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MihaBae + There's no trust, until I drown into your eyes
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Re: MihaBae + There's no trust, until I drown into your eyes | Mar 11 Aoû - 15:25 Citer EditerSupprimer
Miharu & Bo Bae
IL Y A DEUX VERSIONS DE CHAQUE PERSONNES. UNE QUE NOUS OSONS DÉVOILER ET L'AUTRE, CELLE QUE L'ON CACHE PARMI TOUS NOS SECRETS. ON APPREND A FAIRE CONFIANCE QUAND UN SOURIRE NOUS RASSURE MihaBae.Quand elle pose un regard sur sa famille, celle qu’elle s’est construite elle se rend compte combien elle est bancale. Combien elle est parfois toxique, mauvaise, mais combien elle peut tous les aimer autant qu’ils sont. Shin, Ye Gi, Kan, Benjen, Jae Mi, Franklin, et même Tasyr … une bande de bras cassés qui rendait pourtant sa vie complète. Elle les aimait tout autant qu’ils étaient et quand elle posa son regard sur Miharu elle ne se doutait pas qu’il allait faire partie de cette liste qu’elle chérit tant. Elle se demande parfois où se trouvent ses parents. S’ils sont toujours ensemble, s’ils sont séparés. S’ils vivent heureux ou si au contraire leur vie n’est qu’une misère infime. Elle se demande si elle a des frères et sœurs, au moins des demi-frères et sœurs ? Elle a bien tenté de faire quelques recherches sur ses origines mais elles se sont toutes soldées par un échec. Même Franklin avait tenté de trouver des réponses mais n’avait pas pu aller bien loin. Ça lui manquait souvent, de ne pas savoir d’où elle venait. Ni avoir la sensation de rentrer chez soi, et voir notre mère préparer à manger. Dans son entourage, aucun n’avait vraiment connu ça si ce n’est les frères Bang. Mordillant sa lèvre inférieure elle aurait aimé demander à Miharu ça fait quoi d’avoir des parents ? Mais une part d’elle lui soufflait que c’était sûrement une mauvaise idée. Alors elle s’abstient en détournant le regard une fois de plus. Elle trouverait surement l’occasion d’aborder le sujet de sa famille avec lui à un moment donné. Elle préférait continuer son dessin et lui donna avec une certaine appréhension. Satisfaite de savoir qu’il lui jouera un peu de musique demain, elle était presque impatiente de l’entendre jouer. La réaction de Miharu lui plait et lui arrache même un peu de rouge à ses joues. Elle secoue la tête soudain surprise qu’il pense qu’elle les a embellis. « Pas du tout ! » s’exclame-t-elle avec une innocence désarmante. « C’est juste quand tu es … heureux je dirais. Tu as cette lueur dans le regard qui le rend si particulier … » elle se mordille la lèvre inférieure et se redresse avant de prendre le dessin pour le comparer aux regards de Miharu. « C’est un regard Voodoo Childs » lance-t-elle en plaisantant. « Tu as vraiment des yeux magnifique soit dit en passant » assura-t-elle avec douceur avant de lui rendre le dessin qu’elle avait signé et daté par habitude. « Tiens cadeau ! » Dit-elle avant de soudainement se dire qu’il n’en voudrait peut-être pas. Elle pinçait ses lèvres un peu gênée avant de se gratter la nuque. « Comment tu sens … ? » finit-elle par demander avant d’attraper un coussin pour mieux le tasser en tapant dessus et le glisse derrière les dos de Miharu. « Tu ne veux pas t’allonger ? Tu seras peut-être mieux … » Elle lisse une mèche de cheveux du garçon entre deux doigts et baisse son regard vers lui. « Je peux aller dormir dans le canapé si tu veux. Si tu as besoin d’espace pour te reposer. » L’idée d’aller dormir dans le canapé du Kurss ne l’enchantait guère mais la santé du plus jeune était plus importante à ses yeux et ce n’était pas une nuit qui allait la tuer. Elle pourrait même aller dormir dans la chambre libre du Kurss pas certaine qu’il y ait une bonne couette qui l’attendrait. Ou bien elle pourrait aller toquer chez Kan, mais elle savait déjà que ce n’était pas une bonne idée, et puis de toute façon il gardait jalousement son oreiller pour lui. Assise en tailleur sur son lit son calepin à dessin refermé sur ses cuisses, elle fixait le jeune homme en attendant une réponse. Elle défit par habitude ses cheveux qui tombèrent en cascade le long de ses épaules et se mis à les tripoter sans même s’en rendre compte.
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Re: MihaBae + There's no trust, until I drown into your eyes | Mar 11 Aoû - 19:23 Citer EditerSupprimer
There's no trust, until I drown into your eyesMiharu & Bo Bae ♥
Voyant les joues de la jeune femme se couvrirent légèrement de rose, il sourit. Miharu pensait vraiment ce qu'il venait de lui dire. Elle avait un véritable talent, c'était indéniable. Et lorsqu'elle lui assura qu'elle n'avait rien embelli, il resta légèrement sceptique. Néanmoins, en entendant la suite de ses propos, il fut intrigué. Il était heureux lorsqu'il parlait de son groupe ? C'était possible. Il y tenait, tenait à eux tous comme il n'avait jamais tenu à personne d'autres. Mais de là à avoir un tel regard...il ne s'en été jamais aperçu. Il baissa un peu la tête, timide. C'était bien la première fois qu'on lui faisait ce genre de compliments et lui offrait quelque chose. Le jeune homme la regarda un instant, presque émerveillé, acceptant le dessin avec un sourire franc. Il se sentait réellement touché par cette intention qui semblait lui venir du fond du cœur. Après un petit silence gêné, Bae s'enquit une nouvelle fois de sa santé, essayant de l'installer un peu plus confortablement sur le lit. Il esquissa une petite moue amusée et légèrement attendrie, constatant encore une fois à quel point elle pouvait être chaleureuse et maternelle. Et s'il s'écoutait, il savait qu'il aurait aimé venir se blottir dans ses bras comme pouvait le faire un enfant. C'était étrange. Elle devait être à peine plus âgée que lui, de quelques années seulement, mais elle lui donnait cette forte impression : celle de se comporter comme aurait pu le faire une grande sœur. Ou une mère. Au plus profond de lui, Miharu commençait à le réaliser lentement : il était totalement faible face à ce genre de personnes, ne pouvait s'empêcher de se mettre à nu devant elles. Ce soir, cette nuit, la jeune femme avait fait tombé toutes ses barrières, tous les murs qu'il ne cessait de construire autour de lui afin de se soustraire aux regards des autres. Et tout cela de la façon la plus naturelle au monde. Sans qu'il ne s'en rende compte, elle était même parvenue à lui faire oublier l'état dans lequel il s'était trouvé quelques instants plus tôt, la honte et la douleur qu'il avait pu ressentir. Elle avait fait taire les battements affolés de son cœur, les rendant insignifiants à ses propres oreilles. L'espace d'une nuit seulement, de quelques heures, douces et bienfaitrices, elle lui avait offert la paix qu'il cherchait depuis si longtemps. Il ferma les yeux un court instant lorsqu'elle glissa une de ses mèches entre ses doigts, appréciant l'infimité de ce contact. Le jeune homme savait parfaitement qu'il ne devait pas se laisser entretenir de la sorte, mais il n'arrivait pas à repousser sa gentillesse. Bêtement parce qu'il ne le voulait pas, conclut-il en les rouvrant et posant son regard sur elle, la détaillant sans gêne alors qu'elle était en train de détacher ses cheveux. Il étouffa un bâillement, réalisant qu'il était définitivement plus fatigué qu'il n'aurait pu le penser. "Je me sens mieux. Beaucoup mieux, même" répondit-il alors que ses lèvres se tordaient en un petit sourire maladroit, faisant apparaître une fossette au coin de sa joue. "Et c'est uniquement grâce à toi..." Malgré la fatigue qui le prenait subitement -le contrecoup de sa crise retombait sur lui si brutalement que les choses devenaient de plus en plus embrouillées dans son esprit- il continua de la regarder dans les yeux, se demandant -pour la énième fois- comment il pourrait un jour réussir à la remercier. Ce n'était pas simplement pour le fait de l'avoir aidé. C'était...pour tout un ensemble de choses : pour des sentiments inconnus, des sourires, une gentillesse offerte spontanément, une chaleur et une présence inestimable. Pour tout. Il se coucha, posant sa tête sur l'oreiller qu'elle venait de lui apporter et se pelotonna sur le matelas en étouffant un nouveau bâillement. Doucement, sa main chercha à tâtons celle de la jeune femme, la frôlant du bout des doigts. Comment aurait-il pu la laisser aller dormir ailleurs que dans sa propre chambre ? "Tu...tu peux rester ici ? Enfin si ça ne te dérange pas..."murmura-t-il faiblement à son attention. Il pouvait comprendre le fait qu'elle ne voulait pas dormir avec lui, d'autant plus qu'il était un parfait inconnu. Néanmoins, l'idée de la voir partir, même pour la retrouver le lendemain, l'attristait. Il voulait la voir rester. Sincèrement. Et même si c'était égoïste de sa part, profondément égoïste, il n'aurait su rester silencieux. Elle était quelqu'un dont il cherchait la présence. Ardemment. Alors que ses yeux se fermaient malgré lui, il la sentit prendre place à ses côtés, faisant sensiblement bouger le lit. Sa main qui n'avait pas quitté celle de la jeune femme la serra légèrement alors qu'un faible "...merci" s'échappa de ses lèvres avant qu'il ne s'endorme complètement, apaisé par sa présence.
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