I'm Scared For You. Why ?!
Invité
Invité
I'm Scared For You. Why ?! | Mer 22 Juil - 15:59 Citer EditerSupprimer
I'm Scared For You. Why ?!
"Parle moi ..."
I'm Scared For You. Why ?!
Ft In Ha And Miharu
"Parle moi ..."
Un accord, deux accords, la musique s'enchaine. Le prochain concert est pour bientôt et Miharu et moi avons quelques détails à régler pour que tout soit parfait. Il n'est pas rare que nous nous retrouvions seul tous les deux pour revoir nos parties, créer de nouveaux sons ou juste se faire plaisir. Parfois même, Miharu me demandais de l'aider à progresser et j'acceptais avec plaisir. Loin de l'esprit de compétition que l'on joue sur scène, et qui plait tant aux fans, on s'entends parfaitement bien et je n'ai aucun problème à laisser ma place pour que Miharu puisse avoir son heure de gloire.
Cela doit bien faire deux heures que nous jouons, parfois assis sur des grosses enceintes neuve et parfois debout au milieu de la pièce, à fond comme maintenant. J'ai beau être en débardeur large et en jean slim, ma peau brille avec ma transpiration et mes cheveux, trempés, colle sur mon front et ma nuque. Je ressemble exactement à ce que je suis sur scène et qui semble tellement plaire aux filles. Je me lance dans une séries d'accords endiablés qui devrait être mon prochain solo. Mes yeux se ferment et je me mord la lèvres, à fond dans mon délire musical. Et lorsque les dernières notes s'élèvent, je souris de satisfaction, certains d'avoir réussit mon coup.
Je me tourne vers Miharu et lui fait un grand sourire. Puis j'enlève ma guitare et la pose sur son pied, dans un coin. Puis je retourne m'asseoir sur l'enceinte et attrape une bouteille d'eau posé par terre. Alors que je bois une gorgé, je me tourne vers lui et lui demande:
- Alors, tu as trouvé un solo à faire pour le prochain concert ?
Je ne le quitte pas du regard pendant que je referme la bouteille. Je m'inquiète un peu pour lui à dire vrai. Il a l'air plus pâle que d'habitude et plus fatigué aussi. J'hésite grandement à lui demander cash ce qui se passe mais j'ai peur de le brusquer et de le voir se refermer comme une huitre. C'est le maknae du groupe, le "bébé" comme disent certains fans, et il est de notre devoir de prendre soin de lui. Mais ces derniers temps, je le vois souvent prendre des cachets, dans son coin. Je ne suis pas du genre à écouter les caquetages des gens mais je suis néanmoins au courant de se qui court sur le groupe et il n'est pas rare d'entendre certaines choses sur Miharu et sa peut-être tendance à consommer des drogues. Au début, je m'étais énervé en entendant ces idioties. Il était, pour moi, impensable que celui que je considère comme mon petit frère puissent avoir ce genre de faiblesse. Mais, à force de le voir prendre ses comprimés et de le retrouver parfois dans des états pas possibles, j'avais fini, bien malgré moi, a avoir des doutes sur leurs provenances. Alors je m'inquiète de plus en plus. Et la barrière qui retient mon discours devient de plus en plus mince.
Soupirant devant le casse-tête que représentait mon dongsaeng, je fis craquer mes cervicales, même si ma mère me dit tout le temps que je devrait arrêter, et me leva en tournant le dos de Miharu. Je pris ma guitare et l'observa sous toutes ses coutures. Elle devait être parfaite pour le concert et opérationnel. Une fois sûr qu'elle était au point, je la reposa sur son socle et me retourna avant de me figer devant la scène qui s'offrit à moi. C'était une blague ?!
Cela doit bien faire deux heures que nous jouons, parfois assis sur des grosses enceintes neuve et parfois debout au milieu de la pièce, à fond comme maintenant. J'ai beau être en débardeur large et en jean slim, ma peau brille avec ma transpiration et mes cheveux, trempés, colle sur mon front et ma nuque. Je ressemble exactement à ce que je suis sur scène et qui semble tellement plaire aux filles. Je me lance dans une séries d'accords endiablés qui devrait être mon prochain solo. Mes yeux se ferment et je me mord la lèvres, à fond dans mon délire musical. Et lorsque les dernières notes s'élèvent, je souris de satisfaction, certains d'avoir réussit mon coup.
Je me tourne vers Miharu et lui fait un grand sourire. Puis j'enlève ma guitare et la pose sur son pied, dans un coin. Puis je retourne m'asseoir sur l'enceinte et attrape une bouteille d'eau posé par terre. Alors que je bois une gorgé, je me tourne vers lui et lui demande:
- Alors, tu as trouvé un solo à faire pour le prochain concert ?
Je ne le quitte pas du regard pendant que je referme la bouteille. Je m'inquiète un peu pour lui à dire vrai. Il a l'air plus pâle que d'habitude et plus fatigué aussi. J'hésite grandement à lui demander cash ce qui se passe mais j'ai peur de le brusquer et de le voir se refermer comme une huitre. C'est le maknae du groupe, le "bébé" comme disent certains fans, et il est de notre devoir de prendre soin de lui. Mais ces derniers temps, je le vois souvent prendre des cachets, dans son coin. Je ne suis pas du genre à écouter les caquetages des gens mais je suis néanmoins au courant de se qui court sur le groupe et il n'est pas rare d'entendre certaines choses sur Miharu et sa peut-être tendance à consommer des drogues. Au début, je m'étais énervé en entendant ces idioties. Il était, pour moi, impensable que celui que je considère comme mon petit frère puissent avoir ce genre de faiblesse. Mais, à force de le voir prendre ses comprimés et de le retrouver parfois dans des états pas possibles, j'avais fini, bien malgré moi, a avoir des doutes sur leurs provenances. Alors je m'inquiète de plus en plus. Et la barrière qui retient mon discours devient de plus en plus mince.
Soupirant devant le casse-tête que représentait mon dongsaeng, je fis craquer mes cervicales, même si ma mère me dit tout le temps que je devrait arrêter, et me leva en tournant le dos de Miharu. Je pris ma guitare et l'observa sous toutes ses coutures. Elle devait être parfaite pour le concert et opérationnel. Une fois sûr qu'elle était au point, je la reposa sur son socle et me retourna avant de me figer devant la scène qui s'offrit à moi. C'était une blague ?!
Invité
Invité
Re: I'm Scared For You. Why ?! | Jeu 23 Juil - 2:30 Citer EditerSupprimer
I'm scared for you. Why ?!Miharu & Seung Jun ♥ Plus rien n'existait à part la musique. De la musique, toujours et encore. Rien de plus, rien de moins que cela. Un monde dans lequel il arrivait à vivre à son aise, un monde qu'il comprenait tout autant qu'il aimait. Un monde qui, en quelque sorte, le comprenait. Jamais Miharu ne s'était sentit autant en symbiose que lorsqu'il jouait de la guitare, laissant ses doigts courir le longs des cordes, les pinçant tantôt doucement, tantôt avec violence, énergie et, avant tout, avec passion. C'était cette même passion qui semblait faire vibrer leur groupe à l'unisson. Les Voodoo Childs. Des amis. Voire plus. Une petite famille. Famille, oui, c'était bel et bien le mot qui leur convenait, se surprit-il à penser alors qu'il s'arrêtait de jouer, à bout de souffle, pour admirer et écouter Seung Jun. A ses yeux, le brun était un peu comme un grand frère. Rassurant et protecteur, n'hésitant pas une seule seconde à lui apporter son aide lorsqu'il le lui demandait. Il n'était d'ailleurs pas rare que Miharu vienne le trouver pour lui demander de nombreux conseils quant à sa façon de jouer, avec l'immense désir de se perfectionner. Le besoin de perfection. Seung Jun représentait cet idéal, se révélant être un guitariste tout aussi doué que passionné. La musique ne le faisait pas vibrer. Elle l'habitait. Carrément. Et lorsqu'il répétait ensemble pour travailler les concerts, juste tous les deux, il ne pouvait s'empêcher de le regarder avec des étoiles dans les yeux. A tout point de vue, lorsqu'il entrait dans cet état là, dans cette transe musicale, il était simplement fascinant. Hypnotique. Le jeune guitariste concevait donc avec grande facilité le fait que de nombreuses personnes -en particulier des femmes- devenait hystériques lors de ses solos sur scène. Cependant, il avait toujours poussé Miharu vers l'avant, l'incitant à prendre les devants lors de leur concert, s'effaçant très facilement devant lui, ce qui forçait l'admiration du jeune homme.
Lorsque Seung Jun s'arrêta de jouer, le sourire qui planait sur ses lèvres ne put que provoquer celui de Miharu, comme s'il était contagieux. Ça faisait du bien, de le voir comme ça. Et il avait comme l'impression que seule la musique pouvait provoquer de telle expressions chez lui. Ce qui donnait l'impression au plus jeune de partager avec lui des moments privilégiés. Posant sa guitare puis attrapant sa bouteille d'eau, il lui demanda s'il avait déjà trouvé le solo qu'il comptait jouer lors de leur prochain concert, question à laquelle il répondit avec un hochement de tête énergique. Il y avait pensé un long moment, mais il avait fini par trouver. Il lui manquait seulement quelques petits accords afin de parfaire les transitions entre certains passages. Il voulu lui donner cette réponse à l'oral, mais se ravisa, tout en se laissant tomber sur l'une des enceintes. Ces moments d'extrême bien être se soldaient souvent par de violentes baisses de tension : Miharu dépensait un peu plus d'énergie qu'il n'en fallait, frôlant parfois le malaise. La musique avait beau le calmer, lorsqu'elle l'excitait, l'animait de la sorte, son cœur prenait des coups parfois conséquents. Et ces temps-ci, il fallait avouer qu'il se sentait assez faible. Il avait beau tenter de le cacher, les regards inquiets de certains de ses camarades en disant long. Même les sourires ne semblaient pas pouvoir dissimuler le mal qui le minait. Depuis le début, il aurait dû leur en parler. Il le savait. Mais il n'y arrivait pas. Il ne voulait pas être regardé avec ces drôles de regards apitoyés, ceux qu'il connaissait -malgré lui- presque par cœur. "Oui, oui, je crois que j'ai fini par trouver", réussit-il à articuler après une légère pause, tentant de faire comme s'il se sentait bien. Il se leva doucement afin d'éviter une nouvelle baisse de tension, et se dirigea vers ses affaires, se saisissant de sa bouteille d'eau. Profitant du fait que Seung Jun portait son attention sur sa guitare, il sortit rapidement les médicaments qui se trouvaient dans sa poche. Il fallait dire que leur allure était plutôt douteuse : de petites pastilles de couleur chair stockées dans une poche en plastique. Même Miharu leur trouvait un aspect suspect, d'autant plus que ce genre de médicaments -des "prototypes", d'après le cardiologue- n'étaient même pas encore commercialisés sur le marché. Néanmoins, cela ne l'empêcha pas d'en faire glisser plusieurs dans le creux de sa main avant de les porter à sa bouche et de les avaler après avoir bu quelques gorgées d'eau. Ils avaient beau être suspects, leur effet était pourtant indéniable : lorsqu'il en prenait, il se sentait mieux. Il ferma la bouteille tout en remettant le sachet dans sa poche, avant de se tourner vers son comparse. "Oui, donc comme je te disais, j'ai quelques idées, mais il me reste encore certains accords à..." il s'arrêta, remarquant le visage crispé du jeune homme, celui-ci semblant le regarder plutôt étrangement. "Quelque chose ne va pas, Seung Jun ?", demanda-t-il tout en s'approchant de lui, le regard interrogateur.
Invité
Invité
Re: I'm Scared For You. Why ?! | Ven 24 Juil - 14:32 Citer EditerSupprimer
I'm Scared For You. Why ?!
"Parle moi ..."
I'm Scared For You. Why ?!
Ft In Ha And Miharu
"Parle moi ..."
Devant moi, alors que je me faisais justement du soucis sur la prise de substance de mon dongsaeng, Miharu prend l'un de ces "cachets" planqués dans un sachet en plastique plus que suspect. Il l'avale naturellement avant de se tourner vers moi pour me demander ce qui ne va pas. Ce qui ne va pas ?! Mais rien ne va ! C'était une catastrophe ! Miharu se drogue réellement, comment penser autrement devant une telle scène. Ma patience, qui a toujours été un atout chez moi, vient de voler en éclat face à la fois de trop. Mon masque de douceur et de calme disparait pour laisser la place à une colère sourde. Contre Miharu et ses pratiques, pourquoi il fait ça ? Mais surtout contre moi-même pour ne pas avoir vu à temps les soucis de mon petit frère ou pour ne pas avoir réagit avant. Car je ne compte plus le nombre de fois où je l'ai vu prendre ces maudits cachets.
Il s'avance vers moi mais je le devance et me plante devant lui. Avec vitesse, je glisse ma main dans sa poche et, avant même qu'il ne puisse réagir, j'attrape le paquet de cachets et le met devant ses yeux. Nous sommes à peine à quelques centimètres l'un de l'autre et je dois baisser les yeux pour le regarder attentivement. De près, il fait encore plus jeune mais aussi encore plus fatigué et sa pâleur n'est en rien dû au maquillage. Les gouttes de sueur qui perlent sur son front ne font que lui donner un côté malade. Je ne lui laisse pas le temps de répliquer et lui demande.
- Qu'est ce que c'est ?
Ma voix n'a, malheureusement, rien de chaleureux à l'instant présent. Elle est même carrément sèche et froide. Mais je ne veux pas fuir cette conversation que je sais difficile. Et je ne veux pas que Miharu ne fuit lui aussi. Il est temps de mettre les choses au clair.
- Est ce que ça à un rapport avec les rumeurs qui court sur toi ? Est ce qu'il faut que je m'inquiète pour toi ? Dit moi Miharu, bon dieu, qu'est ce que tu me cache ?!!
C'était plus fort que moi. J'avais élevé la voix sans même m'en rendre compte. Mais l'inquiétude et la peur prenait le dessus sur ma raison. Je perdais totalement le contrôle face à une situation qui me dépassait. Et j'avais horreur de ça. Je sentis mes yeux s'embuer légèrement et je savais que tous mes sentiments pouvaient se lire dans ceux-ci. Je devenais un vrai livre ouvert mais je m'en fichais. Car je n'avais pas à avoir peur de ce que je ressentais. Surtout face à lui. Tout du moins je l’espérais. Laissant tomber le sachet par terre, j'attrape son visage de mes deux mains et le tien en coupe. Mon souffle se répercute sur son visage alors que nous sommes à moins de trente centimètres l'un de l'autre.
- Je m'inquiète. Je m'inquiète réellement Miharu. Quand je vois l'état dans lequel tu es, je ...
Ma voix craque et je prend le temps de souffler, les yeux fermés. Je ne l'appelle jamais par son prénom, jamais. Je rouvre les yeux et les plante dans les siens.
- J'ai peur pour toi.
Il s'avance vers moi mais je le devance et me plante devant lui. Avec vitesse, je glisse ma main dans sa poche et, avant même qu'il ne puisse réagir, j'attrape le paquet de cachets et le met devant ses yeux. Nous sommes à peine à quelques centimètres l'un de l'autre et je dois baisser les yeux pour le regarder attentivement. De près, il fait encore plus jeune mais aussi encore plus fatigué et sa pâleur n'est en rien dû au maquillage. Les gouttes de sueur qui perlent sur son front ne font que lui donner un côté malade. Je ne lui laisse pas le temps de répliquer et lui demande.
- Qu'est ce que c'est ?
Ma voix n'a, malheureusement, rien de chaleureux à l'instant présent. Elle est même carrément sèche et froide. Mais je ne veux pas fuir cette conversation que je sais difficile. Et je ne veux pas que Miharu ne fuit lui aussi. Il est temps de mettre les choses au clair.
- Est ce que ça à un rapport avec les rumeurs qui court sur toi ? Est ce qu'il faut que je m'inquiète pour toi ? Dit moi Miharu, bon dieu, qu'est ce que tu me cache ?!!
C'était plus fort que moi. J'avais élevé la voix sans même m'en rendre compte. Mais l'inquiétude et la peur prenait le dessus sur ma raison. Je perdais totalement le contrôle face à une situation qui me dépassait. Et j'avais horreur de ça. Je sentis mes yeux s'embuer légèrement et je savais que tous mes sentiments pouvaient se lire dans ceux-ci. Je devenais un vrai livre ouvert mais je m'en fichais. Car je n'avais pas à avoir peur de ce que je ressentais. Surtout face à lui. Tout du moins je l’espérais. Laissant tomber le sachet par terre, j'attrape son visage de mes deux mains et le tien en coupe. Mon souffle se répercute sur son visage alors que nous sommes à moins de trente centimètres l'un de l'autre.
- Je m'inquiète. Je m'inquiète réellement Miharu. Quand je vois l'état dans lequel tu es, je ...
Ma voix craque et je prend le temps de souffler, les yeux fermés. Je ne l'appelle jamais par son prénom, jamais. Je rouvre les yeux et les plante dans les siens.
- J'ai peur pour toi.
Invité
Invité
Re: I'm Scared For You. Why ?! | Ven 24 Juil - 23:33 Citer EditerSupprimer
I'm scared for you. Why ?!Miharu & Seung Jun ♥ Quelque chose n'allait définitivement pas. Miharu pouvait le dire rien qu'en le regardant ; Seung Jun était tracassé. Pire que ça, même, réalisa-t-il alors que ce dernier s'approchait de lui à grands pas. Il était en colère. Jamais il ne l'avait vu dans un tel état, tout son être semblant transsuder cette émotion ravageuse. L'espace d'un instant, bêtement, il se demanda ce qui pouvait bien l'enrager de la sorte avant qu'il ne se plante devant lui, le dardant du regard. Il s'apprêtait à ouvrir la bouche pour lui demander -une nouvelle fois- ce qui n'allait pas, mais son hyung ne lui en laissa pas le temps, le devançant dans son geste pour glisser à toute vitesse sa main dans sa poche avant d'en retirer le fameux sachet. Miharu resta interdit une brève seconde puis détourna aussitôt le regard, fixant un point invisible en direction du sol. Il ne voulait pas regarder. Il ne voulait pas affronter son regard. Surtout pas s'il était en colère. Pas Seung Jun. Il voulu dire quelque chose, bégayer un mot, un son, mais le jeune homme ne lui en laissa pas le temps, s'empressant de lui demander de quoi il s'agissait. Le ton de sa voix était sec et glacial, déclenchant des frissons le long de son échine. Il ne reconnaissait pas cette voix. Elle ne correspondait en rien à celle qu'il le lui connaissait habituellement, amicale et chaleureuse. Et cette voix, cette voix inconnue qui le terrifiait, continuait de plus belle. De plus en plus fort. Seung Jun lui posa de nouvelles questions, pressantes et vives, dont le timbre ne cessait de monter crescendo. Le jeune guitariste se mit à trembler, effrayé. Il le savait. Il savait qu'il aurait dû le lire dire depuis le début. Tout lui avouer. Mais s'il l'avait fait...leur relation n'aurait jamais été pareille. Le jeune homme aurait vu en lui le malade et non la personne qu'il était ; ça aussi, il le savait.
L'inquiétude de Seung Jun était palpable. Jamais auparavant Miharu ne l'avait vu perdre autant le contrôle de ses émotions. Il jeta le sachet par terre, lui attrapant le visage de ses deux mains afin de l'obliger à le regarder. Il ne pouvait plus fuir. Leurs visages étaient si proches qu'il pouvait sentir son souffle sur sa peau. Affrontant son regard, il fut plus que surpris de constater le flot de sentiments qui dansaient à la surface de ses yeux devenus légèrement humides. Le brun laissa échapper quelques mots avant de s'arrêter tout en fermant les yeux, comme pour reprendre son souffle. Et lorsqu'il les rouvrit avant de les braquer dans les siens, Miharu sentit sa gorge se serrer. Il ne l'appelait jamais par son prénom de la sorte, preuve que le sujet était grave. Critique. Seung Jun s'inquiétait réellement pour lui. Vraiment. Et ce bien plus qu'il n'avait pu se le figurer. Etait-ce parce qu'il pensait que les rumeurs à son sujet étaient fondées, qu'il consommait quotidiennement de la drogue ? Ou était-ce parce qu'il voyait ô combien il allait mal depuis quelques temps ? Les deux hypothèses étaient sûrement liés dans l'esprit de son hyung, mais la dernière devait sans aucun doute être la plus forte dans l'esprit de celui-ci. Et il n'avait pas tord : il allait mal. Mais il était hors de question qu'il vienne à savoir pourquoi.
Il sentit aussitôt des larmes lui piquer les yeux mais se mordit rageusement la lèvre pour les retenir, avant de se dégager de lui, affichant un regard douloureux. Devant tout autre que lui, Miharu aurait agit différemment ; il aurait ri. Il serait parti d'un rire léger puis aurait affiché un petit sourire en coin, comme il savait si bien le faire, avant de lui répliquer de penser ce qu'il voulait. Il aurait agit ainsi, s'important bien peu de ce qu'on pourrait dire à son sujet. Mais devant Seung Jun, celui qu'il considérait comme un grand frère...comme son frère... Il baissa le regard. Dans la panique, dans la honte et la peur d'être percé à jour, il sentait d'odieux mots lui brûler le bout de la langue, manquant de sortir à tout instant. Des mots cruels. Faciles. Ceux qui lui disaient qu'il n'était pas son frère, de toute façon, et qu'il n'avait qu'à se mêler de ses affaires. Que cela n'avait rien à voir avec lui. Qu'il devait simplement le laisser tranquille. Oui, il pouvait dire ces mots blessants, s'assurant de la sorte de repousser les inquiétudes du jeune homme, de le repousser lui-même, simplement. Mais Miharu ne voulait pas cela. Il ne voulait pas le blesser. Et pourtant, il lui semblait que lui avoir caché la vérité depuis tout ce temps était susceptible de le faire. Il était pris au piège, incapable de faire marche arrière.
Son cœur s'emballa légèrement, ce qui le fit suffoquer. En ce moment où la tension pesait dans l'air, il avait l'impression d'étouffer. Il crut chanceler une nouvelle fois mais se fit violence pour rester debout, sa mains se posant nerveusement sur son bras comme pour le forcer à tenir. "C'est simplement des vitamines..."mentit-il piteusement dans un souffle. Son regard évitait toujours celui de Seung Jun, incapable de le soutenir, ce qui ne faisait que faire perdre de la crédibilité à son mensonge. "Je...je suis vraiment fatigué ces temps-ci, avec les cours, les entraînements, puis les concerts...ça fait beaucoup..." sa main resserra la poigne autour de son bras, ses phalanges blanchissant sous la pression exercée. Il se sentait de plus en plus mal. "Tu n'as pas à t'inquiéter de la sorte...je ne te cache rien..."murmura-t-il d'une voix blanche, tout en se criant intérieurement que c'était faux. Totalement faux.
Invité
Invité
Re: I'm Scared For You. Why ?! | Mar 28 Juil - 12:43 Citer EditerSupprimer
I'm Scared For You. Why ?!
"Parle moi ..."
I'm Scared For You. Why ?!
Ft In Ha And Miharu
"Parle moi ..."
Le rejet. Voila à quoi j'était confronté à l'instant présent. J'avais cru ... qu'avais-je cru après tout. Même si je me sentais comme tel, je n'étais pas son frère, je n'étais même pas de la même famille. Ils étaient amis. C'est tout. Et cette pensée me vrilla le cœur. Un vide immense s'installa en moi alors que mes bras retombaient le long de mon corps après les réponses de Miharu. J'avais beau faire le fier, cette histoire venait de me lancer au visage ma triste réalité. Je donne beaucoup d'importance à mes amis, surtout ceux les plus proches comme Miharu. Pour moi ils étaient ma famille, bien plus que ma vrai famille, désespérément vide et absente. Mais ma famille de sang, je ne pourrais jamais m'en débarrasser. Alors que mes amis si chères peuvent disparaitre d'un instant à l'autre. Et c'était la situation que je vivais actuellement. La sensation qu'en quelques mots trompeurs, Miharu venait de faire une dizaine de pas en arrière, loin de moi.
Je sentis mes épaules s'affaisser et ma tête se baisser, comme si une masse de plomb venait de s'abattre sur moi. Je ne voulais pas être envahissant. Je ne voulais pas mettre Miharu dans une mauvaise situation. Mais je l'avais fait quand même, et de manière la plus égoïste qui soit. C'était ma faute et je ne pouvais pas le nier. Tout allait bien entre nous finalement dans le silence et mes paroles venaient très certainement de foutre en l'air la relation que l'on avait instauré lui et moi depuis nos débuts dans le groupe et notre rencontre. Je sentais la panique m'envahir quand je compris que plus rien ne serait comme avant. Je n'avais que rarement paniqué dans toute ma vie. J'acceptais les choses comme elles étaient, qu'elle soit bonne ou stressante. Mais là, la situation m'échappais bien plus que d'ordinaire et pour la première fois, l'envie de fuir fût plus puissante que l'envie de me battre. Fuir en me disant que, peut-être, Miharu oublierait cette incident et que tout redeviendrait comme avant. Que l'on rigolerait comme avant. Que l'on s'entrainerait comme avant. Que je ferait semblait de croire que tout va bien pour lui, comme avant.
Mon corps fut prit d'un soubresaut, signe que mes larmes n'allaient pas tarder à s'échapper et montrer à quel point ma détresse était grande. Mais je me refusais à montrer ça à Miharu. J'avais déjà perdu la face devant lui, je refusais de la perdre encore plus. Rassemblant le peu de self control qui me restait, et il était bien mince, je rangea ma guitare dans sa house et remit ma veste sur les épaules. Je fuyais comme un lâche et je me dégoutais pour ça. Mais avant ça, je devais tenter de me justifier sur mon départ, trouver une explication potable et probablement calme et maitrisé de mes actions. Alors je repris, d'une voix calme et maitrisé.
- Je suis désolé si je t'ai dérangé avec mes questions, c'était idiot. Je ne suis pas ton frère, je n'avais pas à te harceler avec ça. C'est ta vie.
Je ne l'avais pas regardé une seule fois. Mes yeux avaient évité les siens et étaient resté tourné par terre. J'avais l'amer et ironique impression que les rôles étaient inversés. C'était moi maintenant qui n'osais plus affronter son regard. J'attrapa la house de ma guitare et la glissa sur mon dos. Et toujours sans un regard pour Miharu, je me dirige vers la sortie de notre salle d'entrainement, le cœur lourd.
- Je vais te laisser, j'ai des trucs à faire.
Des trucs à faire. Jun mon pauvre, tu es pitoyable. Il était beau le guitariste adulé des voodoo childs, pensais-je avec dépit. Que dirait les fans folles de lui si elles savaient que l'homme qu'elle idolâtre n'était qu'un lâche et un abrutie de première. Mon comportement me répugnait. Mais était ce mieux de fondre en larme devant lui ? Mon choix était vite fait et, encore une fois, je ne me retourna pas pour quitter les lieux.
Je sentis mes épaules s'affaisser et ma tête se baisser, comme si une masse de plomb venait de s'abattre sur moi. Je ne voulais pas être envahissant. Je ne voulais pas mettre Miharu dans une mauvaise situation. Mais je l'avais fait quand même, et de manière la plus égoïste qui soit. C'était ma faute et je ne pouvais pas le nier. Tout allait bien entre nous finalement dans le silence et mes paroles venaient très certainement de foutre en l'air la relation que l'on avait instauré lui et moi depuis nos débuts dans le groupe et notre rencontre. Je sentais la panique m'envahir quand je compris que plus rien ne serait comme avant. Je n'avais que rarement paniqué dans toute ma vie. J'acceptais les choses comme elles étaient, qu'elle soit bonne ou stressante. Mais là, la situation m'échappais bien plus que d'ordinaire et pour la première fois, l'envie de fuir fût plus puissante que l'envie de me battre. Fuir en me disant que, peut-être, Miharu oublierait cette incident et que tout redeviendrait comme avant. Que l'on rigolerait comme avant. Que l'on s'entrainerait comme avant. Que je ferait semblait de croire que tout va bien pour lui, comme avant.
Mon corps fut prit d'un soubresaut, signe que mes larmes n'allaient pas tarder à s'échapper et montrer à quel point ma détresse était grande. Mais je me refusais à montrer ça à Miharu. J'avais déjà perdu la face devant lui, je refusais de la perdre encore plus. Rassemblant le peu de self control qui me restait, et il était bien mince, je rangea ma guitare dans sa house et remit ma veste sur les épaules. Je fuyais comme un lâche et je me dégoutais pour ça. Mais avant ça, je devais tenter de me justifier sur mon départ, trouver une explication potable et probablement calme et maitrisé de mes actions. Alors je repris, d'une voix calme et maitrisé.
- Je suis désolé si je t'ai dérangé avec mes questions, c'était idiot. Je ne suis pas ton frère, je n'avais pas à te harceler avec ça. C'est ta vie.
Je ne l'avais pas regardé une seule fois. Mes yeux avaient évité les siens et étaient resté tourné par terre. J'avais l'amer et ironique impression que les rôles étaient inversés. C'était moi maintenant qui n'osais plus affronter son regard. J'attrapa la house de ma guitare et la glissa sur mon dos. Et toujours sans un regard pour Miharu, je me dirige vers la sortie de notre salle d'entrainement, le cœur lourd.
- Je vais te laisser, j'ai des trucs à faire.
Des trucs à faire. Jun mon pauvre, tu es pitoyable. Il était beau le guitariste adulé des voodoo childs, pensais-je avec dépit. Que dirait les fans folles de lui si elles savaient que l'homme qu'elle idolâtre n'était qu'un lâche et un abrutie de première. Mon comportement me répugnait. Mais était ce mieux de fondre en larme devant lui ? Mon choix était vite fait et, encore une fois, je ne me retourna pas pour quitter les lieux.
Invité
Invité
Re: I'm Scared For You. Why ?! | Mer 29 Juil - 0:53 Citer EditerSupprimer
I'm scared for you. Why ?!Miharu & Seung Jun ♥ Quand Miharu leva les yeux vers le jeune homme, il voulut effacer ce qu'il venait de voir. L'expression de Seung Jun, la façon dont son visage venait de se fermer, ses membres de se raidir ... il voulait effacer toutes ses réactions, revenir en arrière. Revenir en arrière, oui. Car les choses allaient de mal en pire. Il l'avait blessé. Avec ses mensonges, avec ses phrases, ses propres mots, il venait de blesser une des personnes qui comptaient le plus à ses yeux. Il se mordit la lèvre et serra les poings lorsqu'il vit les épaules de son aîné s'affaisser. A quoi pouvait-il bien penser ? A quoi pensait-il, en cet instant ?... Ces questions tournaient en boucle dans sa tête, douloureuses et cruelles. C'était de sa faute. Sa faute. Il déglutit avec difficulté, son cœur s'emballant davantage dans sa poitrine, ses pulsations croissant avec la panique qui prenait peu à peu possession de son corps. Encore une fois, il se sentit vaciller mais tint bon, ne pouvant détacher son regard anxieux de son hyung. Le soubresaut qui agita ses épaules ne l'inquiéta que davantage. L'espace d'une seconde à peine, il fut tenté de lui dire la vérité, d'avouer tout ce qui lui pesait sur le cœur, de le supplier de l'excuser pour toute cette trame de mensonges qui devenaient de plus en plus épais, jusqu'à aller le blesser. Il fut tenté de le faire, oui. Mais la peur le paralysa. Celle de voir, dans les yeux de Seung Jun, la pitié. Celle de ne plus jamais pouvoir passer pour le petit frère maladroit et chétif qu'il avait toujours été. Aussitôt, Miharu le vit ranger sa guitare et enfiler sa veste en silence, ce qui ne fit que lui serrer la gorge. Il partait ? Son aîné lâcha des mots qui virent heurter de plein fouet le jeune homme, le calme de ceux-ci lui faisait l'effet d'une douche froide. Ce n'est pas ce qu'il voulait dire. Ce n'était pas ça, non. Absolument pas ça. Il fût tellement choqué que son cœur rata un battement, le faisant suffoquer. Son hyung n'avait même pas daigné le regarder, se bornant à maintenir son regard fixé sur le sol. Le jeune guitariste sentit aussitôt les larmes qu'il tentait de retenir lui brûler les yeux avec une telle force qu'il laissa échapper un hoquet de douleur. Pensait-il réellement qu'il s'agissait de ce qu'il avait voulu dire ? Qu'il ne le considérait pas comme sa famille ?...c'était faux. Il se trompait. Seung Jun ramassa la housse de sa guitare qu'il glissa sur son dos, décrétant qu'il avait des choses à faire. Simplement. Il partait. Sans un regard vers lui. Sans ajouter quoi que ce fut d'autre. Il partait réellement, l'abandonnait à cause de lui. De ses mensonges. De ses foutus problèmes. Les pensées de Miharu s'entremêlaient dans sa tête, devenaient confuses. Indiscernables. Peut-être était-ce le mieux. Peut-être fallait-il laisser les choses là où elles en étaient, avant que tout ne parte trop loin, hors de son contrôle. Peut-être que demain -ou un autre jour- lorsqu'il le verrait, tout ceci serait résolu. Comme une petite dispute déjà oubliée. Une discussion qui n'avait jamais existée. Oui. Tout redeviendrait comme avant.
Absolument tout.
"Hyung !" cria-t-il du plus fort qu'il put en dépit de la faiblesse qu'il ressentait en cet instant, le rattrapant avant de s'accrocher fébrilement à son bras pour le retenir. Il n'utilisait que très rarement ce terme lorsqu'il l'appelait, sans aucun doute car il n'avait jamais ressenti le besoin de l'utiliser envers qui que ce soit mis à part lui. Mais il voulait lui faire comprendre. Comprendre que c'était faux. Seung Jun était comme un frère pour lui. Non, il était son frère. Sa seule famille. La seule, oui. Il n'avait pas de mère -il le pensait réellement ; qu'elle fût morte ou non, cela représentait exactement la même chose à ses yeux- ni de père, seulement un homme qui se voulait l'être, trop exigeant et exemplaire pour le fils stupide et incapable qu'il était. Le jeune homme était donc le seul avec qui il se sentait relié par ce genre de lien, bien que celui n'était pas fait de sang. Et il savait -il le savait intimement- que s'il lâchait son bras, plus rien ne serait comme avant. Absolument plus rien. Il trembla, sentant les larmes retenues depuis trop longtemps s'écouler sur ses joues, puis colla son front contre le dos de son aîné. "Ne pars pas...ne pars pas, s'il te plaît..."murmura-t-il dans un souffle. Son étreinte se resserra plus fort autour de son bras alors qu'il sentait sa poitrine exploser. "S'il te plaît..." sa respiration devenait de plus en plus saccadée, hachée, s'accordant sur son pouls qui déchantait totalement. Sa poigne se desserra soudainement alors qu'il sentit ses jambes se dérober sous poids, incapable de tenir debout davantage. Miharu ne chercha même plus à se maintenir debout, sa tête allant heurter le mur du couloir qui séparait la salle de répétition de la porte de sortie. Légèrement sonné, il se laissa glisser contre le mur, enfouissant son visage dans ses mains pâles et tremblantes, comme cherchant à cacher de nouveaux pleurs. Il ne se releva pas. Il méritait cette place, au sol, prostré comme une bête apeurée. C'était tout ce dont il méritait. "Je n'ai jamais voulu dire ça...je ne veux pas que les choses se passent de cette façon... Je ne veux pas, non..." sa voix était presque inintelligible, étouffée au creux de ses mains. Il ne voulait pas le voir partir. Il ne pouvait pas. "Je te dirai tout ce que tu veux...vraiment tout...mais reste. Ne me laisse pas..." Miharu était pitoyable, mais il s'en fichait éperdument. Il ne pouvait pas perdre Seung Jun.
Invité
Invité
Re: I'm Scared For You. Why ?! | Ven 14 Aoû - 17:35 Citer EditerSupprimer
I'm Scared For You. Why ?!
"Parle moi ..."
I'm Scared For You. Why ?!
Ft In Ha And Miharu
"Parle moi ..."
Son "Hyung" avait résonné alors même que j'avais passé la porte de la salle et me trouvais dans le couloirs, prêt à partir ou à prendre la fuite. Ça dépend des points de vues. Mais je n'eu pas le temps de me retourner que déjà, une masse s'accrocha à mon bras et stoppa mon avancé. Miharu ne cessa de me supplier, au point que mon cœur se déchira dans ma poitrine. Non seulement sa voix, son timbre me donnais envie de le serrer contre moi, mais la manière dont il m'avait appelé ... Hyung. Jamais encore Miharu ne m'avait interpellé en ces termes. Au pire, il l'appelais Junjun-hyung mais juste Hyung, c’était la première fois. Et qu'il le fasse aujourd'hui, alors que la situation entre lui et moi dérape, me remplie d'espoir et même de bonheur. Alors que j'aimerai me retourner et le prendre dans mes bras, je le sens lâcher prise, se détacher de moi. Et un bruit de choc me fait soudain paniquer. Je me retourne brusquement et me rend compte qu'il est à terre, recroquevillé sur lui même, ses mains cachant son visage. Cette vision de lui, encore plus faible et fragile que d'ordinaire, me peine. Je ne pouvais tout simplement pas le laisser comme ça, surtout maintenant qu'il m'a promis de tout me raconter, ce qui est une preuve à mes yeux que je compte tout de même pour lui.
Je retire ma guitare se trouvant sur mon épaule et la pose délicatement au sol, de tel manière qu'il lui soit impossible de tomber. Puis je m'accroupi au côté de Miharu et passe mon bras droit dans son dos pendant que l'autre l'attrape sous les genoux. Et quelques secondes plus tard, me voila debout, mon dongsaeng comme une princesse dans mes bras, et je retourne vers la salle d'entrainement. Miharu est vraiment léger et ne me pose aucun problème. Je ferme la porte avec mon pied et marche jusqu’à l'enceinte où je me trouvais quelques minutes auparavant. Toujours avec mon pied, je trouve le moyen de la coller contre le mur avant de m'asseoir dessus, Miharu toujours dans mes bras. Une fois assis et le dos collé au mur, je retire mon bras gauche de sous ses genoux et vient l'encercler avec mes deux bras. Je pose ma tête sur le dessus de son crane et prend le temps de le bercer, cherchant avant tout à le calmer avant notre discussion qui, je le sais, ne sera pas facile. Tout contre moi, je sens son cœur battre frénétiquement et je me mis à respirer calmement pour qu'il puisse se caler sur le mien et se calmer.
Lorsque je sentis enfin les pulsions cardiaques du jeune homme ralentir, je retira ma tête et vint chercher son regard. Ma main gauche attrapa son menton et, avec mon pouce, je caresse sa joue en lui souriant. Sa bouille est vraiment adorable et je comprend parfaitement les fans qui l'adore pour ça, ce côté rockeur fragile.
- Je suis désolé que tu sois dans cet état là par ma faute. Mais je ne peux pas laisser celui que je considère comme mon petit frère, car c'est comme ça que je te vois, dans cette situation sans rien faire. Dés que tu te sens prêt, lance toi, car moi je suis prêt à t’écouter.
Je retira ma main de sous son menton et remis mon bras autour de lui. Je ne cherche pas à cacher mon regard, braqué sur lui. Désormais, il n'y avait plus qu'a attendre, attendre que Miharu confirme mes craintes. Mais inconsciemment, je ressentis une sorte de panique, au creux de mon estomac. Et si j'avais faux ? Et si Miharu n’était en aucun cas lier à la drogue ? Mais dans ce cas là, a quoi servent ces fameux cachets qu'il prend chaque jour ? Mon estomac se tordit sous la peur. La peur que Miharu soit dans une histoire bien plus grave que ce que j'avais pu imaginer. La crainte que tout cela soit trop important pour mes pauvres petites protections de grand frère. Apres tout, c'est une question légitime. Que pourrais je faire face aux déclarations que va me faire Miharu ? Comment vais je réagir réellement ? Mais a cette question, mon estomac se détendit légèrement. Non. Jamais je ne rejetterais Miharu, quelque soit ses paroles. Je serais peut-être inutile pour l'aider mais je continuerais de me comporter comme à mon habitude avec lui.
Je retire ma guitare se trouvant sur mon épaule et la pose délicatement au sol, de tel manière qu'il lui soit impossible de tomber. Puis je m'accroupi au côté de Miharu et passe mon bras droit dans son dos pendant que l'autre l'attrape sous les genoux. Et quelques secondes plus tard, me voila debout, mon dongsaeng comme une princesse dans mes bras, et je retourne vers la salle d'entrainement. Miharu est vraiment léger et ne me pose aucun problème. Je ferme la porte avec mon pied et marche jusqu’à l'enceinte où je me trouvais quelques minutes auparavant. Toujours avec mon pied, je trouve le moyen de la coller contre le mur avant de m'asseoir dessus, Miharu toujours dans mes bras. Une fois assis et le dos collé au mur, je retire mon bras gauche de sous ses genoux et vient l'encercler avec mes deux bras. Je pose ma tête sur le dessus de son crane et prend le temps de le bercer, cherchant avant tout à le calmer avant notre discussion qui, je le sais, ne sera pas facile. Tout contre moi, je sens son cœur battre frénétiquement et je me mis à respirer calmement pour qu'il puisse se caler sur le mien et se calmer.
Lorsque je sentis enfin les pulsions cardiaques du jeune homme ralentir, je retira ma tête et vint chercher son regard. Ma main gauche attrapa son menton et, avec mon pouce, je caresse sa joue en lui souriant. Sa bouille est vraiment adorable et je comprend parfaitement les fans qui l'adore pour ça, ce côté rockeur fragile.
- Je suis désolé que tu sois dans cet état là par ma faute. Mais je ne peux pas laisser celui que je considère comme mon petit frère, car c'est comme ça que je te vois, dans cette situation sans rien faire. Dés que tu te sens prêt, lance toi, car moi je suis prêt à t’écouter.
Je retira ma main de sous son menton et remis mon bras autour de lui. Je ne cherche pas à cacher mon regard, braqué sur lui. Désormais, il n'y avait plus qu'a attendre, attendre que Miharu confirme mes craintes. Mais inconsciemment, je ressentis une sorte de panique, au creux de mon estomac. Et si j'avais faux ? Et si Miharu n’était en aucun cas lier à la drogue ? Mais dans ce cas là, a quoi servent ces fameux cachets qu'il prend chaque jour ? Mon estomac se tordit sous la peur. La peur que Miharu soit dans une histoire bien plus grave que ce que j'avais pu imaginer. La crainte que tout cela soit trop important pour mes pauvres petites protections de grand frère. Apres tout, c'est une question légitime. Que pourrais je faire face aux déclarations que va me faire Miharu ? Comment vais je réagir réellement ? Mais a cette question, mon estomac se détendit légèrement. Non. Jamais je ne rejetterais Miharu, quelque soit ses paroles. Je serais peut-être inutile pour l'aider mais je continuerais de me comporter comme à mon habitude avec lui.
Invité
Invité
Re: I'm Scared For You. Why ?! | Lun 17 Aoû - 2:27 Citer EditerSupprimer
I'm scared for you. Why ?!Miharu & Seung Jun ♥ Il entendit de légers bruits provenir du jeune homme, mais ne chercha même pas à relever la tête pour le regarder. Il n'en trouvait pas le courage. Miharu ne savait plus ce qu'il devait faire ; pleurer ou continuer de le supplier ? Car si jamais Seung Jun refusait de rester il ne savait ce qu'il ferait. Mais quand il sentit celui-ci passer un de ses bras dans son dos et l'autre sous ses genoux pour le porter, il esquissa un mouvement de surprise, s'agrippant maladroitement à lui. Il s'attendait à tout sauf à ce que son hyung se mette à le porter de la sorte. Les joues encore humides de larmes et le visage rougi, il protesta faiblement, lui demandant de le lâcher, gêné par cette situation. Néanmoins, le jeune homme resta sourd à ses protestations, continuant de le porter jusqu'à la salle d'entraînement avant de s'asseoir sur une des enceintes sans pour autant lâcher le jeune guitariste qui se trouvait encore dans ses bras. Miharu s'apprêtait à parler lorsque Seung Jun le serra contre lui et posa son menton sur le dessus de sa tête, le berçant doucement. D'abord crispé, il finit par se détendre très rapidement, calmé par la présence apaisante et protectrice de son aîné. Se fixant sur les battements de cœur qu'il sentait, lové contre sa poitrine, son pouls s'apaisa lui aussi, battant dans un rythme régulier. Sa présence elle-même l'aidait à se détendre. Il se permit un léger soupir, profitant de cet instant. Son hyung ne l'avait pas rejeté. Il avait accepté de l'écouter, lui qui lui avait pourtant mentit de la plus vulgaire des façons. Et même en cet instant, il agissait de façon aussi tendre avec lui. Comme un grand frère. Doucement, il sentit Seung Jun se dégager légèrement de lui, attrapant son menton tout en caressant sa joue du pouce. Il se laissa faire sans broncher, soutenant son regard alors qu'il lui parlait avec douceur. Il esquissa une petite moue attendrie. Malgré lui, il était particulièrement faible contre la gentillesse et l'affection. Progressivement, il s'apercevait qu'il en manquait même cruellement. Qu'il en demandait peut-être plus qu'il n'en méritait.
Le jeune homme reporta son bras autour de lui, comme pour le rassurer davantage. Il était prêt à l'écouter. A cette pensée, Miharu se sentit de nouveau fébrile. Si seulement tout cela n'avait été qu'une simple affaire de drogue et d'addiction. En quelque sorte, tout découlait de cela, pensa-t-il avec amertume. Mais c'était plus complexe. Plus profond. Et bien plus difficile à encaisser. Le jeune guitariste se colla contre la poitrine de son hyung, cherchant à se donner du courage. "Ce n'est pas...ce n'est pas vraiment de ta faute si je suis dans cet état..." tenta-t-il de le rassurer d'une petite voix. Il ne mentait pas. Ce n'était pas tout à fait de sa faute ; il y avait aussi celle de son corps. Son corps maladif, incapable de tenir ou supporter le moindre choc. Ses yeux se posèrent un instant au sol, évitant son regard. "Je..." Miharu chercha ses mots, hésitant. "J'aurai dû vous le dire depuis le début. J'aurai dû le faire, mais..." sa voix s'éteignit lentement, alors qu'il sentait les larmes venir. Relevant les yeux vers Seung Jun, il le regarda sans ciller un seul instant. "Je ne me drogue pas ; ce sont des médicaments. Je pense que vous l'avez bien vu, toi et les autres, que je n'allais pas...pas forcément bien." Il tentait de maîtriser sa voix. Parler de ce genre de chose, inévitablement, lui faisait mal. Car devant lui, il oser dévoiler ses plaies. Des plaies qui n'étaient pas encore cicatrisées et qui, en dépit de tous ses efforts, saignaient à blanc. "On peut dire que je suis malade depuis ma naissance" ajouta-t-il avant de baisser une nouvelle fois le regard, se mordant la lèvre. Il n'osait pas s'avancer plus dans ses déclarations. Il ne voulait pas inquiéter davantage son hyung. Néanmoins, un éclair de douleur traversa ses yeux alors qu'il sentit de légers frissons prendre possession de son corps. C'était dans ce genre de moment qu'il réalisait à quel point il pouvait avoir peur. Et à quel point il pouvait se sentir seul et impuissant face à des choses qui le dépassaient totalement. Tremblant, il agrippa le haut de Seung Jun, cachant son visage dans son cou. Parler de cela, l'admettre, le réaliser lui faisait peur. Le terrifiait.
Invité
Invité
Re: I'm Scared For You. Why ?! | Mer 7 Oct - 12:16 Citer EditerSupprimer
I'm Scared For You. Why ?!
"Parle moi ..."
Je déglutis avec difficulté. Cette réponse, je l'a craignais, je la redoutais. J'ignorais tellement de chose sur mon dongsaeng et j'ignorais quelle serait ma réaction à moi quand je saurais la vérité sur son état. Mais les choses ne pouvaient plus continuer ainsi. Je devais savoir. Et comme prévu, la réponse était redoutable.
Malade ? Malade comment ? Malade depuis quand ? Depuis la naissance ? Pourquoi ? Ce début de réponse me mettait déjà dans un état de panique progressive. Je tentais de refréner mes tremblements mais je ne su pas si Miharu les perçu quand même. J'aurais voulu montrer mon calme habituel. Mais cette fois, je n'en aurais pas le courage.
Apres tout, Miharu lui même abattait ses propres défenses pour se confier à moi. Et cela signifiait bien plus de courage que de les cacher au plus profond de soi. Alors moi même je pouvais à mon tour baisser les miennes et montrer que oui, ce qu'il venait de me révéler me touchait et ne me laissait pas de marbre.
Alors que Miharu venait se réfugier dans mon cou, je resserra ma prise sur lui alors que le tourbillon de mes pensées me vrillait la tête. Je ne pouvais pas m’arrêter comme ça, en si bon chemin. J'avais besoin de savoir. De savoir à quel niveau mon dongsaeng était malade et de quel type de maladie il s'agissait.
Mais comment faire ? Comment poser la question sans le brusquer, sans lui donner l'impression de le harceler ? Comment passer pour un grand frère protecteur sans donner l'impression d'une froideur inadaptée à la situation ? Comment réussir à contrôler la situation sans le montrer ? Comment rester humain sans être faible ?
Tout un tas de question que je ne cessais de me poser au quotidien. Toutes ces heures passées à réfléchir sur la bonne attitude à avoir dans tel ou tel situation à risque prenait enfin un sens dans cette situation. Et finalement, je me rendit compte que cela ne servait pas à grand chose d'y avoir réfléchit à l'avance.
Car maintenant que j'y étais confronter, je me rendit compte que je n'avais pas de réponse toute faite, pas de réponse universelle pour cela. Alors pour une fois, je rendit les armes et laissa juste mon cœur parler. Je m'excusa mentalement auprès de Miharu si j'allais mal faire les choses. Mais elles serait juste et sans arrière pensée.
-Quand tu dis que tu es ... malade, de quoi s'agit il ? C'est une maladie génétique ou ... héréditaire ?
De ma main droite, je continua de caresser le dos de Miharu, comme pour apaiser la violence de mes propres paroles. Car elles étaient violente, pour Miharu en tout cas, je savais qu'elles étaient violent ... Et dur. Dur à entendre car dur d'y répondre ou dur d'y faire face. Dur à affronter.
Car c'est comme lui demander de faire un retour en arrière sur son passe, voir sur sa vie ? Et ce uniquement pour satisfaire la curiosité de son hyung. Et la encore, je me demanda si je possédais une place assez grande dans le cœur de Miharu pour oser lui demander de faire ce retour en arrière si difficile.
I'm Scared For You. Why ?!
Ft In Ha And Miharu
"Parle moi ..."
Je déglutis avec difficulté. Cette réponse, je l'a craignais, je la redoutais. J'ignorais tellement de chose sur mon dongsaeng et j'ignorais quelle serait ma réaction à moi quand je saurais la vérité sur son état. Mais les choses ne pouvaient plus continuer ainsi. Je devais savoir. Et comme prévu, la réponse était redoutable.
Malade ? Malade comment ? Malade depuis quand ? Depuis la naissance ? Pourquoi ? Ce début de réponse me mettait déjà dans un état de panique progressive. Je tentais de refréner mes tremblements mais je ne su pas si Miharu les perçu quand même. J'aurais voulu montrer mon calme habituel. Mais cette fois, je n'en aurais pas le courage.
Apres tout, Miharu lui même abattait ses propres défenses pour se confier à moi. Et cela signifiait bien plus de courage que de les cacher au plus profond de soi. Alors moi même je pouvais à mon tour baisser les miennes et montrer que oui, ce qu'il venait de me révéler me touchait et ne me laissait pas de marbre.
Alors que Miharu venait se réfugier dans mon cou, je resserra ma prise sur lui alors que le tourbillon de mes pensées me vrillait la tête. Je ne pouvais pas m’arrêter comme ça, en si bon chemin. J'avais besoin de savoir. De savoir à quel niveau mon dongsaeng était malade et de quel type de maladie il s'agissait.
Mais comment faire ? Comment poser la question sans le brusquer, sans lui donner l'impression de le harceler ? Comment passer pour un grand frère protecteur sans donner l'impression d'une froideur inadaptée à la situation ? Comment réussir à contrôler la situation sans le montrer ? Comment rester humain sans être faible ?
Tout un tas de question que je ne cessais de me poser au quotidien. Toutes ces heures passées à réfléchir sur la bonne attitude à avoir dans tel ou tel situation à risque prenait enfin un sens dans cette situation. Et finalement, je me rendit compte que cela ne servait pas à grand chose d'y avoir réfléchit à l'avance.
Car maintenant que j'y étais confronter, je me rendit compte que je n'avais pas de réponse toute faite, pas de réponse universelle pour cela. Alors pour une fois, je rendit les armes et laissa juste mon cœur parler. Je m'excusa mentalement auprès de Miharu si j'allais mal faire les choses. Mais elles serait juste et sans arrière pensée.
-Quand tu dis que tu es ... malade, de quoi s'agit il ? C'est une maladie génétique ou ... héréditaire ?
De ma main droite, je continua de caresser le dos de Miharu, comme pour apaiser la violence de mes propres paroles. Car elles étaient violente, pour Miharu en tout cas, je savais qu'elles étaient violent ... Et dur. Dur à entendre car dur d'y répondre ou dur d'y faire face. Dur à affronter.
Car c'est comme lui demander de faire un retour en arrière sur son passe, voir sur sa vie ? Et ce uniquement pour satisfaire la curiosité de son hyung. Et la encore, je me demanda si je possédais une place assez grande dans le cœur de Miharu pour oser lui demander de faire ce retour en arrière si difficile.
Invité
Invité
Re: I'm Scared For You. Why ?! | Dim 18 Oct - 23:39 Citer EditerSupprimer
I'm scared for you. Why ?!Miharu & Seung Jun ♥ Seung Jun tremblait. C’était faible, voire quasi-imperceptible, mais il tremblait bel et bien. Dans le trouble où était confiné Miharu, il n’arrivait pas à en identifier la réelle cause. Il s’inquiétait pour lui ? Pour son état ? Ou parce que, quelque part, il avait peur ? Il n’aurait su le dire. Son hyung resserra le bras qui le tenait fermement serré contre lui. Sa présence lui donnait un peu de courage. Il n’était pas seul. Il n’était plus seul. Car à présent, il y avait des gens qui était là pour le soutenir, comme le jeune homme le faisait en cet instant. Celui-ci mit un certain temps avant de se remettre à parler. Ce que venait de lui dire Miharu lui faisait certainement un choc et le plus jeune regrettait de ne pas le lui avoir dit plus tôt. Déjà qu’il s’inquiétait pour lui avec toute cette histoire de drogue, l’annonce de sa maladie ne calmait pas les choses. Loin de là : elle semblait les empirer. Les questions qu’il redoutait tombèrent ; Seung Jun ne pouvait pas garder le silence plus longtemps. Il trembla un peu plus, mais les caresses qu’il maintenait dans son dos apaisa un peu plus la peur qu’il ressentait. La partie la plus difficile commençait ici. Il porta fébrilement une main à ses yeux pour essuyer les larmes qui lui brouillait la vue avant de reprendre sa respiration. « C’est un peu compliqué... » commença-t-il tout en lâchant un rire léger à travers lequel perçait une pointe de désespoir. Il ne savait plus vraiment par où commencer mais il devait tout lui dire d’une façon ou d’une autre. « C’est congénital. Quand elle m’attendait, ma...ma mère a abusé de beaucoup de drogues, ce qui m’a causé de nombreux problèmes de santé dès la naissance...ainsi que la transmission de sa toxicomanie. » Il s’arrêta un instant de parler, tenta de sourire, en vain. « On a mis six mois pour me sevrer, à la maternité. C’est bizarre, hein ? Puis à cause de ça...il y a parfois des dysfonctionnements dans mon cerveau. Les effets des drogues font aussi parfois surface, encore aujourd’hui, et je fais des sortes de crises » enchaîna-t-il distraitement. Miharu regarda Seung Jun, comme pour y chercher un quelconque secours. Et dire que cela n’était pas le pire. Il pinça les lèvres, déglutit avec difficulté. S’il ne se contrôlait pas, il allait se remettre à pleurer. Il détourna le regard de son hyung. C’était plus facile de lui parler sans affronter son regard, comme si cela lui permettait de prendre un certain détachement vis à vis de ce qu’il lui disait. Comme si cela n’avait pas de conséquence, qu’il s’agissait d’un fait anodin. Comme si la réalité n’était pas aussi cruelle. « Aussi... » il baissa la tête, regardant le sol sans vraiment le voir. « Aussi, comme je le disais, j’ai des problèmes de santé. Mon cœur...mon cœur a des malformations assez conséquentes. Et vu que mon corps est trop faible pour supporter une greffe... » il laissa sa phrase en suspens. Il ne savait même pas comment la terminer. Comment mettre fin à ces explications qui étaient un véritable supplice, tant pour lui que pour Seung Jun. Seung Jun...allait-il le regarder avec pitié ? Allait-il fuir sa présence, le considérer de la même façon que les autres ?... Au plus profond de lui même, il espérait que non. A défaut de savoir de quelle façon se comporter envers les malades, on les fuyait. Et Miharu ne pouvait plus supporter de se retrouver seul. Pas après avoir rencontré des gens qui comptaient tant pour lui. Sans prévenir, il lâcha les derniers mots qui lui étaient restés en travers de la gorge : « ...les médecins sont formels : il me reste au grand maximum une dizaine d’années à vivre. » Le japonais se tut pour de bon. Il restait immobile, incapable de relever les yeux vers son hyung. De quelle façon allait-il réagir ?...
Contenu sponsorisé