'ils n'étaient pas énormes, il y avait tout juste de quoi avoir un tout petit pli en dessous, suffisant pour produire les litres de sueurs eux aussi.  Je jetai mon haut sur mon sac, et j'ébouriffai aussi mes cheveux pour me rafraîchir le crâne. - Hé ! Je protestai par réflexe, levant une main pour parer ses gouttes d'eau. Je souris de nouveau et levai les bras pour me faire une seule et unique couette, rassemblant tout mes cheveux, sur le côté du crâne. - J'arrive petite garce. Je souriais. C'était affectueux. La plupart de mes proches étaient aussi affublés de ce genre de noms d'oiseaux. Elle aurait aussi le sien maintenant. Je m'approchai de Sunah et lui pris le seau des mains. Je craignais encore le choc thermique si jamais l'idée lui prenait de me le vider sur le crâne. Tiens, ça me faisait une mort potentielle en plus. Je me passait de l'eau dans la nuque et sous les seins, répétant mes gestes précédant, non pas pour essuyer cette fois, mais pour me rafraîchir. Remarquant soudain le regard de Sunah sur moi, je levai les yeux vers elle, et ralentis mon geste. Finissant de m'occuper de mes seins à allure réduite. J'eus un sourire en coin. - Tiens moi ça tu veux. Tu en as encore dans le dos. Je lui tendis le seau, histoire qu'elle ai les mains prise. Non mais. Je me mis derrière elle, et écartai ses cheveux du bout des doigts, pour les lui passer sur une épaule. Puis je me collai à elle, passant un bras de chaque côté de sa taille pour plonger mes mains dans le seau, et les rabattis Sur ses hanches, puis ses reins, effaçant les vagues traces de crasse qui lui restaient. Je récupérai de l'eau une nouvelle fois pour la rincer, et laissai mes mains courir sur ses hanches, ses reins, le long de sa colonne, et mes doigts passèrent sous son soutien gorge, pour le suivre vers l'avant et terminer leur course à nouveau sous ses seins. Sentant le retour de mon souffle, renvoyé par sa nuque, et baissai les yeux. Je posai mes mains sur les seins, et caressai sa peau avec les lèvres, de derrière son oreille au bout de son épaule. Je me décollai d'elle, me plaçant sur le côté. Je cherchai son regard du mien et lui souris. - C'est toi qui devrais essayer.